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Comme chaque année, Randstad publie le Workmonitor, prise de pouls du marché du travail. La grande tendance de 2025 : les travailleurs sont prêts à gagner moins s’ils se sentent plus utiles…

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Transcription
00:00Générique
00:00Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui avec le président du groupe Randstadt France.
00:17On accueille Benoît Labrousse. Bonjour Benoît.
00:19Bonjour.
00:19Très heureux de vous accueillir. Alors vous êtes venu sous le bras avec le Work Monitor
00:24qui est une étude mondiale et c'est ça qui la rend passionnante et intéressante
00:28sur le rapport des collaborateurs, des candidats aussi d'ailleurs au travail,
00:32au sens qu'ils lui donnent, alors rapport au manager, on va en parler avec vous dans quelques instants
00:36parce qu'il y a plein de chiffres à extraire.
00:39D'abord juste une petite réaction du président de Randstadt,
00:42entreprise de recrutement, d'un terrible, qui accueille, qui forme.
00:46On entend un Premier ministre la semaine dernière qui dit tout va mal,
00:50la France ne produit pas assez, la France ne travaille pas assez.
00:54Quand vous avez entendu cette phrase, qu'est-ce que vous vous êtes dit, vous, président de Randstadt,
00:58en France ?
00:59D'abord que notre premier rôle dans les agences d'intérim, en particulier Randstadt,
01:03c'est de trouver des opportunités d'emploi pour les personnes qu'on accompagne.
01:07Donc faire travailler.
01:08Faire travailler les gens et permettre aux entreprises de trouver les profils
01:11dont elles ont besoin pour développer leur activité.
01:13Donc nous sommes au cœur du sujet soulevé par le Premier ministre.
01:19Après en regardant un petit peu les chiffres, ce dont on se rend compte,
01:21c'est que le taux d'emploi en France, entre 25 et 55 ans,
01:25il est à peu près cohérent avec tout ce qui se passe en Europe.
01:28Un des points sur lesquels il faut certainement qu'on travaille,
01:31qu'on travaille collectivement, c'est qu'est-ce qu'on fait pour les plus jeunes
01:33qui sont sortis potentiellement assez rapidement du monde de la formation ?
01:39Et qu'est-ce qu'on fait ?
01:40Parfois sans formation.
01:41Parfois sans formation, qui ont décroché ou qui sont sortis,
01:44qui ont peu de qualifications.
01:45Et pour ceux qui ont plus de 55 ans.
01:47Et c'est là où on voit qu'il y a potentiellement un petit décrochage
01:53par rapport au reste de l'Europe et qui est un vrai sujet
01:55pour pouvoir à la fois fournir de l'emploi et permettre de travailler plus
01:59et donc produire plus de richesses.
02:00Vous évoquez le débat des jeunes, c'est-à-dire l'entrée en emploi,
02:02mais vous évoquez le sujet des seniors qui est mis en avant d'ailleurs
02:05par la ministre du Travail qui annonce de grandes initiatives sur ce sujet.
02:10Les seniors, c'est toujours compliqué.
02:12Excusez-moi, vous êtes au cœur de la salle des machines.
02:15C'est dur à placer un senior de 55 ans ?
02:18Il y a des freins encore aujourd'hui dans l'entreprise ?
02:20Non, pas forcément.
02:21Je pense que c'est un élément sur lequel aujourd'hui,
02:25il y a une recherche d'expertise, une recherche de compétences.
02:27Je pense qu'avec l'accompagnement qui correspond à des formations complémentaires,
02:31une capacité d'accompagner les personnes dans l'emploi,
02:34il n'y a pas de frein réel.
02:35Aujourd'hui, on voit...
02:36Vous savez la petite réticence de il a quand même 35 ans,
02:39est-ce qu'il va s'adapter à l'équipe ?
02:40J'imagine que toutes vos équipes sur le terrain ont droit à ça.
02:43Oui, oui, mais encore une fois,
02:45aujourd'hui, on se rend compte que dans un certain nombre de qualifications,
02:48il y a une pénurie de compétences.
02:50Les entreprises sont aussi parfaitement sensées.
