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00:00Bon, un sondage, donc ce sondage a été publié il y a un peu de temps,
00:03mais c'est toujours le cas, par exemple.
00:0564% des Français souhaitent que le pays redevienne comme autrefois.
00:08Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:09Cheikh d'Artigol est agacé par ça.
00:10Est-ce qu'on peut s'entendre déjà, pour avoir un bon débat entre nous,
00:13sur autrefois, c'est quand ?
00:15Est-ce qu'on parle des 20 dernières années, de l'entre-deux-guerres ?
00:20C'est à toi d'avoir un peu d'imagination.
00:22Un peu d'imagination, parce qu'apparemment,
00:24quand c'est pour faire la fête le week-end, il a de l'imagination.
00:26Mais quand c'est pour les reins, c'est bon.
00:30Olivier, c'est pour revenir sur l'expression, c'était mieux avant.
00:33Mais non, je ne trouve pas.
00:35Sur plein de sujets, ce n'était pas mieux avant.
00:36La société, je la préfère après MeToo qu'avant.
00:39Sur le plan médical et la recherche scientifique,
00:41aujourd'hui, sur certaines maladies sont guéries.
00:44Avant, ne l'étaient pas.
00:45Mais ce n'est pas de ça qui part.
00:47Je ne suis donc pas d'accord.
00:49La question, c'est est-ce qu'on est bien dans notre époque ?
00:52Est-ce qu'on considère aujourd'hui qu'on se sent bien ?
00:54Évidemment, il y a de la mélancolie,
00:57il y a de la nostalgie, parce qu'on a l'impression
00:58qu'avant, il y avait plus de valeur, il y avait plus de respect,
01:00il y avait plus d'autorité.
01:01Une forme de légèreté aussi.
01:02Voilà, exactement.
01:03D'humour, d'acceptation.
01:06D'amour du second degré.
01:06Moi, je pense à Patrick Sébastien,
01:08qui était dans cette émission il y a une quinzaine de jours.
01:09Il faut que je l'appelle Patrick.
01:10Et qui nous a dit une phrase que j'ai retenue.
01:13C'est intéressant, il y a beaucoup de jeunes
01:14qui sont nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pas connue.
01:18Nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pas connue.
01:19Et j'ai pensé à cette phrase de Patrick Sébastien
01:22quand j'ai vu le sondage.
01:24Vous avez vu, je prépare les émissions en amont.
01:25Moi, je réfléchis aussi pendant l'émission,
01:27mais je viens quand même avec quelques billes pour délivrer.
01:30Je ne sais pas de qui vous parlez.
01:32J'imagine.
01:34Et c'est vrai qu'il y a une nostalgie parfois
01:37dans ma génération, cette époque des années 70,
01:40qu'on n'a pas connue.
01:41Parce qu'il y avait aussi le plein d'emploi.
01:43Elle doit prendre la vie à bras-le-corps.
01:44Elle ne doit pas regarder dans le rétro.
01:46Tu ne dois pas être un jeune rance.
01:50Un jeune rance tout de suite.
01:52Un jeune rance.
01:53Non mais l'autre.
01:54Qu'est-ce que c'est que cette journaliste de Libé
01:55avec sa donne-mammouth autour du cou ?
01:57Je ne suis pas journaliste.
01:58C'est la une de Libé quand...
02:00Oui, la France-Rance.
02:02Quand Jean Dujardin fait la Coupe du Monde
02:03et l'ouverture de la Coupe du Monde de rugby
02:05avec cette France, même chose.
02:07Cette France du passé, du béret, de la baguette sous le bras.
02:10Et on dit que c'est la France-Rance
02:11parce qu'on est nostalgique de cette époque.
02:13Tout de suite, dire que c'est rance,
02:15ça pue, ça sent mauvais, c'est d'extrême droite.
02:17Il y a une nostalgie des films des années 70,
02:21de cette époque où le second degré,
02:23de cette époque sans le wokisme.
02:25De cette époque sans le wokisme,
02:26sans la police de la pensée,
02:28sans la police du dîner,
02:29avec qui vous avez déjeuné,
02:30avec qui vous avez dîné,
02:31avec qui vous avez rigolé.
02:32Est-ce que c'était bien qu'on fume dans tous les restaurants ?
02:34Non.
02:34Mais je n'ai pas dit que tout était bien.
02:36Donc voilà, ça demande de la nuance aussi.
02:38Évidemment.
02:38Olivier était là pour en mettre,
02:41mais donc je prenais le contrepoint.
02:43Je suis désolé,
02:44on est dans une époque de polarisation,
02:47où ça va finir par s'entrechoquer,
02:50et où on voit bien qu'il y a une prime maintenant
02:53à la radicalité,
02:54et on se demande comment tout ça va terminer.
02:57L'époque n'est pas quand même très apaisée.
02:59Je pense aussi qu'on fantasme aussi le passé.
03:01On fantasme en se disant que c'était formidable,
03:03parce qu'on met volontairement ou inconsciemment de côté
03:06les choses qui ne fonctionnaient pas.
03:09Tu as évoqué par exemple l'ère MeToo,
03:11effectivement.
03:11Je pense qu'il vaut mieux être une femme en 2025
03:13qu'une femme dans les années 90 ou 2000.
03:16Donc voilà.
03:17Même 70.
03:18Même 70, complètement.
03:21Je pèle du bras.
03:23Ah, vous pèle du bras.
03:24Oui.
03:25Donc voilà, je pense qu'il y a aussi
03:27toute cette mythologie
03:28qu'on colle aux années passées.
03:31Par ailleurs, il y avait aussi le plein emploi.
03:33Moi, j'allais penser aux Trente Glorieuses aussi.
03:35C'est-à-dire ces trois décennies
03:38où économiquement tout allait bien.
03:40Là, on est quand même dans un état...
03:41Après, les conditions de travail
03:42n'étaient pas non plus très faciles.
03:44Non, mais personne ne dit ça.
03:45Je ne suis pas sûr que les ouvriers te diraient
03:47qu'ils ont des conditions de travail faciles.
03:49Il n'y a plus d'ouvriers.
03:50Tu crevais tout juste après ta retraite.
03:52Il y en a beaucoup moins.
03:52Il y en a beaucoup.
03:53S'il vous plaît, il est dépressif.
03:54C'est bon, très peu pour moi.
03:58Donc il est 16h14.
03:59Vous vous calmez.
04:00Merci.
04:01C'était plus facile d'entrer sur le marché du travail
04:03pour nos parents et nos grands-parents
04:04que pour ma génération.
04:06Je suis désolé.
04:08On ne se demandait pas si on allait trouver un emploi
04:10quand on avait 20 ans.
04:13Non, ça va bien.
04:14Dans le fondage qui est intéressant,
04:16par exemple, c'est que 73% des Français
04:17estiment que le système éducatif s'est dégradé.
04:20Par exemple, sur ce sujet-là,
04:22c'est vrai qu'il y a une interrogation.
04:25Oui, c'est vrai.
04:26Tu prends une dictée d'enfants de 14 ans.
04:30Ils avaient très certainement une écriture,
04:32un niveau supérieur à aujourd'hui.
04:35Mais aujourd'hui, cette génération peut faire des choses
04:37sur les réseaux sociaux que même nous,
04:39qu'on n'est pas.
04:40Et l'insécurité.
04:41Et l'insécurité.
04:42Moi, ma mère me racontait,
04:44elle pouvait rentrer de l'école toute seule,
04:46mais très très jeune.
04:48Aujourd'hui, c'est totalement impossible.
04:51Quand tu vois qu'une jeune fille nantaise
04:53a pris 57 coups de couteau dans son école,
04:55c'est des choses que tu ne voyais pas
04:57il y a 4 décennies.
04:59Ça a quand même changé les choses.
05:00Je pense que c'est en ce sens-là.
05:02Moi, je pense qu'il y a deux choses
05:04qui font que 64% des Français
05:07veulent que le pays redevienne comme autrefois.
05:09Les deux choses, Gauthier Lebré les a résumées,
05:10c'est le pouvoir d'achat.
05:12En un, c'est le pouvoir...
05:13Voilà.
05:14Ils avaient l'impression qu'ils pouvaient...
05:16D'ailleurs, il y a quand même un sujet sur l'euro.
05:19Sur l'euro.
05:19Le franc et l'euro
05:20qui ont quand même changé énormément de choses.
05:22Voilà.
05:23Nos parents, avec 100 balles,
05:25je peux vous dire,
05:25avec 100 francs,
05:26ils faisaient beaucoup de choses.
05:27Avec 100 euros,
05:28tu fais des choses,
05:29mais beaucoup...
05:30On payait les cafés, combien ?
05:31Bien sûr.
05:31Oui, et puis les parents avaient l'impression
05:32qu'ils pouvaient donner à leurs enfants
05:33une meilleure vie.
05:34C'est-à-dire qu'ils avaient peut-être
05:36une accession même à la propriété
05:37grâce à leur travail,
05:38ce qui aujourd'hui est impossible
05:39quand on n'a pas la chance
05:40d'avoir un héritage
05:42ou quelque chose comme ça.
05:43Et puis surtout,
05:43on avait l'impression
05:44que ces enfants allaient avoir
05:45une propriété,
05:46un appartement,
05:47quelque chose de mieux
05:47qu'il y a quelque chose.
05:48Les classes populaires
05:50partaient en vacances.
05:51Elles se privent de vacances.
05:53Donc on est d'accord
05:54que c'est...
05:55Sur l'Arcès, oui.
05:55Voilà, voilà.
05:56Mais c'est pas vrai.
05:56Et sur la sécurité.
05:58Avec les vols et la sécurité.
06:00Quels sont les deux
06:01principaux facteurs
06:03de la prochaine élection présidentielle ?
06:05Les deux principaux éléments
06:06pour le pouvoir d'achat sécurité.
06:08Donc comme vous dites
06:08que c'était mieux...
