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L’usage détourné du protoxyde d’azote est un phénomène identifié depuis plusieurs décennies notamment dans le milieu festif. Mais la recrudescence de cet usage, chez des collégiens, lycéens et étudiants avec des consommations répétées, voire quotidiennes, au long cours et en grandes quantités, contribue à expliquer la gravité des dommages signalés plus récemment.
Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d’un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l’ouvrir. Le produit, bon marché, est consommé par certains adolescents et jeunes adultes. Ils recherchent l’effet rapide, fugace, euphorisant et les distorsions sensorielles ressenties avec ce produit. Ce type d’usage s’est amplifié, ainsi que le nombre et la gravité des complications observées.

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Transcription
00:00Un phénomène en vogue qui n'est pas sans conséquence.
00:03L'usage détourné du protoxyde d'azote est en nette augmentation en France,
00:06comme l'a révélé l'agence du médicament.
00:09En 2023, 472 signalements ont été recensés, soit 30% de plus qu'en 2022.
00:15Un gaz hilarant consommé par des jeunes âgés de 22 ans en moyenne.
00:19Une pratique qui peut entraîner de nombreux risques pour la santé,
00:23dont certains pouvant être irréversibles.
00:25Par exemple, j'ai un collègue qui a des dégâts, il est paralysé d'une partie du visage.
00:30Moi, ça me fait un peu peur, je ne tire pas trop dessus.
00:34Même quand j'ai des collègues à côté qui me tentent, je dis non, je ne veux pas trop.
00:38Pour limiter l'usage du protoxyde d'azote, des campagnes de prévention sont menées localement par certaines municipalités.
00:44L'important, c'est vraiment de faire la prévention, d'en parler.
00:46On voit des jeunes qui ont eu des soucis aussi d'addiction, ça n'en a pas parlé.
00:50Il y a des risques d'addiction, évidemment, de dépendance.
00:51La prévention est très importante, notamment quand on a des jeunes qui vont dans les collèges,
00:56dans les lycées, expliquer leurs mauvaises expériences avec le protoxyde.
00:58Ça, ça peut être très utile.
01:00Dans son bilan, l'agence du médicament révèle également que les femmes sont désormais autant touchées que les hommes.
01:06Un constat inédit qui interroge quant à cette pratique.
01:09Sous-titrage Société Radio-Canada

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