Un festival de Dragqueens organisé à Nice sème la zizanie entre la mairie et un collectif anti-woke

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Transcript

00:00Une farmeur en tant que garçon d'ailleurs, il est temps que vous changez de prénom quand même,

00:04parce que Mylène, Mylène, ça fait pas très très garçon, non mais.

00:07Plus sérieusement, on adore filer une farmeur,

00:11plus sérieusement, il y avait à Nice le Nice Rainbow Festival.

00:17Oui, alors, Nice Festival de l'Arc-Ancienne,

00:21et puis alors, il y a eu quand même le Collectif Héros,

00:26le Collectif Héros qui joue les Troubles Fêtes comme d'habitude,

00:28qui est... Johan Poer, bonjour, d'ailleurs vous êtes avec nous.

00:32Bonjour aussi, bienvenue.

00:33Vous êtes avec le Collectif Héros.

00:35Et alors, il y a eu donc ce collectif,

00:41il y a eu une manifestation samedi dernier à Nice,

00:45c'est bien samedi dernier, c'est bien ça,

00:47et vous avez dénoncé un pique-nique de drague avec des enfants,

00:52et Christian Esrosi, le maire de Nice,

00:55et le centre LGBTQIA+, de Côte d'Azur,

00:58dénoncent une manipulation et ont saisi le procureur de la République,

01:01d'ailleurs, il vous accuse, il vous attend qu'en justice.

01:05Alors, eux disent, je donne leurs arguments,

01:08ils disent que le stand d'enfants a été tenu par une indicatrice de jeunes enfants,

01:13et proposait des jeux d'adapter,

01:15et il ajoute toujours ce centre LGBTQIA+,

01:18que les stands d'évoquants de la santé sexuelle montrés dans la vidéo

01:21étaient physiquement séparés et jamais accessibles aux enfants.

01:25Alors, vous, vous dites, Yann Bréa, est-ce que vous y étiez ?

01:29Non, je n'étais pas, c'est mes militants qui ont été,

01:31donc nous, on avait toutes les vidéos, on a toutes les preuves

01:33qui montrent que, justement, le château gonflable en question

01:36était à côté du planning familial et à côté de la scène,

01:40donc les enfants étaient en train de circuler librement dans l'espace,

01:44donc on le voit...

01:45Vous pouvez rentrer aussi dans ce château gonflable, vous voulez dire ?

01:48Bien sûr, et d'ailleurs, il y a une photo que j'ai ressortie

01:51où on voit un petit garçon devant le stand de Capote,

01:54le petit garçon qui doit avoir 6 ans.

01:56Donc, en fait, le problème aujourd'hui,

01:58ce n'est pas tant le festival en lui-même,

02:00c'est le fait de faire un festival où on inclut les enfants

02:04dans le monde des adultes.

02:05C'est ce que je dis à chaque fois.

02:07Pour moi, on n'a pas à mettre des enfants avec des drag queens,

02:10d'ailleurs, je dis drag queens, mais pour moi,

02:11ce n'est pas des drag queens, c'est des travestis.

02:12Il faut arrêter de glamouriser toujours ce mot.

02:15Ce sont des travestis.

02:18Et voilà, donc, M. Estrosi m'attaque pour diffamation,

02:22mais tout est vrai dans la vidéo.

02:24Nous, on est droit dans nos bottes chez Eros.

02:25C'est que nous, on a les versions longues, on a tout.

02:27Après, bien évidemment, je ne vais pas mettre une heure de vidéo,

02:29mais on a à couper les éléments les plus importants.

02:32C'est comme, là, vous dites, M. Bercoff,

02:34que les enfants n'ont pas accès,

02:36selon, en tout cas, le communiqué, n'ont pas accès.

02:40Mais quand on parle de gorge profonde sur scène,

02:43ça a l'air libre, tout le monde entend.

02:44Donc, c'est-à-dire que gorge profonde a été entendue

02:47par les enfants dans Château Gonflable.

02:48Donc, je suis désolé, mais on n'a pas à mettre ces enfants-là

02:51dans ce genre de festival.

02:52C'est extrêmement grave.

02:54C'est-à-dire, en fait, dit aussi,

02:58les enfants sont venus avec l'accord des parents.

03:01C'est-à-dire que c'est les parents qui ont emmené les enfants.

03:02Le plus dramatique, c'est ça, c'est les parents aussi.

03:04Les parents ont-ils conscience que leurs enfants

03:07vont être confrontés à des délires woke ?

03:09Parce que c'est ça.

03:10Il y avait des activités, on pouvait classer les genres,

03:12les 12 000 genres qui existent dans ce pays.

