Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Michel Fauvergue, ancien député et ancien patron du RAID ; Jean Petaux, politologue.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-14##
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————
☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a
##LES_VRAIES_VOIX-2025-05-14##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Chers amis, bienvenue dans cette mi-semaine, cette mi-term j'ai envie de dire.
00:00:11Mi-semaine, mi-term, c'est ça.
00:00:14Et on est ravis de vous accueillir avec Philippe David. Bonsoir Philippe David.
00:00:17Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:00:18Et j'ai envie de dire à nos Vraies Voix autour de cette table que l'émission d'hier était particulièrement drôle,
00:00:25sympathique, elle était innovante, intelligente.
00:00:31Voilà, tout ça pour vous dire que vous avez du pain sur la planche, chers amis.
00:00:34Déjà, ça tombe bien, on ne l'a pas entendu.
00:00:36Et alors c'était drôle, c'était super.
00:00:38C'était bien, on a compris que vous n'étiez pas là, c'est clair.
00:00:41J'allais le dire.
00:00:41Ce qui veut dire que Françoise de Goy, quand elle n'est pas dans l'émission, elle n'écoute pas l'émission.
00:00:45Non, pas du tout, c'est que j'avais autre chose à faire.
00:00:47Ça ne vous ennuie pas de temps en temps que je ne sois pas pied au plancher ?
00:00:50Oui, si, c'est terrible.
00:00:51Non, mais Cécile a raison et on a respecté une règle technique.
00:00:55Donc on fait un petit peu gentiment frité, mais on ne parlait pas en même temps.
00:01:01Voilà, c'est ça, oui.
00:01:02Et ne vous inquiétez pas, je ne serai plus là à la rentrée,
00:01:03donc vous pourrez faire toutes les bonnes émissions que vous voulez.
00:01:05Non, pour tout.
00:01:06Non, pour tout.
00:01:11Je m'y opposerai, Françoise de Goy, je l'ai dit tout de suite.
00:01:14Vous l'avez vexé à Françoise.
00:01:16Les bienvenus avec ce numéro de téléphone comme tous les jours, 0826 300 300 O2,
00:01:20qui est là, bien entendu, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:23C'était hier soir, pendant trois heures à la télévision.
00:01:26Emmanuel Macron s'est défendu plus qu'il n'a annoncé.
00:01:29Sur TF1, le président a longuement répondu à ses contradicteurs,
00:01:32sans dessiner de cap clair pour la suite du quinquennat.
00:01:35Peu de mesures nouvelles, aucune précision sur d'éventuels référendums,
00:01:38un exercice de justification plus qu'une projection.
00:01:41Alors, parlons vrai. Est-ce que pour vous, Emmanuel Macron a montré un cap hier soir ?
00:01:45Et à cette question, Macron sur TF1, êtes-vous inquiet pour les deux dernières années du quinquennat ?
00:01:50Vous dites oui à 93%.
00:01:52Vous voulez réagir ? Appelez sans aucune inquiétude.
00:01:55Aude, au 0826 300 300.
00:01:58Et pour commenter le grand retour de Jean Peteau, politologue, qui sera avec nous.
00:02:03Et puis le couche-projecteur des vraies voix à 18h30, en ce moment même,
00:02:05est mis en cause dans l'affaire de Bétarame.
00:02:08François Bayrou est auditionné à l'Assemblée.
00:02:10La Commission s'interroge sur son rôle exact,
00:02:12ses interventions éventuelles auprès de la justice,
00:02:14et les zones d'ombre qui auraient pu entretenir l'affaire,
00:02:18en tout cas au cœur de ses responsabilités politiques,
00:02:20mais aussi de sa sphère personnelle.
00:02:22Sa fille compte parmi les victimes.
00:02:23Alors parlons vrai, est-ce un moment de vérité,
00:02:26aujourd'hui, à l'heure qu'il est, pour François Bayrou ?
00:02:28Et à cette question, audition sur Bétarame,
00:02:31Bayrou risque-t-il sa place à Matignon ?
00:02:33Vous dites oui à 57%.
00:02:35Vous voulez réagir ?
00:02:37Le 0826 300 300.
00:02:39Et espérons que cette émission soit un grand cru.
00:02:42On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:45Les vraies voix Sud Radio.
00:02:47Et en chef de file, Philippe Bilger est avec nous,
00:02:48auteur de Me Too Much aux éditions Heliopold.
00:02:50Bonsoir Philippe.
00:02:51Bonsoir.
00:02:51Et deuxième bonsoir.
00:02:54Deuxième bonsoir, exactement.
00:02:55Françoise Degoua est avec nous.
00:02:56Rebonsoir François.
00:02:56Coucou les amis, ça va ?
00:02:58Super super.
00:02:59Jean-Michel Fauverg, ancien député, ancien patron du RET.
00:03:01Bonsoir Jean-Michel.
00:03:02Bonsoir.
00:03:03Salut à tout le monde, je suis sous la pression là.
00:03:04N'arrêtez pas de nous mettre la pression.
00:03:05Oui, en fait, il parle que de trucs qu'on ne connaît pas.
00:03:09Tu sais ce que disait Oscar Wilde,
00:03:10soyez vous-même, les autres sont déjà pris.
00:03:12En tout cas, vous nous avez vexé Françoise.
00:03:15Non, pas du tout, mais pas du tout.
00:03:16Non, non, non, non.
00:03:17Non, puisqu'elle ne l'a pas écoutée.
00:03:21Ce que j'admire dans votre émission, c'est les attelages particuliers.
00:03:24C'est le mariage de la carpe et du lapin,
00:03:26entre Françoise et moi, par exemple.
00:03:28Par exemple.
00:03:28Qui est la carpe, qui est le lapin ?
00:03:29Moi, je ne suis pas le lapin.
00:03:30Moi, je ne suis pas le lapin.
00:03:34Ça démerveille.
00:03:35Vous êtes bon, vous êtes bien.
00:03:36Bon, en tout cas, le 0826 300 300 avec Luc,
00:03:40qui est avec nous.
00:03:41Bonsoir Luc.
00:03:42Bonsoir.
00:03:42Bonsoir Cécile.
00:03:44Bonsoir Luc.
00:03:44Et bonsoir à vos invités.
00:03:46C'est un plaisir de vous accueillir.
00:03:48Et vous dites, il est fou, selon votre sujet,
00:03:51de constater que les soi-disant hommes d'État
00:03:53qui ont tout raté sont persuadés
00:03:55que la France ne peut pas continuer,
00:03:56en tout cas, ne peut continuer à dégringoler sans eux.
00:04:00Absolument.
00:04:01Ça semble être maladif,
00:04:03tant leur égo est stupéfiant.
00:04:05Stupéfiant à l'éterne,
00:04:07ils semblent tous sous l'emprise
00:04:09d'une substance quelconque.
00:04:11Effectivement, M. Hollande va sans doute se représenter.
00:04:15Et M. Macron semble envisager 2032.
00:04:18Je pense à M. Hollande,
00:04:19que l'on voit sur toutes les petites lucarnes,
00:04:23qui nous dit sa victoire surprise
00:04:24qu'au départ, par abandon,
00:04:26d'un satraphe épidineux
00:04:27qui nous a montré qu'il aussi pouvait pratiquer
00:04:30la polygamie en virtuose
00:04:31et dont un des plus grands succès économiques
00:04:34a été de faire monter en flèche
00:04:35la valeur du scooter d'occasion.
00:04:38Je te cache.
00:04:39Un autre qui ne manque pas d'air,
00:04:41c'est M. Macron.
00:04:43Littéralement pulvérisé d'entrée,
00:04:45chaos assis,
00:04:46par trois de nos concitoyens
00:04:47au début de son oral de l'ENA d'hier.
00:04:50En 2032,
00:04:51il n'y a pas encore réfléchi.
00:04:53Mais ne pas réfléchir à quelque chose,
00:04:55n'est-ce pas déjà y penser ?
00:04:56– Oui, vous avez raison.
00:04:58– Vaste programme.
00:05:00– Philippe Bilger.
00:05:01– Il a beaucoup de talent dans la polémique.
00:05:06Moi, je serais moins sévère
00:05:07à l'égard d'Emmanuel Macron tout à l'heure.
00:05:10Et au fond, comment dire ?
00:05:13On attaque tellement la classe politique
00:05:16et des politiques en particulier
00:05:18que par une sorte de perversion,
00:05:20j'ai envie de la défendre.
00:05:22C'est très dur d'être politique aujourd'hui.
00:05:26Et parfois, je me dis,
00:05:27moi qui suis passionné par elle
00:05:29et qui rêvais il y a des années d'en faire,
00:05:33heureusement que je n'en ai pas fait.
00:05:34Parce que franchement...
00:05:35– Oui, moi je suis...
00:05:36Mais je ne suis pas loin de partager
00:05:38ce que dit notre ami Luc.
00:05:40Objectivement, il y a une forme d'aveuglement
00:05:42sur soi-même qui est absolument délirant.
00:05:45– C'est l'égout des politiques.
00:05:46– Mais c'est générationnel,
00:05:49il y a une génération là
00:05:50et il y a celle qui ne veut pas lâcher.
00:05:52Moi je suis sidéré effectivement
00:05:54en François Hollande que j'apprécie.
00:05:55Mais comment peut-il imaginer
00:05:57qu'il va être un jour réélu ?
00:05:58Et Emmanuel Macron, hier soir,
00:06:002032, ça m'a paru,
00:06:01mais lunaire en réalité.
00:06:03Lunaire.
00:06:03Donc je partage en grande partie
00:06:05ce que dit notre auditeur,
00:06:08ce que dit Luc.
00:06:09– Jean-Michel Fauvergue.
00:06:11C'était lunaire alors qu'il se veut jupitérien ?
00:06:13– Ah oui.
00:06:14– Certes, j'entends ce qu'il dit,
00:06:17mais ce n'est pas quelque chose de nouveau
00:06:20si on pense à tous les présidents auparavant,
00:06:23en particulier par exemple Jacques Chirac,
00:06:26François Mitterrand,
00:06:26ils se sont présentés plusieurs fois,
00:06:27ils ont été plusieurs fois élus.
00:06:30On reconnaîtra à Macron le fait
00:06:32qu'il ait été élu deux fois,
00:06:33et c'est bien les Français
00:06:34qui l'ont élu à un certain moment.
00:06:35Donc oui, critiquons les hommes et les femmes politiques
00:06:41quand ils le méritent.
00:06:43Critiquons le fait qu'ils ne soient pas toujours constants,
00:06:45certes,
00:06:46mais critiquons aussi un peu cette opinion publique
00:06:50qui consiste à critiquer tout le temps,
00:06:53y compris des succès.
00:06:55Et Emmanuel Macron l'a dit hier,
00:06:57on se flagelle un peu trop en France aussi.
00:07:01– On en parlera bien entendu
00:07:02dans notre grand débat du jour.
00:07:04Luc, vous restez avec nous,
00:07:05on est ravis de vous accueillir.
00:07:07Dans quelques instants,
00:07:08c'est à l'occasion de la 9e édition d'Inclusive
00:07:11dès à Paris, la Défense Arena.
00:07:15On fera un point avec quelqu'un
00:07:16que vous connaissez bien à Sud Radio,
00:07:17il s'appelle Anthony Martin-Smith.
00:07:19On est sera avec lui en direct
00:07:20dans quelques instants,
00:07:21à tout de suite.
00:07:22– Sud Radio.
00:07:23– Sud Radio.
00:07:24– Parlons vrai.
00:07:24– Parlons vrai.
00:07:25– Sud Radio.
00:07:26– Parlons vrai.
00:07:27– Les Vraies Voix Sud Radio,
00:07:2817h-19h,
00:07:30Philippe David,
00:07:31Cécile de Ménibus.
00:07:32– Bienvenue dans Les Vraies Voix,
00:07:34on est ravis de vous accueillir
00:07:35tous les jours du lundi au vendredi.
00:07:37Bien entendu, cette porte est ouverte
00:07:40avec ce numéro de téléphone 0826 300 300.
00:07:43Poussez la porte et vous rentrez,
00:07:45bien entendu, quand vous voulez.
00:07:48Et avec autour de cette table,
00:07:49Philippe Bilger,
00:07:49Françoise Degoye,
00:07:50Jean-Michel Fauvergne et vous donc.
00:07:53Et dans un instant,
00:07:53Félix Mathieu qui est avec nous.
00:07:55Bonsoir Félix.
00:07:55– Bonsoir Félix.
00:07:56– Bonsoir Félix.
00:07:56– Cécile, bonsoir Philippe.
00:07:57– Les trois mots dans l'actu dans quelques instants,
00:07:58de quoi parle-t-on ?
00:07:59– Des référendums, oui,
00:08:00mais sur quel principe ?
00:08:01On ne sait pas trop encore vraiment
00:08:03pour parler de quoi.
00:08:04On va parler de Benyamin Netanyahou aussi.
00:08:07Il est furieux contre les propos
00:08:08d'Emmanuel Macron hier soir
00:08:09à propos de Gaza.
00:08:11Et puis de Tom Cruise,
00:08:12attendu à Cannes en trois mots,
00:08:13référendum, famine et blockbuster.
00:08:15– On en parle dans un instant.
00:08:16En attendant, direct, immédiatement,
00:08:19avec aux inclusifs,
00:08:21dès avec Anthony Martin-Smith.
00:08:22Bonjour Anthony.
00:08:23– Bonjour.
00:08:24– Bonsoir les amis.
00:08:25– On est ravis de vous retrouver.
00:08:28D'abord, c'est important de le dire,
00:08:29vous êtes sur Sud Radio.
00:08:30Il faut que ça change chaque samedi à 20h30.
00:08:33Et là, c'est la neuvième édition
00:08:34d'Inclusive Day à la Défense Arena.
00:08:375300 participants attendus.
00:08:40Qu'est-ce qu'on y trouve ?
00:08:42– Alors, je n'ai pas compté
00:08:42combien étaient venus aujourd'hui,
00:08:44mais ça doit être à peu près ça.
00:08:46On parle d'inclusion sur ce salon.
00:08:48Déjà, je voulais saluer mon ami
00:08:50« Monsieur le procureur Bilger,
00:08:52je suis désolé qu'on prenne
00:08:53de votre temps ce soir,
00:08:55mais vous, les auditeurs,
00:08:58vont être gagnés, mon cher Anthony. »
00:09:01– Je le pense, mais je ne le dis pas.
00:09:03– Merci François.
00:09:07La grande fraternité de la radio.
00:09:11– Faites attention Anthony,
00:09:13c'est nous qui avons le bouton,
00:09:14vous inquiétez pas.
00:09:15– Oui, écoutez, moi ce n'est pas grave,
00:09:17après je rentrerai tranquillement à la maison.
00:09:19– Allez-y, bien sûr.
00:09:22– Écoutez, ici, un salon,
00:09:25un grand cru, je pense,
00:09:26pour cette neuvième édition.
00:09:275300 personnes attendues,
00:09:29je pense que largement on y était.
00:09:31Ça le comble,
00:09:32avec beaucoup d'initiatives,
00:09:34de l'accompagnement pour les personnes
00:09:36en situation de handicap
00:09:37qui cherchent du boulot,
00:09:38mais aussi des professionnels
00:09:40qui travaillent sur l'insertion,
00:09:41la réinsertion des ex-détenus.
00:09:44Monsieur Bilger,
00:09:45vous pouvez justement vous en inspirer,
00:09:47puisque hier, notre cher président
00:09:49de la République a notamment dit
00:09:51qu'il était favorable à ce qu'on fasse travailler
00:09:55les détenus en prison
00:09:56pour payer une partie du coût
00:09:58de leur incarcération.
00:09:59Eh bien, la fondation, par exemple,
00:10:01du groupe M6,
00:10:01que nous avons reçu ici,
00:10:03sur nos tables rondes,
00:10:03chez Sud Radio,
00:10:05travaille à la réinsertion
00:10:08des détenus
00:10:09qui ont payé leur dette
00:10:10à la société.
00:10:11Il y a beaucoup de personnes
00:10:12très connues,
00:10:13people,
00:10:14mais au bon sens du terme.
00:10:15Il y a Eglantine et Meillet,
00:10:16Julia de Funès,
00:10:17qu'on ne présente plus.
00:10:19On a l'impression
00:10:19qu'il y a quelque chose
00:10:21qui s'est fait
00:10:21sur le regard du handicap.
00:10:22Aujourd'hui,
00:10:23on en parle vraiment
00:10:24totalement librement
00:10:25comme autre chose,
00:10:26Anthony.
00:10:27Effectivement,
00:10:27on peut s'inquiéter
00:10:29qu'une telle journée existe
00:10:31de par la stigmatisation.
00:10:32L'inclusion,
00:10:33ce n'est pas une fois
00:10:34dans l'année,
00:10:35mais c'est plutôt
00:10:36365 jours par an.
00:10:38Néanmoins,
00:10:39vous le dites très bien,
00:10:41Philippe,
00:10:41les personnes qui sont ici
00:10:44font force de leur présence
00:10:48et les gens qui nous écoutent
00:10:51à travers ces différentes tables rondes
00:10:54sont ravis
00:10:55parce qu'elles peuvent enfin recueillir
00:10:57des informations utiles
00:10:58pour leur quotidien,
00:10:59pour essayer de faire en sorte
00:11:00que les choses changent.
00:11:02– À votre avis, Anthony,
00:11:04pour qu'en effet,
00:11:06il y ait un tel impact aujourd'hui,
00:11:08est-ce que les JO récents
00:11:11ont eu de l'influence là-dessus ?
00:11:14– Au risque de vous décevoir,
00:11:15mon cher Philippe,
00:11:16non, je ne pense pas.
00:11:18Bien au contraire,
00:11:18d'ailleurs,
00:11:19ici, les échos que l'on a
00:11:20un peu à droite à gauche,
00:11:22c'est que les JOP,
00:11:23et oui,
00:11:23ils ont mobilisé,
00:11:24néanmoins,
00:11:25ils inquiètent
00:11:27parce qu'ils ont mis
00:11:28le curseur sur quelque chose
00:11:31qu'il fallait
00:11:32montrer à la télévision
00:11:33et en parler très largement
00:11:35comme on l'a fait
00:11:36chez Sud Radio,
00:11:37néanmoins,
00:11:38les choses n'ont pas
00:11:38bougé derrière.
00:11:40– Ah, d'accord.
00:11:41– C'est ça, Anthony,
00:11:42je voulais vous poser
00:11:43comme question,
00:11:44c'est vrai que c'est monté
00:11:45très haut,
00:11:46et puis cette cérémonie,
00:11:47tout était beau dans les JOP,
00:11:48tout était aussi beau
00:11:49que dans les Jeux Olympiques,
00:11:51et en réalité,
00:11:52comment vous expliquez
00:11:53cette redescente,
00:11:55parce qu'il y a quand même
00:11:55eu des engagements
00:11:56très forts de prix,
00:11:57notamment au niveau
00:11:57des transports
00:11:58par Valérie Pécresse
00:11:59et Anne Hidalgo ?
