Dans un nouvel acte de provocation inacceptable, l'armée israélienne a frappé hier soir un bâtiment civil dans le quartier de Hadath, au sud de Beyrouth. L'opération, prétendument dirigée contre un entrepôt d'armement du Hezbollah, a une fois de plus démontré le mépris flagrant d'Israël pour la souveraineté libanaise et pour les principes élémentaires du droit international.
Selon Reuters, des tirs de sommation ont été effectués avant la frappe, dans une tentative dérisoire de se dédouaner des conséquences humaines de l'attaque. Mais la panique semée au sein de la population civile rappelle cruellement que pour les habitants du Liban, la "guerre préventive" prônée par Tel-Aviv n'est qu'une succession de traumatismes gratuits.
Cette attaque survient malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 sous l'égide des États-Unis, censé garantir une stabilité fragile dans la région. Comme l’a dénoncé le président libanais Joseph Aoun, il s'agit là d'une « violation intolérable de la souveraineté nationale », appelant la communauté internationale, et particulièrement Washington et Paris, à ne plus fermer les yeux sur les dérives israéliennes (Al Jazeera).
Le Hezbollah, cible présumée de cette frappe, n'a pour l'instant pas réagi publiquement. Mais à Beyrouth, dans les rues endeuillées par les bombardements, chacun redoute une escalade irréversible. L'ONU, par la voix de Jeanine Hennis-Plasschaert, a rappelé aux deux parties l'obligation de respecter la résolution 1701, conclue après la guerre de 2006, un rappel qui semble tomber dans le vide face à l'arrogance israélienne (The Guardian).
Alors que le Liban lutte pour sa reconstruction, étranglé par une crise économique sans précédent, ces frappes irresponsables viennent ajouter l'insécurité à la misère. Elles sapent chaque espoir de paix durable dans une région déjà au bord du gouffre.
À Hadath, les habitants nettoient aujourd'hui les gravats des rues, la peur dans le cœur, mais la dignité intacte. Le peuple libanais, une fois de plus, résiste.
Selon Reuters, des tirs de sommation ont été effectués avant la frappe, dans une tentative dérisoire de se dédouaner des conséquences humaines de l'attaque. Mais la panique semée au sein de la population civile rappelle cruellement que pour les habitants du Liban, la "guerre préventive" prônée par Tel-Aviv n'est qu'une succession de traumatismes gratuits.
Cette attaque survient malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 sous l'égide des États-Unis, censé garantir une stabilité fragile dans la région. Comme l’a dénoncé le président libanais Joseph Aoun, il s'agit là d'une « violation intolérable de la souveraineté nationale », appelant la communauté internationale, et particulièrement Washington et Paris, à ne plus fermer les yeux sur les dérives israéliennes (Al Jazeera).
Le Hezbollah, cible présumée de cette frappe, n'a pour l'instant pas réagi publiquement. Mais à Beyrouth, dans les rues endeuillées par les bombardements, chacun redoute une escalade irréversible. L'ONU, par la voix de Jeanine Hennis-Plasschaert, a rappelé aux deux parties l'obligation de respecter la résolution 1701, conclue après la guerre de 2006, un rappel qui semble tomber dans le vide face à l'arrogance israélienne (The Guardian).
Alors que le Liban lutte pour sa reconstruction, étranglé par une crise économique sans précédent, ces frappes irresponsables viennent ajouter l'insécurité à la misère. Elles sapent chaque espoir de paix durable dans une région déjà au bord du gouffre.
À Hadath, les habitants nettoient aujourd'hui les gravats des rues, la peur dans le cœur, mais la dignité intacte. Le peuple libanais, une fois de plus, résiste.
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