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00:00Je voudrais que l'on revienne sur le sujet de l'immigration parce que hier dans le Figaro, il y avait un très bon papier sur les centres de rétention et ces associations de défense des droits des migrants qui coûtent cher aux contribuables.
00:12En 2023, une salariée de la CIMAD a été agressée. L'association retire ses équipes pendant 44 jours, du 2 février au 18 avril. Malgré cela, la CIMAD présente des factures pour les, comment dirais-je, tous les jours qui ont été là.
00:27Du coup, la Direction Générale des Étrangers de France, en France, dépendant du ministère de l'Intérieur, a refusé que soit payée l'absence de services.
00:34Et des exemples comme ça, il y en a plein. Le détail des dépenses des associations livrées par la Cour des Comptes, 5,23 millions en 2019, 6 millions en 2020, 6,63 millions en 2022.
00:48On est à presque 7 millions en 2023. Voilà. Le coût, en fait, des CRA, des logements, des migrants, etc.
00:59Etc. Charles Rodel, vous avez planché là-dessus également ?
01:01Tout à fait. Et d'ailleurs, le texte voté par le Sénat hier, de cette sénatrice, la sénatrice Shuntu, est bienvenu.
01:09Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les associations militantes islamo-gauchistes, parce qu'il y a peu d'autres mots,
01:14présentes dans les centres de rétention administrative...
01:17Donc, ce qui a été voté, pardon, on précise, c'est qu'il faut s'arranger que ça soit moins coûteux pour le contribuable.
01:22Il y a plusieurs choses qui ont été votées. Il y a deux mesures parmi d'autres sur lesquelles on avait planché aussi à l'Assemblée.
01:27Et donc, on a hâte d'accueillir ce texte pour le présenter de manière transpartisane à l'Assemblée nationale.
01:32Il y a deux choses. Aujourd'hui, les associations militantes sont présentes dans les centres de rétention administrative.
01:38Et oui, elles sont présentes dans les centres de rétention.
01:41Et elles sont censées apporter une aide juridique.
01:44Mais la vérité de leur travail, c'est qu'elles déploient tout un arsenal législatif et juridique, pardonnez-moi,
01:50pour empêcher l'expulsion de délinquants étrangers dangereux du territoire français.
01:55Donc, elles donnent des tutos, d'une certaine manière ?
01:57Donc, il y a deux mesures qui ont été adoptées et qui sont bienvenues et que nous allons porter aussi à l'Assemblée nationale.
02:02C'est un, les retirer des centres de rétention administrative et confier la mission juridique au service de l'État,
02:09notamment à l'OFI, l'Office français de l'immigration et de l'intégration.
02:12Et de deux, c'est de réduire drastiquement le financement de ces associations parce qu'il n'y a aucune raison qu'avec vos impôts et les miens,
02:19on finance le budget pour expulser ces délinquants étrangers dangereux.
02:23Je rappelle que ce sont des délinquants étrangers dangereux qui sont présents dans les CRA,
02:26mais que par nos mêmes impôts, nous finançons ces associations qui empêchent de les expulser.
02:31Mais c'est un côté suicidaire d'accepter justement que ces associations immigrationnistes soient justement dans les centres en question, ça va loin.
02:40La CIMAD notamment, avait obtenu judiciairement que le Tchétchène, qui a fini par assassiner le professeur Dominique Bernard,
02:52reste donc sa famille, reste sur le sol français.
02:56Autrement dit, s'il n'avait pas fait ça, Dominique Bernard serait encore vivant.
03:00Ça a un aspect suicidaire qui explique notre situation.
03:03C'est pourquoi l'un des sujets, j'entends votre exemple,
03:06et l'une des raisons pour lesquelles je mène ce combat aussi à l'Assemblée avec d'autres collègues,
03:11c'est que Philippine habitait ma circonscription,
03:13et qu'elle a été assassinée par un délinquant sous le QTF,
03:17dont l'expulsion avait été empêchée, notamment grâce au Conseil de l'Association.
03:23Donc on est loin du camp du bien lorsqu'on parle de ces associations.
03:26On peut bien sûr convoquer ce que vous rappelez, qui a défrayé à juste titre la chronique.
03:31Pour autant, des situations de personnes en situation irrégulière,
03:37et qui doivent être expulsées, ça reste des êtres humains.
03:41Et donc c'est une faute de l'État que d'avoir délégué des missions
03:46qui doivent incomber à l'État, pour dire,
03:49Monsieur, Madame, voilà vos droits,
03:51dans le cadre d'une expulsion qui doit être réalisée,
03:54qui d'ailleurs est souvent non réalisée,
03:56parce que les pays d'accueil ne souhaitent pas le retour.
03:58Mais l'État doit donc reprendre les choses en main s'il y a des dysfonctionnements.
04:05Parce que ce sont des...
04:05C'est ce qu'ils sont en train de faire avec ces textes votés ?
04:08Nous verrons.
04:09Là en plus, Monsieur Artigol, on est sur un exemple.
04:11C'est-à-dire que l'État a beaucoup délégué, en fait.
04:13Mais c'est pas occupé, on a perdu beaucoup de savoir-faire.
04:17On est sur un plus un cas spécifique,
04:19c'est qu'on parle des étrangers qui sont détenus dans les centres de rétention administrative.
04:22Je rappelle à nos auditeurs que les étrangers irréguliers qui sont détenus dans nos cras
04:27sont des délinquants dangereux,
04:30qui sont placés et qui sont en rétention
04:31pour éviter qu'ils soient dans une situation de trouble à l'ordre public.