00:12:00– Écoutez,
00:12:01à l'image de ce qu'on a pu voir
00:12:02hier soir sur TF1,
00:12:03on est dans de la com,
00:12:04qu'on sait très bien manipuler,
00:12:06qu'on sait très bien gérer,
00:12:07on sait faire des belles choses,
00:12:08on sait parler bien,
00:12:11mais alors est-ce qu'on parle vrai ?
00:12:12Ça, c'est une autre question
00:12:13qu'on peut se poser.
00:12:14– Non, c'est un brevet Sud Radio.
00:12:16Jean-Michel Fauverde.
00:12:17– Oui, moi,
00:12:18je voudrais aller sur l'emploi,
00:12:20et l'emploi en parlant
00:12:21des entreprises en particulier,
00:12:22il y a des quotas à respecter,
00:12:24si j'ose m'exprimer ainsi,
00:12:25ce mot, je ne l'aime pas trop,
00:12:26mais il y a des quotas
00:12:29et de l'embauche à faire.
00:12:31Ça évolue,
00:12:33ça évolue bien,
00:12:34mais on est loin
00:12:34de ce qui avait été fixé
00:12:35par la loi.
00:12:37Comment, Anthony,
00:12:38comment expliquez-vous ça
00:12:39et comment peut-on faire
00:12:40pour arriver déjà
00:12:42au chiffre et pour accélérer ?
00:12:45– Écoutez,
00:12:46on a célébré cette journée
00:12:47avec la GFIP,
00:12:48qui est l'association
00:12:49qui gère les fonds collectés
00:12:51notamment par cette contribution,
00:12:53quand on ne respecte pas
00:12:54le quota dont vous parlez,
00:12:55Jean-Michel,
00:12:56depuis 1987,
00:12:57les entreprises
00:12:58de 20 salariés et plus
00:13:00ont l'obligation
00:13:00de recruter 6%
00:13:01de personnes
00:13:02en situation de handicap.
00:13:03Seul un tiers d'entre elles
00:13:05respecte cette obligation
00:13:06sur 112 000 entreprises.
00:13:08Donc 29 000 entreprises
00:13:09respectent cette obligation,
00:13:10c'est-à-dire qu'il y a encore
00:13:11deux tiers de boulot à faire.
00:13:13– En tout cas,
00:13:14voilà,
00:13:14la pédagogie doit passer.
00:13:16Merci mille fois,
00:13:18Anthony Martin-Smith,
00:13:19en tout cas,
00:13:19de bien...
00:13:21– Non,
00:13:23vous allez rester où vous êtes
00:13:24parce que vous êtes
00:13:25important sur place.
00:13:26– Et la ministre,
00:13:27en plus,
00:13:27arrive.
00:13:28– Ah oui,
00:13:28très bien,
00:13:29très bien,
00:13:29très bien.
00:13:30Neuvième édition
00:13:31d'Inclusive Day
00:13:32et partenaire,
00:13:33bien entendu,
00:13:33de Sud Radio
00:13:34et on est très,
00:13:35très,
00:13:35très heureux.
00:13:36Enfin,
00:13:36c'est plutôt l'inverse,
00:13:37c'est nous qui sommes
00:13:37partenaires de l'Inclusive Day
00:13:38et vous retrouvez
00:13:40Anthony Martin-Smith
00:13:42chaque samedi
00:13:43à 20h30,
00:13:43ça s'appelle
00:13:44« Faut que ça change »
00:13:45et ce qui est un peu
00:13:46le cas avec Félix Mathieu,
00:13:47ça change.
00:13:48– Les vraies voix Sud Radio.
00:13:50– Mais l'info change
00:13:51tous les jours,
00:13:52c'est vrai.
00:13:52– Absolument,
00:13:52Félix,
00:13:53avec trois mots dans l'actu
00:13:54qui sont référendum,
00:13:55famine et blockbuster.
00:13:56– Des référendums,
00:13:57oui,
00:13:57mais sur quoi Emmanuel Macron
00:13:58n'a pas été beaucoup plus précis
00:13:59hier soir ?
00:14:00C'est un outil très puissant
00:14:01mais c'est pas une baguette magique,
00:14:03affirme sur Sud Radio
00:14:04la porte-parole du gouvernement.
00:14:05Sur la situation humanitaire
00:14:06catastrophique à Gaza,
00:14:08famine,
00:14:08manque d'eau,
00:14:09le chef de l'État
00:14:09évoque des actes
00:14:10inacceptables,
00:14:11honteux du gouvernement Netanyahou.
00:14:13Le Premier ministre israélien
00:14:15l'accuse en réponse aujourd'hui
00:14:16de se ranger du côté
00:14:17des terroristes.
00:14:19Et puis du bon gros film d'action
00:14:20après la cérémonie d'ouverture.
00:14:21Tom Cruise attendu
00:14:22au Festival de Cannes
00:14:23pour le huitième volet
00:14:24de Mission Impossible
00:14:25après le plaidoyer anti-Trump
00:14:27de Robert De Niro
00:14:28hier soir
00:14:28en recevant sa palme d'or d'honneur.
00:14:31– Les vraies voix Sud Radio.
00:14:33– Je suis un homme
00:14:36Pas besoin d'un vrai pénins d'homme
00:14:39– Ah bah si, si, si, Michel,
00:14:40sur le principe
00:14:41on a besoin d'un référendum
00:14:42de plusieurs,
00:14:43même le chef de l'État
00:14:44l'a dit hier soir sur TF1.
00:14:46– Je souhaite qu'on puisse
00:14:47organiser une consultation multiple,
00:14:49c'est-à-dire plusieurs référendums
00:14:51en même temps dans les mois qui viennent.
00:14:53Ça suppose qu'il y ait
00:14:54un travail qui chemine
00:14:55pour le gouvernement
00:14:55mais il y a plusieurs sujets
00:14:56qu'ils peuvent faire.
00:14:57On a des réformes institutionnelles
00:14:59qui sont à prévoir.
00:14:59Je ne veux pas ici
00:15:00donner trop précisément des thèmes
00:15:02parce que c'est au gouvernement
00:15:03de finir ce travail
00:15:05et après moi de prendre la décision.
00:15:06Mais l'esprit,
00:15:07c'est qu'on puisse
00:15:07sur des grandes réformes
00:15:09économiques, éducatives,
00:15:10sociales, saisir nos compatriotes.
00:15:12– Voilà, c'est encore très vaste.
00:15:14Le chef de l'État évoque aussi
00:15:15un possible recours au référendum
00:15:16en cas de blocage
00:15:17sur le sujet de la fin de vie.
00:15:19En tout cas, en croire
00:15:19la porte-parole du gouvernement
00:15:20ce matin sur Sud Radio,
00:15:22il ne suffit pas de sauter
00:15:23sur sa chaise comme un cabri
00:15:24en disant référendum, référendum.
00:15:26Sophie Prima.
00:15:27– Le référendum,
00:15:28ce n'est pas une baguette magique.
00:15:29Je ne vais pas répondre à sa place
00:15:31sur la question du référendum
00:15:32qui est sa prérogative
00:15:33et effectivement,
00:15:34il avait un petit peu ambiancé
00:15:35cette histoire de référendum
00:15:36avant son intervention.
00:15:38Je pense que le référendum
00:15:40est un outil très puissant
00:15:41qui a été utilisé
00:15:43parfois dans la Ve République,
00:15:45y compris par le général de Gaulle
00:15:46avec un esprit d'ailleurs
00:15:47assez différent
00:15:48qui n'est pas de régler
00:15:50des questions un peu courantes
00:15:51sur la vie de la nation
00:15:52mais qui étaient des questions
00:15:53institutionnelles
00:15:54où il mettait un peu sa tête
00:15:55sur le billot.
00:15:56Ça donnait beaucoup de puissance
00:15:57au référendum.
00:15:59Là, je pense que les pistes
00:16:00ont été clairement indiquées
00:16:02par le président de la République.
00:16:03Le référendum viendra
00:16:05si nous n'arrivons pas
00:16:06à désenliser la question
00:16:07sur la fin de vie
00:16:08par exemple à l'Assemblée.
00:16:10Sophie Prima,
00:16:11la porte-parole du gouvernement
00:16:12au micro de Maxime Aliédo
00:16:13ce matin dans
00:16:14Le Grand Matin Sud Radio.
00:16:15Et puis le deuxième mot,
00:16:16famine.
00:16:17Le Premier ministre israélien
00:16:18dénonce vigoureusement
00:16:19aujourd'hui les propos
00:16:20du chef de l'État sur Gaza.
00:16:21Emmanuel Macron a refusé
00:16:23de se prononcer
00:16:24sur l'emploi ou non
00:16:25du terme génocide.
00:16:26Il estime que c'est aux historiens
00:16:27plus qu'à lui
00:16:28de trancher là-dessus.
00:16:29En tout cas,
00:16:30Emmanuel Macron évoque
00:16:31en revanche
00:16:32la situation critique
00:16:33des habitants
00:16:33de l'enclave palestinienne.
00:16:34J'ai vu des femmes,
00:16:36des enfants blessés.
00:16:38Oui, une femme
00:16:39avec la colonne vertébrale
00:16:40qui avait été brisée,
00:16:42qui a passé six mois
00:16:43sans soin.
00:16:44J'ai vu des femmes
00:16:45qui, les cicatrices
00:16:46n'étant pas refermées,
00:16:48disaient « je veux retourner
00:16:48à Gaza ».
00:16:49C'était l'une des pires choses
00:16:51qui m'aient été donnée de voix.
00:16:53Et j'ai vu toute l'aide
00:16:54que la France,
00:16:54tant d'autres pays,
00:16:55achemine,
00:16:56qui était à la riche,
00:16:56qui était là,
00:16:57bloquée par les Israéliens.
00:16:59Et donc je le dis avec fort,
00:17:00ce que fait aujourd'hui
00:17:01le gouvernement de Benjamin Netanyahou
00:17:03est inacceptable.
00:17:04Il n'y a pas d'eau.
00:17:05Il n'y a pas de médicaments.
00:17:06On ne peut plus sortir les blessés.
00:17:07Les docteurs ne peuvent plus y aller.
00:17:09Ce qu'il fait,
00:17:10c'est une honte.
00:17:11Des propos en réponse
00:17:12auxquels
00:17:12les services du Premier ministre israélien
00:17:15accusent aujourd'hui Emmanuel Macron,
00:17:17je cite,
00:17:17« de se ranger du côté
00:17:18d'une organisation terroriste,
00:17:20mais aussi des styles
00:17:21de relayer une propagande ignoble ».
00:17:23Philippe Billigère.
00:17:24Je trouve que le président,
00:17:26sur ce plan-là,
00:17:27a totalement raison.
00:17:29Il faut arrêter
00:17:30de nous enfermer
00:17:32dans un étau
00:17:33où après avoir dénoncé
00:17:35la barbarie
00:17:36inimitable
00:17:38au sens propre
00:17:39du 7 octobre,
00:17:40on n'a pas le droit
00:17:41de déplorer
00:17:42l'attitude israélienne
00:17:44à Gaza.
00:17:45Bien sûr,
00:17:46moi je suis d'accord
00:17:47avec Philippe Billigère.
00:17:48100% à la ligne
00:17:50avec Emmanuel Macron.
00:17:51Il a raison
00:17:51de refuser
00:17:52d'employer le terme génocide.
00:17:53Il a raison,
00:17:54véritablement.
00:17:55Quand il dit
00:17:56« c'est les historiens
00:17:57qui jugeront »,
00:17:58il ne peut pas s'emparer
00:17:59de ce mot
00:17:59parce que l'intention
00:18:01génocidaire n'y est pas.
00:18:02Et puis voilà,
00:18:03bien sûr,
00:18:03ce qui se passe à Gaza,
00:18:05ça brise le cœur.
00:18:06Il faut que ça s'arrête.
00:18:07Et surtout,
00:18:08c'est le fait
00:18:08de Benjamin Netanyahou
00:18:09et ses deux jumeaux
00:18:10magnifiques,
00:18:11Smodrich et Benkvir.
00:18:12Donc,
00:18:13vous avez tous les soirs
00:18:14en Israël
00:18:15sur la place des rois
00:18:16qui est la place classique
00:18:17à Tel Aviv
00:18:18des centaines de milliers
00:18:19d'Israéliens
00:18:20qui manifestent
00:18:21contre ce gouvernement.
00:18:23Voilà.
00:18:23Donc,
00:18:23ce gouvernement est minoritaire
00:18:24et continue à faire
00:18:26ce qu'on ne peut plus faire.
00:18:27Jean-Michel Fauvergues.
00:18:28Eh bien,
00:18:28vous avez là,
00:18:29dans l'entretien
00:18:30qu'on a eu hier,
00:18:31la preuve qu'il y a
00:18:33des choses qui sont profondes
00:18:34et qui doivent être dites
00:18:36et qui ont été dites.
00:18:37Et donc,
00:18:38on est sur le positionnement
00:18:40même du chef de l'État
00:18:42et sur de la politique
00:18:44internationale.
00:18:47Et j'ai senti,
00:18:48moi,
00:18:48quand il parlait de ça,
00:18:49beaucoup d'émotions.
00:18:50Beaucoup d'émotions.
00:18:52C'est le seul moment
00:18:52où il était très sincère.
00:18:54Troisième mot.
00:18:56Blockbuster,
00:18:57Tom Cruise est très attendu
00:18:58au festival de Cannes.
00:19:00Eh oui,
00:19:00la superstar hollywoodienne
00:19:01arrive sur la croisette
00:19:02ce soir
00:19:03pour le huitième volet.
00:19:04On l'entend
00:19:05de Mission Impossible.
00:19:06Lors de la cérémonie
00:19:07d'ouverture hier soir,
00:19:08en tout cas,
00:19:09une autre star
00:19:09venue d'Outre-Atlantique
00:19:11était dans la lumière.
00:19:12Robert De Niro
00:19:12a reçu une palme d'or
00:19:14d'honneur
00:19:14pour l'ensemble de sa carrière.
00:19:15De Niro
00:19:16qui n'a pas mâché ses mots
00:19:17contre le de nouveau président
00:19:19de son pays,
00:19:19Donald Trump.
00:19:20Dans mon pays,
00:19:21nous nous battons
00:19:26comme des diables
00:19:27pour défendre la démocratie
00:19:28que nous considérions
00:19:29avant comme acquise.
00:19:31Ça nous concerne tous
00:19:32car les arts sont démocratiques,
00:19:34inclusifs.
00:19:35Ils réunissent des gens.
00:19:37L'art est en quête de vérité.
00:19:38L'art embrasse la diversité.
00:19:41Et c'est pourquoi
00:19:42l'art est menacé.
00:19:42C'est pourquoi
00:19:43nous sommes une menace
00:19:44pour les autocrates
00:19:45et les fascistes.
00:19:47Le président,
00:19:48un culte des Etats-Unis,
00:19:50a tout simplement coupé
00:19:51les fonds
00:19:51pour les institutions culturelles
00:19:53de qualité.
00:19:54Il coupe les fonds
00:19:55pour l'art,
00:19:55les sciences humaines,
00:19:56pour l'éducation.
00:19:57Et il annonce maintenant
00:19:58100% de droits de douane
00:20:01sur les films produits
00:20:01à l'extérieur
00:20:03des Etats-Unis,
00:20:04s'indigne Robert De Niro
00:20:05qui a d'ailleurs conclu,
00:20:06figurez-vous,
00:20:07en French dans le texte.
00:20:09Liberté,
00:20:09égalité,
00:20:11fraternité.
00:20:14Fraternité,
00:20:15c'était donc hier
00:20:16la cérémonie d'ouverture à Cannes.
00:20:18Son accent français
00:20:18est meilleur
00:20:19que l'accent anglais
00:20:20de Philippe Billiger.
00:20:21Je ne sais pas
00:20:21si il n'a pas de main.
00:20:23Ou de Coquerel
00:20:25qui dit Tom Cruise.
00:20:26Tom Cruise, oui.
00:20:27C'était vraiment bien.
00:20:29Hier, De Niro,
00:20:30on l'avait laissé
00:20:30aux Oscars
00:20:31dans un registre
00:20:32un peu éructant
00:20:33contre Donald Trump.
00:20:35Il avait hier
00:20:35quand même
00:20:36un discours
00:20:36très construit,
00:20:38pas forcément gauchisant,
00:20:40un discours très construit
00:20:41sur la fonction de l'art.
00:20:42Moi, j'ai apprécié
00:20:43véritablement,
00:20:44il n'y avait pas
00:20:45quelque chose
00:20:45d'idéologique.
00:20:46C'était vraiment
00:20:47un discours...
00:20:47Ce n'était pas hystérique,
00:20:48en tout cas.
00:20:49C'était philosophique,
00:20:50c'était à quoi sert l'art,
00:20:51il est inclusif,
00:20:52en quoi peut-il
00:20:54contribuer à la démocratie.
00:20:55J'ai trouvé ça
00:20:56très relevé, en fait.
00:20:57Une surtouche
00:20:57qui était insupportable
00:20:59hier, pour moi,
00:21:00de la part
00:21:00de formidables acteurs,
00:21:02aujourd'hui est compréhensible.
00:21:04Il peut tout à fait le dire.
00:21:05Absolument, merci beaucoup,
00:21:09Félix Mathieu.
00:21:10Merci, avec plaisir.
00:21:11Très bon.
00:21:12Trois mots dans l'actualité.
00:21:13Merci, merci.
00:21:14Et je me donne
00:21:14la palme d'or aujourd'hui.
00:21:16C'est gentil,
00:21:16c'est gentil,
00:21:17trop d'honneur.
00:21:17Vous voulez que je fasse
00:21:18un discours ?
00:21:18You are the best.
00:21:21You are the best.
00:21:21Je s'en ai adoré,
00:21:22mais non.
00:21:22C'est non,
00:21:23sans une certaine émotion.
00:21:24Voilà, c'est bon.
00:21:26Allez, dans un instant.
00:21:30Trois heures sur TF1,
00:21:31mais peu d'annonces.
00:21:32Emmanuel Macron
00:21:32défend son bilan.
00:21:34En tout cas,
00:21:34il l'a défendu hier
00:21:35sans éclaircir la suite
00:21:36ni trancher
00:21:37sur d'éventuels référendums.
00:21:38Alors, parlons vrai.
00:21:39Est-ce que pour vous,
00:21:40Emmanuel Macron
00:21:40a montré un cap hier soir
00:21:42et à cette question.