06:09Si t'as mis l'agneau,
06:10tu ne vis pas bien.
06:10Bien sûr, exactement.
06:11Et comme vous dites
06:11que c'était mieux avant
06:12sur le pouvoir d'achat
06:13et la sécurité,
06:14et bien donc vous êtes d'accord
06:14avec les 64% des Français.
06:16Pardonnez-moi,
06:17mais tu penses franchement,
06:18Gauthier,
06:18que pendant les 30 glorieuses,
06:19les gens partaient
06:20à l'autre bout du monde
06:20avec des vols low-cost ?
06:22Non, mais par exemple,
06:22Olivier disait aujourd'hui,
06:23aujourd'hui,
06:25le low-cost,
06:25c'est une démocratisation
06:27des vacances.
06:27Je m'en fiche des vols low-cost.
06:29C'est une réalité
06:29des gens les plus modestes.
06:30S'il y avait une ambiance différente,
06:33je ne parle pas de ce que j'ai vécu,
06:34je parle de ce que mes grands-parents,
06:35mes parents m'ont raconté.
06:37J'ai la chance de les avoir encore
06:38et ils peuvent me raconter
06:38ce qu'ils ont vécu.
06:39Et j'ai un grand-père
06:40qui a fait la guerre,
06:41donc qui a connu une jeunesse
06:42beaucoup plus compliquée
06:43que la mienne,
06:43la guerre d'Algérie,
06:44donc qui a connu une jeunesse
06:45beaucoup plus compliquée
06:46que la mienne.
06:46Parce que moi,
06:47j'ai une chroniqueuse
06:48qui a fait la guerre aussi.
06:48Ah bon ?
06:49Je l'entends.
06:51Ils appellent Morini Bosque.
06:53La bataille de Castillo.
06:54Donc oui,
06:55on a quand même,
06:55moi aussi,
06:56j'ai la chance
06:56qu'elle puisse me raconter.
06:57Mon grand-père,
06:58il n'avait pas le bac,
06:59il a pu ensuite reprendre
07:00quand même l'étude notariale
07:01de son père.
07:02Ça serait impossible.
07:04Aujourd'hui,
07:04il ne s'est jamais posé la question
07:06de la sécurité.
07:07Il avait deux filles,
07:08de la sécurité de ses filles
07:09quand il les envoyait à l'école
07:11et quand elles rentraient.
07:13Tu pensais que l'ascenseur social,
07:15comme tu l'as si bien expliqué,
07:16il montait vers le haut.
07:17Aujourd'hui,
07:17tu te demandes
07:17si l'ascenseur ne va pas baisser,
07:19justement.
07:20Ce n'est plus un ascenseur,
07:21c'est un escalier.
07:21Voilà.
07:22Il y a quand même
07:22toutes ces considérations-là
07:24qui sont différentes.
07:25Et quand je te parle
07:26de quelqu'un
07:26qui a fait la guerre,
07:27dont le père a fait la guerre,
07:28qui a connu l'occupation,
07:29donc ils ont connu
07:30des périodes
07:30beaucoup plus compliquées
07:31que les nôtres
07:32en termes de rapport
07:34à l'histoire
07:35et de périodes sombres.
07:37Mais il n'empêche
07:38qu'ils ont connu
07:38les années 60,
07:39les années 70,
07:40les années 80
07:41et qu'ils ont l'impression
07:42que ça s'est dégradé
07:43sur les thèmes
07:43du pouvoir d'achat,
07:44de la sécurité
07:45par rapport à aujourd'hui.
07:46C'est tout.
07:46C'est tout.
07:47Ce n'est pas plus compliqué que ça.
07:48C'est tout.
07:48C'est pas plus compliqué que ça.
07:49C'est marrant d'ailleurs
07:50de la technologie,
07:51des réseaux sociaux
07:52qui ont tout changé,
07:52d'Internet qui a tout changé.
07:54J'en ai parlé
07:54en disant que
07:55pour moi,
07:56ça n'a apporté globalement
07:57que du négatif.
07:59Je ne sais pas.
07:59Il y en a parlé.
08:00Du harcèlement en ligne,
08:01les jeunes aujourd'hui
08:02qui se comparent,
08:03les vies par procuration.
08:04Moi, je pense que ça fait aussi
08:05partie de la violence.
08:06Il faut faire avec.
08:07Donc, il va falloir trouver
08:08des solutions.
08:09C'est comme ceux
08:10qui avaient la diligence
08:11quand le train est arrivé.
08:12Il y a un moment,
08:13le train arrive.
08:13Donc, il faut avancer,
08:15il faut faire avec.
08:16Donc, il faut trouver
08:17comment utiliser ces outils
08:18sans que, justement,
08:19ils soient porteurs
08:20de choses totalement négatives.
08:22Et il y a du bon aussi.
08:24Par exemple,
08:24tous les envoies
08:25sur la médecine,
08:27c'est...
08:28Il est fou, ce type.
08:31Il a dit quoi ?
08:31C'est pour d'articule.
08:33Chaque part,
08:33t'as un mec
08:34qui veut faire le conseil.
08:36C'est vrai,
08:36j'en ai fini.
08:37Moi, il y a un mec
08:38qui m'a dit,
08:39tu vois,
08:39il m'a dit,
08:39c'est pas parce que
08:40t'habites dans une grotte
08:41que t'as pas envie
08:41d'avoir la lumière.
08:44Ah, je sais pourquoi
08:44vous pelez du coude.
08:47Pourquoi ?
08:47Parce que vous appuyez
08:48toujours sur le même.
08:49Ah, d'accord.
08:50Vous devriez alterner.
08:51Je pelle du coude.
08:52Merci.
08:53Non, pas de...
08:53Et je ne veux pas
08:54de contre-petrie.
08:54Oui, qu'est-ce que vous voulez dire ?
08:57Je voulais dire
08:58qu'il y a des progrès
09:00formidables
09:01sur la science,
09:02sur la médecine
09:03et ça,
09:03personne ne peut le nier.
09:06Et en disant ça,
09:06j'ai pensé à ta phrase,
09:07il vaut mieux être une femme
09:08aujourd'hui
09:08que dans les années 70.
09:10Alors, sur le monde
09:10de l'entreprise,
09:11c'est hyper vrai.
09:12Les lieux de pouvoir,
09:14c'est très vrai.
09:14Et là, j'étais en train
09:15de me dire,
09:15dans la rue,
09:16est-ce qu'il fallait mieux
09:16être une femme
09:16dans les années 70
09:17ou aujourd'hui ?
09:18Moi, je pense qu'il vaut mieux
09:19malgré tout
09:20être une femme aujourd'hui.
09:21Dans les années 70,
09:23pardonnez-moi.
09:25Regardez les micro-trottoirs.
09:26Là, j'ai vu,
09:27il n'y avait pas très longtemps
09:27un micro-trottoir
09:28que Lina a proposé,
09:29qui est un micro-trottoir
09:30des années 70,
09:31où on demandait
09:32est-ce que vous avez déjà
09:33donné une gifle à votre femme
09:34ou est-ce que vous avez
09:35déjà battu votre femme ?
09:36C'est pour ça que je t'ai dit
09:36dans le couple.
09:38C'est pas ça qu'il parlait.
09:39Il parlait dans la rue.
09:42Pardon,
09:42mais ce qui se passe
09:43dans le couple,
09:43on le répercute dans la rue.
09:44Et il me semble
09:45que dans les années 70,
09:46la femme n'était pas mieux lotie
09:47mais vous priez dans la rue.
09:49Je pense qu'elle était
09:49moins embêtée.
09:50Moi, ma maman était jeune
09:51dans les années 70.
09:52Je peux te dire
09:53qu'aujourd'hui,
09:54elle avait beaucoup moins peur
09:55en tant qu'adolescente
09:56que je n'ai peur
09:57pour ma fille.
09:58Bravo, Géraldine.
10:00Je vais te raconter
10:02une anecdote.
10:03Attendez,
10:03on va raconter une anecdote.
10:04Je vais vous raconter une anecdote.
10:05Vous vous souvenez
10:06de la Claire Géronimie
10:08qui s'est fait violer
10:09dans son hall d'immeuble
10:10par une personne sous-occupé.
10:11Bien sûr, Claire.
10:12Je vous raconte une anecdote.
10:13Il y a quelques semaines...
10:15Que je salue d'ailleurs, Claire.
10:16Bien sûr.
10:16Ma femme va faire les courses
10:17et elle rentre ensuite
10:19dans le hall de l'immeuble
10:21et elle se rend compte
10:22qu'elle s'est fait suivre
10:23par quelqu'un
10:24depuis le supermarché
10:25jusqu'au hall de l'immeuble.
10:27Le mec rentre
10:27dans le hall de l'immeuble
10:28avec elle.
10:29Elle se retrouve
10:29nez à nez avec ce mec.
10:31Elle a eu une chance inouïe.
10:32C'est qu'un voisin
10:33est rentré au même moment
10:33et a fait fuir
10:34le mec
10:36qui était très étrange,
10:37m'a-t-elle dit,
10:38de l'immeuble.
10:40Et là, j'ai pensé tout de suite
10:41à ce qui s'est passé
10:42avec Claire Géronimie.
10:43Dans le hall de l'immeuble,
10:43elle s'est fait suivre pareil.
10:45Elle rentrait de faire les courses,
10:45etc.
10:46Je suis désolé,
10:47ma grand-mère
10:47ne m'a jamais raconté
10:48une anecdote comme celle-là.
10:50Là, on est tous d'accord là-dessus.
10:51Il n'y a que Valérie
10:51qui a voulu.
10:53Ce n'est pas grave.
10:54Là, on est tous d'accord.
10:55Dans le coup,
10:56c'est évident.
10:56Dans le monde de l'entreprise,
10:57c'est évident.
10:58Mais pas dans la rue.
11:00L'insécurité.
