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Lors de l’émission 100% Politique du 13/05/2025, Erik Tegnér et Prisca Thévenot ont échangé sur les propos d'Emmanuel Macron concernant la situation à Gaza.

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Transcription
00:00– Non mais je pense que, alors c'était très bien préparé, prompté, etc. à votre sortie,
00:05mais ce n'est pas du tout en lien avec ce qui…
00:06– Prompté, j'étais pas au courant qu'il allait dire ça ce soir, donc pardonnez-moi.
00:09– Bah justement, c'est d'autant plus embêtant.
00:11Je pense qu'il faut se rapprocher à ce que vient de dire le président de la République,
00:14il n'est pas en train de donner raison à Jean-Luc Mélenchon,
00:16il dit simplement, un rappel des faits, c'est que le terme de génocide ne peut être employé
00:20qu'au regard de certains critères qui sont définis par le droit international, point.
00:25Donc là, y voir une volonté de venir souscrire à ce que dit Jean-Luc Mélenchon,
00:28c'est complètement du fantasme.
00:29– Et quand il a dit qu'il y avait eu un crime contre l'humanité en Algérie…
00:32– Je vais juste finir ma phrase tranquillement.
00:35C'est juste du fantasme absolu.
00:37Et là, venir préempter quelque chose qu'il n'a pas dit sur la base d'une supposition
00:40qui n'est même pas dans le propos qui a été rapporté par Gauthier Lebrecht,
00:43pardon, là c'est juste faire du tapage sur Macron juste pour le principe.
00:46– En ce cas, j'ai une question.
00:48Lorsqu'il a dit en pleine campagne électorale qu'en Algérie,
00:51ce que les Français avaient fait était un crime contre l'humanité,
00:54non, vous parlez de génocide, crime contre l'humanité,
00:56vous êtes en train d'expliquer que quand on parle de certains termes…
01:00– On peut finir sur le terme de Gaza ?
01:01– Mais c'est moi terminé du coup, parce que je vous ai laissé terminé,
01:03parce que vous m'avez justement, à juste titre, interrompu là-dessus.
01:06Ce que je veux vous dire, c'est que lorsqu'il a parlé de crime contre l'humanité en Algérie,
01:11à ce moment-là, Emmanuel Macron n'a pas pris les mêmes pincettes qu'il prend ce soir
01:16pour dire clairement qu'il n'y a pas de génocide et rentrer dans cette logique.
01:20– Non, c'est-à-dire qu'à chaque fois, sur l'Algérie,
01:22pour dire qu'il y a un crime contre l'humanité, ça, il y va à gogo !
01:24– Monsieur, on parlait de Gaza, je vous réponds sur Gaza,
01:28et vous êtes incapables de poursuivre la conversation sur Gaza,
01:30vous passez sur tout un tout autre sujet.
01:32– Parce que c'est une cohérence.
01:33– Gaza et l'Algérie, c'est une cohérence ?
01:35– Non, c'est une cohérence, en termes de…
01:36– Gaza et l'Algérie, c'est une cohérence ?
01:36– Vous savez que la politique étrangère, vous le savez très bien,
01:38la politique étrangère s'émue par des grandes cohérences, bien entendu.
01:41– Qu'est-ce que vous pensez, Prisca Thévenot, des propos d'Emmanuel Macron
01:44sur « y a-t-il un génocide à Gaza ? »
01:46on lui pose la question, ce n'est pas à moi de le dire,
01:48ce sera aux historiens plus tard,
01:49comme s'il y avait la possibilité qu'il y ait bien un génocide à Gaza.
01:52Et reprendre donc le champ lexical de la France insoumise.
01:55– Non, ce que je dis, c'est qu'il reprend le champ lexical du droit international.
01:59– Ah, on dirait Rima Hassan, là.
02:01– Pardon ?
02:01– Mais Rima Hassan, ce que je veux dire, sur l'utilisation…
02:03– Vous pardonnez, vous me parlez ?
02:04– Je vous compare par Rima Hassan, je parle de l'utilisation du terme.
02:07– Non, mais il ne faut pas…
02:08Là, pour le coup, c'est vous qui lisez votre prompteur.
02:10Parce que vous savez très bien que je ne vous comparerai jamais à Rima Hassan.
02:13Je suis en train de dire qu'à chaque fois que Rima Hassan est mise en difficulté,
02:17elle dit « ah mais non, ça c'est le mot international,
02:20elle se cache toujours derrière ça ».
02:21– Mais pourquoi vous parlez ?
02:22– Mais oui, mais c'est important de souligner
02:23qu'Emmanuel Macron reprend le champ lexical de la FI.
02:26– Pour ne pas que ça devienne un duel entre vous et Prisca Thévenot,
02:28ce que dit Eric Tegner, et il est vrai,
02:30à chaque fois qu'on pose ces questions à Rima Hassan,
02:34elle répond toujours avec l'argument du droit international.
02:36– C'est vrai, mais personne ne vous compare à Rima Hassan.
02:38– Pardon, d'une, vous ne me comparez pas à Rima Hassan,
02:42ça c'est la première des choses.
02:43De deux, ce n'est pas parce qu'on convoque le droit international
02:45qu'on s'appelle Rima Hassan, excusez-moi, excusez-moi.
02:48Et de trois, je pense qu'il dit simplement quelque chose,
02:51c'est que nous avons effectivement une situation extrêmement importante,
02:53tendue, complexe, pour ne pas dire d'autres mots, à Gaza.
02:56Nous avons, et je pense qu'il faut quand même le redire,
02:58nous avons encore des otages qui sont retenus dans les tunnels de Gaza.
03:02Nous avons cette nécessité d'employer les bons termes au bon moment.
03:05Et ce n'est pas parce qu'on est au chaud sur un plateau télé
03:08qu'on peut s'amuser comme ça à lancer des termes.
03:09Ça vous fait sourire ? Moi, ça ne me fait pas sourire.
03:11– Prisca Tevenot, mais Prisca pour qu'on comprenne bien,
03:13Prisca Tevenot pour qu'on comprenne bien, madame la députée.
03:15Pour vous, il y a la possibilité qu'en ce moment,
03:18il y ait un génocide à Gaza.
03:19C'est ce que dit le président de la République ce soir.
03:20– Ce n'est pas ce que je dis.
03:21– Mais c'est ce que dit le président.
03:22– Il n'a pas dit ça ?
03:23– Ah ben si, il dit ce n'est pas à moi de répondre,
03:26ce sera aux historiens plus tard.
03:27– Sous-titrage ST' 501

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