[#Journal] Le 12H30 du 18 Avril 2025
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00:00Ce vendredi 18 avril 2025, pour votre bulletin d'information de la mi-journée sur JMT TV.
00:15A toutes et à tous, bonjour !
00:18On ouvre cette édition avec le rassemblement des bâtisseurs.
00:21Suis-t-il les traces du mouvement politique d'Emmanuel Macron de La République En Marche ?
00:25C'était le cas. Ce nouvel acteur politique qui a porté la candidature de Oligu Nguema joue sur une ligne de crête.
00:31Dans le cas français, a débouché sur une instabilité constitutionnelle.
00:35Iris Obunga nous en dit plus.
00:40Dans la foulée de la victoire éclatante de Brice Clotaire, Oligu Nguema, à l'élection présidentielle du 12 avril 2025,
00:46une nouvelle ère politique semble s'ouvrir au Gabon.
00:49A l'image de la France d'Emmanuel Macron, en 2017, le pays s'apprête à assister à la transformation d'un mouvement citoyen en véritable appareil politique.
00:58Le RDB, entendez le rassemblement des bâtisseurs qui a largement porté la dynamique de campagne du président élu,
01:04amorce sa mue en parti politique.
01:07Une démarche stratégique assumée et qui pourrait redessiner durablement l'architecture politique nationale.
01:12Avec plus de 4000 associations, 84 partis politiques affiliés et 22 000 adhésions individuelles,
01:19le RDB a été l'un des catalyseurs de la mobilisation électorale en faveur d'Oligu Nguema.
01:24Mais comme l'a souligné Ange Kévenzigou, coordonnateur général du 10 mouvements,
01:28on ne défait pas ce que l'histoire a béni.
01:30Le lundi 14 avril, il a annoncé la tenue d'une assemblée générale fondatrice le 19 avril prochain,
01:36afin de doter le RDB d'une structure politique complète, organe, statut, direction et cap idéologique.
01:43Une trajectoire qui rappelle avec force celle de En Marche, devenue La République En Marche,
01:47puis Renaissance, mouvement présidentiel lancé en 2016 par Emmanuel Macron
01:51et qui l'a porté à l'Elysée avec 66% des voix.
01:55Une fois élu, Macron avait transformé sa machine électorale en parti central capable de gouverner,
02:00d'investir des candidats et de structurer une majorité autour de sa vision.
02:04Un parti politique, c'est l'outil qui nous permettra de transformer nos idées en réalité à insister Ange Kévenzigou.
02:10Et de fait, la transformation du RDB en parti structuré permettra d'organiser les futures échéances électorales,
02:16législatives, locales et sénatoriales, avec une cohérence politique affirmée,
02:21un encadrement rigoureux et un enracinement progressif sur le terrain.
02:25En s'inspirant de modèles modernes de gouvernance, mais en ancrant son action dans les réalités gabonaises,
02:29le RDB entend devenir la matrice politique de la majorité présidentielle et un acteur clé du renouveau républicain.
02:36Pour les Gabonais, cette transition vers une force politique incarnée, organisée et durable
02:40est une opportunité inédite de refonder l'action publique autour d'un projet clair, fédérateur et ambitieux.
02:47Le Gabon est à la croisée des chemins et avec le RDB, il semble avoir trouvé la broussole d'un avenir plus juste,
02:53plus fort et résolument tourné vers l'excellence collective.
02:57Les seuls réfractaires à en croire certaines indiscrétions sont ceux qui, dans les salons feutrés,
03:02ourdisent des plans différents de ceux du président de la transition,
03:05Brice Clotaire Oligin-Gema, désormais investie de la légitimité du peuple.
03:11Et puis hier 17 avril, la population gabonaise célébrait la femme à cet effet.
03:15Alors que le phénomène des violences basées sur le genre croit dans le pays et dont elle est la principale victime,
03:21l'autonomisation se présente comme une alternative pour les victimes.
03:25Reportage.
03:26En cette Journée nationale des droits des femmes, l'heure est à l'action.
03:30Au Gabon, alors que les violences basées sur le genre persistent,
03:32certaines voix rappellent que la solution passe par l'autonomisation.
03:36Une autonomie à construire sur trois piliers fondamentaux.
03:39C'est ce que défend la présidente de l'ONJ Cri de Femmes.
03:43Lorsqu'on parle de l'autonomisation de la femme, on ne voit que l'aspect économique.
03:47Lorsqu'on parle de l'autonomisation de la femme, il faut savoir que ça englobe trois grandes parties.
03:54Donc il y a l'autonomisation économique, il y a le développement humain,
03:58qui concerne donc la connaissance et l'acquisition des lois, formation et tout,
04:04et le développement social, donc l'indépendance sociale.
04:08Lorsqu'on atteint ces trois points, on est autonome.