04:35Et donc, la présence de ces associations était particulièrement grave
04:38parce qu'on ne parle pas, comme vous le soulignez,
04:40d'étrangers en situation irrégulière mais inoffensif.
04:43On parle d'étrangers dangereux, délinquants en situation irrégulière.
04:47C'est la raison pour laquelle ce texte est bienvenu
04:49et nous le porterons à l'Assemblée nationale.
04:50Charles-André Lejoulet, vous avez interrogé sur ce que vous attendez
04:54du discours présidentiel ce soir.
04:58Mais par la même occasion,
05:01est-ce que vous êtes en phase à 100% avec le président de la République ?
05:05Le moins qu'on puisse dire, c'est que,
05:08honnêtement, vu son activisme à l'échelle européenne
05:10pour protéger nos libertés, notre sécurité,
05:13et, honnêtement, l'existence politique de l'Europe et de la France
05:18dans le monde dans lequel on vit,
05:19moi, je soutiens l'action du président de la République,
05:22ne serait-ce que lorsqu'on vient de l'économie.
05:23Sur son action internationale ?
05:24Moi, je vais être franc avec vous.
05:25Quel est son bilan sur le plan international
05:28depuis sa réélection ?
05:30Qu'est-ce qu'il a obtenu ?
05:32Moi, je considère qu'aujourd'hui,
05:35si la France arrive à peser tout son poids
05:38sur des avancées majeures,
05:39ne serait-ce qu'à l'échelle de l'Union européenne,
05:41à l'Europe, par exemple, de la défense,
05:43les accords qui ont été signés ces derniers jours,
05:44pardonnez-moi,
05:45les accords bilatéraux qui ont été signés
05:50avec la Pologne,
05:52qui n'avaient pas eu lieu depuis maintenant des années et des années,
05:53qui est un accord de défense structurant.
05:56Le rapprochement avec l'Allemagne de Friedrich Merz.
05:58Le retour du Royaume-Uni sur la scène européenne
06:02qui a été permise par les accords signés avec Emmanuel Macron.
06:04Et surtout, cette alliance et cette solidarité européenne
06:07dans le soutien apporté à Zelensky,
06:09qui permet de déterminer une alternative européenne
06:13à l'offre qui avait été faite par Donald Trump,
06:15moi, je suis fier de soutenir ce président.
06:17Je comprends qu'on ne soit pas d'accord avec lui.
06:19Citez-moi des exemples.
06:20Non, je cite un exemple.
06:22Au hasard, l'Algérie.
06:23Vous êtes au fondateur.
06:24Alors, l'Algérie, moi, je suis pour l'abrogation des accords de 68.
06:27Mais pour l'instant, on ne voit rien.
06:29Non, mais voilà un des désaccords que je peux avoir, par exemple.
06:32Je ne suis pas un clone.
06:33Bon, cela dit, Gabriel Attal est d'accord avec vous.
06:35Tout à fait. Édouard Philippe, également.
06:37Je pense que la raison pour laquelle la non-remise en cause,
06:41c'est qu'il y a d'avoir des accords en matière de lutte contre le terrorisme,
06:45par exemple, qui doivent le justifier.
06:46Moi, je considère sur un principe politique,
06:48j'ai exprimé sur ce sujet,
06:49que je souhaite cette abrogation.
06:51Simplement, moi, ce que j'attends ce soir,
06:53c'est une clarification de la vision politique
06:55qui souhaite porter dans un monde qui est en guerre
06:57et dans un monde qui est en guerre économique.
06:59Les deux.
06:59Mais pourquoi est-ce que c'est la raison pour laquelle
07:01vous avez fondé Ensemble Français ?
07:04C'est une forme de capsule d'échappement, de renaissance ?
07:09En fait, Ensemble Français, c'est un statut de think tank,
07:11donc c'est une association de réflexion
07:12qui permet de mener tous mes travaux
07:14sur les sujets régaliens et migratoires
07:16tels que je vous les ai présentés ce soir.
07:17Merci de m'avoir laissé le temps de les exprimer.
07:20Je considère qu'il est vraiment important
07:21de prendre du recul par rapport aux structures partisanes
07:24qui mènent le combat à l'Assemblée nationale.
07:26Oui, c'est ça. Vous êtes un électron libre.
07:28Non, mais en fait, c'est tout simplement...
07:29Ce n'est pas le micro-cap parti.
07:30Il n'a pas le statut de parti.
07:31Il n'a pas le statut de parti.
07:33C'est une association qui permet d'accueillir
07:34tout un tas de chefs d'entreprise, d'intellectuels,
07:36le président de l'association,
07:37pour plancher sur ces sujets.
07:39Vous vous préparez ?
07:41Oui, bien sûr, bien sûr.
07:42Les propositions que j'ai faites...
07:43Il l'a dit, bien sûr.
07:45Les propositions que j'ai faites sur l'immigration, par exemple,
07:47et c'est le débat qui est ouvert en interne mon parti,
07:50je ne peux évidemment pas m'exprimer
07:51au nom de chacun de mes collègues
07:53au sein du groupe Ensemble pour la République.
07:54C'est la raison pour laquelle j'ai mené ce travail
07:57de réflexion à travers cette association.
07:59Merci beaucoup, Charles Rodouel,
08:00d'avoir été avec nous en direct sur Europe.