02:53Elles ont besoin de trouver les compétences qui correspondent.
02:55Et donc, ce type de frein peut arriver.
02:57Je pense que c'est essentiellement dans l'esprit des personnes.
02:59Une fois qu'elles sont en emploi, en fait,
03:00on se rend compte que ça fonctionne assez bien.
03:02Et notamment dans des modalités d'emploi qui peuvent être un peu flexibles,
03:05qui peuvent être, par exemple, via l'intérim.
03:07Ça, c'est intéressant d'ailleurs, effectivement, dans la formule des seniors,
03:10pour pouvoir aménager son temps différemment,
03:13et ne pas être à plein régime qu'on a pu l'être quand on avait 35 ans.
03:16Revenons à cette 22e édition du Work Monitor.
03:2027 000 salariés interrogés partout dans le monde,
03:24c'est-à-dire sur tous les continents,
03:25Asie, Pacifique, Amérique Nord, Amérique Latine, Europe évidemment.
03:30Il en ressort, ça c'est le grand trend,
03:31que le travail ne se résume pas à une simple affaire de salaire,
03:34mais qu'aujourd'hui, les collaborateurs interrogés en France,
03:38et j'irais dans le monde,
03:39cherchent autre chose dans leur rapport au travail.
03:41C'est bien ça que révèle l'étude.
03:44C'est ce que révèle l'étude cette année,
03:46et c'est le grand changement par rapport aux années précédentes.
03:48Comme vous venez de le dire, ça fait 22 ans qu'on fait cette étude,
03:51et ce qui permet d'avoir un certain recul sur, finalement,
03:53l'évolution de ces tendances.
03:54Et pour la première fois, la dimension salariale
03:57n'est pas la dimension qui est ressortie comme étant numéro 1
04:00dans l'importance de la relation entre l'employé
04:04et son employeur.
04:06Et ce qui est intéressant à regarder,
04:08c'est finalement quels sont ces premiers critères
04:10qui font que je vais bien me sentir dans mon job,
04:13ou c'est vers ce job-là que je vais me projeter à l'avenir.
04:17Il y a quand même un enjeu,
04:19on va voir un chiffre qui va s'afficher à l'écran dans quelques instants,
04:22il y a aussi un enjeu de flexibilité.
04:24Alors là, on voit les priorités des travailleurs en France.
04:2784, c'est l'équilibre de vie pro et vie perso.
04:29J'évoquais la flexibilité, c'est cet équilibre.
04:3181%, le soutien à la santé mentale.
04:35Ça veut dire qu'on a beaucoup de salariés
04:36qui sont en difficulté, en détresse psychologique.
04:39Et vos chiffres confirment d'autres études.
04:42Et puis un dernier chiffre que je n'ai pas pu voir,
04:44mais 80%, la rémunération.
04:46Donc on voit que la rémunération est en dessous.
04:50Qu'est-ce que ça dit de notre rapport au travail ?
04:53De voir la rémunération en troisième position a été,
04:57encore une fois, je le redis,
04:59ça a été la première découverte,
05:02c'est la première fois qu'on le voit si bas dans le classement.
05:05Dans les 22 années de work monitor.
05:07Oui, c'est toujours numéro 1, jusqu'à présent.
05:09Et donc c'est la première fois qu'on ne voit pas numéro 1,
05:11et ce n'est même pas numéro 2, c'est en numéro 3.
05:13Alors qu'est-ce que ça dit ?
05:14Ça dit la première chose,
05:16on a un rapport au travail qui est,
05:18ça doit être compatible avec ma vie.
05:19Et on voit le premier point qui est la partie équilibre,
05:24vie personnelle, vie privée.
05:25Mais on le voit aussi dans un certain nombre d'autres indicateurs
05:27qui sont alignement avec les valeurs,
05:30capacité à travailler de manière flexible,
05:34c'est-à-dire des modes hybrides,
05:36on y reviendra peut-être un petit peu plus tard.
05:38Donc on voit qu'il y a une combinaison de facteurs
05:40qui est comment est-ce que mon rapport au travail
05:43correspond à ma vision de la vie au sens large
05:46et comment je personnalise
05:48où j'arrive à avoir un emploi
05:50qui ne correspond pas.