00:21:43Macron sur TF1,
00:21:44êtes-vous inquiet
00:21:45pour les deux dernières années
00:21:46du quinquennat ?
00:21:47Vous dites oui à 93%.
00:21:49Vous voulez réagir
00:21:50le 0826 300 300.
00:21:52Et Jean Poteau,
00:21:53politologue,
00:21:55est avec nous
00:21:55et il sera avec nous
00:21:56dans quelques instants.
00:21:57Bonsoir, Jean.
00:21:58Bonsoir.
00:21:59Êtes-vous déçu
00:22:00de ne pas avoir été surpris
00:22:01par le président ?
00:22:03Pas du tout.
00:22:03Oui, je m'y attendais.
00:22:04Ah bon ?
00:22:05Allez, on en parle
00:22:06dans un instant.
00:22:08Sud Radio.
00:22:09Sud Radio.
00:22:09Parlons vrai.
00:22:10Parlons vrai.
00:22:11Sud Radio.
00:22:11Les Vrais Voix Sud Radio,
00:22:1317h-19h,
00:22:15Philippe David,
00:22:16Cécile de Ménibus.
00:22:17Bienvenue avec Philippe David
00:22:19tous les jours
00:22:19de 17h à 19h.
00:22:20Ça va mon Philippe David ?
00:22:21Ça va très bien
00:22:22ma chère Cécile.
00:22:23Qu'est-ce que vous avez
00:22:23envie de dire ?
00:22:24C'est le retour
00:22:25des vrais voix
00:22:25qui sont beaux
00:22:26comme le parcours
00:22:27du Tour de France
00:22:28avec l'Alsacien
00:22:29Philippe Bilger,
00:22:30la bigourdane
00:22:30Françoise de Gois,
00:22:31le catalan
00:22:32Jean-Michel Fauverg
00:22:33et la brousseronne
00:22:34Cécile de Ménibus.
00:22:35Là, on est bien.
00:22:39Là, il y a du rythme.
00:22:41C'est bien.
00:22:42On vous aime bien
00:22:43quand vous êtes comme ça.
00:22:43C'était du Michael Jackson
00:22:44sur Senza.
00:22:47Et vous, 0826-300-300
00:22:49tout de suite,
00:22:50le grand débat du jour.
00:22:51Les Vrais Voix Sud Radio,
00:22:53le grand débat du jour.
00:22:56Je pense que le référendum
00:22:58peut être une voie
00:22:58pour débloquer
00:22:59et permettre aux Français
00:23:00et aux Français
00:23:01de s'exprimer.
00:23:01Mais je le ferai d'abord
00:23:02avec beaucoup de précaution.
00:23:04Je pense qu'Emmanuel Macron
00:23:04prend un double risque
00:23:06en commençant par l'international.
00:23:08On a essayé,
00:23:09moi je n'ai pas arrêté
00:23:09les messages de dire
00:23:11il faut aller taper
00:23:12au porte-monnaie
00:23:12de ceux qui en détiennent
00:23:13et des consommateurs.
00:23:14Parce que si on ne responsabilise
00:23:15pas les consommateurs
00:23:16et je le dis solennellement ce soir,
00:23:17s'il n'y a pas de consommateurs,
00:23:18il n'y a pas de trafiquants.
00:23:19Aujourd'hui,
00:23:20nous avons besoin
00:23:21des États-Unis d'Amérique
00:23:22en Europe,
00:23:22pas la France.
00:23:23Nous avons quasiment
00:23:23la seule armée indépendante.
00:23:25Mais nous serions irresponsables
00:23:26de ne pas nous organiser
00:23:27pour que dans 5 à 10 ans
00:23:28on puisse continuer
00:23:29de coopérer.
00:23:31Hier soir pendant 3h
00:23:32à la télévision sur TF1,
00:23:35Emmanuel Macron s'est défendu
00:23:36plus qu'il n'a annoncé.
00:23:38Le président a longuement
00:23:39répondu à ses contradicteurs
00:23:40sans dessiner pourtant
00:23:41de capquets clairs
00:23:42par la suite du quinquennat.
00:23:43En tout cas,
00:23:44c'est ce que disent
00:23:45aujourd'hui ces contradicteurs.
00:23:46Alors parlons vrai.
00:23:47Après sa prestation d'hier soir,
00:23:49Emmanuel Macron
00:23:50est-il démonétisé ?
00:23:51À la question,
00:23:52Macron sur TF1,
00:23:53êtes-vous inquiet
00:23:53pour les deux dernières années
00:23:54du quinquennat ?
00:23:55Vous dites oui à 93% ?
00:23:58Vous voulez réagir ?
00:23:58Vous pensez qu'en contraire
00:23:59il a fait une bonne prestation
00:24:00ou vous n'attendez plus rien ?
00:24:02On attend vos appels
00:24:03au 0826 300 300.
00:24:05Et pour commenter avec nous,
00:24:07Jean Petot est avec nous,
00:24:08politologue.
00:24:08Bonsoir Jean Petot,
00:24:09merci d'avoir accepté
00:24:10notre invitation à Sud Radio.
00:24:12Philippe Bilger.
00:24:14On le disait à l'instant,
00:24:16nous ne sommes pas nombreux
00:24:17à avoir regardé jusqu'au bout
00:24:19l'entretien avec Emmanuel Macron
00:24:23qui a duré un peu plus de 3h.
00:24:26pour répondre à la question,
00:24:29à la première question de Sud Radio,
00:24:32il était difficile de demander
00:24:34au président une vision pour l'avenir
00:24:36alors qu'il a passé son temps,
00:24:38et c'était tout à fait normal,
00:24:40à répondre aux critiques
00:24:43et à la dénonciation de son bilan.
00:24:45Au fond,
00:24:46c'était presque un entretien
00:24:48de fin de parcours présidentiel.
00:24:51Et donc,
00:24:51il l'a fait d'une manière
00:24:53qui peut être discutée
00:24:54sur le fond,
00:24:56du genre,
00:24:57au fond,
00:24:57je n'ai pas pu le faire
00:24:59parce que c'était difficile,
00:25:01je n'ai pas tenu
00:25:02toutes mes promesses,
00:25:03mais en réalité,
00:25:04ce que j'ai trouvé
00:25:05relativement fort
00:25:07sur le plan de la forme,
00:25:09c'est qu'il a répondu
00:25:10avec une politesse constante
00:25:14à un bombardement politique
00:25:17et médiatique
00:25:18qui, évidemment,
00:25:20était exclusivement à charge.
00:25:22Alors,
00:25:22il n'a sans doute
00:25:23pas convaincu grand monde,
00:25:25mais s'il,
00:25:26pour l'avenir,
00:25:28la seule possibilité pour lui,
00:25:30ce serait de tenter
00:25:31de combler un tout petit peu
00:25:34le hiatus
00:25:35qui a explosé hier
00:25:36entre ce qu'il avait promis
00:25:38et ce qu'il a fait.
00:25:39Françoise Degouard.
00:25:40Vous savez,
00:25:41Jacques Pilan,
00:25:42qui était le sorcier de l'Elysée,
00:25:43disait une chose merveilleuse.
00:25:44Qui était communiquant,
00:25:45on le rappelle.
00:25:46Le grand communiquant
00:25:47de François Mitterrand,
00:25:48notamment,
00:25:49disait
00:25:49il ne faut jamais
00:25:50aller à la télé
00:25:51si on n'a rien à dire.
00:25:52Et la réalité,
00:25:53c'est qu'il est très difficile
00:25:54pour un homme politique
00:25:55de refuser ce type d'invitation.
00:25:57Mais il aurait fallu
00:25:58refuser ce type d'invitation.
00:25:59D'abord parce qu'il n'y a pas d'enjeu.
00:26:01Ensuite,
00:26:01pendant trois heures,
00:26:02Emmanuel Macron,
00:26:03finalement,
00:26:04n'a pas fait que se défendre.
00:26:06Il va un peu mieux
00:26:07dans l'opinion.
00:26:08Et sur la question des retraites
00:26:09et sur l'entretien
00:26:11avec Robert Ménard,
00:26:12les deux choses
00:26:12les plus réussies,
00:26:13à mon avis,
00:26:14Sophie Binet
00:26:15et Robert Ménard,
00:26:16eh bien,
00:26:16on retrouve le Macron
00:26:17qu'on adore détester.
00:26:19C'est-à-dire,
00:26:19on a retrouvé un Macron
00:26:20cassant,
00:26:21fermé,
00:26:22alors que depuis des mois
00:26:22et des mois,
00:26:23il essaie de lisser
00:26:24justement cette image.
00:26:25Moi, je pense qu'il a
00:26:26complètement raté
00:26:27sa prestation.
00:26:28Ce n'est pas simplement
00:26:28que c'est moyennement réussi,
00:26:30c'est totalement raté.
00:26:32Et quand on vous donne
00:26:33les chiffres d'audience,
00:26:34eh bien,
00:26:35ça veut dire que c'est raté
00:26:36devant 5 millions de personnes.
00:26:37Mais surtout,
00:26:37vous voyez la courbe
00:26:38qui ne cesse de descendre.
00:26:39Elle ne fait que baisser.
00:26:40Donc, on voit bien,
00:26:41si vous voulez,
00:26:42que quand vous êtes
00:26:42un président comme ça,
00:26:44en fin de parcours,
00:26:45qu'il n'y a aucun enjeu
00:26:46sur votre réélection,
00:26:47il ne sert à rien,
00:26:48à part un exercice narcissique
00:26:50complètement déplacé,
00:26:51il ne sert à rien
00:26:52de venir faire 3 heures.
00:26:54Je pense que dans
00:26:54les semaines qui viennent,
00:26:55Emmanuel Macron va rebaisser
00:26:57dans les sondages,
00:26:57c'est évident.
00:26:58Jean-Michel Fauvergue.
00:26:59Moi, j'en ai un peu assez
00:27:01de toutes ces critiques-là
00:27:02à chaque fois
00:27:02qu'un personnage politique,
00:27:05un personnage politique majeur
00:27:06passe.
00:27:07À la télé,
00:27:08où c'est la critique instantanée
00:27:10de tout et de n'importe quoi.
00:27:12En fait, en réalité,
00:27:13il y a eu des annonces
00:27:14qui ont été faites.
00:27:15Il y a eu des annonces,
00:27:15l'annonce sur l'Ukraine,
00:27:17le positionnement sur Gaza,
00:27:19le partage de la dissuasion nucléaire,
00:27:21tout ça,
00:27:21ce sont des annonces
00:27:22qui ont été faites.
00:27:23Il a aussi affirmé
00:27:25des choses qu'il avait déjà affirmées
00:27:26et que ça plaise ou que ça ne plaise pas.
00:27:28Il a dit,
00:27:28la retraite,
00:27:29on continuera à faire comme ça.
00:27:30La retraite,
00:27:31on ne va pas revenir sur la retraite.
00:27:33La TVA sociale,
00:27:34il a commencé à l'annoncer,
00:27:35même s'il n'a pas parlé
00:27:36de TVA sociale,
00:27:37mais il a dit,
00:27:39Arcelone Militar,
00:27:40je ne vais pas nationaliser.
00:27:42On va laisser faire le marché là-dessus.
00:27:44Alors,
00:27:44c'est vrai que sur d'autres domaines,
00:27:46effectivement,
00:27:47je rejoins mes camarades.
00:27:49on était dans la redondance de choses
00:27:52qu'on connaît déjà,
00:27:53la simplification des normes,
00:27:55le travailler plus.
00:27:56Alors,
00:27:56certes,
00:27:57il faut travailler plus,
00:27:57mais on ne nous dit pas comment.
00:27:59Le travailler plus,
00:28:01il a annoncé le renouvellement
00:28:03de certains fonctionnaires.
00:28:05J'ai été très déçu sur la sécurité.
00:28:08Ce qu'il a annoncé sur la police municipale,
00:28:10c'est ce qu'on a tenté de faire,
00:28:11et en particulier,
00:28:12ce que moi,
00:28:12j'ai tenté de faire
00:28:13avec des camarades
00:28:14de 2017 à 2022.
00:28:17Et on n'a pas eu
00:28:18notre majorité pour ça,
00:28:19pour nous soutenir là-dessus.
00:28:20Et donc là,
00:28:21il était en train d'annoncer
00:28:21des choses qu'on aurait pu faire avant.
00:28:23Là,
00:28:24ça m'a visiblement déçu
00:28:25sur les places de prison aussi,
00:28:27bien qu'il y ait eu des annonces
00:28:28qui ont été faites.
00:28:29Donc,
00:28:30moi,
00:28:30je pense que le bilan est mitigé.
00:28:32Et je pense qu'on ne peut pas,
00:28:33non plus,
00:28:34voir un bilan de discussion comme ça
00:28:36à l'aune de l'audimat.
00:28:39Je voulais juste,
00:28:40je ne regarde pas du tout
00:28:41à l'aune de l'audimat.
00:28:42J'ai parfaitement,
00:28:42je suis comme Philippe Liger,
00:28:43j'ai écouté,
00:28:44jusqu'à la dernière seconde,
00:28:45juste avant Jean,
00:28:46dire une chose.
00:28:47La folie générale
00:28:48de cette émission a été hier
00:28:49que tout le monde s'est adressé
00:28:50à Emmanuel Macron,
00:28:51y compris Darius Rochebin,
00:28:52y compris Gilles Boulot
00:28:53qui ne devrait pas faire cette faute,
00:28:54y compris Sophie Binet.
00:28:56S'est adressé à cet homme
00:28:57comme si cet homme
00:28:57avait encore un pouvoir.
00:28:59Le seul pouvoir qu'il a,
00:29:00c'est référendaire,
00:29:01dissolution,
00:29:02nomination et décoration.
00:29:03Vous comprenez bien
00:29:04qu'on lui a parlé
00:29:05comme s'il ne s'était rien passé,
00:29:07comme s'il avait une majorité
00:29:08et comme s'il n'était pas
00:29:09en cohabitation.
00:29:10C'est ça qui est fou en réalité.
00:29:12La folie générale de ce moment,
00:29:14elle est là.
00:29:15Il n'a aucun pouvoir
00:29:16de décider sur la nationalité
00:29:17d'harceleur métard,
00:29:19pas plus qu'il a de pouvoir
00:29:20de décider sur les fonctionnaires.
00:29:21Hier, tout le monde a fait
00:29:23dans une espèce
00:29:24d'illusion collective,
00:29:26comme si on avait en face
00:29:28un Emmanuel Macron
00:29:28avec un Premier ministre
00:29:29une majorité.
00:29:30C'est ça qui est dingue.
00:29:31C'est fou.
00:29:32Même moi,
00:29:32à un moment donné,
00:29:33je me suis pensé
00:29:34en me disant
00:29:34mais réveille-toi.
00:29:35Jean Plutot,
00:29:36vous êtes un politologue
00:29:37connu et reconnu.
00:29:39Est-ce que cette émission
00:29:40de plus de trois heures
00:29:41en termes de communication,
00:29:43comme disait Françoise Degoy,
00:29:44ce n'est pas une erreur,
00:29:45c'est une faute ?
00:29:46Je vous propose
00:29:47un retour en arrière
00:29:49dans le temps
00:29:49sur le modèle
00:29:50de retour vers le futur.
00:29:52Vous savez,
00:29:53avec la DeLorean,
00:29:54on va remonter
00:29:55à 425 ans,
00:29:581600.
00:29:59Alors,
00:29:59je vais faire
00:30:00que mon demi-roume
00:30:01est à l'envers.
00:30:02Much ado about nothing.
00:30:05Pièce de Shakespeare,
00:30:06beaucoup de bruit
00:30:07pour en rien.
00:30:08Alors,
00:30:08c'est terrible.
00:30:09C'est une pièce
00:30:10qui s'expire
00:30:11en 1600
00:30:11et c'est un petit peu,
00:30:14je pense,
00:30:15malheureusement,
00:30:16ce que l'on peut
00:30:17sous-titrer
00:30:18de la prestation
00:30:20d'hier soir.
00:30:21Je rejoins complètement
00:30:22Françoise
00:30:22quand elle dit
00:30:23qu'il y a eu
00:30:24quand même
00:30:24un véritable décalage
00:30:26entre
00:30:27ce qui lui était demandé
00:30:29à Emmanuel Macron
00:30:30en président de la République
00:30:31et la réalité
00:30:32ne serait-ce
00:30:33qu'institutionnelle.
00:30:35et cela,
00:30:36ça nous renvoie aussi
00:30:37à un autre ouvrage,
00:30:39mais alors celui-ci
00:30:39qui est parfaitement sérieux
00:30:41et remarquable,
00:30:41du grand historien
00:30:43Marc Bloch,
00:30:44ça s'appelait
00:30:44Les Rois Tomaturges
00:30:45et ça décrivait
00:30:47par Marc Bloch
00:30:48comment,
00:30:50lorsque le roi
00:30:50était sacré,
00:30:53il pouvait,
00:30:54soi-disant,
00:30:54guérir les écrouelles.
00:30:55Absolument.
00:30:56C'est-à-dire,
00:30:56en fait,
00:30:57avoir une espèce
00:30:58de pouvoir magique
00:30:59qui devait tout traiter
00:31:01et tout régler
00:31:02et tout soigner.
00:31:03Alors,
00:31:04ça va bien
00:31:05quand il s'agit,
00:31:06je vais dire,
00:31:06d'un président,
00:31:08surtout quand il a 39 ans
00:31:09et qu'on est en 2017,
00:31:11dans les semaines
00:31:12qui suivent son élection,
00:31:13mais 8 ans après,
00:31:15on se demande,
00:31:17à la limite,
00:31:18qui est responsable ?
00:31:19Est-ce que c'est,
00:31:21malgré tout,
00:31:21quand même,
00:31:22le narcissisme
00:31:23d'Emmanuel Macron
00:31:24ou est-ce que c'est
00:31:25une attente
00:31:27des Français,
00:31:28mais aussi de ceux
00:31:29qui parlent à leur place ?
00:31:30Et vous avez cité
00:31:31un petit peu
00:31:32le casting
00:31:33des intervieweurs hier
00:31:35qui se trompent
00:31:36complètement
00:31:37à la manière
00:31:38avec laquelle
00:31:38on peut interroger
00:31:40un président de la République
00:31:41qui,
00:31:43je reste dans la comparaison
00:31:45cinématographique,
00:31:46un peu sur le modèle
00:31:47des Montipiton
00:31:48à pratiquement plus de bras
00:31:50et pratiquement plus de jambes.
00:31:51Est-ce que pour vous,
00:31:52on est déjà
00:31:53dans l'après Macron ?
00:31:54Venez nous donner votre avis
00:31:55au 0826 300 300
00:31:57Philippe Bilger.