11:02Il n'y a pas très longtemps,
11:04je parlais avec un procureur
11:05qui me disait
11:06que la société d'aujourd'hui,
11:08si elle vivait
11:09ce que vivaient les années 70,
11:11elle ne serait pas prête.
11:13Beaucoup, et notamment de crimes.
11:16Mais comme on n'en parlait pas
11:17comme on en parle aujourd'hui,
11:18je suis navré.
11:19Mais il me dit
11:19qu'aujourd'hui,
11:20notre société n'aurait pas été prête
11:21à vivre ce qu'on a vécu.
11:23Je pense que tu ne te rends pas compte
11:25parce que tu as la chance
11:26d'avoir un fils.
11:26Mais quand on a des filles
11:27ou des ados autour de nous,
11:29des jeunes femmes,
11:31je ne te dis pas
11:31la crise de panique aujourd'hui
11:33quand elles sortent
11:33en boîte de nuit.
11:35Comment vous devez sortir ?
11:36Comment vous allez vous faire ramener ?
11:38Si tu prends Hubert,
11:39attention.
11:40Je l'entends très bien.
11:41Les trucs dans les verres.
11:42Il faut attendre 1980
11:43pour que le viol soit reconnu
11:44comme un crime.
11:44Oui, mais on parle même
11:47des années 80.
11:47Mais même quand tu es jeune,
11:48on a à peu près le même âge.
11:50Il y avait moins d'insécurité
11:51que maintenant.
11:51Quand on était jeune,
11:52mais moi, jamais j'ai eu peur
11:53quand je suis sortie à Paris
11:54la nuit.
11:55J'allais de bois de nuit
11:56en bois de nuit,
11:56traverser le bois de boulogne
11:57pour aller retrouver un fote
11:58qui habite à Brouhaha.
11:59Mais pas du tout.
12:00Je n'ai jamais eu peur de ma vie.
12:01J'ai jamais eu l'angoisse.
12:02La seule fois où j'ai eu peur,
12:03c'est quand j'ai vu Olivier d'Artigol
12:04arriver avec sa nouvelle tenue.
12:05Tu parlais,
12:09c'était l'inconscience
12:10de notre jeunesse.
12:10Et bien justement,
12:11cette inconscience,
12:12elle n'existe plus
12:13dans ma génération
12:14et chez les jeunes
12:15parce que tout le monde
12:16a eu une histoire.
12:17Excuse-moi,
12:17je ne connais pas une femme
12:18qui n'a pas eu un emmerdement
12:19dans le métro,
12:20dans la rue.
12:21Je n'en connais pas une.
12:21C'est vrai.
12:21Je suis d'accord avec toi,
12:26Gautier,
12:26mais je pense que vous
12:27fantasmez aussi un passé.
12:29Pas du tout.
12:30Fantasme pas du tout un passé.
12:31Je veux te dire
12:32qu'il y avait des choses
12:32qui avaient changé
12:35fantasme pas du tout un passé
12:36sur l'insécurité.
12:37Fantasme pas du tout un passé
12:38sur l'insécurité.
12:39Il ne me semble pas.
12:40Quand j'entends Géraldine
12:41dire j'ai traversé
12:42le bois de Boulogne.
12:42Après j'allais au Bain
12:43puis après j'allais au Queen
12:44jusqu'à 5h du matin.
12:45Je sortais sur les Champs-Elysées.
12:46Va sortir aujourd'hui
12:46à 5h du matin
12:47sur les Champs-Elysées.
12:48Tu es une jeunesse d'orique.
12:48Oui.
12:48J'étais surtout festive.
12:50Une jeunesse en diamant.
12:52Après je retrouvais
12:53mon petit copain
12:53qui était à Boulogne-Biancourt.
12:55Je traversais le bois de Boulogne
12:55toute seule
12:56avec la petite voiture.
12:57C'est qui celui-là ?
12:58On était jeunes
13:00on était insouciants.
13:01Je suis d'accord.
13:02J'avais pas de téléphone portable.
13:03Il s'appelait Arthur.
13:05Je vous l'avais déjà dit.
13:06Non c'est pas vrai.
13:06Il était en jour dans la téloche ?
13:08Non.
13:08Il n'y a pas de jeune femme
13:09qui pensait quoi ?
13:10Jamais.
13:10Rien.
13:11Il était étudiant.
13:11Il ne s'est pas mis
13:13dans les calbuts ?
13:14Calbuts.
13:16Mais voilà.
13:17C'était un truc.
13:18J'ai jamais eu peur.
13:19J'ai jamais été angoissé.
13:20J'ai jamais été suivi.
13:21J'ai jamais eu de recommandations.
13:22Tu as donné l'exemple parfait.
13:24Je traversais le bois de Boulogne.
13:25Quelle femme traverse
13:26le bois de Boulogne
13:26aujourd'hui la nuit ?
13:28Plus une.
13:28Il y en a qui ne le traversent
13:29plus le jour.
13:29Je t'envoie de surin quand même.
13:31Oui.
13:31Je n'y vais pas à pied.
13:32Oui d'accord.
13:32Mais même je ne m'arrêtais pas au feu.
13:34Je pouvais m'arrêter au feu.
13:35Mais tu n'avais pas peur
13:35du bois de Boulogne.
13:36Pour toi ça ne représentait pas un danger.
13:38Et maintenant il y a des jeunes femmes
13:39qui se font violer
13:40parfois même
13:40qui sont tuées au bois de Boulogne.
13:41Je suis d'accord.
13:42Même les Champs-Elysées
13:43qu'elle a dit
13:43sur les Champs-Elysées.
13:44Mais les Champs !
13:45Tout simplement les Champs-Elysées.
13:46Ah oui !
13:47Non mais bien sûr !
13:48Valérie Bénaïm
13:50je ne sais pas ce qu'elle raconte
13:51mais elle a pété un câble.
13:53Franchement elle a pété un câble
13:54la Bénaïm.
13:55Non mais franchement
13:55D'Artigol !
13:56Excusez-moi de vous déranger.
14:00J'aime bien la respiration.
14:02Pour les scores électoraux.
14:04On est là !
14:05Monsieur D'Artigol ?
14:05Oui !
14:06Monsieur Hanouna ?
14:07C'est le docteur !
14:09Pour les scores électoraux
14:11d'un parti que j'aime bien
14:12c'était mieux avant.
14:13Sur le rapport à la politique
14:17c'était mieux avant.
14:18Il y avait un niveau
14:21de débat politique
14:21un personnel politique
14:23des élections.
14:25Par contre j'ai la nostalgie
14:27de la vie politique
14:28des 50 dernières années.
14:29Je ne sais pas
14:30à partir de quand
14:30ça a commencé à vriller.
14:3280 ?
14:34C'était une vanne.
14:36A partir de quand
14:37ça a commencé à vriller ?
14:3880.
14:38Non !
14:3980.
14:41Non sur le niveau général.
14:42Il était d'un haut niveau.
14:43Il était d'un haut niveau.
14:45Prenez l'Assemblée nationale
14:46aujourd'hui
14:46et prenez l'Assemblée nationale
14:47quand Chabon l'a présidée.
14:49Qu'est-ce qui s'est passé ?
14:50Elle ressemble aussi
14:51à la société.
14:52Puisqu'on disait
14:52qu'on était moins bon
14:53aujourd'hui à l'école.
14:54tout est moins bien
14:57en qualité.
14:59Sébastien Chabon ?
15:00Sébastien Chabon.
15:02Chabon Delmas.
15:03Ça va.
15:06Je vais rencontrer des noms.
15:07Moi aussi je peux citer des noms.
15:09Non mais c'est vrai.
15:10Moi aussi je peux citer des noms.
15:11Non mais il est fou ce mec là.
15:12Vas-y là.
15:15Non mais attends
15:16il est fou ce mec là.
15:17T'as vu il a vu
15:18nous citer des blases.
15:19Franchement.
15:20Et moi je crois
15:21que j'ai connu
15:21le maréchal joint moi.
15:23Non mais sans rigoler.
15:24Au mois de mai ?
15:24Non.
15:26L'esprit est en roi.
15:28Elle sort pas pour ça ?
15:29Si elle sort
15:31ça sera définitivement
15:32le jour.
15:33Benahim.
15:34Merci.
15:34Très en forme.
15:35Benahim Ar.
15:37Franchement.
15:37Bon on va avoir
15:37des auditeurs en ligne.
15:39Ça ça va être intéressant.
15:4001, 80, 20, 39, 21.
15:42Dites-nous
15:42c'était mieux avant.
15:4364% des français
15:44veulent que le pays
15:45redevienne comme autrefois.
15:47Seulement 21%
15:48des français se disent
15:50optimistes.
15:50sur l'avenir de la France.
15:53Voilà.
15:54Je vous le dis.
15:55Seulement 21%
15:56des français
15:56se disent optimistes
15:58sur l'avenir de la France.
16:00Franchement.
16:00C'est intéressant
16:01de savoir qui ils sont.
16:02Voilà.
16:02C'est quoi leur profil,
16:03leur âge,
16:04leur métier.
16:05Moi je me rappelle
16:05de la période
16:06de Maurice Couve de Mureville.
16:09C'était incroyable.
16:14Il donne le prénom
16:15à Maurice Couve de Mureville.
16:17Ce nom n'a plus été prononcé
16:18à la radio française
16:19depuis 30 ans.
16:2030 ans de l'espoir.
16:23Encore 30 ans.
16:2330 ans des gentils.
16:25Franchement,
16:25ça voilà.
16:25Couve de Mureville.
16:26Couve de Mureville.
16:26Couve de Mureville.
16:26Couve de Mureville.
16:26Couve de Mureville.
16:26Couve de Mureville.
16:27Qui est des premiers ministres
16:28un peu moins d'un an.
16:29Bien sûr.
16:30On aura des auditeurs en ligne
16:33dans un instant.
16:33On a Robin qui nous appelle.