03:1612 000 genres dans ce pays ?

03:17Alors, c'est une information, ça se coupe.

03:20Vous savez, il y a Xeno-genre, il y a toute l'aise de l'alphabet,

03:22il y a Xeno-genre non-binaire, gender fluide,

03:24il y en a je ne sais pas combien.

03:26Bon, 12 000, c'est imagé, vous vous prenez bien compte.

03:29Mais voilà, et les enfants pouvaient classer les genres.

03:32Un enfant, ce n'est pas un jeu pour un enfant.

03:34Un enfant, il se pose plein de questions.

03:35Comme j'ai toujours dit, un enfant, c'est une éponge.

03:37Il absorbe tout, il se pose des questions.

03:39Et pour moi, un enfant de 5 ans, non, je suis désolé.

03:42Et pour moi, c'est...

03:43Vous savez, ma vidéo, elle a fait presque 2 millions de vues

03:46en même pas 24 heures.

03:47Ça fait débat.

03:48La majorité des personnes qui regardent ma vidéo

03:50sont d'accord avec nous.

03:52C'est une minorité de personnes.

03:53Et d'ailleurs, je vais même aller encore plus loin.

03:55Parce qu'hier, j'ai fait une vidéo

03:56où je réponds à M. Estrosi.

03:58Parce qu'en 2016, à Marseille,

04:01il y a eu une exposition d'œuvres d'art

04:03à caractère pédophile et zoophile.

04:05J'ai mis les photos.

04:06J'invite tout le monde qui nous écoute

04:08à regarder mon dernier post Twitter.

04:10Les photos sont choquantes, accablantes, dramatiques.

04:14Et M. Estrosi a fait un tweet

04:15en disant que pour la liberté de l'expression de l'art,

04:19il faudrait maintenir cette exposition d'œuvres d'art.

04:23Mais vous vous rendez compte,

04:24il porte plainte contre moi

04:25alors que M. Estrosi défendait des œuvres d'art pédophiles.

04:29Je suis désolé, mais c'est extrêmement dramatique.

04:31Moi, mon but, c'est de défendre les enfants,

04:35de protéger les enfants face aux dérives LGBT.

04:37Qu'est-ce que fait M. Estrosi ?

04:38Il défend quoi ?

04:39Alors, écoutez, je le dis tout de suite,

04:41M. Estrosi a tout à fait,

04:43il est welcome qu'on dit le bienvenu

04:45s'il veut en parler ou quelqu'un de la mairie de Nice

04:47et de répondre, bien sûr.

04:49Nous, nous sommes absolument dans la pluralité.

04:52Mais, Johan Poir, je voudrais savoir,

04:55on vous a déjà reçu et toujours écrit,

04:57et vous réagissez par rapport à tout cela.

04:59Voilà. Mais, comment dirais-je ?

05:02Par exemple, est-ce que c'est,

05:05qu'est-ce que c'est ce, je dirais,

05:09est-ce que c'est une mode,

05:11est-ce que c'est une tendance,

05:12est-ce que c'est un courant

05:13de vouloir multiplier, effectivement,

05:16ce genre de manifestation LGBT,

05:18très bien plus, pourquoi pas ?

05:20Mais je veux dire, effectivement,

05:21de ne pas faire la différence.

05:22Et comment vous expliquez

05:23que des parents ne font pas la différence ?

05:26Déjà, ce n'est pas une mode.

05:27Ce n'est pas comme la tectonique,

05:28qui est éphémère,

05:29c'est des personnes qui sont là

05:30pour imposer auprès de la majorité.

05:32On le voit bien à travers les séries Netflix,

05:34même dans les dessins animés pour enfants.

05:37Pour moi, les parents veulent apprendre

05:39la tolérance aux enfants.

05:40C'est bien d'apprendre la tolérance à un enfant.

05:42Mais il y a une différence

05:43entre tolérance et tolérance.

05:45Pour moi, il y a deux tolérances

05:46à donner à un enfant en fonction de son âge.

05:48Il y a tolérance et maison de tolérance.

05:50C'est ça, parce que moi,

05:51dans le festival, par exemple,

05:52les parents emmenaient leurs enfants

05:54dans la librairie qui s'appelle

05:55Les Parleuses.

05:56Il y avait Lady Papa,

05:58J'ai deux Maman,

05:59J'ai deux Papas.

06:00Donc, c'est de la propagande.

06:01Donc, stop.

06:03Ça devient insupportable.

06:04Donc, les parents, peut-être qu'eux,

06:05ils disent, c'est bien pour mon enfant,

06:07comme ça, il sera tolérant dans le temps.