00:31:58Jean,
00:31:58comme toujours
00:31:59avec beaucoup d'esprit,
00:32:01je vous trouve très sévère
00:32:02tout de même.
00:32:03D'abord,
00:32:03je n'ai absolument pas senti
00:32:05hier soir
00:32:06du narcissisme.
00:32:08Bien au contraire,
00:32:09on avait affaire
00:32:10à un Emmanuel Macron
00:32:12largement affaibli
00:32:14face aux charges
00:32:16constantes
00:32:17et parfois lassantes
00:32:18qui n'étaient destinées
00:32:20qu'à montrer
00:32:20son impuissance
00:32:22et la faiblesse
00:32:23de son bilan.
00:32:24Et il l'a senti
00:32:26puisqu'à un moment donné,
00:32:27il a dit
00:32:27en s'énervant à peine
00:32:29mais je ne suis pas tout,
00:32:31je ne suis pas à la fois ministre,
00:32:33je ne peux pas répondre à tout.
00:32:35Et donc,
00:32:36ce qui m'a
00:32:37d'une certaine manière
00:32:38ému sur le plan politique,
00:32:41c'est qu'on a eu
00:32:41la démonstration claire
00:32:43de la faiblesse
00:32:45de la politique.
00:32:46C'est-à-dire
00:32:47un homme qui avait
00:32:48envoyé
00:32:50une flopée d'espérance
00:32:52qui est tous
00:32:53au filio
00:32:54et qui a été
00:32:56confronté
00:32:56à une réalité
00:32:57durant 8 ans
00:32:58qui aboutit
00:33:00hier soir
00:33:01à le voir
00:33:02sur le sable
00:33:03politicien
00:33:04et à être incapable
00:33:05d'expliquer
00:33:06pourquoi
00:33:07il n'a pas su faire
00:33:08ce pour quoi
00:33:09il était fait.
00:33:11J'en peux tout.
00:33:12Mais oui,
00:33:13je comprends tout à fait
00:33:13ce que vous dites,
00:33:14Philippe.
00:33:15Homme de grande culture
00:33:16que vous êtes,
00:33:17vous savez aussi
00:33:18comment finit Narcisse.
00:33:19C'est-à-dire qu'il finit
00:33:20finalement
00:33:21par se noyer
00:33:23dans ce reflet
00:33:25dans lequel il veut
00:33:29continuer
00:33:29à s'améliorer.
00:33:31Françoise a parfaitement
00:33:32raison
00:33:32quand elle dit
00:33:33qu'il ne fallait pas
00:33:34faire cette émission.
00:33:35Et ça,
00:33:36je suis assez convaincu
00:33:38de ça.
00:33:38Pourquoi faire
00:33:40une émission
00:33:40de 3 heures
00:33:42dont on a vu
00:33:42effectivement
00:33:43qu'aujourd'hui
00:33:44les instruments
00:33:45de mesure
00:33:46sont redoutables
00:33:47puisqu'ils permettent
00:33:48de voir
00:33:48le désintérêt.
00:33:50C'est comme si
00:33:50dans une salle
00:33:51vous aviez
00:33:52le public
00:33:53qui partait
00:33:53au fur et à mesure.
00:33:54Et ça,
00:33:55d'une certaine façon
00:33:56c'est réifié
00:33:57le lendemain matin
00:33:58par les outils
00:33:59de mesure.
00:34:00Donc il y avait
00:34:01d'une certaine façon
00:34:01tout à perdre
00:34:02surtout d'une certaine
00:34:03manière aussi
00:34:04pour ne rien annoncer
00:34:05ou de rien annoncer
00:34:06de fort
00:34:08qui pourrait
00:34:09éventuellement
00:34:10susciter
00:34:11une dimension
00:34:13j'allais dire
00:34:15mobilisatrice.
00:34:16Alors c'est vrai
00:34:17que sur la politique
00:34:18internationale
00:34:19sur les questions
00:34:20de défense
00:34:21là pour le coup
00:34:22il est resté
00:34:23dans le domaine
00:34:24dans la compétence
00:34:26que la situation
00:34:28politique intérieure
00:34:29lui réserve
00:34:30encore aujourd'hui.
00:34:31Mais il ne fallait pas
00:34:32sortir de là.
00:34:33Mais sans Emmanuel
00:34:34criblé de flèches
00:34:36est-ce que ça ne peut pas
00:34:37d'une certaine manière
00:34:38le faire monter
00:34:40dans l'opinion ?
00:34:41Je pense que ça
00:34:42me semble compliqué.
00:34:43Vous savez
00:34:43Saint-Sébastien
00:34:44c'est pas non plus
00:34:46celui qui est
00:34:48le plus populaire
00:34:49des saints quand même.
00:34:50Et puis en plus de ça
00:34:51je pense que la détestation
00:34:53d'Emmanuel Macron
00:34:54est tellement forte
00:34:54hier il aurait pu
00:34:55gagner son émission
00:34:56en donnant le sentiment
00:34:58qu'il avait radicalement
00:34:59changé quelque chose
00:35:00et il a été
00:35:02tel qu'en lui-même
00:35:02moins arrogant
00:35:03moins que moi
00:35:04Juste une petite question
00:35:05avant de partir au standard
00:35:06est-ce qu'il aurait fallu
00:35:07qu'il fasse
00:35:08entre guillemets
00:35:09son mea culpa
00:35:09plutôt que de se justifier
00:35:11de choses qui...
00:35:12Je pense qu'il n'aurait pas
00:35:13fallu faire cette émission
00:35:14quitte à la faire
00:35:15je pense qu'il aurait dû
00:35:17montrer autre chose
00:35:18de lui-même
00:35:18c'est-à-dire que
00:35:19ce que disait Pilan
00:35:20c'est soit vous êtes capable
00:35:21de montrer radicalement
00:35:23que vous avez changé
00:35:23il disait ça à Mitterrand
00:35:24soit vous annoncez
00:35:25quelque chose
00:35:26qui enflamme
00:35:27des normes
00:35:28pas forcément
00:35:29de polémiques
00:35:31mais qui crée un élan
00:35:32soit vous ne faites pas
00:35:34et il avait théorisé
00:35:35le silence jupitérien
00:35:36en fait
00:35:36il l'avait théorisé
00:35:37Allez le 0826-300-300
00:35:39et avec nous
00:35:40Luc du Péreux
00:35:41sur Marne
00:35:42Luc bienvenue
00:35:43Merci
00:35:44bonjour à tous
00:35:45Je vous trouve
00:35:47bien gentil
00:35:48tous
00:35:48à l'égard
00:35:49de M. Macron
00:35:49Philippe Bilgaire
00:35:52a raison
00:35:53la charge a été rude
00:35:54il a été confronté
00:35:56à un conseil d'administration
00:35:57tout simplement
00:35:59réuni
00:35:59pour acter
00:36:00un constat d'échec
00:36:01le dirigeant
00:36:02peut-être préalable
00:36:04à une mise au rencard
00:36:05pourquoi est-on aussi gentil
00:36:08avec les hommes politiques
00:36:10je n'arrive pas
00:36:10à comprendre
00:36:11la France est au bord du groupe
00:36:13la France est au bord du groupe
00:36:14à tout point de vue
00:36:15économiquement
00:36:17en matière de sécurité
00:36:18à tout point de vue
00:36:20plus rien ne fonctionne
00:36:21alors si le tout
00:36:21n'est pas de sa faute
00:36:22mais quand j'entends
00:36:24Françoise Deboy
00:36:25que je remercie
00:36:26d'avoir eu des problémables
00:36:27au début de l'émission
00:36:29à Montégas
00:36:30quand je l'entends dire
00:36:31il ne peut plus rien faire
00:36:32il n'a plus que deux ans
00:36:34le roi
00:36:36ça fait huit ans
00:36:38je suis d'accord
00:36:39mais je ne lui trouve pas
00:36:40une excuse
00:36:41pardon
00:36:41excusez-moi
00:36:42j'interfère
00:36:42mais je ne trouve pas du tout
00:36:44que c'est une excuse
00:36:45quand je dis ça
00:36:46je dis que c'est une fumisterie
00:36:48de l'installer
00:36:50dans le rôle de quelqu'un
00:36:50qui peut encore faire quelque chose
00:36:52allez reste avec nous Luc
00:36:53parce que ça réagit beaucoup
00:36:55au 0826 300 300
00:36:56cap au sud
00:36:57parce que du Péreux-sur-Marne
00:36:59on passe à Perpignan
00:36:59bonsoir Simon
00:37:01ça va faire plaisir
00:37:01à notre catalan
00:37:02Jean-Michel Fauvergue
00:37:03bonsoir Simon
00:37:04bienvenue
00:37:05bonsoir
00:37:05merci
00:37:06bon moi j'ai simplement
00:37:08deux mots à dire
00:37:10concernant déjà
00:37:11les annonces
00:37:12d'une éventuelle
00:37:14je veux dire
00:37:15de
00:37:16ah je ne sais plus
00:37:19j'ai plus le mot
00:37:19excusez-moi
00:37:20de référendum
00:37:20voilà
00:37:21c'était
00:37:22c'était effectivement
00:37:23annoncé un peu partout
00:37:25pour peut-être
00:37:26capter un peu l'intérêt
00:37:27pour cette
00:37:28cette entrevue
00:37:29de trois heures
00:37:30si ce n'est pas une entrevue
00:37:31ça n'a pas fonctionné
00:37:33déjà premièrement
00:37:34et puis bon
00:37:34entendre des discours
00:37:35lénifiants
00:37:36et satisfaits
00:37:38pour dire qu'on a tout réussi
00:37:39alors qu'on a fait
00:37:41moi je dirais que le président
00:37:42est un bonimenteur
00:37:43et que bon
00:37:44maintenant je crois
00:37:45que ça suffit
00:37:46il faut qu'il fasse
00:37:47ou il décide
00:37:48de faire quelque chose
00:37:49ou de se démettre
00:37:50un point c'est tout
00:37:51mais faire quelque chose
00:37:52qu'est-ce qu'il peut faire
00:37:53il ne peut pas dissoudre
00:37:54avant le 7 juillet
00:37:55c'est-à-dire dans un tout petit peu
00:37:56moins de deux mois
00:37:57et il ne va pas
00:37:57dissoudre en juillet
00:37:58pour voter en août
00:37:59il peut démissionner
00:38:00voilà
00:38:00il ne reste que ça
00:38:01oui mais ça démissionner
00:38:03il peut le faire
00:38:03quand il veut
00:38:04il ne fera jamais
00:38:05vous savez bien
00:38:06c'est comme les gens
00:38:06qui pensent que Bayrou
00:38:07va démissionner
00:38:08après l'affaire Bétarame
00:38:09en fait
00:38:09et puis c'est pas bien
00:38:10alors
00:38:10on aimerait bien
00:38:11Simon vous êtes catalan
00:38:12on a un autre catalan
00:38:13qui veut vous répondre
00:38:14c'est Jean-Michel Fauver
00:38:15mais en français
00:38:15pas en catalan
00:38:16c'est Mouss Plaus
00:38:17il peut
00:38:18alors
00:38:18démissionner
00:38:20démissionner pour un président
00:38:21de la république
00:38:22oui bien sûr
00:38:23qu'il peut le faire
00:38:23mais c'est pas raisonnable
00:38:26et la problématique
00:38:28c'est que ça créerait
00:38:29un précédent
00:38:29et qui fait que
00:38:30ultérieurement
00:38:32il y a déjà un président
00:38:33qui a démissionné de Gaulle
00:38:34oui
00:38:34après un référendum
00:38:37raté
00:38:38sur lequel il n'a pas eu
00:38:39la majorité
00:38:40qui n'était d'ailleurs
00:38:41pas un référendum
00:38:42mais une tentative
00:38:42de plébiscite
00:38:44donc effectivement
00:38:45il ne faut pas l'oublier
00:38:46mais il créerait
00:38:47un dangereux précédent
00:38:48qui serait ensuite
00:38:50le problème c'est que
00:38:51pour après
00:38:52ça construirait
00:38:54une instabilité
00:38:54dans la 5ème république
00:38:55qui fait que
00:38:56cet homme qui a été
00:38:58cet homme qui a été élu
00:38:59quand même
00:39:00pour 5 ans
00:39:01il a été élu
00:39:02par les français
00:39:02pour 5 ans
00:39:03pour la deuxième fois
00:39:04donc à un certain moment
00:39:06il faut savoir aussi
00:39:07ce qu'on fait
00:39:07on est français
00:39:08on est électeur
00:39:09il faut savoir ce qu'on fait
00:39:10et donc aller jusqu'au bout
00:39:11il faut aller jusqu'au bout
00:39:13plutôt que de
00:39:14de critiquer tout le temps
00:39:15et puis je vous rajoute
00:39:16une chose
00:39:17moi je me souviens
00:39:18qu'à la fin du quinquennat
00:39:19de Hollande
00:39:19tout le monde le poussait
00:39:20à démissionner
00:39:21ils n'en voulaient plus non plus
00:39:22qu'à la fin du quinquennat
00:39:23de
00:39:24tout le monde le poussait
00:39:26à démissionner
00:39:27plus personne n'en voulait non plus
00:39:29Chirac c'était à peu près pareil
00:39:30donc à un certain moment
00:39:31il faut peut-être se poser la question
00:39:32c'est
00:39:33si
00:39:34ces hommes
00:39:36ces femmes politiques
00:39:36et j'ai été politique
00:39:37et je ne me suis pas représenté
00:39:39donc j'ai arrêté ça
00:39:40mais
00:39:40ces hommes et ces femmes politiques
00:39:41qu'on critique autant
00:39:42sont si mauvais que ça
00:39:44pourquoi vote-on pour eux
00:39:46et pourquoi continuons
00:39:47nous
00:39:48comme ça
00:39:49il faut aussi qu'on se pose la question
00:39:50de savoir si cette problématique là
00:39:52elle vient uniquement des politiques
00:39:54ou elle vient aussi des français
00:39:55et des électeurs
00:39:56en particulier
00:39:56je peux répondre
00:39:58allez-y
00:39:59bien sûr
00:40:00oui alors déjà
00:40:01premièrement
00:40:01faute de gris
00:40:03on mange du mer
00:40:04c'est pour les élections
00:40:05et deuxièmement
00:40:07quand on élit quelqu'un
00:40:09on ne lui donne pas
00:40:10inquiétude de ses gants
00:40:11surtout quand il ne respecte pas
00:40:12ce qu'il a annoncé
00:40:13voilà c'est tout simplement
00:40:14comme ça
00:40:15le mot de la fin
00:40:20à Jean Peutot
00:40:21notre invité
00:40:21je ne sais pas Simon
00:40:22Jean Peutot
00:40:23le mot de la fin
00:40:24pour vous
00:40:25oui je ne sais pas
00:40:27comment vous écrivez
00:40:27la fin
00:40:28mais bon
00:40:28parce qu'il était question
00:40:33de merde et de grive
00:40:33à l'instant
00:40:34mais
00:40:34à mon sens
00:40:36on voit toute la complexité
00:40:38de la situation
00:40:39je suis parfaitement d'accord
00:40:40avec Jean-Michel
00:40:42qui pointe aussi
00:40:43les contradictions
00:40:45qui sont celles
00:40:46d'un peuple
00:40:48d'un pays
00:40:48qui râle tout le temps
00:40:50qui aime bien
00:40:51le chamboule tout
00:40:52et qui aime bien taper
00:40:53un petit peu
00:40:54sur ce qu'il a pu élire
00:40:56moi je ne crois pas
00:40:59que le président
00:40:59ait à démissionner
00:41:01il a un mandat de 5 ans
00:41:03ce mandat
00:41:04il doit aller
00:41:05à son terme
00:41:06je me dis simplement
00:41:09que parfois
00:41:11le silence
00:41:12a plus de valeur
00:41:13que les paroles
00:41:14que l'on déploie
00:41:17et qui rompt le silence
00:41:19voilà c'est tout
00:41:19c'est clair
00:41:20ça c'est clair
00:41:20que
00:41:21vous avez tellement raison
00:41:23Jean Petot
00:41:24c'est qu'on va faire silence
00:41:25pendant quelques instants
00:41:26pour revenir plus fort
00:41:28dans un instant
00:41:28au qui c'est qui l'a dit
00:41:29merci beaucoup
00:41:30Jean Petot
00:41:31politologue
00:41:31c'est toujours un plaisir
00:41:32de vous avoir
00:41:33merci à Simon de Perpignan
00:41:34Luc
00:41:35on vous garde
00:41:35puisque vous êtes
00:41:36notre vraie voix du jour
00:41:38on fait une petite pause
00:41:39ce silence justement
00:41:40il revient dans un instant
00:41:41Sud Radio
00:41:42votre avis fait la différence
00:41:44j'adore
00:41:45vous inviter
00:41:46la variété
00:41:47de vos émissions
00:41:48je suis bercée
00:41:50par le rythme
00:41:51de Sud Radio
00:41:52Sud Radio
00:41:53parlons vrai
00:41:54les vraies voix
00:41:56Sud Radio
00:41:5617h19h
00:41:58Philippe David
00:41:59Cécile de Ménibus
00:42:00soyez les bienvenus
00:42:03ce numéro de téléphone
00:42:04Sud Radio
00:42:040826-300-300
00:42:06si vous voulez bien entendu
00:42:07participer à l'émission
00:42:09vous êtes les bienvenus
00:42:11quand vous voulez
00:42:12du lundi au vendredi
00:42:14en attendant
00:42:15autour de cette table
00:42:15en tout cas pour ceux
00:42:17qui sont là
00:42:17Françoise Degoy
00:42:18Jean-Michel Fauverg
00:42:20Philippe Bilger
00:42:21vous savez les amis
00:42:22que nous avons une émission
00:42:23vous savez que nous étions
00:42:24en train de regarder
00:42:24en fait l'audition
00:42:25de François Bayon
00:42:26on s'en excuse
00:42:27auprès des auditeurs
00:42:27absolument
00:42:28on vous souhaite
00:42:29la bienvenue
00:42:30Luc vous êtes avec nous
00:42:31je suis tout à fait
00:42:33avec vous
00:42:34très bien
00:42:35complètement de la tête aux pieds
00:42:37en attendant
00:42:37vous pouvez lancer
00:42:38le jingle
00:42:39alors je ne dirais
00:42:41qu'une chose
00:42:42pour le qui c'est qui
00:42:43de Sud Radio
00:42:44pour une fois
00:42:45les politiques se surpassent
00:42:46au moins il y a
00:42:50de la recherche
00:42:51qui c'est qui
00:42:53qui l'a dit
00:42:53mon cher Luc
00:42:54bonjour
00:42:55merci beaucoup
00:42:56pour cet accueil chaleureux
00:42:57ah je sais
00:42:58ah ça c'est
00:42:59monsieur Macron
00:43:00hier soir
00:43:00bonne réponse
00:43:02de Luc
00:43:02qui commence très fort
00:43:03il est fort ce Luc
00:43:04je ne suis pas allé plus loin
00:43:05je ne suis pas allé plus loin
00:43:06il est drôle
00:43:08qui c'est qui
00:43:09qui l'a dit Luc
00:43:10je ne suis pas macroniste
00:43:12je reste LR
00:43:13et libéral
00:43:14Retailleau
00:43:15non
00:43:15ah mais c'est
00:43:17oui je sais très bien
00:43:18c'est Bruno Retailleau
00:43:19non c'est une femme
00:43:20c'est ce qu'il vient de dire
00:43:21une femme
00:43:22c'est pétresse
00:43:23non
00:43:23bonne réponse
00:43:24il a dit
00:43:26la porte-parole
00:43:28à Prima
00:43:28et c'était ce matin
00:43:29sur Sud Radio
00:43:30bien entendu
00:43:31parce que Prima
00:43:31Prima des Gaules
00:43:32oui vous ne l'avez pas faite
00:43:33ma chère Fécile
00:43:34Prima donne
00:43:35non mais j'ai pas eu le temps
00:43:36Prima des Gaules
00:43:36on n'a même pas eu le temps
00:43:37comment Prima
00:43:38Luc a été beaucoup trop rapide
00:43:39question qui c'est qui
00:43:40qui l'a dit
00:43:40je suis gaulliste
00:43:42mais je ne suis pas macroniste
00:43:44Luc
00:43:44je ne suis toujours pas macroniste
00:43:45comme vous avez dit
00:43:46qu'est-ce que dit Luc
00:43:46Retailleau
00:43:47bonne réponse de Luc
00:43:49il est en forme
00:43:51qui c'est qui
00:43:56qui l'a dit
00:43:57Luc
00:43:57Sarah Knafo
00:43:59ce n'est pas
00:43:59à l'extrême droite
00:44:01peut-être
00:44:02monsieur Vauquil
00:44:02bonne réponse
00:44:04de Luc
00:44:04on y va nous
00:44:05et au plus
00:44:06il résonne
00:44:08il est excellent
00:44:09vous pouvez retourner
00:44:10regarder Bayrou
00:44:10j'allais vous le dire
00:44:12bravo
00:44:13question qui c'est qui
00:44:14qui l'a dit
00:44:14la politique
00:44:15n'est pas un problème
00:44:16d'appropriation du pouvoir
00:44:17c'est un problème de projet
00:44:19moi j'ai décidé
00:44:20de me passer du pouvoir
00:44:22j'ai décidé
00:44:22de ne pas me représenter
00:44:23Luc
00:44:26Langauchat
00:44:30Bonne réponse
00:44:33de Jean-Michel
00:44:33François Hollande
00:44:35enfin il a décidé
00:44:36il a décidé
00:44:36il a décidé
00:44:37il a fait un sondage
00:44:38à 11%
00:44:38qui c'est qui
00:44:44qu'il a dit
00:44:45Luc
00:44:45Emmanuel Macron
00:44:46il n'est ni à droite
00:44:47ni à gauche
00:44:48mais complètement à l'ouest
00:44:49dans cette droite
00:44:50c'est très bon ça
00:44:51c'est très bon
00:44:52Luc
00:44:52un amuseur public
00:44:54je ne sais pas moi
00:44:55non non
00:44:55un homme politique
00:44:56député
00:44:56qui ?