16:35On a Karine également.
16:36Et puis on aura
16:37Brudeau d'Agin qui...
16:38Oh non.
16:38Il est là carrément.
16:41On en est là.
16:42Europe 1.
16:4316h18.
16:44On marche sur la tête.
16:46Cyril Hanouna.
16:47C'était sur un...
16:4716h34.
16:49On est en direct.
16:50C'est ton marche sur la tête.
16:51Merci d'être avec nous
16:52sur Europe 1.
16:53C'est parti.
16:54D'Artigol est là.
16:55Il y a Géraldine Maillet.
16:57Il y a Gauthier Lebré.
16:58Il y a Valérie Benahim.
16:59Et c'est vrai qu'on parle
17:00de ce sondage.
17:0164% des Français
17:02veulent que le pays
17:03redevienne comme autrefois.
17:05Et c'est vrai que c'est fou.
17:06C'est quelque chose
17:07qu'on voit énormément.
17:08Et il y a beaucoup de gens
17:08qui disent,
17:08comme le disait
17:09la dernière fois Patrick Sébastien,
17:10il y a plein de gens
17:11qui disent que c'était mieux avant.
17:12Sans même savoir
17:13ce qu'il y avait avant.
17:15Nostalgique d'une époque
17:15qu'ils n'ont pas connu.
17:16Exactement.
17:17Non, c'est vrai.
17:17mais c'est fou.
17:19Moi, je repense
17:19à toute la période
17:21de nous-mêmes.
17:22On en parlait avec
17:23Léonard.
17:27Non, mais c'est vrai.
17:28La période Robert Boulin.
17:31Il s'en vient des noms.
17:32Ça va le terminer.
17:35Robert Boulin.
17:36On va le terminer.
17:37Non, mais je sais.
17:38Mais je vous le dis.
17:40La période Pierre Mesmer.
17:41Exactement.
17:42Mais maintenant
17:43qu'il fait de l'hypnotisation.
17:45Il fait de l'hypnotisation.
17:47Non, mais c'est vrai.
17:51Tu ne vois pas tous ces gens.
17:52Moi, vraiment,
17:52ce genre nous manque.
17:53Oui, vous, c'est pensé.
17:55Michel Debray.
17:55Michel Debray, belle époque.
17:57Michel Debray, exactement.
17:58Michel Debray, Mesmer.
17:59Il est en train de chercher
17:59des noms sur le téléphone.
18:00Il est en train de regarder
18:01mais ce n'est pas possible.
18:04Il va remonter
18:06la troisième.
18:06C'est vrai, franchement.
18:08La période Vincent Auriol,
18:09bien sûr.
18:10René Coty.
18:11René Coty avec son frère Mani.
18:13Coty, c'était un gars
18:14un gâteau tunisien.
18:17Oui, tout ça,
18:18c'est beaucoup de souvenirs.
18:20C'est vrai.
18:22Et je vais vous dire,
18:23moi, la dernière fois,
18:23je regardais une toile
18:24de Vera Fabre
18:25et je me disais,
18:28voilà, la nature a changé.
18:29La nature a changé.
18:31Non, mais c'est vrai.
18:31Voilà, je voulais le dire.
18:32Et c'est important
18:33de le dire à nos chroniqueurs.
18:35Vous connaissez Vera Fabre ?
18:36Absolument pas.
18:37D'accord.
18:37C'est une artiste, voilà.
18:39C'est une artiste.
18:39C'est Coté, oui.
18:40Bien sûr, c'est Coté.
18:41C'est une artiste née en France
18:41en 1912.
18:42Elle est morte en 2002, je crois.
18:44De tête ?
18:44Je crois qu'elle est morte en 2002.
18:46Et elle faisait quel type
18:48de peinture ?
18:49Sur la nature, visiblement.
18:50Oui, la nature, exactement.
18:52C'est une peinte naturaliste ?
18:53Non, c'est différentes oeuvres.
18:54Il y a la sieste.
18:55Je crois qu'elle a faite
18:56en hommage à Olivier D'Artempo.
18:58C'est pas dans l'émission.
19:00Il y a la toilette.
19:02La toilette, oui, bien sûr.
19:03En hommage à qui, du coup ?
19:04En hommage à Valérie Benahim.
19:05C'est vrai que je...
19:06Il y a des toilettes en hommage
19:07à Gautier Lebray.
19:10Non, mais même quand elle est
19:11au Théâtre de la Ville,
19:11voir Sarah Bernard,
19:12c'était...
19:13Bien sûr.
19:14Nostalgie de...
19:14On remonte à...
19:15Je fais ça, d'accord.
19:16Je suis sorti de ta calèche.
19:17D'ailleurs, est-ce que vous pouvez répondre ?
19:18Est-ce que vous pouvez répondre ?
19:20Vraiment, vous.
19:2164% des Français
19:23veulent que le pays
19:23redevienne comme autrefois.
19:25Dites oui ou non,
19:26sans en faire des caisses,
19:28pour avoir des auditeurs.
19:29Est-ce que vous avez dit oui ou non ?
19:31Je vous pose la question.
19:32Pour moi, non.
19:33Non, très bien.
19:34Merci.
19:35Oui, non.
19:35Gautier, oui.
19:37Sans en faire des caisses.
19:38Sans en faire des caisses,
19:39je n'ai rien fait du tout.
19:40Je n'ai rien dit.
19:41En tout cas, quand je vois que...
19:42Non, non, non.
19:43Oui ou non ?
19:43Non, non, il a le droit.
19:44Il peut développer, lui.
19:46Non, non, il n'aurait pas développé.
19:47Ce qui est sûr,
19:48c'est que j'aimerais que la France
19:49arrête son déclin,
19:50puisque je vois que dans ce même sondage,
19:5182% des Français considèrent
19:53que la France est en déclin.
19:55Il faudrait peut-être arrêter
19:55justement le déclin.
19:56On ne t'a pas demandé de faire un meeting,
19:57on te demande de faire...
19:58Oui ou non ?
19:59Oui, pour arrêter le déclin.
20:00Pour arrêter le déclin.
20:01Vanille, Vanille.
20:02Alors, je voudrais être nuancée,
20:03mais je pense qu'il y a plus de choses
20:05positives que négatives,
20:06donc non.
20:08Arrêtez d'être nuancée.
20:09Arrêtez d'être nuancée.
20:10J'ai arrêté de mailler.
20:10Oui, parce que j'aimerais bien avoir 20 ans,
20:12mais en même temps...
20:15Ce n'est pas personnel.
20:17Mais sinon...
20:18Vous n'auriez pas à nous raconter sa vie.
20:20Non, mais non, parce que j'aime...
20:22Vous n'auriez pas à nous raconter sa vie.
20:22Je vais aller au palace,
20:23je vais traverser les Champs-Elysées.
20:25Non, parce que je n'aime pas regarder
20:26dans le rétroviseur.
20:27D'accord.
20:27Ah, d'accord.
20:28Oh là, elle n'aime pas regarder.
20:29Faites attention quand même
20:29quand vous conduisez.
20:31Je dis ça, c'est vraiment...
20:33Van de pilote.
20:33C'est l'ordre de route qui parle.
20:35Et vous, Cyril ?
20:36Alors, moi, je vais vous dire la vérité.
20:37Il va de l'avant, Cyril.
20:39Moi, je vais vous dire la vérité.
20:40Déjà, mon petit gars.
20:42Déjà, le pas de nez grand-gabas.
20:43Mon petit d'artigole.
20:44Non, non, mais moi, je...
20:46Alors, moi, je n'ai pas donné mon avis.
20:47Moi, vous savez...
20:48Il passe la parole.
20:49Non, mais je ne vais pas donner mon avis,
20:52mais je suis toujours d'accord
20:54avec la majorité des Français.
20:5564% des Français, je suis d'accord avec...
20:57Vous donnez votre avis quand même, donc ?
20:58Oui, bah oui.
20:58D'accord.
20:59Oui, je suis d'accord avec la majorité des Français.
21:01Si vous n'aimez pas les Français,
21:02vous n'en écoutez pas les autres, Valérie Benahim.
21:03C'est tout ce que je peux vous demander.
21:04Merci.
21:05Il y a Robin qui est avec nous.
21:06Robin qui nous appelle de Gironde.
21:09J'adore toute la Gironde.
21:10Moi, j'avais été là-bas,
21:11sur le bassin d'Arcachon.
21:13Ah oui ?
21:13Qu'est-ce que vous faisiez là-bas ?
21:15J'avais acheté, acheté, tu peins.
21:19Je ne suis jamais allé.
21:19Parce qu'il y a beaucoup de boulangerie,
21:20en plus, sur le bassin d'Arcachon.
21:21Je ne suis jamais allé.
21:23Je ne suis jamais allé.
21:23J'ai vu des bassins, mais pas d'Arcachon.
21:25De mission et la France,
21:26vous mangez donc ce petit bout de terre.
21:28J'ai vu des bassins, mais pas d'Arcachon.
21:30Il faut demander à notre auditeur
21:31d'où en Gironde,
21:32parce qu'il y a plusieurs Girondes.
21:33D'accord, vous serez animateur de l'humain.
21:37Pour l'instant,
21:38on continue à faire la sieste
21:39et puis on va réveiller à un moment voulu.
21:40Robin, merci d'être avec nous.
21:43Robin, merci.
21:43Bonjour, Robin.
21:44Bonjour, Robin, merci d'être avec nous.
21:46Vous habitez où en Gironde ?
21:47Mais c'est indiscret, ça ?
21:50Non, non, mais à peu près, à peu près.
21:52J'habite à Libourne, là, en ce moment-là.
21:53Je connais très bien Libourne, bien sûr.
21:55Ah oui ?
21:56Libourne, Saint-Sérain.
21:58Je peux vous faire un tour de bateau
22:00sur le bassin, si vous voulez,
22:01mais ce sera un 9.9, le moteur.