04:12L'indépendance financière permet de ne plus dépendre d'un conjoint ou d'un parent.
04:15Le développement humain, lui, passe par l'éducation, la formation et la connaissance des droits.
04:21Enfin, la reconnaissance sociale et juridique est ce qui permet aux femmes d'exister et d'être protégées.
04:26Un exemple concret de cette approche, le centre Issu-Mounou, qui signifie refuge en langue locale.
04:33Et c'est ce que nous avons pu faire au niveau du centre d'accueil,
04:37qui est dénommé Issu-Mounou.
04:39Issu-Mounou, et par la suite, nous avons mis donc un atelier de transformation des produits agroalimentaires.
04:48Parce que les femmes victimes de violences, lorsqu'elles arrivent au centre,
04:53en fait c'est comme si la femme trahissait toute la famille.
04:58C'est une trahison.
04:59Et elle est automatiquement rejetée de la société.
05:02Et pour se remettre, il faut qu'elle soit autonome.
05:07Et d'où donc la construction de cet atelier.
05:11Dans cet atelier, les survivantes reprennent confiance à travers des activités génératrices de revenus.
05:15Transformation de produits agroalimentaires, cosmétiques, vanneries.
05:19Une manière de reconstruire leur vie malgré le rejet social.
05:22Car dans la réalité, la pauvreté est une violence en elle-même.
05:26Elle réduit les femmes au silence, face même à l'impensable.
05:29Vous savez que la plus grande guerre, c'est la pauvreté.
05:32Lorsqu'elle est pauvre, on va utiliser notre gabonitule, qui signifie « je vais encore faire comme moi ».
05:37Donc, même si mon mari viole ma fille, je vais encore faire comme moi.
05:43Mais c'est un crime.
05:45L'autonomie économique, le savoir et la protection juridique.
05:48Ensemble, ces trois piliers forment un bouclier.
05:51Un levier puissant pour combattre les violences faites aux femmes et bâtir une société plus équitable.
05:55Quelles sont vos attentes vis-à-vis de l'État ?
06:00C'est la question posée à la population à l'occasion de la Journée nationale de la femme.
06:04Et pour répondre à cette question, la rédaction de Gabon Media Time a tendu le micro à la population.
06:09Voyons cela.
06:09Déjà, je souhaite d'abord une bonne fête de la femme à toutes les femmes gabonaises.
06:16Et pour cela, j'aimerais qu'au Gabon, la femme soit beaucoup plus valorisée.
06:22Que ce soit une femme commerçante, que ce soit une femme fonctionnaire, qu'elle soit beaucoup plus valorisée.
06:28Qu'elle puisse tout mettre à disposition pour nous.
06:31Encore, nous sommes déjà à l'ère de la femme.
06:33La femme occupe beaucoup de postes en ces temps.
06:37On va par exemple prendre le cas de Mme Leclerc, qui est ministre de l'éducation nationale.
06:43Mme Ibinga, qui est ministre de l'éducation et de l'enseignement supérieur.
06:47Nous sommes déjà à l'ère de la femme.
06:49La femme se démarque déjà sur plusieurs points.
06:52Alors, je pense que c'est aussi aux femmes de ménager beaucoup d'efforts pour pouvoir parvenir à leur fin.
06:57Nous qui sommes dans le marché, jamais, jamais, aucune grande dame ou bien un grand monsieur est venue sur le terrain pour dire que vous, en tant que femme, vous voulez quoi ?
07:09Vous désirez quoi ? Vos besoins, c'est quoi ? Vos attentes, c'est quoi ?
07:13Il n'y a eu jamais ça.
07:14Le droit de la femme, c'est pour eux-mêmes les grandes dames là-bas, au haut lieu là-bas.
07:21Nous, on ne souffre pas ici.
07:23On a dit aujourd'hui, c'est la journée de la femme.
07:26Mais, pour une première fois, quand même, pour une première fois, qu'un monsieur est passé là, on ne sait même pas de quel côté il sort, il est venu, il a fait le partage de l'eau à toutes les commerçantes qui sont femmes.
07:43Mais on ne l'a pas vu.
07:44Il a payé, il a donné un don d'argent aux vendeurs de l'eau qui a fait le partage de l'eau là.
07:50Pour une première fois, depuis l'époque de Bongo jusqu'à aujourd'hui là.
07:54C'est une première fois.
07:56On n'a jamais vu aucune autorité ou bien aucune autorité venir sur le terrain pour nous dire que non, voilà, voilà, voilà.
08:03Vos attentes, c'est quoi ? Vos besoins, c'est quoi ? Jamais.
08:06Mais nous sommes les femmes, on ne refuse pas.
08:08Nous sommes les femmes, nous sommes les mères de famille dans les maisons.
08:11Mais si c'est pour les vraies choses là, c'est eux-mêmes là-bas au haut lieu.