06:10Mais l'enfant se pose des questions.

06:11Donc, moi, j'ai envie de dire

06:12à ces parents-là,

06:13arrêtez de brûler les étapes.

06:16Un enfant, voilà,

06:16il faut déjà qu'il apprenne à lire,

06:18à compter et à écrire.

06:19Quand on voit l'effondrement...

06:20Mais quand on voit l'effondrement

06:22du système scolaire en France,

06:23c'est une catastrophe.

06:25Donc, apprenez les bonnes choses

06:26à vos enfants

06:27et arrêtez de les biberonner

06:29avec des délirouks.

06:30Et les parents, pour moi,

06:31c'est les premiers concernés

06:34dans tout ça.

06:35Ce qui est intéressant,

06:37Johan Poir,

06:37aujourd'hui, il y a une...

06:39On voit très bien

06:39un retour balancier,

06:41même aux Etats-Unis,

06:42où est né le walk, effectivement.

06:44Aujourd'hui, on voit que, vraiment,

06:46il y a, en tout cas,

06:47une partie de l'opinion

06:49qui est en train de dire,

06:50bon, écoutez,

06:51il y a monsieur,

06:52il y a madame,

06:53et puis arrêtez.

06:54Et puis, surtout,

06:55supprimer les subventions

06:56aux universités walk.

06:57Enfin, on le voit,

06:58des subventions fédérales, etc.

07:00Alors qu'en France,

07:01on a l'impression

07:01que le mouvement bat son plein.

07:03Et parce qu'on a 10 ans de retard

07:05avec les Etats-Unis,

07:05surtout sur la technologie,

07:07sur la santé.

07:08Enfin, vraiment,

07:08on a vraiment du retard.

07:10Et le walkisme,

07:10oui, ça fait déjà quelques années

07:12que ça existe aux Etats-Unis.

07:14En France,

07:14c'est devenu une mode

07:15à partir de 2020.

07:17Voilà.

07:17Ça commence à émerger en 2020.

07:18Ah oui, c'est très récemment.

07:19C'est très récemment.

07:20Depuis le Covid,

07:21les gens ont été confinés.

07:23Ils ont été biberonnés

07:25par les réseaux sociaux

07:25à regarder des comptes

07:26de TikTok,

07:27de personnes trans,

07:28en train de faire l'apologie

07:29de la transidentité.

07:30Donc, c'est monté comme ça.

07:32Puis, on a imposé les YEL.

07:33Enfin, et voilà.

07:34Et pour répondre à votre question,

07:37Donald Trump, par exemple,

07:39a fait un énorme boulot

07:41où maintenant,

07:41il y a un rétro-pédalage chez eux,

07:43où maintenant,

07:43c'est deux genres,

07:44un homme et une femme.

07:45Mais c'est logique.

07:48C'est comme à chaque fois

07:48que je ressors l'exemple

07:49de la pomme.

07:50C'est comme si je vous montre

07:50une pomme

07:51et je vous persuade

07:51que c'est une banane.

07:52Vous me dites,

07:53bah non, c'est une pomme,

07:53Yohan.

07:54Mais non, je vous persuade

07:55que c'est une banane.

07:55Maintenant, vous allez

07:56continuer à avoir une pomme.

07:57Mais c'est pareil.

07:57Vous savez, ça, c'est René Magritte,

08:01le très grand perso-réaliste

08:03qui avait fait,

08:03il a dit,

08:04ceci n'est pas une pipe,

08:05il avait mis une pipe

08:05et sauf d'un tableau.

08:07Ce n'est pas une pipe.

08:08Mais j'aimerais juste finir

08:09sur un truc,

08:09parce que vous avez parlé

08:10de subvention,

08:11juste deux minutes.

08:12Oui, je vous en prie.

08:13Pour préciser aux personnes

08:14qui nous écoutent,

08:15c'est que la mairie de Nice

08:17a financé le show,

08:19enfin, l'action qu'on a fait.

08:20Le Nice Rainbow Festival.

08:22Oui, c'est eux qui ont financé.

08:23Donc, je ne pense pas

08:24que les Français soient contents,

08:26une bonne partie des Français,

08:27en tout cas,

08:27soient contents de financer

08:28des propagandes idéologiques

08:30là où il y a des enfants.

08:31Écoutez, on étrangera

08:32la mairie de Nice

08:33et elle répondra.

08:34En tout cas,

08:35c'est très bien d'attirer.

08:36Vous savez,

08:36vous êtes un lanceur d'alerte

08:37et il faut le rester.

08:39Merci André.

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