22:03Ça ne me dérange pas.
22:03Ça ne sera pas un...
22:04Moi, je ne suis pas là-dedans, moi.
22:08Vous savez, moi, je peux vous dire
22:09que je n'ai pas gagné
22:10pendant des années et des années.
22:11Ah, c'est vrai que j'ai des gros bras.
22:13Mais bien sûr,
22:13c'est le pagailleur, on m'appelle.
22:15Merci, Robin.
22:16Non, c'est vrai, vous êtes à Libourne,
22:17Saint-Sérain, c'est ça ?
22:18Oui, exactement, oui.
22:20D'ailleurs, vous avez dit Robert Boulin
22:21tout à l'heure,
22:21et Robert Boulin, je crois,
22:23il a été tué dans un lac ici.
22:26Le lac de Rambouillet.
22:27Oui, bien sûr.
22:27Mais exactement.
22:28Et l'enquête est relancée.
22:30L'enquête est relancée, là ?
22:30Oui.
22:31Bonjour, les profs d'histoire
22:31qui fait dodo.
22:32C'est bon,
22:36dis pas si vous êtes, lui.
22:40J'adore, j'adore, j'adore, j'adore.
22:41Le 30 historiens.
22:42J'adore, bravo.
22:43Vous êtes exceptionnels, en tout cas.
22:45Ah, c'est gentil.
22:46Non, mais c'est vrai.
22:47Alors, vous trouvez que c'était mieux avant ?
22:49Alors, je n'ai pas répondu de...
22:51Enfin, je pense que ce n'est pas manichéen.
22:53On ne peut pas dire
22:53tout qui était mieux avant
22:54ou tout est mieux maintenant.
22:56On est tous d'accord.
22:57Moi, je suis de formation scientifique à la base.
22:58Donc, c'est vrai qu'en termes de tout ce qui est...
23:00Quand tu es passionné de science,
23:02tout ce qu'il y a aujourd'hui,
23:03c'est exceptionnel, quoi.
23:04Ne serait-ce que les verres à lunettes,
23:05internet, on s'en sert tout le temps.
23:07On ne s'en rend même pas compte
23:08qu'on ne l'avait pas il y a 20 ans.
23:09Les transports, c'est exceptionnel.
23:11La santé, c'est exceptionnel.
23:12Il y a beaucoup moins de mortalité infantile.
23:15Donc, surtout la santé, quoi.
23:17On peut vraiment être content
23:18des soins qu'on peut avoir aujourd'hui.
23:20Maintenant, pour ce qui est moins bien
23:22et c'est lié,
23:24il faut faire attention pour moi,
23:25c'est tout ce qui va être l'ambiance
23:26dont parlait Gauthier, justement,
23:28que je salue affectueusement.
23:29Moi aussi, je salue affectueusement.
23:32Et c'est vrai que...
23:34Je vous donne un exemple un peu...
23:35Bon, c'est un peu bête,
23:36mais en 2010,
23:37je fais les fêtes de Bayonne
23:38à la sortie du bac
23:39pour fêter mes résultats, etc.
23:41J'ai filmé,
23:42j'ai les images en tête
23:43de tout ce qui se passait et tout ça.
23:45Je les ai refaits 10 ans plus tard.
23:47Ça n'a rien à voir.
23:47Déjà, avant,
23:48ce n'était pas barricadé.
23:49Maintenant, ils ont barricadé le centre
23:50à cause des problèmes de sécurité.
23:53Moi, j'ai croisé un mec
23:54qui m'a aidé.
23:55Bon, bref.
23:56Et il m'a dit
23:56qu'il avait vu un gars
23:58se faire défoncer
23:59dans un coin de rue
24:00en dehors des barrières.
24:01Et après,
24:02quand tu rentrais à l'intérieur,
24:03il n'y avait personne
24:03qui dansait, quoi.
24:04C'était...
24:06Et moi, je me souviens
24:07des images d'avant
24:07où il y avait des gens...
24:09Il y avait eu un mort
24:10au fait de Bayonne récemment,
24:11me semble-t-il.
24:12Il y a souvent un mec
24:13qui tombe du haut
24:13de la muraille.
24:15Il y a un monsieur
24:16qui a été agressé, là,
24:17récemment.
24:19Qui a été tué.
24:19Ah, ça, je ne savais pas.
24:20Ça, je ne savais pas.
24:21Il y a un ensauvagement
24:22global de tout.
24:23Il y a un ensauvagement
24:24et du coup,
24:25ça se ressent, je pense,
24:26au niveau de la peur des gens.
24:27Et avec un problème
24:29sur les fêtes du Sud-Ouest,
24:30une jeunesse
24:31qui s'alcoolise
24:32durement
24:33avec de l'alcool dur
24:34avant d'arriver
24:35dans les fêtes.
24:36Pardon, je vous ai coupé.
24:38Oui, d'accord.
24:39En fait,
24:40moi, par exemple,
24:41ma mère,
24:42elle me racontait,
24:42elle était dans le sud
24:43vers Arles,
24:44Avignon, tout ça.
24:46À chaque fois que je lui demande
24:47comment c'était
24:47et pourtant,
24:48elle est craintive,
24:48elle me dit
24:49qu'il n'y avait jamais
24:49aucun problème.
24:50Il y a même des gens,
24:51ils pouvaient dormir tranquilles
24:51dehors, sur les places.
24:54C'était vraiment
24:55l'atmosphère un peu plus hippique.
24:57On a l'impression
24:57que ce n'est pas vraiment
24:58un cliché.
24:58Après, il n'y a pas tout
24:59qui était mieux.
25:01Mais moi, aujourd'hui,
25:03en termes d'ambiance,
25:04c'est d'ailleurs pour ça
25:04que j'écoute souvent Cyril.
25:07Je vais regarder à la télé
25:08jusqu'à ce que ça n'y soit plus.
25:11Parce que, justement,
25:11c'est un des derniers endroits
25:12où il y a un peu
25:13d'espace de liberté.
25:14On peut un peu rigoler.
25:16Il y a une envie de déconne.
25:17Moi, c'est vrai
25:18que je suis un déconneur
25:18et quand je me balade,
25:20voilà, exactement.
25:21Et moi, c'est vrai
25:22que les gens que je rencontre,
25:23je fais tout le temps
25:24des blagues partout où je vais,
25:25les gens les rigolent quand même.
25:27Mais voilà,
25:28ce n'est pas eux
25:29qui sont moteurs.
25:29Ils sont un peu tristounes.
25:32Je parle de la France.
25:33Si vous allez en Espagne,
25:35vous allez voir
25:35un peu comment sont
25:36les fêtes là-bas.
25:38Ce n'est pas faux.
25:38Je ne suis pas trop monopolisé.
25:40Non, vous ne les polisez pas du tout.
25:42Je pense que c'est très intéressant.
25:43Oui, c'est très intéressant.
25:44D'ailleurs, vous me faites penser
25:45quand vous dites ça
25:46aux décorations de Noël.
25:47Vous savez, la polémique,
25:48les crèches, les décos,
25:49les sapins, tout ça.
25:50Avant, ce n'était pas une polémique.
25:51Et ça, c'était beaucoup mieux avant.
25:53Moi, je la mettais avant la crèche.
25:55Je la mettais avant la crèche
25:56tout le temps.
25:57Et là, on s'est dit
25:59« Oh, ben, flemme,
26:00on la mettra plus tard
26:01et on ne l'a même pas mise. »
26:02Et j'ai trouvé que ce Noël
26:03était sordide.
26:05Vous regardez à la télévision,
26:07vous allumez le jour de Noël,
26:08il n'y a pas un programme de télé
26:09avec une ambiance de Noël
26:11comme quand j'étais plus jeune.
26:12Mais Robin,
26:13je trouve même au niveau
26:14de l'architecture.
26:17Je l'ai vu dans son oeil.
26:18Je l'ai vu dans son oeil
26:19que ça allait partir.
26:20Au niveau de l'architecture,
26:25on est beaucoup moins joyeux.
26:27Moi, je me rappelle
26:28de l'époque de Raoul Jourde.
26:31L'architecte.
26:33Franchement, les mecs,
26:34ça ne fait rien à voir.
26:36C'est vrai,
26:37il y avait une générosité
26:38artistique et architecturale
26:40qu'on n'a plus aujourd'hui.
26:42Raoul Jourde.
26:43Vous pouvez les réalisations
26:45de Raoul Jourde,
26:46ce qu'il a fait en France.
26:48Je crois qu'il a fait
26:49le stage à Bordemmas.
26:50Ah oui ?
26:50Raoul.
26:51Ah, c'est lui ?
26:51Bien sûr.
26:52D'ailleurs, je crois que là,
26:54Patrick Sébastien
26:55fait une chanson pour lui.
26:56Mais il illustre beaucoup
26:57sur Raoul Jourde.
26:59Non, sur Raoul Jourde.
26:59Mais il illustre beaucoup
27:00dans la période
27:01de la période du Sous quand même.
27:03Exactement.
27:04Exactement.
27:04Non, mais c'est vrai
27:04qu'il est...
27:05Moi, ça me manque.
27:08C'est vrai, ça me manque.
27:09Passer à la postérité
27:10grâce à Patrick Sébastien.
27:11Non, mais voilà.
27:13Il a fait le grand hôtel
27:14du Touquet aussi.
27:15Exactement.
27:16Non, il a fait des gens...
27:16Et moi, il me manque.
27:18Ils n'ont pas mis de...
27:20l'éolienne.
27:21Ah, voilà.
27:21Tu devais en mettre
27:22et les portes à la mission.
27:23Non, mais c'est sûr.
27:24C'est sûr.
27:27Je suis en train d'aurer
27:28toute la carrière
27:29de Jourde.
27:32Ah oui ?
27:33Je me porte de rire.
27:35Je me porte de rire.
27:37Vous le trouvez tout seul,
27:38son nom, ou pas ?