00:44:57Mélenchon ?
00:44:58c'est ce que je dis
00:44:59non pas Mélenchon
00:45:00pas le même bord
00:45:01et alors c'est qui ?
00:45:02c'est qui ?
00:45:02attends attends
00:45:03Luc
00:45:03Luc
00:45:03non non
00:45:04je vais donner
00:45:05ma langue au chat
00:45:05pas du tout
00:45:06le même bord
00:45:07que Mélenchon
00:45:07Mahuré ?
00:45:08non
00:45:08il a été vice-président
00:45:09de l'Assemblée Nationale
00:45:10Chenu
00:45:11bonne réponse
00:45:12Sébastien Chenu
00:45:13c'est moi
00:45:14j'ai zéro point
00:45:15moi je plane complet
00:45:16qui c'est qui
00:45:17qui a dit
00:45:17sur Emmanuel Macron
00:45:18un point de stabilité
00:45:19dans un pays
00:45:20qui doute ?
00:45:21Luc
00:45:21on va dire
00:45:26Madame Borne
00:45:27non
00:45:27c'est une femme
00:45:28non c'est un ministre
00:45:29pas des runachers
00:45:31non
00:45:31si je vous dis
00:45:33le septième arrondissement
00:45:34Dati
00:45:35c'est moi en premier
00:45:36Dati vous me donnez
00:45:38les deux points
00:45:39et vous en donnez un
00:45:40à Frontier
00:45:41Luc l'a dit aussi
00:45:42donc on vous met
00:45:42un point à chacun
00:45:433 points chacun
00:45:453 points chacun
00:45:46alors
00:45:47quelle générosité
00:45:48c'est si
00:45:49Luc
00:45:49c'est qui
00:45:51qu'il a dit
00:45:51le président
00:45:52Henri Cueil
00:45:53est de retour
00:45:54en parlant de Macron
00:45:55je sais
00:45:55Luc
00:45:57je donne ma langue au chat
00:45:59c'est Olivier
00:46:00fort
00:46:00en coeur
00:46:01un point d'avance
00:46:04il n'est pas de solution
00:46:05qu'il puisse être réglé
00:46:06en l'absence de
00:46:07il n'a pas de problème
00:46:07qu'il puisse être solidaire
00:46:09vous avez remarqué
00:46:09j'étais devant
00:46:10mais je ne dis rien
00:46:11vous avez vu
00:46:12je ne parle pas
00:46:12même temps que vous
00:46:13non mais pas du tout
00:46:15c'est moi qui l'ai dit
00:46:16en premier
00:46:16tu ne l'avais pas
00:46:17fort
00:46:17où tu l'avais
00:46:20où tu l'avais
00:46:20tu l'avoues
00:46:22où est-ce que tu l'as lu
00:46:23tu l'as lu
00:46:25c'est décevant
00:46:27de le voir se déchirer
00:46:28c'est terrible
00:46:31c'était
00:46:32deux personnes
00:46:33le socialiste
00:46:34je ne l'ai jamais
00:46:34en tête
00:46:35je vais les mettre
00:46:35en garde à vue
00:46:36tout le monde
00:46:36oui c'est ça
00:46:37Luc
00:46:38vous êtes le grand vainqueur
00:46:40Luc
00:46:40c'est trop bon
00:46:43c'est trop bon
00:46:44devant Philippe
00:46:45les auditeurs
00:46:49sur la première marche
00:46:50du podium
00:46:50sont assez rares
00:46:51c'est vrai
00:46:51c'est vrai
00:46:52franchement il est très fort
00:46:53il est très fort
00:46:54et donc vous rentrez
00:46:56dans le clan
00:46:57des one
00:46:58des one
00:46:59de la première marche
00:47:00vous mériterait
00:47:01d'être à droite
00:47:02c'est Luc
00:47:02donc pour faire plaisir
00:47:08il est à droit
00:47:09et pour faire plaisir
00:47:10à Philippe Bilger
00:47:11réfléchissez-y
00:47:13Luc
00:47:13justement
00:47:14de cette tendance politique
00:47:15allez
00:47:16on vous embrasse
00:47:17en tout cas
00:47:18merci mille fois
00:47:18on est très heureux
00:47:20de vous avoir eu
00:47:21aujourd'hui
00:47:21dans un instant
00:47:22le journal
00:47:22et puis la météo
00:47:24de Rémi André
00:47:24et le coup de gueule
00:47:25de Philippe David
00:47:26je ne suis pas fou
00:47:27je vais demander
00:47:28la création
00:47:28d'un nouvel impôt
00:47:29ah ah
00:47:30c'est pas mal
00:47:31ça y est
00:47:31le relaxer commence
00:47:33ça va être drôle
00:47:34Sud Radio
00:47:36Parlons Vrai
00:47:37Parlons Vrai
00:47:37Sud Radio
00:47:38Parlons Vrai
00:47:38Sud Radio
00:47:39Parlons Vrai
00:47:39Les vrais voix
00:47:40Sud Radio
00:47:4117h-19h
00:47:43Philippe David
00:47:44Cécile de Minibus
00:47:45le retour des vrais voix
00:47:47jusqu'à 19h
00:47:48avec son numéro de téléphone
00:47:490826 300 300
00:47:51autour de cette table
00:47:51Philippe Bilger
00:47:52est avec nous
00:47:53Françoise Degoy
00:47:53et Jean-Michel
00:47:55Fauvergue
00:47:56dans un instant
00:47:58le coup de gueule
00:47:58de Philippe David
00:47:59et je vais demander
00:48:00la création
00:48:01d'un nouvel impôt
00:48:02même le retour
00:48:03d'un impôt
00:48:03vous allez voir
00:48:03c'est marrant
00:48:04j'ai l'impression
00:48:04qu'on va annuler
00:48:05votre séquence
00:48:05allez
00:48:07le 0826 300 300
00:48:09vous nous laissez
00:48:09des messages
00:48:10et on les écoute
00:48:11oui bonjour
00:48:13j'écoute Sud Radio
00:48:14et tout le temps
00:48:15on dit
00:48:15il faut les mettre
00:48:16en prison
00:48:17il n'y a pas
00:48:18de prison
00:48:19et chaque fois
00:48:20qu'on veut
00:48:21en construire une
00:48:22dans une ville
00:48:23c'est non
00:48:25alors il faudrait
00:48:26quand même
00:48:26être logique
00:48:27il faut des prisons
00:48:29pour mettre
00:48:30les gens
00:48:31en prison
00:48:32bon
00:48:33au revoir
00:48:34il y a une logique
00:48:36Philippe Bilger
00:48:36oui absolument
00:48:37elle a
00:48:38j'ai pas
00:48:39compris son prénom
00:48:40les mêmes
00:48:43qui réclament
00:48:44la construction
00:48:45de prison
00:48:45lorsqu'ils ont
00:48:47la possibilité
00:48:48des décisionnaires
00:48:49les refusent
00:48:50dans leur propre ville
00:48:51elle a tout à fait
00:48:52raison
00:48:53oui oui
00:48:53moi je suis
00:48:54je suis d'accord
00:48:55j'aime pas trop
00:48:56l'expression
00:48:56bon sens
00:48:57mais là c'est
00:48:57vraiment frapper
00:48:58au coin du bon sens
00:48:59donc voilà
00:49:00dont acte
00:49:01hier j'ai vu
00:49:01qu'Emmanuel Macron
00:49:02présentait son
00:49:03son tableau
00:49:045000 déjà réalisé
00:49:065000 5000 5000 5000
00:49:07on verra
00:49:07en tout cas il faut
00:49:08des places en prison
00:49:09c'est sûr
00:49:09Jean-Michel Fauvergue
00:49:10oui c'est clair
00:49:11qu'il faut construire
00:49:12des places de prison
00:49:12je voudrais juste
00:49:14vous dire que
00:49:15Nicolas Sarkozy
00:49:17en avait promis
00:49:1727 000
00:49:18il en a fait 3000
00:49:18Hollande
00:49:19sur sa deuxième partie
00:49:20avec Urvoas comme ministre
00:49:22comme ministre de la justice
00:49:25parce que la précédente
00:49:27elle n'était pas pour la prison
00:49:28et Urvoas en avait promis
00:49:3012 000
00:49:31il en a fait 3000
00:49:31nous en avions en 2017
00:49:34comme l'a dit d'ailleurs
00:49:35le président hier
00:49:36promis 15 000
00:49:37il en a fait 3000
00:49:38et là j'espère
00:49:40qu'elles vont sortir
00:49:40de
00:49:41sortir de
00:49:42de
00:49:43de
00:49:43de terre
00:49:44et la solution
00:49:45que propose aussi
00:49:46Gérald Darmanin
00:49:47est une bonne solution
00:49:48aussi en faisant
00:49:48des
00:49:48des
00:49:49des prisons
00:49:50qui vont se construire
00:49:51plus vite
00:49:52et qui sont
00:49:52là où on mettra
00:49:54des gens
00:49:56qui sont
00:49:56des primo
00:49:57délinquants
00:49:59le problème
00:50:00c'est que les promesses
00:50:01d'un quinquennat
00:50:02engagent le quinquennat
00:50:03suivant
00:50:04puisqu'il faut 7 ans
00:50:05pour en montrer
00:50:06absolument
00:50:07allez vous restez avec nous
00:50:08dans un instant
00:50:08Philippe David
00:50:09et bien écoutez
00:50:11moi je vais réclamer
00:50:12le retour d'un impôt
00:50:13qui a existé
00:50:14mais qui n'est jamais
00:50:15entré en vigueur
00:50:15vous allez voir
00:50:16la gavel
00:50:16non non
00:50:17ça c'était à votre époque
00:50:19mais vous savez quoi
00:50:21faites le pour vous même
00:50:22Philippe David
00:50:23et laissez nous tranquille
00:50:24allez on fait une petite pause
00:50:25on revient dans un instant
00:50:26Sud Radio
00:50:28Sud Radio
00:50:28Parlons Vrai
00:50:29Parlons Vrai
00:50:30Sud Radio
00:50:30Parlons Vrai
00:50:31Les Vraies Voix Sud Radio
00:50:3317h19h
00:50:34Philippe David
00:50:35Cécile de Ménibus
00:50:37et autour de cette table
00:50:38des Vraies Voix
00:50:39aujourd'hui
00:50:39en ce mercredi
00:50:40on est le combien aujourd'hui
00:50:41le 14 mai
00:50:42le 14 mai absolument
00:50:43j'adore le mois de mai
00:50:44je voudrais pas qu'il se quitte
00:50:44moi je voudrais qu'il s'arrête
00:50:45on arrête maintenant
00:50:46c'est à dire que
00:50:47on reste au mois de mai
00:50:49tout le temps en fait
00:50:49vous n'aimez pas juin ?
00:50:50ah non j'adore le mois de mai
00:50:51le mois de mai
00:50:52non mais le mois de mai
00:50:53tout jaillit
00:50:55tout renaît
00:50:56c'est bon
00:50:57les arbres sont fleuris
00:50:59les gens sont contents
00:51:01parce qu'il va se passer
00:51:02quelque chose de dingue
00:51:03il va y avoir les vacances
00:51:04on va raccourcir les jupes
00:51:06les garçons seront en bermuda
00:51:08pieds nus
00:51:08torse nu
00:51:09voir torse nu
00:51:11ah oui
00:51:11certains ils vont torse nu
00:51:15quand j'étais au collège
00:51:17le mois de mai
00:51:17on commençait à s'approcher
00:51:19des vacances
00:51:19la fête de Dieu
00:51:22le mois de Marie
00:51:24quand tout s'éveille
00:51:25j'adore
00:51:26le moment où ça s'éveille
00:51:27les odeurs
00:51:29surtout qu'il y a plus de jours
00:51:31de repos
00:51:31que de jours de travail
00:51:32c'est surtout ça
00:51:33c'est voilà pourquoi
00:51:34vous allez le mois de mai
00:51:35ça c'est comme dans mes rêves
00:51:38je suis en train de rêver
00:51:39que j'ai une midi
00:51:40avec quelqu'un
00:51:41et là il y a toujours
00:51:42quelqu'un qui me téléphone
00:51:43et je me rappelle
00:51:44vous n'allez pas demander
00:51:46du romantisme
00:51:47de la part d'un flic
00:51:47c'est pas vrai
00:51:48on pourrait
00:51:49c'est pas parti du bagage
00:51:52quand vous êtes recruté
00:51:53en tout cas en dehors
00:51:54du bataille
00:51:55mais c'est comme dirait
00:51:56certains
00:51:57c'est que de l'amour
00:51:58c'est que
00:51:58c'est ça
00:51:59et dans un instant
00:52:01je crois que
00:52:01Philippe David
00:52:02a perdu le sens du commun
00:52:04tout de suite son coup de gueule
00:52:05Les vrais voix sud radio
00:52:07Comme d'habitude
00:52:08je vais remettre le clocher
00:52:09au milieu du village
00:52:10un village qui s'appelle
00:52:11Boulogne-Billancourt
00:52:12Pourquoi Boulogne-Billancourt ?
00:52:14Parce que c'est là
00:52:15que se trouve le studio TF1
00:52:16dans lequel
00:52:17les présidents de la république
00:52:18s'est longuement exprimé hier
00:52:19et parmi les nombreux sujets
00:52:21qu'il a évoqués
00:52:22un sujet qui avait disparu
00:52:23des radars depuis 13 ans
00:52:24la TVA sociale
00:52:26Oh ça recommence
00:52:26En quoi consiste la TVA sociale ?
