Ce n'est qu'une cérémonie symbolique mais, comme chaque année, la liste des nommés pour les Trophées UNFP est disséquée, commentée et critiquée par les supporters des clubs qui auraient été lésés. Et ce mercredi, les 11 catégories de la cuvée 2024-2025 ont été dévoilées non sans une pointe d'incompréhension chez les inconditionnels de l'OM : seul Geronimo Rulli a été nommé pour le trophée de meilleur gardien de Ligue 1 (en compagnie de Donnarumma, Chevalier, Petrovic et Perri). Cela semble mal payé pour une équipe qui a trusté le podium toute la saison, qui est deuxième meilleure attaque, qui compte dans ses rangs le deuxième meilleur buteur, et pour un club qui est l'acteur principal, avec le PSG, du feuilleton au long cours du championnat de France. Mais les joueurs de Ligue 1, seuls votants pour les Trophées UNFP, en ont décidé ainsi.
L'absence de Roberto De Zerbi dans la catégorie du meilleur entraîneur de la compétition est difficilement compréhensible, à l'image de celle, à l'époque, de Marcelo Bielsa. Malgré quelques défaites humiliantes (Paris, Auxerre, Reims...) et une défense trop souvent aux abois, l'OM réalise un bon championnat, qui doit encore être validé par les trois dernières journées. L'équipe de "RDZ" produit du jeu (certes parfois trop ronronnant), marque beaucoup de buts (66) et est le dauphin de Paris, des éléments qui n'ont pas été pris en compte par les votants, peut-être influencés par la dynamique très moyenne des Olympiens depuis deux mois.
Dans cette catégorie, qui devrait sans nul doute être remportée par Luis Enrique, l'un des meilleurs entraîneurs du monde, figurent aussi Bruno Genesio, Adi Hütter, Eric Roy et Liam Rosenior. Si ce dernier réalise des miracles à Strasbourg, la présence des trois autres techniciens semble autant récompenser leur parcours européen (16e de finale de Ligue des champions pour Monaco et Brest, 8es pour Lille) que celui en Ligue 1, où leur club figure, à date, derrière l'OM de De Zerbi, surtout pour le tenant du titre brestois Eric Roy. Si ses deux ans et demi dans le Finistère sont exceptionnels (maintien alors que les choses étaient mal embarquées à son arrivée, 3e place, exploits en C1), le championnat que son équipe réalise (9e place provisoire) est anonyme, dans la manière et les résultats (défaites 5-1 et 4-1 contre les Marseillais notamment). "Ça n'a aucune importance qu'il ne soit pas nommé, la seule chose qui l'est vraiment est de se qualifier en Ligue des champions", modère une source proche du vestiaire à propos de Roberto De Zerbi.
Mais les votants et la démocratie ont parlé et ils ont été plus cléments avec trois Provençaux : Ilan Kebbal et Maxime Lopez (Paris FC) ont été nommés dans la catégorie du meilleur joueur de Ligue 2, et Sakina Karchaoui dans celle de la meilleure joueuse de D1 féminine.
L'absence de Roberto De Zerbi dans la catégorie du meilleur entraîneur de la compétition est difficilement compréhensible, à l'image de celle, à l'époque, de Marcelo Bielsa. Malgré quelques défaites humiliantes (Paris, Auxerre, Reims...) et une défense trop souvent aux abois, l'OM réalise un bon championnat, qui doit encore être validé par les trois dernières journées. L'équipe de "RDZ" produit du jeu (certes parfois trop ronronnant), marque beaucoup de buts (66) et est le dauphin de Paris, des éléments qui n'ont pas été pris en compte par les votants, peut-être influencés par la dynamique très moyenne des Olympiens depuis deux mois.
Dans cette catégorie, qui devrait sans nul doute être remportée par Luis Enrique, l'un des meilleurs entraîneurs du monde, figurent aussi Bruno Genesio, Adi Hütter, Eric Roy et Liam Rosenior. Si ce dernier réalise des miracles à Strasbourg, la présence des trois autres techniciens semble autant récompenser leur parcours européen (16e de finale de Ligue des champions pour Monaco et Brest, 8es pour Lille) que celui en Ligue 1, où leur club figure, à date, derrière l'OM de De Zerbi, surtout pour le tenant du titre brestois Eric Roy. Si ses deux ans et demi dans le Finistère sont exceptionnels (maintien alors que les choses étaient mal embarquées à son arrivée, 3e place, exploits en C1), le championnat que son équipe réalise (9e place provisoire) est anonyme, dans la manière et les résultats (défaites 5-1 et 4-1 contre les Marseillais notamment). "Ça n'a aucune importance qu'il ne soit pas nommé, la seule chose qui l'est vraiment est de se qualifier en Ligue des champions", modère une source proche du vestiaire à propos de Roberto De Zerbi.
Mais les votants et la démocratie ont parlé et ils ont été plus cléments avec trois Provençaux : Ilan Kebbal et Maxime Lopez (Paris FC) ont été nommés dans la catégorie du meilleur joueur de Ligue 2, et Sakina Karchaoui dans celle de la meilleure joueuse de D1 féminine.
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00:00Roberto Dezerbi et l'OM boudé par le football français, l'UNFP a dévoilé la liste des nominés pour ses trophées de fin de saison.
00:06Et il n'y a qu'un seul marseillais, Géroni Morouli.
00:08Ce dernier est nommé avec le Lillois Lucas Chevalier, le Lyonnais Lucas Perry, le Strasbourgeois Dordé Petrovic et le portier du PSG, Gianluigi Donnarumma.
00:16Les Parisiens, il y en a aussi beaucoup pour le trophée du meilleur joueur.
00:20Ousmane Dembélé, Viginia, Ashraf Hakimi, Désirie Douai, accompagné du Lyonnais, Brian Cherki.
00:25Pas de place donc pour les Olympiens, Messione Greenwood, deuxième meilleur buteur de Ligue 1, ou Adrien Rabiot.
00:30La plus grosse surprise reste cependant du côté des coachs, Roberto Dezerbi n'y figure pas.
00:34Luis Enrique du PSG et Liam Rosénior de Strasbourg sont nominés, avec Bruno Genesio, Adi Hutter ou Eric Roy,
00:40pour qui le parcours en Ligue des Champions de Lille, Monaco ou Brest semble avoir plus compté que le championnat.
00:46Le trophée s'appelant pourtant meilleur entraîneur de Ligue 1.
00:50Pour rappel, ce sont les joueurs et les entraîneurs eux-mêmes qui votent et le vainqueur est déjà désigné.
00:55Cette annonce du top 5 ne sert qu'à faire monter la pression avant la cérémonie qui se tiendra le dimanche 11 mai prochain.