27:39Merci, Robin.
27:39Il est sur son téléphone.
27:41En train de chercher...
27:42Merci, Robin.
27:42Merci d'avoir été avec nous.
27:44Je voulais vous demander
27:44est-ce que je pourrais
27:45participer au repas ?
27:46Ah, oui.
27:48Moi, ça n'a fait
27:49que pour la bouffe.
27:50Je sais, je comprends bien.
27:51Vous avez bien raison.
27:52On vous mettrai à côté
27:52du transistor.
27:54Il aime bien manger.
27:56Il aime bien manger
27:56comme était notre ami
27:58Gabriel de Broglie.
28:00De Broglie.
28:01De Broglie, oui.
28:02Exactement.
28:03Voilà.
28:03On salue.
28:04C'était un plaisir
28:04de vous avoir.
28:05Vraiment, ça fait le choix
28:06au cœur.
28:06Merci beaucoup,
28:08on vous embrasse fort.
28:09On vous embrasse fort.
28:10Donc, on a un deuxième auditeur
28:11pour le...
28:12Deux.
28:13Deux.
28:13Il en reste huit.
28:14Il faut de la parité, hein ?
28:15Oui.
28:15Oui, il faut de la parité.
28:18Il faut des auditrices.
28:18Bien sûr.
28:19C'est la jeune femme de Pau
28:21qui adore justement...
28:22Oui, c'est-à-dire que
28:23c'est combien de Robins
28:23et la jeune femme de Pau
28:24entre Olivier ?
28:25Il va y voir...
28:26Il y a Karine qui nous appelle
28:27de Rome.
28:28Vous savez Karine
28:28qui nous appelle souvent
28:29de Rome ?
28:29Oui.
28:30De Rome, j'adore Rome.
28:31Quelle belle ville.
28:31C'est un trésor.
28:34J'adore Rome.
28:34C'est un trésor.
28:35C'est le trésor de l'Italie.
28:37Le conclave commence demain.
28:38Exactement.
28:3916h30.
28:39Absolument.
28:40Pour que tout se ferme.
28:41Bonjour, Karine.
28:43Merci d'être avec nous sur Rome.
28:44Bonjour, tout le monde.
28:45Comment allez-vous ?
28:46Merci d'être là.
28:47Quel bonheur de vous avoir.
28:49C'est pour moi le bonheur.
28:52Je suis tellement heureux
28:53d'avoir quelqu'un qui...
28:54En plus, je crois que vous vivez
28:55à Rome, cette ville cosmopolite
28:57dans l'art, l'architecture
28:59et l'architecture
29:00de presque 3000 ans.
29:01traverser vraiment les siècles.
29:05C'est très long.
29:06Il est en train de lire Wikipédia.
29:09C'est vrai que l'architecture
29:11et la culture de cette ville
29:12rayonnent dans le monde entier.
29:13C'est vrai que c'est magnifique.
29:15Moi, je suis allé à Rome
29:17et j'adore ces ruines
29:20telles que celles du Forum Romain
29:22ou du Colisée.
29:22C'est toujours un bonheur.
29:23Oui, bien sûr.
29:24Merci.
29:25On dirait Stéphane Berne.
29:28Mais même nous, c'est plus bonheur.
29:29Personne ne s'intéresse
29:30sur la grille.
29:31Merci, Karine.
29:32Merci.
29:33Merci d'être avec nous, en tout cas.
29:34Merci à vous.
29:35Quel bonheur de vous avoir.
29:37Alors, Karine, est-ce que vous trouvez
29:38que c'était mieux avant,
29:39comme ce sondage qui est sorti,
29:4064% des Français
29:41veulent que le pays redevienne
29:42comme autrefois ?
29:44Oui.
29:44Oui, oui.
29:45Comme disait Gautier Le Bret,
29:47c'est en fait plus par rapport au déclin
29:50puisque moi, ça fait 20 ans
29:52que j'habite ici maintenant.
29:53Et je suis les infos
29:55de ce qui se passe en France
29:57déjà grâce à vous.
29:58Merci beaucoup.
29:58Parce que je vous suis tout le temps.
29:59Merci.
29:59Du coup, je suis européenne
30:01du matin au soir.
30:01Merci.
30:02Je suis sur la radio.
30:04Donc, voilà.
30:05Et du coup, j'arrive à voir
30:08de l'extérieur que la France,
30:11vraiment, je trouve,
30:12est en déclin.
30:14Et je me dis que les prochaines élections
30:17vont être importantes
30:18parce que, déjà, moi, personnellement,
30:21je pense que s'il y a certaines personnes
30:23qui arrivent au pouvoir,
30:24je pense que, je ne sais pas,
30:26je pense déjà pas revenir en France.
30:28Ça, c'est déjà assez clair.
30:30Et franchement, des fois,
30:32je pense même à renoncer
30:34à la nationalité française.
30:36Oui, c'est quoi ?
30:37Ah oui, quand même.
30:38Oui, des fois, oui.
30:40J'aurais le droit
30:41de prendre la nationalité italienne
30:42parce que mes origines sont italiennes
30:45et ça fait 20 ans que je suis ici.
30:47Mais je me dis que ça ne sert à rien
30:49d'être français.
30:51Pour moi, personnellement,
30:53je n'ai pas ni davantage ni rien
30:55à être française.
30:57Et voilà.
31:00Après, il y a toujours
31:00la petite guéguerre
31:01entre la France et l'Italie.
31:02Donc, on me charrie souvent
31:03à la française.
31:05Mais voilà, je trouve que...
31:08Mais quand vous êtes partie
31:08il y a 20 ans,
31:09est-ce que vous aviez déjà
31:10ce sentiment
31:11ou c'est parce que maintenant,
31:1220 ans se sont écoulés
31:13et puis vous pouvez faire
31:14des comparatifs ?
31:16Oui, c'est surtout ça.
31:17J'étais partie déjà
31:18parce que je voulais venir en Italie
31:20parce que j'aime Rome
31:22et voilà.
31:23Mais c'est vrai que là,
31:24je remarque vraiment
31:25le déclin,
31:27le...
31:28Comment on dit ?
31:31Vous regrettez la France.
31:33Ah non, mais c'est...
31:34Qui a dit ça ?
31:37L'animateur, l'animateur.
31:39Vous regrettez la France
31:41de Gênes de Bassanon.
31:42Non, mais de toute façon,
31:49depuis le dernier Capétien,
31:50plus rien ne va.
31:51Depuis le dernier Capétien,
31:52voilà, ça a commencé
31:53à décliné.
31:54Non, mais c'est intéressant
31:54ce que dit Karine.
31:55Non, mais c'est vrai.
31:55Vous voulez servir des bourbons.
31:57C'est vrai que voilà,
31:59je comprends.
32:00Au point de prononcer
32:01sa nationalité.
32:02Pourquoi vous êtes partie
32:02à Rome d'ailleurs, Karine ?
32:03Oui.
32:04Elle l'a dit.
32:04Parce que j'habitais à Paris,
32:07j'habitais en région parisienne
32:09et je suis venue plusieurs fois à Rome
32:11et je suis tombée amoureuse de Rome
32:12et j'ai dit,
32:14c'est là que je veux faire ma vie.
32:18Ah bah très bien.
32:18Qu'est-ce qui vous a décidé alors ?
32:20Trois fois la même vie.
32:24Ce qui m'a décidé ?
32:25Un coup de tête.
32:26Je suis très intuitive
32:28et un coup de tête,
32:30je suis parti.
32:31D'accord.
32:32D'accord.
32:32Non, mais c'est sûr.
32:33Non, mais c'est vrai.
32:34Et vous comptez revenir en France ?
32:37Ah non, pas du tout, non.
32:38Pas du tout.
32:38Pas du tout.
32:39Qu'est-ce qui vous plaît à Rome
32:40qu'il n'y a pas en France ?
32:42Le conclave.
32:43Le colisée.
32:44Vous suivez le conclave ou pas ?
32:46Vous allez le suivre ?
32:47Je le suis.
32:48Je n'ai pas...
32:49Oui, je vais le suivre.
32:50Franchement, ça m'intéresse.
32:52Je n'ai pas été au Vatican
32:53ces derniers jours
32:54quand il y a eu
32:55les funérailles et tout ça.
32:57Le prochain pape
32:59sera peut-être italien.
33:00Oui.
33:00J'espère.
33:02Je fais, comme on dit...
33:03Oui, mais je suis prise
33:05pour M. Doupi.
33:06Oui, je suis prise.
33:06Déjà, il est de la Romare.
33:08Tu sais pas ?
33:08Oui, j'ai joué là-bas.
33:12Moi, je suis plutôt parolée.
33:15Oui, non, mais il serait pas mal aussi.
33:18Voilà.
33:21Non, je n'ai pas été.
33:22Il y avait vraiment
33:23beaucoup trop de monde
33:24et je pense que c'était
33:25un peu galère.
33:26Je comprends.
33:28Écoutez, en tout cas,
33:28je viendrai vous voir.
33:29Et bien, si vous voulez
33:31m'inviter au déjeuner,
33:33je suis là.
33:33Vous voulez, il faut prendre un billet.
33:35Karine, vous êtes invité, c'est sûr.
33:36Pas de souci.
33:37Je viens même à pied.
33:38Et moi, je viendrai avec plaisir.
33:40Vous pouvez vous appeler
33:40des quatre coins du monde
33:41et vous affrêtez qu'un avion
33:43pour se déjeuner.
33:44Si je viens à Rome, Karine,
33:48je prendrai votre numéro.
33:49Tiens, je vous appellerai.
33:50Parce que je viens souvent à Rome.
33:52J'adore.
33:53Parce qu'on y sent encore
33:55l'ombre de Vitru,
33:56la rigueur de Sénèque
33:57et le souffle d'Auguste
33:59à chaque fois que je sillonne
34:00les rues de Rome.