05:51Exactement, du sur-mesure.
05:52Et je vais demander à mon employeur
05:53d'avoir une offre sur-mesure
05:55pour pouvoir intégrer cette...
05:57Benoît, reconnaissez quand même,
05:58vous êtes aussi chef d'entreprise,
05:59vous dirigez une entreprise,
06:00ça ressemble quand même pour le dirigeant
06:02à un casse-tête.
06:03C'est-à-dire que si, pour chaque salarié,
06:04on doit faire du sur-mesure
06:06en fonction de différents enjeux,
06:08et il n'y a pas de critique,
06:09l'un est aidant,
06:10l'autre a une vie associative,
06:12globalement ça ne marche pas.
06:14C'est un casse-tête.
06:15Je vous vois sourire.
06:16Parce que vous parlez au nom de Randstadt,
06:18mais vous dirigez aussi des équipes.
06:20Oui, oui.
06:20Non, c'est un équilibre à trouver,
06:24pas forcément simple au premier abord,
06:25parce qu'au-delà de cet aspect
06:27de la flexibilité,
06:29vous rajoutez le sujet des valeurs,
06:30qui est aussi un élément extrêmement important
06:32pour les salariés ou les employés.
06:35Et donc, en effet,
06:36vous commencez à avoir
06:37un certain nombre de facteurs
06:39à aligner ensemble
06:40pour être sûr que
06:41vous allez pouvoir garder
06:42les bonnes personnes
06:44dans la durée
06:45au sein de votre entreprise,
06:45parce qu'à la fin,
06:49c'est aussi
06:49la capacité
06:51de garder
06:52vos salariés
06:53et vos collaborateurs
06:54pendant la bonne durée
06:55au sein de l'entreprise,
06:56le temps qu'ils montent
06:57en compétence
06:58sur les différentes missions
07:00qu'il a à remplir
07:00et ne pas le voir partir.
07:02Donc, il y a un enjeu
07:03aussi du point de vue
07:04de l'entreprise,
07:05très clairement,
07:05de se dire
07:06je vais être en capacité
07:07d'aligner ces différents points
07:08pour garder mes collaborateurs.
07:09Il y a un sujet
07:10qui m'a interpellé.
07:11On voit que le salaire
07:12est passé en troisième position
07:13et c'est la première fois
07:14dans le work monitor
07:15qui d'ailleurs corrobore
07:16quelques autres études
07:17avec un panel
07:18moins important
07:19où on voyait
07:19que le salaire descendait.
07:21Deux questions.
07:22La première sur ce sujet
07:24et puis une deuxième
07:24sur les managers.
07:26Est-ce qu'avec le renversement
07:27du marché du travail
07:28et vous le constatez,
07:29on voit une crispation,
07:31fermeture d'entreprise,
07:32j'imagine que le marché
07:33de l'intérim
07:33se contracte aussi.
07:34est-ce que le salarié
07:36et le collaborateur
07:37va avoir toujours
07:38le rapport de force
07:39en sa faveur ?
07:40Parce que c'est vrai
07:40que depuis le Covid,
07:42il y a le télétravail,
07:43il y a de la flexibilité,
07:44il y a le sur-mesure
07:45avec un marché
07:47qui se renverse.
07:48Est-ce que le rapport
07:48de force n'est pas en train
07:49de se rééquilibrer
07:50ou peut-être basculer
07:51du côté du recruteur ?
07:54Alors en fait,
07:55je vais d'abord répondre
07:56à ma toute première question.
07:57On voit en effet
07:58le marché du travail
07:58qui se contracte un petit peu
08:01et qui est un peu
08:02en attente en ce moment.
08:03Le taux de chômage
08:06a été plutôt bas
08:07ces dernières années.
08:08Il remonte légèrement.
08:10Il remonte légèrement.
08:11Il est plutôt projeté
08:11autour de 8
08:12à la fin de l'année 2025.
08:14Et le monde de l'intérim
08:15est plutôt un indicateur avancé.
