La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a annoncé mercredi le lancement d'un nouvel appel à la grève pour plusieurs catégories de personnel de l'entreprise ferroviaire les 4, 5 et 11 juin, marquant ainsi son intention de poursuivre la mobilisation. Face à cela, la journaliste Catherine Rambert estime que «les cheminots ont lancé un nouvel appel à la grève car ils sont mauvais perdants».
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00:00C'est une forme d'échec des syndicats, mais comme ils sont mauvais perdants, vous avez vu qu'ils ont lancé un nouvel appel à la grève.
00:05C'est-à-dire qu'on a raté celle-là, on veut paralyser le trafic, on veut quand même essayer.
00:094 et 6 juin.
00:10Oui, oui, moi je note qu'on parlait de fermeté tout à l'heure par rapport aux délinquants.
00:14Quand la SNCF est un peu plus ferme et qu'elle prend les décisions qu'il faut, on voit que ça parvient à endiguer.
00:19C'est vrai que les revendications, quand je dis ça, moi je n'ai rien contre les cheminots et les agents de la SNCF,
00:24qui pour la plupart font bien leur boulot, qui sont charmants quand on prend le train.
00:26Mais enfin, leurs revendications accumulées ne sont plus audibles dans un pays qui est ancré,
00:31qui traverse une crise majeure, où on n'augmente pas les salaires, et eux continuent à faire des grèves.
00:35On parlait de politique hors-sol tout à l'heure.
00:38Peut-être que les syndicats sont parfois un petit peu hors-sol avec leurs revendications qui ne finissent pas.
00:42Quand vous sortez de négociations salariales et que 3 mois après vous redemandez une augmentation,
00:47effectivement, il y a un moment, il faut un minimum d'écessance.
00:49Ils ont été très fortement augmentés pendant les JO, je vous le rappelle.
00:52Tous les ans, parce que tous les ans, depuis les années 50...
00:55Les JO ont été assez spectaculaires.
00:56Oui, mais depuis tous les ans...
00:57Sous-titrage Société Radio-Canada