Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 3 jours
Plusieurs attaques contre des prisons ont eu lieu ces derniers jours partout en France, sans que les auteurs soient pour l'heure identifiés. Ce mercredi, c'est une agente pénitentiaire de la prison d'Amiens qui a été prise pour cible. Qu'en est-il de l'enquête ?

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Les dégradations sont directement visées contre elle.
00:03Une agente pénitentiaire de la prison d'Amiens a constaté des dégâts à son domicile.
00:08Les pneus de sa voiture ont été crevés et sa boîte aux lettres a été incendiée et taguée.
00:12Elle est choquée bien évidemment. On le voit, il n'y a plus de limite.
00:15On s'en prend à nous, à nos familles, à l'extérieur des établissements pénitentiaires.
00:19Sur sa boîte aux lettres figure l'inscription des DPF retrouvés sur les différents lieux des prisons attaquées ces derniers jours.
00:26Des DPF pour défense des prisonniers français.
00:28Le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire.
00:32Ces enquêteurs ont repéré un groupe de discussion sur Telegram portant le même sigle,
00:36qui pourrait être à l'origine de ces différentes attaques.
00:39Pour l'heure, le procureur national antiterroriste affirme que l'enquête suit son cours.
00:44Il n'y a pas de piste qui soit privilégiée.
00:46Ce serait une erreur de fermer l'une ou l'autre des voies pour le moment.
00:49Il n'y a pas eu d'arrestation ni de ciblage spécifique de profil.
00:54Pourtant, au sein de l'exécutif, la piste du narco-banditisme semble privilégiée.
00:58L'intime conviction qu'un certain nombre de nos agents du ministère de l'Intérieur ont,
01:02c'est plutôt la piste du narco-racaille, du narcotrafic.
01:06Les enquêteurs évoquent aussi la piste de l'idéologie politique.
01:09Le groupe Telegram des DPF a finalement été fermé à la demande de l'autorité judiciaire.
01:14La qualification de terrorisme par intimidation pourrait être retenue par le parquet national antiterroriste.

Recommandations