Selon le ministre de l'Intérieur, invité sur RTL, la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 avril a été «calme» après les attaques visant des prisons ces derniers jours. «Notre intime conviction, c'est la piste de narco-racailles», a-t-il poursuivi. Un entretien nuancé par celui donné par le procureur de la République anti-terroriste sur Franceinfo.
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00:00Une première nuit d'accalmie, alors que depuis dimanche, une série d'attaques visent des établissements pénitentiaires à travers la France.
00:07L'enquête confiée au parquet national antiterroriste se poursuit pour identifier les auteurs des dégradations.
00:13Selon le procureur de la République antiterroriste interrogé ce matin, aucune piste n'est privilégiée à ce stade.
00:20Il n'y a pas de ciblage spécifique de profil.
00:23Notre objectif est d'être le plus ouvert possible sur toutes les pistes qui peuvent être envisagées pour ce type d'actes.
00:30Mais du côté de l'exécutif, le ton est plus affirmé.
00:33Pour le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, la piste du narco-banditisme reste l'une des plus crédibles.
00:40Moi je pense, l'intime conviction qu'un certain nombre de nos agents du ministère de l'Intérieur ont, c'est plutôt la piste du narco-racaille, du narco-trafic.
00:49Il faut savoir que ce n'est pas eux qui nous déclarent la guerre, c'est nous qui leur avons déclaré la guerre.
00:54Aujourd'hui, on les recrute et on les utilise comme des klinex.
00:57Ils ont 14, ils ont 15 ans. Ils sont recrutés sur les réseaux internet et on le voit bien.
01:01Le narcotrafic, la grande criminalité organisée, ce sont des enfants soldats et des enfants victimes.
01:08Une première interpellation aurait eu lieu, sans qu'un lien avec les attaques de ces derniers jours n'ait été pour l'instant confirmé.
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