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Face à l'ultra fast fashion, le prêt à porter français peine à rivaliser mais tente de mettre en valeur les petits créateurs. 

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Transcription
00:00Toutes les semaines, j'ai des créateurs qui m'envoient des copies de leurs produits venant d'Instagram, de leur site Internet.
00:07Et donc, de mettre ce saupoudrage, c'est pire que du greenwashing.
00:12Le greenwashing, c'est en effet pour donner la sensation qu'ils vont aider la planète.
00:17Là, ils détruisent les emplois tous les jours et ils saupoudrent de petites aides sur des petits créateurs qui ont en effet des problèmes à cause d'eux.
00:25Ce sont des pompiers pyromanes, ce sont des gens qui font croire qu'ils nous aident pour mieux nous détruire.
00:31Ces designers qui vont devoir travailler avec eux parce qu'à cause de Chine, on perd des emplois.
00:36Vous vous rendez compte de ce désespoir qu'ils sont en train de vivre ?
00:39Et donc, face à cette mascarade, face à ces mensonges, face à cette capacité d'impunité absolue qu'à Chine, il faut tout de suite mettre en place des barrages.
00:49Alors justement, est-ce qu'il faudrait mettre en place immédiatement ?
00:53Je permets de...
00:54Dites-moi.
00:55Oui, je me permets en fait, parce qu'il y a un point majeur.
00:59Lacoste est en procès avec Chine depuis désormais des mois pour des copies incessantes qui sont faites.
01:07Il y a une procédure civile qui est ouverte.
01:09C'est la même chose pour Doc Martens et c'est la même chose pour des dizaines d'autres sociétés françaises ou européennes.
01:15Donc, de pouvoir donner aussi ces aides à ces petits créateurs montre à quel point ces personnes nous mentent à longueur de semaine.
01:21Merci.
01:22Merci.
01:23Merci.

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