34:01Non, mais c'est vrai.
34:02Vous en connaissez plus que moi
34:04à mon prix de guide.
34:05Avec plaisir, Karine.
34:07Je vous embrasse fort.
34:08Merci d'avoir été avec nous sur Rome.
34:09Merci.
34:10Merci beaucoup.
34:11Ça permet aussi de voir
34:11à quel point Cyril est férus d'histoire.
34:13Bien sûr.
34:15Et qu'il a ramenti.
34:16Et qu'il a toujours plein d'anecdotes
34:18dans sa besace
34:19à sortir à n'importe quelle occasion.
34:20Bien sûr.
34:21Non, mais c'est vrai.
34:22Vous pouvez parler de ce que vous voulez,
34:22Lionel.
34:23Même de vous avec un grand V.
34:24Ça ne me dérange pas.
34:25On aimerait bien ça.
34:26Vous voulez parler de quoi ?
34:26Vous voulez parler de
34:28C'était mieux avant ou du sondage ?
34:30Moi, j'avais parlé de
34:31C'était mieux avant.
34:32Mais bon, après,
34:33on peut parler d'autres choses.
34:34Pour le parti C'était mieux avant,
34:37c'est ce que je disais
34:37à votre collaboratrice.
34:39C'est qu'en fait,
34:39ça va dépendre vraiment
34:40du regard qu'on a,
34:42de son regard,
34:43de son histoire.
34:44Moi, j'ai 65 ans.
34:46Donc, voilà,
34:47je suis assez vieux.
34:48Et je me souviens
34:49qu'on parlait de l'école.
34:51C'est vrai, c'est une réalité.
34:52Mais c'est bien.
34:53Je suis content.
34:55Moi, j'avais des gens
34:55qui me disaient
34:56« Oh, j'ai 60 ans, ça m'emmerde. »
34:57Je leur disais
34:57« Mais vous savez,
34:58j'ai des copains
34:58qui ne sont pas arrivés à cet âge-là. »
35:00Et donc, ça les calmait un peu.
35:02Ils leur disaient
35:02« Tant mieux que vous ayez 60 ans. »
35:05Voilà.
35:05Donc, je n'ai pas de problème sur mon âge.
35:07Mais ce que je veux dire,
35:08c'est que moi,
35:08quand j'étais plus jeune,
35:10j'allais à l'école primaire.
35:11J'avais peut-être 7 ans.
35:12J'y allais tout seul.
35:13J'habitais à Nantes.
35:14Alors, ce n'était pas terrible.
35:15Mais à l'époque,
35:16c'était super bien.
35:18Et franchement,
35:18j'allais à l'école tout seul
35:19en primaire.
35:20Et j'avais, je ne sais pas,
35:22j'étais peut-être
35:22à 800 mètres
35:23ou 900 mètres
35:24ou un kilomètre.
35:25Et je retrouvais les copains,
35:26etc.
35:26Il y avait zéro problème.
35:27Donc, toutes ces choses-là,
35:29c'est vrai.
35:29En plus, moi,
35:29je suis un passionné
35:30de la conquête face américaine.
35:32J'avais des regards
35:33complètement dingues.
35:34J'ai vu le premier pass
35:35d'Armstrong, etc.
35:36Donc, ce côté-là,
35:38oui, c'était mieux avant,
35:39mais c'était mon histoire.
35:40Et c'est mon regard
35:40sur mon histoire.
35:42Donc, effectivement,
35:43j'entends bien les...
35:44Effectivement,
35:45au niveau médecine,
35:45on a bien amélioré, etc.
35:48Au niveau réseaux sociaux,
35:49je ne suis pas si sûr
35:49que ça soit mieux maintenant.
35:51Au point de vue
35:52des accidents de la route,
35:53moi, je me souviens
35:53qu'on faisait des kilomètres
35:54avec mon père, etc.
35:55Enfin, c'est lui
35:56qui conduisait tout le temps.
35:57Il faisait 10 heures,
35:5815 heures de route.
35:59Ce n'était pas prudent.
36:00On roulait comme des lingues, etc.
36:02Donc, il y avait
36:02beaucoup plus de morts.
36:03On ne peut pas dire
36:04que c'était mieux avant.
36:05Mais c'est vrai
36:06qu'on avait une liberté.
36:07Moi, après le primaire,
36:08j'allais au collège, etc.
36:10J'avais une mobilette,
36:11je voulais aller voir mes potes, etc.
36:12Et on avait cette espèce
36:13de liberté,
36:14d'insouciance,
36:15de tranquillité.
36:17Et mes parents
36:17ne se sont jamais inquiétés
36:18de se dire
36:19qu'est-ce qui va se passer ?
36:22J'ai deux sœurs.
36:23Mais c'était pareil.
36:24Il n'y avait pas d'inquiétude
36:25par rapport à elle.
36:27Et ce que disait Géraldine
36:29etc.
36:31Effectivement,
36:32moi, j'habitais pas...
36:33J'ai habité un peu
36:34en train d'un temps.
36:35Mais voilà.
36:36Oui, non, j'ai...
36:37Bon, ok.
36:39Enfin, elle me fait
36:41que ce sera assez.
36:42Parce que les gens
36:43vont la chercher ce soir.
36:45Ça va.
36:46Voilà.
36:46N'allez pas au Poit-Boulogne
36:47chercher Géraldine Maillet.
36:48Elle n'est pas souvent
36:49beaucoup.
36:50Non, mais c'est vrai.
36:51Voilà.
36:53Je vous le dis,
36:54elle n'est pas quand même.
36:55C'était vraiment
36:57pour aller d'un point 1,
36:58un point 2.
36:58C'est ce qu'il y a
36:59à la Poit-Boulogne.
36:59entre les deux.
37:00Elle faisait ce qu'elle voulait
37:00aussi.
37:01Non, je n'ai pas dit
37:03qu'elle s'est arrêtée
37:03au Poit-Boulogne.
37:04Je vous ai très bien compris.
37:06Ils ont juste mauvais esprit.
37:07Exactement.
37:08C'est vrai.
37:08C'est vrai.
37:09Exactement.
37:10Mais je comprends,
37:10Lionel,
37:11c'est très intéressant
37:11ce qu'il dit.
37:14Non, mais c'est vrai.
37:15C'est gole.
37:16J'écoute.
37:17Merci.
37:17Non, mais c'est vrai.
37:18Mais en tout cas,
37:20voilà.
37:21Vous avez un peu
37:22la même vision
37:22que Valérie Benahim.
37:24Non, Valérie Benahim ?
37:25Oui, oui.
37:25Non, mais surtout...
37:26Vous avez dit quand même des choses
37:27enroulées à tombeaux ouverts,
37:29les accidents routiers,
37:32ça n'allait pas.
37:32Mais sur Nantes,
37:33il ne dit pas comme Valérie.
37:34Sur Nantes,
37:34il disait,
37:35moi, je pouvais aller à l'école
37:36tout seul quand j'étais petit.
37:36Il était le contraire
37:37de ce que dit Valérie Benahim.
37:38À Nantes, maintenant,
37:40votre enfant,
37:41vous ne l'envoyez pas
37:41à l'école tout seul.
37:45Il y a une constance.
37:47Il est le contraire
37:48de ce que dit Valérie Benahim.
37:49En fait, Valérie Benahim.
37:50Merci Lionel,
37:51heureusement que vous êtes là.
37:53Merci Lionel.
37:53Vraiment, merci Lionel.
37:55Vous dites tout le contraire
37:56de ce qu'elle dit
37:56et je suis bien d'accord avec vous.
37:59Merci.
38:00Oui, oui,
38:00je ne pense pas qu'elle...
38:02Non, mais Lionel est nuancé.
38:03Non, non, non.
38:03J'aime ça, il est nuancé.
38:05Vous allez vous attaquer.
38:06Non, non, s'il vous plaît.
38:06Oui, Lionel.
38:08Non, non, non,
38:08mais je dirais...
38:09Oui, oui.
38:10Je pense qu'il y a du plus
38:11et du moins, etc.
38:12Bon, alors après,
38:13quand on dit ça,
38:14on commence à dire
38:15que je suis macroniste,
38:15alors c'est sûrement pas macroniste
38:17en même temps.
38:18Je vous félicite,
38:19en tout cas.
38:19Merci Lionel
38:21d'avoir été avec nous
38:22sur Europe 1.
38:23Je vous fais un immense bisou,
38:24Lionel.
38:24Vous pouvez être là
38:24pour le déjeuner ?
38:26Ah ben oui, c'est quand ?
38:27Ça va être, je ne sais pas,
38:28fin juin,
38:28comme ça.
38:30Oui, ça fera plaisir.
38:31On vous invite.
38:33Allez.
38:33Comme ça, il y aura Lionel
38:34avec nous.
38:35Vous pourrez échanger
38:36avec Valérie Benahim.
38:37Merci Lionel
38:38d'avoir été avec nous.
38:39Je vous embrasse fort, Lionel.
38:40Merci d'avoir été avec nous
38:40sur Europe 1.
38:41Merci, et puis à très bientôt.
38:42Et continuez comme ça.
38:43On ne bouge pas
38:44et on vous voit bientôt.
38:46Tiens, il y en a qui veulent réagir.
38:47Ah, c'était mieux avant encore.
38:48Il y en a qui veulent réagir
38:49au sondage choc des présidentielles.
38:50Il y a beaucoup de gens
38:51qui disent aussi
38:51Rotaio Bardella.
38:53Rotaio Bardella.
38:54A tout de suite sur Europe.
38:55Il en est revenu.
38:56Christelle,
38:57Christelle voulait réagir
38:58déjà à notre premier sujet.
39:00S'il vous plaît,
39:01voulait réagir
39:01à notre premier sujet,
39:02c'était mieux avant.
39:0364% des Français
39:04veulent que le pays
39:05redevienne comme autrefois.
39:06Vous êtes d'accord avec ça, Christelle ?