08:17Nous, ça fait deux ans
08:18qu'on voit en fait
08:19le marché de l'intérim baisser.
08:21Et ça, c'est un signe en fait
08:22de globalement,
08:24le marché de l'emploi
08:25va commencer à se dégrader.
08:27Et donc, on sait
08:28ce qui va arriver en 2025.
08:30L'intérim, c'est la première étape
08:30avant le...
08:31Oui, parce qu'on est la partie
08:32et flexible de la main-d'oeuvre
08:34additionnelle auprès de nos clients.
08:36Et donc, en effet,
08:37on va voir le marché de l'emploi
08:39se dégrader en 2025.
08:41Comment ça va se passer en 2026 ?
08:42C'est un petit peu compliqué de savoir.
08:43Mais en 2025,
08:44c'est à peu près sûr
08:45que le marché de l'emploi
08:45va se détériorer.
08:47Maintenant, comment est-ce que ça influe
08:48dans le rapport
08:49entre employeur et employé ?
08:50Alors, à la fois,
08:52sur ce marché d'emploi
08:54qui se dégrade,
08:55il ne se dégrade pas
08:56de manière homogène.
08:57C'est-à-dire que vous avez
08:58encore des compétences
08:59qui sont extrêmement recherchées
09:00et sur lesquelles
09:01le pouvoir est très clairement
09:03aux salariés,
09:04que ce soit des techniciens
09:05de maintenance,
09:06que ce soit dans le monde...
09:07Par la rareté du poste...
09:09Par la rareté et finalement
09:09la capacité de dire
09:10en fait, je trouve un job demain
09:12si ça ne correspond pas...
09:14Métier manuel, chaudronnier,
09:16électricien, soudeur...
09:18Tous les métiers du service
09:20à la personne,
09:21aide-soignant, infirmière, médecin,
09:23tous ces éléments en tension
09:25sont évidemment
09:25avec un pouvoir
09:27du côté du salarié.
09:29Dans d'autres domaines
09:29où c'est un peu plus compliqué,
09:32peut-être que les choses
09:32se rétablissent un petit peu,
09:34mais d'une manière générale,
09:35les employeurs ne pourront plus faire
09:37comme il y a 15 ans
09:38en disant,
09:39écoutez, de toute façon,
09:40c'est comme ça.
09:41Puis d'ailleurs, voilà votre salaire.
09:42On ne peut plus revenir en arrière.
09:43Vous venez ou vous ne venez pas.
09:44Mais oui, je pense qu'il y a...
09:46Le terrain gagné, il est là.
09:47Oui, un chemin a été fait
09:48sur ces sujets-là.
09:49Avant de nous quitter,
09:49dans l'étude,
09:50il y a un sujet sur les managers
09:52avec deux chiffres.
09:53Près de la moitié d'entre eux,
09:54collaborateurs interrogés.
09:57Ce dispré a démissionné
09:58s'ils ne se sentent pas à leur place.
09:5940% en France
10:00et 55% au niveau mondial.
10:03J'aurais pensé l'inverse.
10:04Ce qui représente
10:05une augmentation de 18 points
10:06en un an.
10:07Ça, c'est absolument incroyable.
10:09Et puis le deuxième,
10:10pour faire écho aux managers,
10:11dans le work monitor,
10:14le climat entre les talents
10:16et leurs managers
10:18n'est pas toujours au beau fixe.
10:19Près d'un tiers des travailleurs,
10:2031% en France
10:21et 30% au niveau mondial,
10:23estiment qu'ils ne peuvent pas
10:24faire confiance à leurs managers
10:25pour défendre leurs intérêts.
10:27Waouh !
10:28Il y a un gros boulot à faire
10:30sur les managers.
10:30Il y a un accompagnement
10:32important à faire
10:33du côté des managers.
10:34Je pense à la fois
10:35pour prendre en compte
10:36cet aspect
10:37de relation au travail.
10:40Je pense que les managers
10:41ont toute leur place
10:42dans cet élément-là.
10:43À la fois,
10:43eux-mêmes ont des exigences
10:44vis-à-vis de leur propre management.
