Nous avons reçu Jérôme Bayle, agriculteur, éleveur en polyculture-élevage et président de l’association « Les Ultras de l’A64 ».
Face à lui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique et auteure du livre « Le syndrome de la fourmi », qui vise à ouvrir à de nouveaux publics les questions écologiques et sociales.
Face à lui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique et auteure du livre « Le syndrome de la fourmi », qui vise à ouvrir à de nouveaux publics les questions écologiques et sociales.
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00:00Qui connaît mieux l'écologie et le territoire que ceux qui vivent sur le territoire ?
00:04C'est ça l'histoire. Alors on peut avoir des idées.
00:07C'est comme si moi dans ma campagne je disais finalement je trouve que le métro c'est l'un jour.
00:12Et bien alors on va interdire le métro. C'est ça en fait l'histoire.
00:15C'est qu'on nous reproche des trucs. J'en suis sûr, je reprends tout le temps cet exemple.
00:18Les trois quarts des militants écolos qui veulent nous expliquer à nous l'écologie,
00:22ils n'ont même pas une plante verte dans leur appartement.
00:24Est-ce que tu vois cette remarque-là et comment toi, parce que ça fait partie forcément de ton camp
00:28et de ton idéologie politique, ça veut dire que c'est toi, ta vision des choses ?
00:31Comment tu vois cette idée-là ?
00:32C'est sûr que l'écologie a eu plein de défauts, a commencé par paniquer tout le monde,
00:37angoisser tout le monde et pas être tourné pour moi vers plus de pragmatisme et de solutions concrètes.
00:43Maintenant c'est ça tout le sujet et c'est ça tout le travail qu'on doit faire.
00:46Parce qu'en réalité, une fois qu'on a conscience des rapports scientifiques,
00:49comment on l'adapte sur des réalités quotidiennes de terrain, c'est tout le sujet.
00:53Moi je voudrais donner un exemple. Le problème.
00:55Quand on demande aux agriculteurs de régler tous les problèmes du monde et tous les problèmes de l'écologie,
01:00parce qu'honnêtement c'est un peu ce que la société leur a mis sur les épaules ces 30 dernières années,
01:04on se trompe. C'est comme si on demandait à une aide-soignante à l'hôpital
01:07de régler une demande de main-d'oeuvre dans son hôpital.
01:09Bah, on se trompe d'interlocuteur.
01:13Le crayon.