08:15Si le gouvernement peut faire ça, les femmes qui vont au marché, même les remèdes par moi, même une somme de 50 000 pour chaque femme.
08:23Je crois bien que ça, ça ferait quand même l'affaire.
08:27Ce n'est pas beaucoup, mais c'est encourager nos mères parce qu'il y a des mères qui n'ont plus d'enfants.
08:31Déjà, si le gouvernement peut penser à ça, ça serait une très bonne chose.
08:36Donc, on est enregistré les femmes qui vont au marché et donner même une somme de 50 000, 100 000 par femme.
08:43Il faut qu'ils viennent aussi dans les marchés. On a besoin aussi qu'ils viennent nous voir, qu'ils nous donnent aussi logis.
08:50Ce n'est pas tous les jours. Les femmes ruches là, elles gagnent et nous les Macayons ne gagnent pas. Pourquoi ?
08:57Vous allez voir au Gabon, à Libreville, pratiquement, il y a des gens, il y a des femmes étrangères, par exemple, qui font du commerce à vendre des gâteaux, à vendre des babouches.
09:10Mais par contre, on ne trouve pas les Gabonais dans ce genre de domaine.
09:13Et pourtant, c'est un commerce qui rapporte l'argent.
09:17Donc, il faut que le président de la République, il doit amener les femmes aussi à se battre.
09:23Vous voyez bien constamment, notre maman qui est à la Rougie, qui vend les bananes, tout ça, elle est un peu exposée.
09:28Au moins que le président de la Rougie, il s'est un peu...
09:31Bon, on souhaitera un soutien du président de la République, par rapport à notre maman qui s'est persuadée.
09:36Vu qu'on sait, on sait qu'ils sont sortis.
09:38Vous voyez, certains sont obligés de se lancer un peu dans les commerces, qu'on devait tout mal les habiller.
09:43Et où ils ne soient pas tournés ensemble, mais juste pour avoir un petit loup de pain, pour nous, il faut tout faire à la maison.
09:48Donc, on souhaiterait que le président trouve mieux.
09:50Passons à notre habituelle revue de presse.
09:52Chez l'AGP, à l'occasion de la journée de la femme gabonaise, la présidente du Sénat, Paulette Misambo,
09:58a ouvert les portes de son domicile pour recevoir les femmes issues de plusieurs associations, dont elle est la marraine.
10:03Cette rencontre conviviale et symbolique a permis de célébrer l'engagement des femmes gabonaises,
10:08tout en renforçant les liens entre les différents mouvements associatifs féminins.
10:13Du côté de Gabon Actu, ce félicitant d'avoir contribué activement à l'élection,
10:17la plateforme Les Musulmans de la Vème République a, dans une déclaration solennelle,
10:22exhorté le nouveau président de la République, Briscotter Oligin Gema,
10:25à ne pas se laisser distraire par des courtisans de tout acabit,
10:29muillant par des sordides velléités de toujours piller le pays au détriment des intérêts du peuple gabonais.
10:35C'est l'information du confrère.
10:36Coordonnateur général de l'Observatoire chrétien pour la paix,
10:39prophète Max Alex Tondrungwa estime que les 90,35% de suffrages attribués par le ministère de l'Intérieur
10:46à Briscotter Oligin Gema au terme de la présidentielle du 12 avril dernier
10:50ne peuvent pas être considérés comme un score à la soviétique
10:53qui pourrait renvoyer à l'existence d'irrégularités, notamment en faveur du vainqueur,
10:58informe Gabon Review.
11:00L'actualité, c'est aussi hors de nos frontières.
11:02Au Sénégal, cinq anciens ministres du régime Macky Sall pourraient être poursuivis
11:08devant la haute cour de justice du Sénégal pour détournement de données publiques,
11:12a indiqué le procureur général près de la Cour d'appel de Dakar
11:15lors d'une conférence de presse le jeudi 17 avril.
11:18Celui-ci a indiqué que de graves soupçons pesaient sur leur gestion du fonds Covid-19,
11:23le fonds de riposte à la pandémie à propos duquel la Cour des comptes s'était inquiétée
11:27de toute une série de fautes de gestion présumées en décembre 2022.
11:32Rapporte Radio France Internationale.
11:34C'est tout pour l'actualité, le verbatim.
11:37Merci au peuple gabonais qui a été le véritable directeur de campagne
11:40et la cheville ouvrière de cette victoire écrasante du président élu
11:44Président-Élou, Président-Élouéguine Guéma à l'élection présidentielle.
11:47Ses mots sont de Karine Dzingui, c'est un acteur politique.
11:50C'est sur ces mots que confie cette édition.
11:52Merci à vous de l'avoir suivie.
11:53Restez connectés sur toutes nos plateformes pour votre heure de l'info.
11:56Au revoir.