00:52:28Il a augmenté légèrement la TVA
00:52:30pour alimenter les caisses
00:52:31de protection sociale
00:52:32tout en baissant le coût du travail
00:52:34Ceci a plusieurs avantages
00:52:35Tout d'abord
00:52:36ce ne sont pas que
00:52:37les produits made in France
00:52:38qui payent pour la protection sociale
00:52:40mais également
00:52:41les produits importés
00:52:42Ainsi en baissant
00:52:43les charges sur le travail
00:52:44les produits fabriqués
00:52:45en France sont plus compétitifs
00:52:46sur leur marché domestique
00:52:48et les produits importés
00:52:49le sont moins
00:52:49tandis que
00:52:50double effet bénéfique
00:52:52les produits français
00:52:53gagnent en compétitivité
00:52:54dans le reste du monde
00:52:55Simple comme bonjour
00:52:56et pas totalement stupides
00:52:57puisque l'Allemagne
00:52:58l'a mise en place en 2007
00:53:00en passant le taux
00:53:01de 16 à 19
00:53:02Résultat des courses
00:53:03La part de l'industrie
00:53:04manufacturière en Allemagne
00:53:05dans le PIB
00:53:06qui représentait 21% du PIB
00:53:08en 2000
00:53:08est passée à 19%
00:53:10en 2021
00:53:11tandis que la France
00:53:12est passée de 14 à 9%
00:53:14Si la TVA sociale
00:53:16n'a pas enrayé
00:53:16la désindustrialisation
00:53:17de nos deux pays
00:53:18elle a été beaucoup plus violente
00:53:20chez nous qu'en Allemagne
00:53:21Une des raisons
00:53:22outre le cours de l'euro
00:53:23favorable à l'Allemagne
00:53:24étant la mise en place
00:53:24de la TVA sociale
00:53:26outre-Rhin
00:53:26Pourtant la TVA sociale
00:53:28a existé en France
00:53:29puisqu'elle avait été votée
00:53:30à la fin du quinquennat Sarkozy
00:53:31mais a été abolie
00:53:33avant son entrée en vigueur
00:53:34prévue le 1er octobre 2012
00:53:35par la majorité consécutive
00:53:37à l'élection de François Hollande
00:53:38Une erreur majeure
00:53:39à mon avis
00:53:40en partie responsable
00:53:41de notre désindustrialisation massive
00:53:43Une erreur dont on peut dire
00:53:45qu'il est dommage
00:53:45qu'Emmanuel Macron
00:53:46ait mis 8 ans
00:53:47à s'en apercevoir
00:53:48alors qu'il répète
00:53:49comme un mantra
00:53:50depuis des années
00:53:51que la réindustrialisation
00:53:52est une de ses priorités
00:53:54Alors là
00:53:56c'est beaucoup trop technique
00:53:57pour moi
00:53:58Je me rappelle simplement
00:54:00si je ne me trompe pas
00:54:01François
00:54:01que Borloo
00:54:02avait fait louper
00:54:04un résultat
00:54:05au législatif
00:54:06en parlant de TVA sociale
00:54:08C'est-à-dire que
00:54:09en fait
00:54:10quand Ségolène Royal
00:54:11est battu
00:54:11il y a la campagne
00:54:12des législatives
00:54:13et Laurent Fabius
00:54:14lève le lièvre
00:54:15face à Jean-Louis Borloo
00:54:17il lui dit
00:54:17vous allez remettre
00:54:18la TVA sociale
00:54:19et en réalité
00:54:20Nicolas Sarkozy
00:54:21a fait le calcul
00:54:21que ça lui a coûté
00:54:22au moins 20 à 30 députés
00:54:24C'est-à-dire que
00:54:25Ségolène Royal
00:54:26qui avait perdu l'élection
00:54:27a quand même réussi
00:54:28à mener
00:54:29parce qu'elle a fait campagne
00:54:30le groupe socialiste
00:54:31beaucoup plus haut
00:54:32à cause de la TVA sociale
00:54:33C'est vrai ce que vous dites
00:54:34je suis d'accord avec vous
00:54:35Je pensais que vous n'auriez pas d'accord
00:54:37du tout alors
00:54:37Non, non, mais c'est vrai ce que vous dites
00:54:38mais c'est faux également
00:54:39parce que la TVA sociale
00:54:40d'un seul coup
00:54:40si vous voulez
00:54:41elle impacte absolument tout le monde
00:54:43si vous augmentez la TVA sociale
00:54:44la réalité c'est que
00:54:46bien sûr
00:54:46les gens qui ont plus ou moins
00:54:50ça va nous impacter dans notre vie
00:54:51d'augmenter la TVA
00:54:52de 1 ou 2 points
00:54:53la réalité c'est que
00:54:54ça va impacter
00:54:55des gens qui ont
00:54:56des revenus moindres
00:54:57donc c'est vraiment
00:54:59un double tranchant
00:55:00je ne sais pas si on peut
00:55:01comment dirais-je
00:55:02attribuer
00:55:03dissocier en tout cas
00:55:04dissocier
00:55:05ou dissocier
00:55:07ça serait génial
00:55:08mais si on peut attribuer
00:55:09les moins mauvais résultats
00:55:10d'Allemagne
00:55:11à la TVA sociale
00:55:12la réalité c'est que
00:55:13moi je comprends
00:55:14qu'on se soupèse
00:55:14parce que c'est au quotidien
00:55:16vous comprenez bien
00:55:17que vous payez tout le temps
00:55:18beaucoup plus cher
00:55:19tout
00:55:192%
00:55:21les dépenses en France
00:55:23en termes de
00:55:24social
00:55:25sont absolument énormes
00:55:28beaucoup plus importantes
00:55:30que dans la plupart
00:55:30des autres pays
00:55:31en particulier
00:55:31les autres pays européens
00:55:32et elles ne reposent
00:55:33aujourd'hui que
00:55:34sur le travail
00:55:36le coût du travail
00:55:37et effectivement
00:55:38la TVA sociale
00:55:39avait été
00:55:40à plusieurs reprises
00:55:41calculée là-dessus
00:55:41et le débat
00:55:44qu'on a aujourd'hui
00:55:45c'est un débat
00:55:46qui dure depuis X temps
00:55:47on est en train de parler
00:55:49de politique
00:55:49en TVA sociale
00:55:51en fait on devrait parler
00:55:53d'économie
00:55:53et la réalité des choses
00:55:54c'est qu'effectivement
00:55:55il faut faire payer
00:55:57le social
00:55:57par la consommation
00:55:59et non pas
00:55:59par le travail
00:56:00merci beaucoup
00:56:02Philippe David
00:56:02tout de suite
00:56:03l'info en plus
00:56:03avec Félix Mathieu
00:56:04Et le Premier ministre
00:56:09François Bayrou
00:56:10est donc auditionné
00:56:12depuis maintenant
00:56:12plus d'une heure
00:56:13sur l'affaire Betaram
00:56:14à l'Assemblée Nationale
00:56:14Je suis sali, diffamé
00:56:16par des affabulations
00:56:18c'est ce que lance
00:56:18à l'instant
00:56:19notamment le Premier ministre
00:56:20François Bayrou
00:56:21réaffirme sous serment
00:56:22qu'il ne savait rien de plus
00:56:23que ce qui était
00:56:24dans la presse à l'époque
00:56:25dans les années 90
00:56:26en tout cas
00:56:26sur les violences sexuelles
00:56:28Je maintiens
00:56:29que comme ministre
00:56:30de l'éducation nationale
00:56:32à cette époque
00:56:33et encore maintenant
00:56:35je n'ai jamais eu
00:56:37d'autres informations
00:56:38que celles
00:56:38qui étaient parues
00:56:39dans le journal
00:56:39ça me paraissait clair
00:56:41dans ma réponse
00:56:42j'étais ministre
00:56:43de l'éducation nationale
00:56:44j'étais député
00:56:46de cette circonscription
00:56:47je n'ai jamais entendu
00:56:49parler de faits
00:56:50de violences
00:56:51avant
00:56:51de violences
00:56:52à ce point grave
00:56:53on entendait parler
00:56:54comme vous l'avez dit
00:56:55de ces gifles
00:56:57ou
00:56:58qui en avait eu
00:57:00mais jamais
00:57:00je n'ai entendu parler
00:57:01de violences graves
00:57:02et jamais
00:57:03je n'avais entendu
00:57:04parler de violences
00:57:05sexuelles
00:57:06le premier ministre
00:57:07qui d'emblée
00:57:08au début de cette audition
00:57:09vers 17h
00:57:10a affirmé
00:57:11qu'il attendait
00:57:11avec impatience
00:57:12de pouvoir fournir
00:57:13ses explications
00:57:13le premier mot
00:57:15qui me vient
00:57:15quand je pense
00:57:16à cette audition
00:57:16c'est enfin
00:57:17pour moi
00:57:18cette audition
00:57:19est très importante
00:57:20elle est très importante
00:57:22pour les garçons
00:57:23et les filles
00:57:23qui ont été victimes
00:57:24de violences
00:57:25et particulièrement
00:57:26de violences sexuelles
00:57:28depuis des décennies
00:57:29que ce soit
00:57:30à Bétarame
00:57:32ou comme nous le découvrons
00:57:33tous les jours
00:57:34en beaucoup d'autres
00:57:35établissements scolaires
00:57:36et en beaucoup
00:57:37d'autres institutions
00:57:38associatives
00:57:40sportives
00:57:41dans le monde du spectacle
00:57:42en famille
00:57:43hélas
00:57:44puis l'audition
00:57:45a commencé à tourner
00:57:46davantage quand même
00:57:46à l'affrontement
00:57:47tout à l'heure
00:57:48quand François Bayrou
00:57:48a chargé la commission
00:57:50d'enquête
00:57:50et son co-rapporteur
00:57:51LFI
00:57:52Paul Vannier
00:57:52qui l'accusait
00:57:54d'avoir fait varier
00:57:55ses versions
00:57:56depuis que l'affaire
00:57:57a éclaté
00:57:57non monsieur
00:57:58je répète
00:57:59même si vous essayez
00:58:00de déformer la réalité
00:58:02à chaque intervention
00:58:03je regrette
00:58:04je ne me laisserai pas
00:58:05entraîner par vous
00:58:06ma version
00:58:06n'a pas varié
00:58:07dans ma vie
00:58:08on m'a accusé
00:58:09de beaucoup de choses
00:58:10rarement
00:58:11de faits aussi
00:58:13ignominieusement graves
00:58:15je n'ai pas le sentiment
00:58:17que cette commission
00:58:18est totalement objective
00:58:19vient aussi de lancer
00:58:20François Bayrou
00:58:21le premier ministre
00:58:23qui d'ailleurs
00:58:23lors de cette audition
00:58:24a posé bien en évidence
00:58:26devant lui
00:58:26un livre
00:58:27le livre
00:58:27La Meute
00:58:28le livre
00:58:29le fameux ouvrage
00:58:29écrit par deux journalistes
00:58:30sur les dysfonctionnements
00:58:31internes
00:58:32de la France insoumise
00:58:33c'est quand même
00:58:34un petit détail
00:58:34qui semble bien indiquer
00:58:35qu'il était venu là aussi
00:58:36pour en découdre
00:58:37merci beaucoup
00:58:38Félix Mathieu
00:58:39de toute façon
00:58:40on va en parler
00:58:40dans quelques instants
00:58:42vous restez avec nous
00:58:43le tour de table
00:58:44de l'actu des vrais voix
00:58:45Philippe Bilger
00:58:46dans un instant
00:58:47je veux parler
00:58:47de la Meute
00:58:48et de l'avis
00:58:49de Jean-Luc Mélenchon
00:58:50quelle bonne transitance
00:58:52sur Félix Mathieu
00:58:52bravo
00:58:53François de Gaulle
00:58:54je vais parler
00:58:54de la femme du chef
00:58:56puisqu'elle s'appelle
00:58:56comme ça elle-même
00:58:57Sophia Chikirou
00:58:58qui était à une manif
00:58:59pro-Poutine
00:59:00et puis Jean-Michel Fauvergue
00:59:02moi je parlais
00:59:03de la révolte justifiée
00:59:04des brigades de recherche
00:59:05et d'intervention
00:59:06des BRI
00:59:06très bien
00:59:07on en parle dans un instant
00:59:08soyez les bienvenus
00:59:09merci beaucoup Félix Mathieu
00:59:10et merci à vous
00:59:11en tout cas de nous écouter
00:59:12tous les jours
00:59:13on est ravis de vous accueillir
00:59:14sur Sud Radio
00:59:14et surtout dans les vrais voix
00:59:15à tout de suite
00:59:16Vous avez choisi Sud Radio
00:59:29et on vous en remercie
00:59:30tous les jours
00:59:31un peu plus
00:59:32et on essaye
00:59:32de s'améliorer
00:59:34et avec Philippe David
00:59:34c'est pas facile
00:59:35on essaye de faire
00:59:36notre...
00:59:37bah non
00:59:38c'est pas facile
00:59:38de s'améliorer
00:59:39puisqu'on est déjà au top
00:59:40je pensais que j'étais un peu
00:59:43le boulet du duo
00:59:44mais non
00:59:45avec Philippe David
00:59:46moi je l'avais compris
00:59:47comme ça aussi
00:59:48mais vous êtes trop complexé
00:59:51mais non
00:59:51mais sans vous
00:59:52j'existe pas
00:59:53Philippe David
00:59:53mais vous rigolez
00:59:54bah non je rigole pas
00:59:55je le pense
00:59:55mais non
00:59:57je pense
00:59:58bah oui c'est un duo
00:59:59c'est ma jambe
01:00:00un duo de deux
01:00:01c'est ma jambe droite
01:00:02un duo de deux
01:00:03ils s'en font dans la police
01:00:04et il y a des trios
01:00:06de trois aussi
01:00:06c'est ça ?
01:00:07arrête
01:00:08mais des quatuars de quatre
01:00:09mais non
01:00:09mais c'est incroyable
01:00:10oh la folie
01:00:11le niveau pour entrer
01:00:13à la police
01:00:13c'est fabuleux
01:00:14je le fais découvrir
01:00:14un monde nouveau
01:00:15c'est fou
01:00:16merci merci
01:00:17Jean-Michel Fauver
01:00:17en attendant
01:00:19autour de cette table
01:00:19vous l'avez entendu
01:00:20Jean-Michel Fauver
01:00:22qu'on appellera désormais
01:00:23le professeur
01:00:23avec Françoise Degoy
01:00:25et Philippe Bilger
01:00:26bien entendu
01:00:26tout de suite
01:00:27le coup de pas du tout
01:00:29le tour de table
01:00:30de l'actu des vraies voix
01:00:31vous pouvez peut-être
01:00:33donner vos mentons
01:00:34on va passer à la table
01:00:35non non non
01:00:35je suis pas d'accord
01:00:36ah bah là c'est sérieux
01:00:37Philippe Bilger
01:00:38vous pouvez pas être
01:00:39en désaccord
01:00:39Philippe avec Bilger
01:00:40alors je ne suis
01:00:41pas totalement
01:00:43péremptoire là-dessus
01:00:44ah bon ?
01:00:45vous savez très bien
01:00:45que j'ai raison
01:00:46et ça vous fait bien
01:00:47gâche
01:00:47mais c'est la vérité
01:00:48le tour de table
01:00:49de l'actualité
01:00:50toujours aussi saboureux
01:00:52c'est génial
01:00:53ces trucs dans cette émission
01:00:54ça craint
01:00:55ça craint
01:00:55vous jamais
01:00:57moi jamais
01:00:58mon dieu sans confession
01:00:59nous
01:00:59je n'ai rien
01:01:00regardez regardez
01:01:01les deux saints
01:01:02saint
01:01:04s-a-i-n-t
01:01:05Philippe Bilger
01:01:07votre tour de table
01:01:09vous pouvez parler
01:01:09de la meute
01:01:10je veux parler
01:01:11de la meute
01:01:12parce que
01:01:12Jean-Luc Mélenchon
01:01:14a donné un avis
01:01:15sur ce livre
01:01:17qui a beaucoup de succès
01:01:18il a évidemment
01:01:19indiqué
01:01:20ça ne m'étonne pas
01:01:21qu'il ne l'a pas lu
01:01:22qu'il ne veut pas le lire
01:01:24parce qu'il ne veut pas
01:01:25être souillé
01:01:26par ce livre
01:01:27et en même temps
01:01:29il l'a qualifié
01:01:30ce livre
01:01:32selon lui
01:01:33est écrit
01:01:33par des dégénérés
01:01:35qui ont tordu
01:01:36complètement
01:01:37la vie privée
01:01:38la vie intime
01:01:39des membres
01:01:40de LFI
01:01:41c'est tout à fait
01:01:44typique
01:01:44de son caractère
01:01:46qui se permet
01:01:48de jeter
01:01:49dans les flammes
01:01:50un livre
01:01:51dont il admet
01:01:52qu'il ne l'a pas lu
01:01:54et qu'il ne le lira pas
01:01:56en revanche
01:01:57j'approuve
01:01:57totalement
01:01:58l'inconditionnel
01:01:59de Jean-Luc Mélenchon
01:02:01dont on ne donne pas
01:02:02le nom
01:02:03qui a indiqué
01:02:04que ce livre
01:02:05aussi brillant
01:02:07et véridique
01:02:09qu'il puisse être
01:02:10n'aura rigoureusement
01:02:11aucun effet
01:02:12sur le cours
01:02:14de la vie politique
01:02:16de Jean-Luc Mélenchon
01:02:17je suis absolument d'accord
01:02:18Françoise pardon
01:02:19je vous pose une question
01:02:20vous pensez sincèrement
01:02:21qu'il ne l'a pas lu
01:02:22est-ce qu'on peut imaginer
01:02:24je pense qu'il ne l'a pas lu
01:02:25pourtant quand on lit
01:02:26Canard enchaîné
01:02:26il y avait une taupe
01:02:27dans une station de radio
01:02:28que je ne citerai pas
01:02:29qui a envoyé
01:02:30le PDF du livre
01:02:31avant sa sortie
01:02:32qui l'a envoyé
01:02:32à Jean-Luc Mélenchon
01:02:33à Jean-Luc Mélenchon
01:02:34mais je pense
01:02:35pour connaître
01:02:36un peu Jean-Luc Mélenchon
01:02:37vraiment
01:02:37ce n'est pas que le diable
01:02:39Jean-Luc Mélenchon
01:02:40et ses personnalités
01:02:41il y a à un moment donné
01:02:42de descriptions
01:02:43qui sont intenables
01:02:44sur le plan narcissique
01:02:45c'est intenable
01:02:46je veux dire
01:02:46la façon dont il est décrit
01:02:48dans ce livre évidemment
01:02:48c'est impossible
01:02:49de se voir dans ce miroir là
01:02:51ça c'est le premier point
01:02:52donc je suis sûr
01:02:53qu'il ne l'a pas lu
01:02:53et le deuxième point
01:02:54pour mettre un petit bémol
01:02:57ce livre est excellent
01:02:58vraiment c'est une plongée
01:02:59etc
01:02:59la réalité c'est que
01:03:00on peut rendre grâce
01:03:01à Jean-Luc Mélenchon
01:03:02ils vont très loin
01:03:03dans la vie privée
01:03:04par exemple moi je ne savais pas
01:03:05pourtant je connais très bien
01:03:06la France insoumise
01:03:07avec qui vivait
01:03:08Manuel Bompard par exemple
01:03:10je n'ai pas envie de savoir
01:03:11avec qui vit Manuel Bompard
01:03:12parce que justement
01:03:12ils ne font pas étalage de ça
01:03:14je n'ai pas envie
01:03:15d'avoir la confirmation
01:03:16de Mélenchon
01:03:17et de Sofia Chikirou
01:03:18il y a un truc
01:03:19c'est tellement à charge
01:03:20en fait sur Mélenchon
01:03:21et Chikirou
01:03:22que je trouve que c'est là
01:03:23que ça manque un peu de nuance
01:03:25on ne peut pas avoir
01:03:26le diable
01:03:26et sa maîtresse
01:03:28dans un seul
01:03:29c'est pas Berria
01:03:31et c'est pas les Chaochescou
01:03:32c'est ce que je veux dire
01:03:33et c'est là que la nuance
01:03:35manque un peu
01:03:35ils n'en abusent pas
01:03:36c'est fait de venir très fin
01:03:39non mais c'est très très
01:03:39c'est un formidable bouquin
01:03:40vraiment de l'âge caselle
01:03:41c'est juste le bémol
01:03:43que je mettrais
01:03:43je ne voulais pas savoir
01:03:44l'avis privé de Manel Bompard
01:03:46ça ne m'intéresse pas en fait
01:03:47elle travaille avec Mélenchon
01:03:50c'est normal
01:03:50oui mais je ne trouve pas normal
01:03:52je suis d'accord
01:03:54sur ce que dit Philippe
01:03:55et ce qu'a dit
01:03:58un autre député LFI
01:04:01c'est un député je crois
01:04:02oui oui
01:04:03ça ne changera rien du tout
01:04:06alors ce livre
01:04:07c'est bien qu'il soit là
01:04:09il le fallait peut-être
01:04:10les gens se renseigneront là-dessus
01:04:12mais pour ceux qui sont
01:04:14adhérents de LFI
01:04:16et à 100% derrière
01:04:17et ça ne changera rien
01:04:19et ça ne changera rien
01:04:20au destin politique
01:04:21de Mélenchon
01:04:23sauf que
01:04:25peut-être
01:04:26il n'obtiendra pas
01:04:27le nombre de voix
01:04:28qu'il désirait avoir
01:04:29alors ce n'est pas tellement
01:04:30pour ça
01:04:30mais parce que
01:04:32ça va je pense
01:04:33motiver
01:04:33d'autres partis politiques
01:04:35à la gauche
01:04:35de présenter
01:04:36des candidats
01:04:37qui sortent un peu du lot
01:04:39Glucksmann en particulier
01:04:41ou d'autres
01:04:41qui feront
01:04:43à la prochaine présidentielle
01:04:44et bien
01:04:45on n'aura pas
01:04:46Mélenchon
01:04:47au deuxième tour
01:04:47sans doute
01:04:48on ne l'a jamais eu
01:04:49moi je dirais juste
01:04:51que
01:04:51encore une fois
01:04:52je pense contre moi-même
01:04:53je dirais juste
01:04:54que
01:04:54est-ce que
01:04:55cette diabolisation
01:04:56de Jean-Luc Mélenchon
01:04:57peut servir
01:04:59le reste de la gauche
01:04:59je n'en suis plus
01:05:00tout à fait sûr
01:05:01ce que je constate
01:05:01c'est que ça ne fait
01:05:02que renforcer le socle
01:05:03de Mélenchon
01:05:04qui ne bouge pas
01:05:05qui est à 10
01:05:05qui ne peut plus s'élargir
01:05:07mais quand vous êtes à 10
01:05:08et si le reste de la gauche
01:05:09n'est pas uni
01:05:10vous avez un 4ème 21 avril
01:05:12c'est ça
01:05:13la réalité
01:05:13qui est en train
01:05:14de se préparer
01:05:15mais ce n'est pas la faute
01:05:16de la gauche
01:05:16je vois le schéma
01:05:18le constat
01:05:19je le vois
01:05:19en tout cas
01:05:20juste l'information
01:05:21pour dire que
01:05:22la co-autrice
01:05:23Charlotte Bélaïch
01:05:25reçoit un trombeau
01:05:28de propos antisémites
01:05:30bien sûr
01:05:30et c'est ce que disait
01:05:32Olivier Perrou
01:05:32il disait
01:05:33c'est elle qui est attaquée
01:05:34c'est monstrueux
01:05:35sur Charlotte Bélaïch
01:05:36c'est absolument monstrueux
01:05:38l'antisémitisme
01:05:38n'est pas très présent
01:05:39dans ce livre
01:05:40mais pour le peu qu'il l'est
01:05:41c'est effrayant
01:05:43traité d'agent du Likoud
01:05:45Charlotte Bélaïch
01:05:46agent du Likoud
01:05:46oui
01:05:46par Jean-Luc Mélenchon
01:05:48le Likoud étant le parti
01:05:49de Benjamin Netanyahou
01:05:50pour le rappeler
01:05:50pour les ouïeurs
01:05:51qu'il sait
01:05:51je vais très vite du coup
01:05:53parce que j'ai beaucoup parlé
01:05:53Sophia Chikirou
01:05:55oui alors Chikirou
01:05:56qui se prénomme elle-même
01:05:57la femme du chef
01:05:58donc Chikirou
01:05:59et c'est là la perversion
01:06:01et c'est là la difficulté
01:06:02d'arriver à attraper
01:06:03à combattre maintenant
01:06:04la LFI Sphère
01:06:05Sophia Chikirou
01:06:06était à la manifestation
01:06:07pro-Poutine
01:06:08on peut le dire
01:06:09pour fêter le 8 mai 45
01:06:10il y avait
01:06:11c'était à l'appel
01:06:12d'associations
01:06:13qui sont totalement
01:06:13poutine-olâtre
01:06:15assumées etc
01:06:16donc elle dit
01:06:16mais ils m'ont invité
01:06:18c'est dans ma circonscription
01:06:19j'y suis allée
01:06:20pourquoi je dis ça ?