39:07Alors comme autrefois,
39:08peut-être pas
39:09parce qu'il y a quand même
39:10eu des évolutions
39:10au niveau des choses.
39:14Mais c'est vrai que
39:15ce qui nous manque aujourd'hui,
39:16c'est la sécurité
39:17que l'on avait avant.
39:18Moi, j'ai 52 ans.
39:20Je sais que quand je sortais,
39:21moi, j'étais une grosse fêtarde.
39:23Moi, je sortais
39:24le vendredi, samedi, dimanche.
39:26J'allais en boîte de nuit.
39:27Je pouvais,
39:28on commandait à boire.
39:29On mettait notre boisson
39:30sur la table.
39:31On allait danser.
39:31On revenait.
39:32On pouvait revoir.
39:33Enfin, on n'avait pas
39:34de ce souci-là.
39:34On n'avait pas besoin
39:35de s'inquiéter.
39:36Un garçon venait,
39:37vous embêtait.
39:38Vous lui disiez
39:38stop, lâche-moi.
39:40Il te lâchait.
39:41Voilà.
39:42Il y avait ce respect
39:43qu'il n'y a plus aujourd'hui.
39:45Et ça fait peur.
39:46Ça fait peur.
39:47Ça fait peur.
39:47Je suis assez d'accord.
39:48Je suis assez d'accord.
39:49Je suis complètement d'accord.
39:50C'est ce que disait
39:50Géraldine Maillet
39:52il y a un instant.
39:52Tout à l'heure.
39:54Je crois que vous êtes
39:56à peu près le même âge
39:57que Géraldine Maillet.
39:57Donc, vous auriez pu
39:58sortir avec elle.
39:59C'est la même jeunesse.
39:59Elle sortait beaucoup.
40:01Géraldine Maillet
40:01traversait le bois de boulogne.
40:03À l'époque.
40:04D'ailleurs,
40:05c'est un peu l'info
40:06qu'on tiendra aujourd'hui.
40:07Et c'est vrai que Géraldine
40:09a dit exactement
40:10la même chose que vous.
40:11Absolument.
40:12Oui.
40:13Si vous n'avez pas envie
40:14de discuter avec Christelle,
40:15dites-le franchement.
40:16Si vous n'avez pas envie
40:17de discuter avec Christelle,
40:18dites-le franchement.
40:19Elle se prend pour qui
40:19elle est absolument
40:20développée.
40:22Et puis discute-là
40:23pas avec Christelle.
40:24C'est désagréable.
40:25Quand je vous écoute,
40:26j'ai une sorte de mélancolie
40:27de ces soirées comme ça,
40:29un peu insouciantes,
40:30un peu légères,
40:31où on allait d'un lieu
40:31à un lieu
40:33sans se poser la question
40:34de comment on pouvait s'habiller.
40:35on allait même
40:37se garer dans des parkings.
40:38Enfin voilà,
40:39il y avait...
40:39Et tout ça
40:40sans téléphone portable,
40:41sans prévenir nos parents,
40:42sans dire
40:42on est arrivé à tel endroit
40:43et tout ça.
40:44Tout ça a été extrêmement léger.
40:45Vous ne sentez pas
40:45que j'ai discuté avec Christelle.
40:47Non, non, mais c'est vrai.
40:49C'était exactement
40:50ce qui se passait à l'époque.
40:52Et puis on n'avait pas de crainte
40:55de ne pas rentrer.
40:56Voilà.
40:57On est d'accord.
40:58C'est vrai.
40:58Oui, c'est ça.
41:00C'est ça.
41:01Mais moi j'ai une fille
41:01qui a 25 ans
41:02et ils ne font que des soirées
41:03entre eux.
41:04Absolument, c'est vrai.
41:05C'est ça.
41:06C'est pareil pour moi Christelle.
41:08Mon fille qui a 19 ans,
41:09c'est pareil.
41:09Moi j'ai un oncle,
41:10Olivier d'Archigone.
41:12Il ne fait que des soirées
41:13aussi entre lui.
41:14Tout seul.
41:15Oui.
41:16Non, mais c'est vrai
41:17que la jeunesse d'aujourd'hui
41:18elle n'a plus
41:18ses souciences
41:19que nous on avait.
41:20Et donc ils n'ont plus
41:21cette liberté
41:22de pouvoir se dire
41:24je peux aller
41:24à un endroit
41:25ou à un autre.
41:25Il faut toujours dire
41:26tu ne préviens
41:27quand tu rentres
41:28pour qu'on ne s'inquiète pas
41:29pour que tu rentres bien
41:31à telle et telle heure.
41:33Il y a des parents
41:33qui tracent leurs enfants
41:34grâce aux téléphones portables
41:35qui leur mettent
41:36un beeper parfois
41:38pour voir où ils sont
41:39à quel endroit.
41:40Regardez Cyril
41:41est-ce que vos parents
41:42étaient flippés
41:43pour votre soeur
41:43et est-ce que vous
41:44vous êtes flippés
41:44pour votre fille ?
41:45Je suis sûre
41:45que ça n'a rien à voir
41:46que les périodes
41:46et les époques
41:47elles sont différentes.
41:48Vous n'avez pas l'air
41:49un petit peu particulier.
41:53Sinon voilà.
41:55Il y a toujours
41:55quelqu'un avec ma fille.
41:56Ok ok ok.
41:57Oui mais après
41:57là c'est effectivement
41:58c'est un statut
41:59un peu particulier.
42:00Mais malgré tout
42:01je pense qu'on appréhende
42:02encore plus aujourd'hui
42:03pour nos ados
42:04qu'à l'époque
42:04il y a 40
42:0530 ans.
42:07Mais même ça
42:07ça a changé.
42:08Les personnalités
42:09d'il y a 30 ou 40 ans
42:11n'étaient pas obligées
42:12de mettre quelqu'un
42:12avec leur fille
42:12en permanence.
42:14Moi c'est pas pour
42:14c'est pour
42:15c'est pour protéger
42:17les autres de ma fille.
42:18Franchement ça n'a rien à voir.
42:30Merci Christelle
42:32d'avoir été avec nous
42:33sur Europe 1.
42:33Je vous en prie.
42:34Merci beaucoup.
42:35Christelle attendez
42:36pour le déjeuner
42:37vous êtes partante ou pas ?
42:39Ah oui.
42:40On va faire le déjeuner
42:40on invite 10 auditeurs
42:41avec nous quand même
42:42pour fêter la fin
42:43de la saison.
42:44On vous invite Christelle
42:45et bah c'est fait.
42:46Christelle d'Alsace
42:47c'est fait.
42:48C'est fait.
42:49Je serais très content
42:51de vous rencontrer.
42:52Moi aussi.
42:52Et bah voilà.
42:53Et bah comme ça
42:53on va se rencontrer
42:54et puis je vous mettrai
42:55à côté de Géraldine Maillet
42:55qui parlera certainement
42:57plus qu'à l'antenne.
43:00Merci.
43:01Faudra me dire
43:02que Géraldine Maillet
43:03s'il n'est payé
43:03que jusqu'à 17h40.
43:04Faudra me le mettre
43:05quand même sur ça.
43:07Faudra me le mettre en note.
43:08Merci les chéris.
43:09Merci beaucoup.
43:09Merci.
43:10Je me casse sous d'artigole.
43:11Non, non.
43:1217h48.
43:12Dès qu'on a dit d'artigole
43:17ils se réveillent.
43:18Ils se réveillent.
43:19On vient de me dire
43:19qu'il fallait que tu mettes
43:20du miel.
43:21Du miel ?
43:22Oui.
43:22Du miel sur...
43:23C'est Corinne qui me dit
43:24du miel.
43:25Faites-le Corinne.
43:26Moi j'adore Corinne.
43:26C'est un nom.
43:27Tu vas être maligne
43:28avec le miel qui goûte.
43:30Tu vas attirer les gays.
43:31Amenez des macros.
43:33Il y a du miel dessus.
43:34Elle va mettre des macros.
43:36Non mais franchement
43:38c'est vrai.
43:40Allez voir chez Mounir
43:41à côté.
43:42C'est un pote.
43:44Vous lui mettez
43:44deux macros.
43:45On va les scotcher.
43:46On va les mettre
43:47avec du sparadrap.
43:47On va les mettre
43:48des macros en dessous.
43:48Ça va être chic.
43:51J'avais fait un brûl chic.
43:53J'avais mis un joli semisier.
43:55Mais ça bouffe pas mal.
43:56Oui écoutez.
43:56Non mais c'est rigolique
43:57d'être gonflé comme ça
43:58en dessous.
43:58C'est pas mal.
44:00Pareil que Fabien Lecab
44:00il a eu le même problème
44:01mais pas là.
44:02Ça n'a jamais redé gonflé.
44:07Il y a Chantal
44:08de Bastia.
44:09Oh là là.
44:10Chantal.
44:10D'accord.
44:11Chantal qui est avec nous.
44:14Bonjour à tous.
44:15Bonjour Chantal.
44:16Merci d'être avec nous
44:17ma Chantalou.
44:18Eh bien écoutez.
44:20Moi quand ce qui me concerne
44:22c'était mieux avant
44:22ça c'est certain
44:23parce que bon
44:24je suis un petit peu plus âgé
44:25que Géraldine et Christelle
44:26mais c'est vrai
44:27qu'on sortait quand même
44:28on avait quand même
44:30la sécurité
44:30j'étais pas sur Bastia
44:31j'étais Paris
44:32on avait pas traversé
44:34on avait pas traversé
44:34le bois de Boulogne
44:35nous Chantal
44:35non
44:36j'ai pas croisé
44:37Géraldine
44:38très bien merci
44:38mais je lui aurais fait
44:39un bisou quand même
44:40c'est gentil
44:41Sous-titrage Société Radio-Canada
44:43Non
44:44Sous-titrage Société Radio-Canada

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