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Sport
Transcription
00:00Comme je le dis, on le voit vraiment ici au sprint, il n'a quand même pas hésité à emmener Van Aert sur un sprint plutôt plat.
00:06Van Aert qui est quand même normalement quelqu'un de très rapide mais qui n'a pas su le déborder.
00:10Donc c'est dire à quel poids Remco Evenepoel serait aujourd'hui.
00:14Oui et puis on l'a évoqué en plateau dimanche, ce sprint est un atout désormais supplémentaire aussi pour Remco Evenepoel
00:22qui est donc bien dans ses jambes mais bien dans sa tête également parce que ça c'était aussi un fameux point d'interrogation.
00:28Comme le souligne très bien Kevin, son papa était venu nous en parler.
00:32Lui-même avait abordé certaines thématiques et comment il était sorti un petit peu de ce trou noir dans lequel il était plongé.
00:39Et on a forcément aussi apprécié ces images avec la famille vendredi avec son épouse.
00:45Également c'était important aussi d'avoir ce boost moral finalement.
00:49Oui c'est vraiment l'émotion qui a été présente.
00:53Revenir devant les supporters ce n'est pas simple.
00:55On sait que quand Remco revient c'est qu'il est à 95, 98 voire 99% sinon il ne prend pas le départ.
01:01Et au-delà des côtés émotionnels de ses performances, ce qui va encore lui donner un boost supplémentaire,
01:06c'est la manière dont il a fait peur à ses adversaires.
01:09Quand on voit le final de la flèche Brabansson à Baud van Aert pendant les deux ou trois derniers kilomètres
01:13qui se dit je ne peux plus prendre un relais, je dois rester dans la roue.
01:17Et quand on fait la même chose avec Tadej Pogacar sur les trois derniers kilomètres
01:20qui ne s'occupe plus que d'un seul coureur, c'est de rester fixé à la roue de Remco.
01:25Eh bien oui, ça va lui donner, en plus même d'avoir peut-être un meilleur sprint aujourd'hui,
01:29c'est de se dire si je fais déjà peur comme ça à des adversaires d'une telle qualité, ça promet pour la suite.
01:35Il avait besoin de courir surtout.
01:37Je crois que mentalement il gambergeait tellement, ça lui manquait d'être avec les autres, de voir les autres gagner des courses.
01:42Il en avait besoin, la flèche Brabansson l'a libérée, même peut-être après 10 kilomètres,
01:48il était sur le vélo, il avait un dossard, donc il était heureux, maintenant il est encore davantage.
01:52Et effectivement, sur le plan moral, c'est peut-être celui qui aborde les Ardennes avec un moral d'enfer.

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