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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-05-02##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Jean-Marie Bordry, vous êtes avec nous.
00:07Exactement, je suis là.
00:08Bon, Jean-Marie, Jean-Marie, on a beaucoup parlé du 1er mai des contrôles de l'inspection du travail.
00:13Il y en a eu, deux à Paris, dans des boulangeries.
00:17Deux seulement, mais deux quand même.
00:19C'est ça, et notamment un boulanger que Sud Radio a contacté hier soir.
00:23Leur patron s'appelle Yannick Rassin.
00:26Dix de ses salariés, tous volontaires, il le précise, pour travailler, ont été contrôlés.
00:32Alors, contacté hier soir, il n'avait toujours pas digéré, évidemment, cette visite de l'inspection du travail.
00:36C'est inadmissible, c'est le monde à l'envers.
00:38Vous écoutez les infos, il faut trouver 40 milliards pour l'année prochaine.
00:43Deuxième sujet, M. Bayrou nous dit qu'on ne travaille pas assez en France.
00:47Troisième sujet, on vous dit qu'on n'a pas le droit de faire travailler les salariés le 1er mai, les boulangers.
00:52Et seuls les employeurs pouvaient travailler dans les boulangeries le 1er mai.
00:54Mais pour Yannick Rassin, évidemment, ce n'est pas logique.
00:57C'est soit tout le monde travaille, soit personne ne travaille.
01:01Mais dans ces cas-là, si personne ne travaille, il ne faut plus l'appeler le 1er mai, faites du travail, il faut l'appeler la journée Covid.
01:06Et ce journée Covid, quand tout était fermé.
01:09Alors, vous en avez parlé sur Sud Radio, Jean-Jacques, des sénateurs veulent assouplir cette interdiction de travailler le 1er mai.
01:14Ils ont le soutien de la ministre du Travail, Catherine Vautrin.
01:17Mais pas question pour la CGT, Sophie Binet notamment, que je cite, il y a 364 autres jours pour ouvrir.
01:23Et puis en plus, on sait survivre un jour sans avoir de baguette de pain.
01:27Peut-être, nous répond le boulanger Yannick Rassin.
01:30Mais c'est dommage, parce qu'hier, il a eu beaucoup de clients.
01:33Surtout, dans le quatrième, c'est bon d'être touristes.
01:36Imaginez, qu'est-ce que vous allez dire aux touristes qui viennent à Paris ?
01:39Aujourd'hui, vous ne mangez pas de pain, vous ne mangez pas de pied d'oiserie, parce que c'est le 1er mai.
01:43Les touristes, ils rigolent.
01:44Et vous savez qui d'autre il a livré hier, avec ses boulangeries ?
01:47Deux compagnies de CRS.
01:49Mais oui, eux aussi, ils avaient du travail le 1er mai.
01:51Évidemment, ça c'est la vie, le quotidien.
01:54Laissons travailler les boulangers le 1er mai.
01:57Arrêtons avec ça.
01:58Si les salariés ont envie de travailler, ils sont payés double, ils travaillent.
02:01Mais enfin, je ne sais pas.
02:03Et il est 8h27, ça vous fait réagir.
02:05Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:06Oui, Guy ?
02:08Je pense que ça peut être...
02:10Là, en l'occurrence, c'est perçu comme une espèce de mise en scène autoritaire, vous voyez,
02:16de l'État qui, par ailleurs, multiplie les pressions administratives, etc.
02:19En fait, c'est une vieille loi.
02:20C'est une vieille loi.
02:21C'est un peu caduque, je dirais, ce truc-là.
02:30Évidemment, si c'est pour contrôler la légalité des travailleurs, protéger des salariés forcés de travailler,
02:37on voit à quoi je fais référence, bien sûr.
02:41Mais sinon, ça n'a pas de sens.
02:43Ça n'a plus de sens.
02:45Les boulangeries étaient un commerce essentiel pendant un Covid, on s'en souvient, donc elles devaient rester ouverts.
02:52Oui, alors, effectivement, la seule chose à vérifier, c'est que les salariés, qui accepteraient de travailler, qui accepteraient ?
02:58Il faut que ce soit toujours sur la base du volontariat, soit effectivement payés deux fois plus, quoi.
03:03C'est la règle du 1er mai.
03:05Encore une fois, si on ne force personne, et s'ils sont payés comme ils le doivent,
03:10franchement, pour les boulangeries, pour les fleuristes aussi, c'est tout à fait hypocrite.
03:14Moi, j'ai vu le patron des fleuristes.
03:16Tous les fleuristes ouverts, il y a un.
03:18Oui, le patron est là, et tout seul, il n'y a pas d'employés.
03:21750 euros d'amende par salarié qui travaille le 1er mai, 1500 euros si les mineurs, c'était notamment le cas,
03:28et éventuellement des apprentis dans les boulangeries qui sont souvent mineurs.
03:31Oui, c'est déconnecté des réalités du terrain.
03:34C'est l'inspection du travail.
03:35J'ai posé la question au ministre de l'économie l'autre jour,
03:38et il me dit, l'inspection du travail est indépendante, on n'y peut rien.
03:42Ah oui, mais il faut quand même qu'elle ait deux minutes de réflexion.
03:47Il faut aussi réfléchir, parce que vous vous souvenez des débats interminables pendant des dizaines d'années,
03:51comme on en a le secret en France, sur l'ouverture des magasins le dimanche.
03:55Ça devait être la fin du monde, finalement, les magasins sont ouverts le dimanche.
03:58Mais bien sûr.
03:59Bon, il y a des règles, et puis ça va, personne n'en souffre.
04:03Mais s'il y a des règles, s'elles sont respectées ?
04:05Il faut faire respecter les règles.
04:06Voilà.
04:07L'inspection du travail doit servir à faire respecter les règles.
04:11Arlette a raison, on nous promettait un esclavage, etc.
04:14Les gens qui travaillent le dimanche le font par choix.
04:19Il faut que ça soit par soi.
04:21C'est totalement banalisé, donc il faut que ce soit par soi.
04:24Il faut encore une fois que les règles soient effectivement respectées.
04:27Mais autrement, ça n'a pas été un choc terrible dans la société, franchement.
04:32On est bien d'accord, il est 8h30.
04:33Sous-titrage Société Radio-Canada

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