10:47Il y a beaucoup
10:48de strates de management
10:49en France.
10:51Et donc ça,
10:51comment on les accompagne ?
10:52C'est un vrai sujet.
10:53C'est un vrai sujet.
10:54Ils sont les premiers
10:55concernés dans la relation
10:56avec leurs propres collaborateurs.
10:58et c'est leur premier intérêt
11:00de s'assurer que leurs équipes
11:01se sentent à l'aise
11:03lorsqu'elles travaillent
11:05parce que c'est là
11:06que la production
11:07va avoir lieu,
11:07c'est là que la création
11:08de valeur va avoir lieu.
11:08L'engagement des collaborateurs,
11:11l'engagement des managers
11:12est essentiel sur ce point-là.
11:13Moi, je retiens
11:14des chiffres
11:15que vous mentionnez
11:17que les talents,
11:20les salariés,
11:20les collaborateurs
11:21ont aujourd'hui
11:22besoin de trouver du sens
11:25dans ce qu'ils font.
11:26Et que finalement,
11:27s'ils sentent
11:28qu'ils ne sont pas
11:28où ils produisent
11:30de la valeur
11:30ou pas un alignement
11:32avec les intérêts
11:33de l'entreprise,
11:35vont moins hésiter
11:35qu'avant de se dire
11:36« En fait,
11:37je ne vais pas rester
11:37dans ce cadre-là
11:39et je vais aller chercher ailleurs. »
11:40Et ce n'est pas vrai
11:40que pour la génération Z.
11:42Ah non, non.
11:42Non, mais on l'a souvent
11:43pointé du doigt
11:44chez la gène Z.
11:44Mais il n'y a pas que.
11:45Non, pas que.
11:46Ça ne me correspond pas.
11:47Je ne suis pas aligné.
11:48En allant plus loin,
11:48il y a quand même
11:4934% en France
11:50et 33 au niveau mondial.
11:51Il y a un alignement
11:52presque parfait
11:53sur ce chiffre
11:53qui explique
11:55qu'ils doutent
11:55de la capacité
11:56de leur manager
11:57à les aider
11:58dans leur évolution
11:59de carrière.
12:00Enfin, vous l'avez vu
12:00comme moi, ce chiffre.
12:01C'est-à-dire que globalement,
12:02le manager maintient
12:03un petit peu
12:03ses équipes
12:04un peu sous l'eau
12:04et s'appuyant
12:06sur leur tête
12:06pour grandir.
12:07Pour grandir eux-mêmes.
12:07Ce n'est pas possible, ça.
12:09Non, ça,
12:10il faut que ça change.
12:11Comment on grandit ensemble ?
12:12Oui, et je pense
12:13qu'il y a une dimension,
12:14encore une fois,
12:15formation qui est importante,
12:16mais dans les deux sens.
12:17À la fois des managers.
12:18J'ai un élément
12:19très personnel
12:20qui est le meilleur manager.
12:22C'est celui
12:22qui arrive à faire
12:23grandir son successeur
12:25et à l'identifier rapidement
12:27et à tout faire
12:27pour que son successeur
12:28soit trouvé.
12:29Et soit encore meilleur
12:30que lui.
12:30Et soit encore meilleur
12:31que lui
12:31parce que finalement,
12:32c'est la meilleure façon
12:32de trouver des opportunités
12:33pour soi-même.
12:34Et puis le deuxième point,
12:35c'est comment est-ce
12:36qu'on s'assure
12:36que les collaborateurs,
12:38on les forme aussi
12:38à l'évolution
12:39de leur métier
12:40et à l'évolution
12:41des différentes technologies
12:43et des différentes tendances
12:44qu'il y a dans le marché
12:44du travail.
12:45Et on le voit
12:46encore une fois
12:47dans le work monitor,
12:49les souhaits de formation
12:50de la part des collaborateurs
12:51sont très élevés.
12:52Et quand on regarde
12:53sur quelle thématique,
12:54c'est d'abord
12:55sur l'intelligence artificielle
12:56et santé mentale ensuite.
12:57Et ensuite,
12:58santé mentale
12:58de bien-être au travail.