01:06:21c'est les signaux faibles
01:06:22qui sont envoyés
01:06:23ça c'est la tactique
01:06:24si vous voulez
01:06:25vraiment de la France insoumise
01:06:26c'est une tactique
01:06:27trotskiste 100%
01:06:28c'est-à-dire que
01:06:29officiellement
01:06:30on est contre Poutine
01:06:31on envoie quand même
01:06:32un signal faible
01:06:32on va pointer le nez
01:06:34à la manifestation
01:06:35officiellement
01:06:36le Hamas
01:06:37c'est pas tout à fait
01:06:38une organisation terroriste
01:06:39mais c'est pas bien
01:06:39ce qu'ils ont fait
01:06:40mais quand même
01:06:41la même Sophia Chikirou
01:06:42sur son compte privé
01:06:43salue Sinoar
01:06:44le grand combattant
01:06:45quand il a été abattu
01:06:46par Israël
01:06:47vous comprenez ?
01:06:48c'est David Guiraud
01:06:49qui dit
01:06:49on n'est pas antisémite
01:06:50mais qui parle
01:06:51des dragons célestes
01:06:52dans ses postes
01:06:53parce que ça
01:06:54c'est le signal faible
01:06:55les dragons célestes
01:06:56étant considérés
01:06:56comme les juifs
01:06:57qui dominent le monde
01:06:58donc je voulais
01:06:59juste mettre ça
01:07:00il n'y a rien d'innocent
01:07:01au fait que Sophia Chikirou
01:07:03soit allée à cette manifestation
01:07:04c'est un signal faible
01:07:06qu'on envoie
01:07:06en disant
01:07:07il y a notre discours officiel
01:07:08et il y a
01:07:09le signal faible
01:07:10qu'on envoie
01:07:10tout ce qui est
01:07:11contre les Etats-Unis
01:07:12et l'Occident
01:07:13nous sommes avec
01:07:13j'approuve
01:07:15c'est très habile
01:07:17habile oui
01:07:19enfin c'est très pervers
01:07:20oui mais
01:07:21affreusement pervers
01:07:22c'est pas la première fois
01:07:22que
01:07:23c'est de la mauvaise politique
01:07:24en tout cas
01:07:25que dans certains partis
01:07:26certains partis
01:07:26ont plusieurs fers au feu
01:07:27donc c'est pas
01:07:28oui c'est toxique en fait
01:07:29c'est toxique pour nous tous
01:07:31la droite
01:07:31la gauche
01:07:32c'est très toxique en fait
01:07:33allez Jean-Michel Fauver
01:07:35la révolte justifiée
01:07:36des brigades
01:07:36de la BRI
01:07:37un brigade de recherche
01:07:38et d'intervention
01:07:39on connait
01:07:40on connait une BRI
01:07:41c'est la BRI PP
01:07:41de la préfecture de police
01:07:43on la connait
01:07:43parce que
01:07:44elle est intervenue
01:07:45au Bataclan
01:07:48entre autres
01:07:49oui
01:07:49je suis intervenue
01:07:50à ses côtés
01:07:51elle a fait d'ailleurs
01:07:53une très belle opération
01:07:53à pas les autres
01:07:54et tout à fait récemment
01:07:55dans l'affaire
01:07:56d'enlèvement
01:07:57on connait moins bien
01:07:58les autres BRI
01:07:59les autres brigades
01:08:00de répression
01:08:00de recherche
01:08:01et d'intervention
01:08:02il y en a pourtant
01:08:0317
01:08:03dont une BRI nationale
01:08:05et 400 policiers
01:08:06de ces BRI
01:08:07qui travaillent jour et nuit
01:08:08jour et nuit
01:08:08parce que leur rôle
01:08:09c'est de faire des surveillances
01:08:10de faire des filatures
01:08:11d'arrêter
01:08:12des malfaiteurs
01:08:14importants
01:08:15ils appartiennent
01:08:15à la police judiciaire
01:08:16à ces BRI là
01:08:17ils ont travaillé
01:08:18beaucoup sur
01:08:19ils travaillent beaucoup
01:08:20sur les goffas
01:08:21sur les livraisons
01:08:21de stupes
01:08:22avec tous les
01:08:23tous les dangers
01:08:24que cela comporte
01:08:25ils ont beaucoup
01:08:26beaucoup travaillé
01:08:27sur l'affaire Amra
01:08:28on leur doit beaucoup
01:08:29dans cette affaire là
01:08:29ils ont travaillé
01:08:30dans l'ombre
01:08:31ils ont beaucoup travaillé
01:08:32sur les prisons
01:08:33récemment
01:08:33sur les menaces
01:08:35qu'il y avait
01:08:35contre le personnel carcéral
01:08:38ils travaillent
01:08:40sur le crime organisé
01:08:41sur les narcotrains
01:08:41ils travaillent jour et nuit
01:08:42ils sont tout le temps
01:08:43tout le temps
01:08:44au boulot
01:08:46sur le terrain
01:08:46et pour autant
01:08:47ils n'ont toujours pas
01:08:51la prime
01:08:52qu'ils réclament
01:08:53depuis 4 ou 5 ans
01:08:54maintenant
01:08:54c'est pas possible
01:08:55vous savez que
01:08:57le RAID et la BRIPP
01:08:59ont des primes
01:09:00et c'est bien normal
01:09:01les gens de sécurité
01:09:03les gens de sécurité
01:09:06publique
01:09:07pour certains
01:09:08ont des primes
01:09:08ceux qui travaillent la nuit
01:09:09ceux qui travaillent en bac
01:09:10et c'est bien normal
01:09:12la BRI n'a toujours pas
01:09:14des primes
01:09:14et pourtant
01:09:15c'est un dossier
01:09:16que j'avais suivi
01:09:17en tant que député
01:09:19et qu'on suivait
01:09:21sur lequel
01:09:22j'avais interpellé
01:09:23plus qu'interpellé
01:09:24on en parlait beaucoup
01:09:25avec Gérald Darmanin
01:09:25qui devait se conclure
01:09:27et ça ne s'est toujours pas conclu
01:09:28donc
01:09:29ah vous avez interpellé
01:09:30Gérald Darmanin
01:09:31avec les manottes
01:09:32je l'ai interpellé
01:09:35lors d'une
01:09:35une verquisition
01:09:37je vous dirai ça
01:09:38hors antenne
01:09:40et donc du coup
01:09:41du coup aujourd'hui
01:09:42ils n'ont toujours pas ça
01:09:43ils réclament 500 euros
01:09:45par mois
01:09:45500 euros par mois
01:09:46pour 400
01:09:47pour 400
01:09:48c'est pas énorme
01:09:49en fait
01:09:49dans le budget
01:09:50du ministère de l'Intérieur
01:09:52donc par pitié
01:09:53si on nous entend
01:09:55si le personnel politique
01:09:56menons à terme
01:09:58ce dossier là
01:09:58et n'en parlons plus
01:09:59il faut leur donner ça
01:10:01sinon
01:10:01où va-t-on
01:10:03ils consacrent
01:10:05leur vie
01:10:05à ce job
01:10:06personne ne voudra
01:10:07y aller
01:10:07un jour ou l'autre
01:10:08c'est ça
01:10:08c'est ça
01:10:09Philippe Bilger
01:10:10un petit mot
01:10:11j'approuve
01:10:12c'est un
01:10:12venant d'un professionnel
01:10:15comme
01:10:15Jean-Michel
01:10:17c'est
01:10:18convaincant
01:10:19ça n'appelle
01:10:21aucune contradiction
01:10:22ça dit que
01:10:22par niche
01:10:23enfin
01:10:23aucune contradiction
01:10:24c'est tellement évident
01:10:25mais je pense que ça appelle
01:10:26quand même la nécessité
01:10:27qu'un président n'a voulu faire
01:10:29ni François Hollande
01:10:30d'ailleurs
01:10:30ni Emmanuel Macron
01:10:31d'une conférence sociale
01:10:33sur les salaires généraux
01:10:34en France
01:10:34on ne peut pas continuer comme ça
01:10:36avec des fonctions aussi essentielles
01:10:37profs
01:10:38soignants
01:10:39policiers
01:10:40même magistrats
01:10:41Philippe
01:10:41je veux dire
01:10:43mais oui
01:10:43non mais profs aussi
01:10:45honnêtement
01:10:46sous-payés
01:10:48si mal payés
01:10:49pompiers
01:10:50bien sûr
01:10:50excusez-moi
01:10:50on fait une vraie révolution sociale
01:10:54oui mais je suis d'accord
01:10:55et personnelle personnelle
01:10:56paye attention
01:10:56mais là un certainement
01:10:57donnant leur prime
01:10:58oui oui
01:10:59c'est tout ce qu'on allait
01:10:59très bien
01:11:00merci en tout cas
01:11:00merci pour ces sujets
01:11:01les amis
01:11:02vous restez avec nous
01:11:03on va revenir justement
01:11:03sur François Bayrou
01:11:05qui est toujours
01:11:06face aux députés
01:11:07l'affaire Bétarame
01:11:09le rattrape
01:11:09entre soupçon d'ingérence
01:11:10et drame personnel
01:11:11impliquant sa fille
01:11:12alors parlons vrai
01:11:13est-ce un moment de vérité
01:11:15pour Bayrou
01:11:15et à la question
01:11:16audition sur Bétarame
01:11:17Bayrou risque-t-il
01:11:18sa place à Matignon
01:11:19vous dites oui
01:11:20à 58%
01:11:21vous voulez réagir
01:11:23le 0826 300 300
01:11:25et on sera très heureux
01:11:25de vous accueillir
01:11:26à l'antenne
01:11:26soyez les bienvenus
01:11:27on est ensemble
01:11:27jusqu'à 19h
01:11:28Sud Radio
01:11:30c'est vous
01:11:31qui donnez le temps
01:11:31bravo pour votre score
01:11:33d'audience
01:11:34ça devient impressionnant
01:11:35faites attention
01:11:35vous allez avoir
01:11:36beaucoup d'ennemis
01:11:37Sud Radio
01:11:38parlons vrai
01:11:39les vrais voix Sud Radio
01:11:4017h-19h
01:11:42Philippe David
01:11:43Cécile de Ménibus
01:11:44retour des vrais voix
01:11:46ils sont dans une forme olympique
01:11:47Philippe Bilger
01:11:48Françoise Degoy
01:11:49Jean-Michel Fauver
01:11:50dit bien évidemment
01:11:51l'incontournable
01:11:51Cécile de Ménibus
01:11:53et pour tout ça
01:11:53il faudra bien
01:11:54en faire le tour
01:11:54à un moment donné
01:11:55allez tout de suite
01:11:57le coup de projecteur
01:11:58des vrais voix
01:11:58les vrais voix Sud Radio
01:12:00le coup de projecteur
01:12:02des vrais voix
01:12:02François Bayrou
01:12:04savait-il
01:12:05François Bayrou
01:12:06a-t-il menti
01:12:07ou était-il
01:12:08le premier ministre
01:12:09est accusé
01:12:09d'avoir été au courant
01:12:10des violences
01:12:11infligées aux élèves
01:12:12de l'établissement catholique
01:12:13du Béarn
01:12:13et de n'avoir rien fait
01:12:15pendant toutes ces années
01:12:16les victimes
01:12:16on en compte aujourd'hui
01:12:17plus de 200
01:12:18elles ont dénoncé
01:12:19des faits de violences
01:12:20psychologiques
01:12:20physiques
01:12:21ou sexuelles
01:12:22on parle de tas de choses
01:12:24elles n'avaient jamais parlé de ça
01:12:25en tout cas
01:12:26François Bayrou
01:12:26ne joue pas son poste
01:12:28avec cette audition
01:12:28son entourage l'assure
01:12:30Et c'est en même temps
01:12:32l'affaire Béterham
01:12:35se joue aujourd'hui
01:12:36à l'Assemblée nationale
01:12:37François Bayrou
01:12:38est auditionné
01:12:40la commission s'interroge
01:12:41sur son rôle exact
01:12:42ses interventions essentielles
01:12:43auprès de la justice
01:12:44et les zones d'ombre
01:12:45qu'il aurait pu entretenir
01:12:46Alors parlons vrai
01:12:47François Bayrou
01:12:48peut-il sortir indemne
01:12:49de cette confrontation
01:12:51à la question
01:12:52audition sur Béterham
01:12:54Bayrou risque-t-il
01:12:55sa place à Matignon
01:12:56vous dit oui
01:12:57à 58%
01:12:58vous voulez réagir
01:12:59le 0826 300 300
01:13:01On a entendu
01:13:03quelques
01:13:03Félix Mathieu
01:13:04nous a fait entendre
01:13:06tout à l'heure
01:13:06quelques moments
01:13:07de l'audition
01:13:07de François Bayrou
01:13:09est-ce qu'il
01:13:09semble sincère ?
