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00:00Cela porte à neuf le total de victimes depuis le début de l'épidémie.
00:04Parmi les patients décédés, un nourrisson âgé d'un mois, il est mort à l'hôpital.
00:08Charles Huillier, sur place, la situation devient très délicate.
00:12Oui, Jean-Marc Velliat, aide-soignant, exerce dans le plus grand hôpital de la Réunion,
00:16donc là où sont admis les cas les plus graves.
00:18Aux urgences, il voit passer une cinquantaine de patients par jour.
00:22Vous avez l'arrivée, le passage aux urgences, dans une salle d'attente.
00:25C'est là, à ce niveau-là, c'est saturé.
00:26Le temps qu'on puisse libérer des lits, nous avons dû annuler certaines interventions paliées aux plusieurs gens.
00:32Donc vous imaginez un peu la scène, une augmentation des patients dans les couloirs.
00:35C'est très, très, très compliqué.
00:37C'est dans ce contexte que 40 000 vaccins ont été acheminés il y a deux semaines,
00:41mais seuls les profils âgés ou à la santé fragile peuvent y prétendre gratuitement.
00:45Résultat, 3 000 personnes ont été vaccinées pour l'instant, c'est peu,
00:49mais c'est normal, explique Jean-Marie Virapoulet, médecin généraliste en centre-ville.
00:53La vaccination ne marche pas sur le terrain, puisque 36% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
01:00Ce qui fait que le vaccin qui coûte à peu près 180 euros coûte trop cher pour la population.
01:05En complément de cette timide campagne vaccinale, des opérations de débroussaillage
01:10destinées à éliminer les lieux de prolifération des moustiques sont également mises en place.
01:14Charles Luillier, le pont du 8 mai pourrait être grand.