13:00Et donc,
13:00si on arrive
13:01à concilier
13:01ces deux éléments
13:02en tant que manager
13:03vis-à-vis de ces équipes,
13:04il n'y a pas de raison
13:05qu'on n'arrive pas finalement
13:06à les fidéliser
13:07et à leur dire
13:07mais vous allez avoir
13:08des perspectives ensuite
13:10de carrière.
13:11Et c'est bien ça
13:12qui va permettre
13:12de garder les collaborateurs
13:14dans l'ordre.
13:14L'un répondant à l'autre
13:15d'ailleurs.
13:17négatif que peut-être
13:18certains cherchent
13:19un peu de bien-être.
13:20Oui, non mais ça va bien.
13:21Il y a presque une passerelle.
13:24En un mot,
13:24vous, vous présentez
13:25ce document évidemment
13:26à tous ceux
13:27qui veulent le regarder.
13:28Il est porté par Randstad.
13:29Est-ce que vous l'utilisez
13:30aussi en interne ?
13:31Est-ce que vous dites
13:31ces chiffres-là
13:32nous éclairent aussi
13:34sur la manière
13:34dont nous aussi
13:35chez Randstad
13:36pour l'ensemble
13:36des collaborateurs du groupe
13:38et en France,
13:39est-ce qu'il y a des sujets
13:40sur lesquels vous dites
13:41bah oui, c'est quand même
13:41pas mal notre étude
13:42elle nous aide bien ?
13:43Alors on s'en sert
13:44de plusieurs façons.
13:47et qui nous interrogent
13:49nous-mêmes
13:49sur est-ce qu'on a
13:50les bonnes façons
13:51d'appréhender
13:51la façon de notre relation
13:53avec les collaborateurs
13:54et aussi vis-à-vis
13:55des collaborateurs intérimaires
13:57ou des personnes
13:58que l'on recrute
13:59pour le compte de nos clients
14:00à la fois
14:01avec nos propres clients
14:03en disant
14:03attention lorsque vous cherchez
14:05vos collaborateurs
14:06soyez attentifs
14:07à voilà quels sont
14:07aujourd'hui
14:08les sujets très importants
14:10voilà, quels sont
14:10les sujets très importants
14:11pour les personnes
14:11que vous voulez attirer
14:12et faites attention
14:14à vous assurer
14:15que vous ne faites pas
14:16de discrimination
14:16enfin je vois encore aujourd'hui
14:17que ce soit les PME
14:19les grands groupes
14:19il y a encore
14:20un certain nombre de sujets
14:20sur ces points-là
14:21donc comment est-ce qu'on s'assure
14:22qu'on est bien dans les clous
14:23sur ces points-là
14:24des relais aussi
14:24des porteurs de ces valeurs
14:26des porteurs de ces valeurs
14:26parce que c'est
14:27l'intérêt de nos clients
14:29l'intérêt de nos talents
14:29et à la fin notre intérêt
14:30parce que notre intérêt
14:31c'est de mettre les deux en lien
14:32donc c'est bien
14:33l'alignement des planètes
14:35sur ces points-là
14:35merci Benoît Labrousse
14:36de nous avoir rendu visite
14:37c'est un vrai plaisir
14:38WorkMonitor à découvrir
14:39évidemment sur le site
14:40Randstad
14:41avec des détails
14:42encore plus précis
14:42parce qu'il y a beaucoup
14:43beaucoup beaucoup de chiffres
14:44beaucoup d'items
14:45qui donnent une photo
14:46extrêmement précise
14:47de la situation
14:48de notre rapport au travail
14:49merci beaucoup
14:50vous êtes le président
14:51du groupe Randstad France
14:53merci de nous avoir rendu visite
14:54on tourne une page
14:55on s'intéresse justement
14:56au manager
14:57ça tourne très bien
14:58c'est le livre de Smart Job
14:59manager les vulnérabilités
15:02en pratique
15:03attention le en pratique
15:04est important
15:04on va faire du concret
15:05avec ce livre
15:06et on accueille l'auteur
15:07de cet ouvrage
15:08et c'est le livre de Smart Job

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