01:13:12Je suis persuadé
01:13:14ma chère Cécile
01:13:15qu'il est sincère
01:13:16Alors
01:13:17je suis d'abord
01:13:18d'accord
01:13:19avec le premier mot
01:13:21qu'il a prononcé
01:13:22devant la commission
01:13:23enfin
01:13:24je pense qu'en effet
01:13:26pour lui
01:13:26c'est une libération
01:13:27de pouvoir
01:13:28enfin parler
01:13:30devant cette commission
01:13:31dont il doute
01:13:32un peu de l'objectivité
01:13:33mais peu importe
01:13:34il libère sa parole
01:13:36alors
01:13:36je ne sais pas
01:13:37ce qu'il a dit
01:13:38peut-être
01:13:39y a-t-il des approximations
01:13:41des incertitudes
01:13:42des contradictions
01:13:44qui ne sont pas
01:13:45en sa faveur
01:13:46mais ce que je crois
01:13:47et je crois
01:13:48rejoindre François
01:13:49sur ce plan-là
01:13:50jamais il ne démissionnera
01:13:52jamais il ne constera
01:13:54alors
01:13:55il ne va pas être mort
01:14:00à la suite
01:14:01de cette commission
01:14:02il va être certainement
01:14:03blessé
01:14:04mais paradoxalement
01:14:06je pense
01:14:06que d'avoir surmonté
01:14:08cette épreuve
01:14:09et franchi ce cap
01:14:11ne lui donnera pas
01:14:13un futur
01:14:13éblouissant
01:14:14sur le plan politique
01:14:16mais il aura
01:14:17un gros caillou
01:14:18derrière lui
01:14:19Françoise Degoy
01:14:19je ne suis pas sûr
01:14:20d'abord qu'il l'ait franchi
01:14:21après sur l'objectivité
01:14:23de la commission
01:14:23il est un peu hard
01:14:24parce qu'il arrive
01:14:25il fait de la provoque
01:14:26il veut instrumenter
01:14:28lui aussi
01:14:29à sa façon
01:14:29parce que
01:14:30Paul Vannier le fait aussi
01:14:31mais la réalité
01:14:32c'est que c'est des documents
01:14:33qui ne sont pas sortis
01:14:33par les députés
01:14:34c'est Mediapart
01:14:35et on sait tous
01:14:36que Mediapart
01:14:37il y en a pour tout le monde
01:14:37en réalité
01:14:38c'est pas simplement
01:14:38pour la droite
01:14:39c'est aussi pour la gauche
01:14:40je rappelle que c'est Mediapart
01:14:41qui fait tomber Cahuzac
01:14:42donc Mediapart
01:14:44c'est très solide
01:14:45et très sérieux
01:14:46je ne sais pas
01:14:47s'il se sortira
01:14:47ce soir de cette commission
01:14:48je trouve que la tournure
01:14:50est très mauvaise
01:14:50il est sur la ligne
01:14:53je vous entends dire
01:14:54j'ai ma conviction
01:14:55qu'il dit la vérité
01:14:56moi je n'ai aucune conviction
01:14:57concernant François Bayrou
01:14:58il a en tout cas
01:15:00adopté une position
01:15:01de défense
01:15:01qui est
01:15:02je n'ai jamais été au courant
01:15:03je n'ai pas menti
01:15:04voilà
01:15:05est-ce qu'il peut tenir
01:15:06jusqu'au bout de la journée
01:15:07à mon avis
01:15:08il peut tenir
01:15:08mais il est très abîmé
01:15:09François Bayrou
01:15:10dans l'opinion
01:15:11c'est un premier ministre
01:15:12détesté
01:15:13comme l'a été
01:15:14Jean-Marc Ayrault
01:15:14maintenant il est au niveau
01:15:15de Jean-Marc Ayrault
01:15:16c'est-à-dire les plus bas
01:15:17en réalité
01:15:17et voilà
01:15:18il est plus détesté que lui
01:15:19je pense Juppé
01:15:20au niveau des grèves
01:15:21de 95
01:15:21non mais c'est pas du tout pareil
01:15:25non ça n'a rien à voir
01:15:26il est vraiment
01:15:26il y a quelque chose
01:15:28les français n'aiment pas Bayrou
01:15:29tout simplement
01:15:29on verra s'il tient
01:15:31mais démissionnez
01:15:32jamais
01:15:32Jean-Michel Fauvergue
01:15:34moi cher ami
01:15:35je vais parler plutôt
01:15:37de la commission parlementaire
01:15:38je vais vous dire pourquoi
01:15:40il n'en sortira rien
01:15:41parce qu'une commission parlementaire
01:15:43là elle a été demandée
01:15:43par LFI
01:15:44si je ne me trompe pas
01:15:45et donc le rapporteur
01:15:46ils ont choisi
01:15:47ils ont le choix
01:15:48entre président
01:15:49ou rapporteur
01:15:49ils ont choisi LFI
01:15:50et ils ont choisi le rapporteur
01:15:52le président
01:15:53sera issu
01:15:54d'un parti
01:15:54de la majorité
01:15:55et donc
01:15:56les choses vont s'imbriquer
01:15:57de cette manière là
01:15:58il va y avoir
01:15:59il va y avoir des auditions
01:16:01beaucoup d'auditions
01:16:02et ensuite
01:16:02le rapport
01:16:03qui va être écrit
01:16:04mais il sera précédé
01:16:05par deux ou trois pages
01:16:07du président
01:16:09qui dira exactement
01:16:10l'inverse
01:16:11de ce qui est dit
01:16:11dans le rapport
01:16:12parce qu'évidemment
01:16:13ce rapport
01:16:14il sera orienté
01:16:15bien évidemment
01:16:16donc il n'en sortira pas
01:16:17grand chose
01:16:18de cette commission parlementaire
01:16:20ce qui peut sortir
01:16:22c'est d'une enquête judiciaire
01:16:23mais la commission parlementaire
01:16:25vous n'aurez rien
01:16:26de rien
01:16:27Philippe Billigère
01:16:28est-ce que quelque part
01:16:30ça ne va pas être
01:16:30le caillou
01:16:31quel que soit le résultat
01:16:32dans la chaussure de Bayrou
01:16:34je vais faire une comparaison
01:16:35historique
01:16:36et ce n'est pas la même chose
01:16:37un peu
01:16:38un peu
01:16:39comme les Diamonds de Bocassa
01:16:40ont été
01:16:40avec le canard enchaîné
01:16:42là ce n'était pas Mediapart
01:16:43le caillou
01:16:43dans la chaussure de Giscard
01:16:44jusqu'au 10 mai 80
01:16:45avec évidemment
01:16:47une différence
01:16:49déjà
01:16:49dans la forme
01:16:51de la réplique
01:16:52puisque le président
01:16:53Giscard d'Estaing
01:16:54a trop tardé
01:16:55à répliquer
01:16:56François Bayrou
01:16:57il ne cesse
01:16:58de répondre
01:16:59à sa manière
01:17:00et j'admets
01:17:01qu'elle peut apparaître
01:17:02confuse
01:17:03et parfois même
01:17:04contradictoire
01:17:05rappelez-vous
01:17:06l'événement
01:17:06sur la rencontre
01:17:08avec le juge
01:17:09d'instruction
01:17:09qu'il ne commence
01:17:10à avouer
01:17:11qu'après
01:17:12la déclaration
01:17:13de sa fille
01:17:14mais je crois
01:17:15que paradoxalement
01:17:16le fait
01:17:17d'avoir affronté
01:17:18cette commission
01:17:19le 14 mai
01:17:21à moins
01:17:21d'une catastrophe
01:17:22pour lui
01:17:23va libérer
01:17:24un petit peu
01:17:25un espace
01:17:26dans son futur
01:17:27au moins
01:17:28il n'aura plus ça
01:17:29dans sa chaussure
01:17:32comme vous l'avez
01:17:33très bien dit
01:17:33avec la métaphore
01:17:35du caillou
01:17:36en réalité
01:17:36François Bayrou
01:17:37il a un calendrier
01:17:38très compliqué
01:17:38c'est le 110 mètre
01:17:40mais en raccourci
01:17:41c'est-à-dire que
01:17:41il y a Bétarame
01:17:42aujourd'hui
01:17:42on sait très bien
01:17:43j'en ai parlé
01:17:44avec quelques membres
01:17:45du Rassemblement National
01:17:46aussi
01:17:47si François Bayrou
01:17:48rate cette audition
01:17:49il y a une motion
01:17:49à la clé
01:17:50et cette motion-là
01:17:51le RN
01:17:51ce qui est assez nouveau
01:17:53était prête
01:17:53était prêt
01:17:54prêt à la voter
01:17:55avec
01:17:56les socialistes
01:17:57qui disent
01:17:58si jamais le mensonge
01:17:59j'ai avéré
01:17:59ça change tout
01:18:00pour le moment
01:18:01on n'est pas
01:18:01il y a cette menace
01:18:03de motion de censure
01:18:04où il sautera immédiatement
01:18:05il y a la fin
01:18:06du concave des retraites
01:18:07c'est avant la fin
01:18:08de la session parlementaire
01:18:09c'est-à-dire le 6 juillet
01:18:11ok
01:18:11ensuite il y a
01:18:12la proportionnelle
01:18:13il y a préparation du budget
01:18:14François Bayrou
01:18:15il le sait
01:18:16qu'il a une durée de vie
01:18:17François Bayrou
01:18:18étant un homme politique
01:18:20durée de vie limitée
01:18:21il est madré
01:18:22il est roué
01:18:22il veut décider
01:18:23de sa sortie
01:18:24je vous écris déjà
01:18:25que François Bayrou
01:18:26veut passer la proportionnelle
01:18:27pour protéger
01:18:29mettre à l'abri financièrement
01:18:30le modem
01:18:31il veut sortir
01:18:32avant le budget
01:18:33qui va être destructeur
01:18:34pour pouvoir être réélu à peau
01:18:36dès le premier tour
01:18:37et être éventuellement candidat
01:18:39en 2027
01:18:39voilà
01:18:40ça c'est son calendrier
01:18:41à François Bayrou
01:18:42ce qui est dommage
01:18:43et la question que je me pose
01:18:44c'est sans
01:18:45en tout cas
01:18:46le premier ministre
01:18:47dans cette affaire
01:18:47est-ce que cette affaire
01:18:48aura autant de retentissement
01:18:50bien sûr que non
01:18:51c'est ça le problème
01:18:52en fait c'est ça qui gâche
01:18:53vous avez raison Cécile
01:18:55il était clair
01:18:56que la polémique
01:19:00avait un double effet
01:19:01d'abord
01:19:01il est évident
01:19:03qu'apparemment
01:19:05tous ceux
01:19:06qui connaissaient
01:19:06la région
01:19:07et Bétharam
01:19:08ont très justement
01:19:11montré
01:19:11l'ignominie
01:19:13de beaucoup
01:19:14de ses comportements
01:19:15mais le premier ministre
01:19:17était la seconde cible
01:19:18et ça n'aurait pas
01:19:19eu cette importance
01:19:20si on n'avait pas espéré
01:19:22le faire descendre
01:19:24de sa statue politique
01:19:25Jean-Michel Fauvert
01:19:26voulait réagir
01:19:27c'est totalement dramatique
01:19:27pour dire que je suis
01:19:29tout à fait d'accord
01:19:30avec Françoise
01:19:31et le développement
01:19:31qu'elle a donné
01:19:32en termes politiques
01:19:33des choses
01:19:33évidemment
01:19:34le gros danger
01:19:36à Bayrou
01:19:36c'est pas cette commission
01:19:38parlementaire
01:19:38bien que LFI
01:19:41va s'en servir
01:19:41sauf si par exemple
01:19:42il faisait une très grosse gaffe
01:19:44ou que
01:19:44là tu montes sur la motion
01:19:45c'est évident
01:19:46y compris le parti socialiste
01:19:48il la fera pas
01:19:49parce que c'est un
01:19:50c'est un homme politique
01:19:51de madré
01:19:52comme disait Françoise
01:19:53donc je pense
01:19:54sauf
01:19:56donc non
01:19:57son danger
01:19:57c'est un danger politique
01:19:58avec
01:19:59l'émotion de censure
01:20:01etc
01:20:02mais par contre
01:20:03cette commission parlementaire
01:20:04LFI
01:20:05dont on sait maintenant
01:20:06mais on le savait avant
01:20:07qu'il travaille en note
01:20:09vont
01:20:10ne pas
01:20:11arrêter
01:20:12de lui mordre
01:20:13les mollets
01:20:13tout le temps
01:20:14et
01:20:15et
01:20:16et de manière continue
01:20:17dans ce domaine
01:20:18et donc
01:20:19c'est
01:20:20c'est effectivement
01:20:21un caillou
01:20:22qu'il aura
01:20:22dans son
01:20:23dans son
01:20:26soulier
01:20:26mais
01:20:26à lui
01:20:27de
01:20:27à lui
01:20:28de passer à autre chose
01:20:29et il a effectivement
01:20:30beaucoup
01:20:30beaucoup de dossiers derrière
01:20:31ouais mais attention
01:20:32moi je veux bien
01:20:33qu'on charge tout le temps
01:20:34LFI
01:20:34je suis la première à le faire
01:20:35mais là
01:20:35c'est pas le problème
01:20:36d'LFI
01:20:36vous savez
01:20:37vous avez beaucoup de gens
01:20:38dans la majorité
01:20:38ils ont saisi
01:20:41ils ont pas fait que ça
01:20:45vous avez
01:20:45Violaine Spielbout
01:20:46qui est là
01:20:46députée
01:20:47députée
01:20:48députée
01:20:48macroniste
01:20:49et qui est très engagée
01:20:50vous avez des gens
01:20:51au Rassemblement National
01:20:52dont je tairai le nom
01:20:53qui sont à la première
01:20:54d'entre elles
01:20:54Marine Le Pen
01:20:55extraordinairement choquées
01:20:57par Métarame
01:20:57donc attention
01:20:58bien sûr que
01:20:59moi je veux bien
01:21:00qu'on file le mauvais rôle
01:21:01à LFI en permanence
01:21:02ça me gêne pas du tout
01:21:02chargeons-les
01:21:03chargeons-les
01:21:03mais là c'est pas tout à fait le cas
01:21:05c'est à dire que
01:21:06c'est pas LFI
01:21:07qui va pas lâcher Bayrou
01:21:08c'est Mediapart
01:21:09qui ne va pas lâcher Bayrou
01:21:10j'attends de voir ce soir
01:21:12ce que
01:21:12Edouard Plenel est déjà
01:21:13en train de tweeter
01:21:14Bayrou vient de déclarer
01:21:15je ne lis jamais Mediapart
01:21:17par hygiène
01:21:18voilà
01:21:18et Edouard Plenel
01:21:20a tweeté
01:21:21en dessous
01:21:21la réaction du même Bayrou
01:21:23en 2008
01:21:23je soutiens
01:21:24corps et âme
01:21:25Mediapart
01:21:26voilà ça c'est François Bayrou
01:21:27mais ce que je veux dire
01:21:29c'est que
01:21:29vous n'avez pas répondu
01:21:30à ce que j'ai dit
01:21:31à Philippe Bilger
01:21:31c'est de dire
01:21:32est-ce que
01:21:33le nom Bayrou
01:21:35ne raisonne pas plus
01:21:36fait pas raisonner plus
01:21:38cette
01:21:38horrible
01:21:40mais vous avez raison
01:21:41et pourquoi pas
01:21:42et tant mieux
01:21:43mais où sont les autres
01:21:45qui savaient
01:21:45pourquoi
01:21:45aujourd'hui
01:21:46ils ne sont pas face
01:21:47à la commission
01:21:47mais ils vont tous
01:21:49être auditionnés
01:21:49excusez-moi de vous le dire
01:21:50mais bien sûr que si
01:21:51je vais finir vraiment
01:21:54il faut aller au bout
01:21:54de la réponse
01:21:55Elisabeth Byrne
01:21:56va être auditionnée
01:21:57Ségolène Royal
01:21:58qui était ministre
01:21:58de l'enseignement secondaire
01:21:59va être auditionnée
01:22:01ou l'a déjà été
01:22:02le juge Mirand
01:22:03non
01:22:03moi je ne suis pas d'accord
01:22:04avec vous là-dessus
01:22:05tout le monde va être auditionné
01:22:06tout le monde est d'ailleurs
01:22:07en cours d'audition
01:22:08c'est le principe
01:22:09de la commission d'enquête
01:22:10c'est le principe
01:22:11tous les ministres de l'éducation
01:22:13seront auditionnés
01:22:14mais là où vous avez raison
01:22:15Cécile
01:22:16et je sais que François Bayreau
01:22:18a répliqué ça
01:22:19à quelqu'un
01:22:20en privé
01:22:21il s'est dit
01:22:23mais tous ceux
01:22:24qui prétendaient savoir
01:22:25et qui me disent
01:22:27que je n'ai rien dit
01:22:28pourquoi eux
01:22:29n'ont jamais réagi
01:22:30et prévenu
01:22:31en vertu de l'article 40
01:22:32c'est aussi ça
01:22:34ce qui était son argumentation
01:22:36il y a une responsabilité
01:22:38je ne suis pas d'accord
01:22:41avec ça
01:22:41parce que les gens
01:22:42qui attaquent aujourd'hui
01:22:42Bayreau
01:22:43et je ne dédouane pas
01:22:44c'est pas
01:22:46c'est générationnel
01:22:47Vanille il a 35 ans
01:22:49qu'est-ce qu'il peut savoir
01:22:49de Bétarame
01:22:51non non mais voilà
01:22:52il n'y a plus pas
01:22:53ou 40 ans
01:22:53qu'est-ce qu'il peut savoir
01:22:54de Bétarame
01:22:55et de cette génération
01:22:56il y a carrément
01:22:56deux générations
01:22:57entre lui et Bayreau
01:22:58et deux avec Ségolène Royal
01:22:59et une avec Elisabeth Borne
01:23:01moi je ne suis pas
01:23:01du tout convaincue
01:23:02est en train d'attaquer
01:23:04aussi directement
01:23:05le système privé
01:23:07confessionnel
01:23:07c'est autre chose
01:23:08ça je suis d'accord
01:23:09pour une réponse
01:23:09le danger
01:23:10ce n'est pas
01:23:11le remake de Fillon
01:23:12avec le canard
01:23:12le feuilletonnage
01:23:14que je pense
01:23:14à Mediapart
01:23:15oui mais
01:23:16j'espère
01:23:18qu'à un moment donné
01:23:20il s'effrape
01:23:20parce qu'il a beaucoup
01:23:21fonctionné
01:23:22déjà en amont
01:23:23moi je suis d'accord
01:23:24avec Philippe
01:23:25peut-être que c'est grossier
01:23:26mais ça ne l'est pas
01:23:27tant que ça
01:23:27je pense vraiment
01:23:29Bocassa
01:23:30Giscard
01:23:32parce que Bocassa
01:23:32n'est pas un problème d'argent
01:23:33c'est un problème moral
01:23:34en réalité
01:23:35et c'est la même chose
01:23:36pour Bayrou
01:23:36merci beaucoup
01:23:37après cette politique
01:23:39made in France
01:23:40j'ai envie de dire
01:23:40on va vous parler
01:23:41d'entreprise
01:23:41made in France
01:23:43et c'est beaucoup plus
01:23:45réjouissant
01:23:45vous allez voir
01:23:46avec beaucoup de talent
01:23:48des imaginations
01:23:49en tout cas
01:23:49c'est toujours un plaisir
01:23:50de parler de ces entreprises
01:23:53merci beaucoup
01:23:53Philippe Bilger
01:23:54merci Françoise Degois
01:23:55merci Jean-Michel Fauverg
01:23:56et on se retrouve
01:23:58avec Philippe David
01:23:58et Olivier Robert
01:24:00de Sacré Français
01:24:00dans un instant
01:24:01soyez les bienvenus
01:24:02avec du sourire
01:24:03et de la bonne humeur