Avec Fabrice et Philippe
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Vos solutions pour trouver des solutions pour notre pays.
00:07Philippe, bonjour.
00:09Oui, bonjour Jean-Jacques.
00:10Bonjour, vous êtes à Argenteuil.
00:12Qu'est-ce que vous proposez, vous, Philippe ?
00:14Moi, je trouve 5 milliards déjà direct.
00:17Allez-y, comment ?
00:19Allez, direct.
00:20On va arrêter de poser le canal Seine-Nord.
00:23En France, il n'y a pas une seule entreprise qui fait du transport fluvial.
00:28Donc, ça coûte 5 milliards.
00:32Déjà, on a gagné 10%.
00:34Bon, ensuite, vous dites qu'il faut limiter les subventions aux entreprises
00:38et s'attaquer aux dépenses inutiles.
00:40Quelles sont, selon vous, les dépenses inutiles ?
00:43Les dépenses inutiles, d'une certaine façon,
00:45c'est tous les crédits d'impôt aux entreprises en France.
00:50La plupart du temps, je dirais,
00:52si elle est obligée d'avoir des subventions pour survivre,
00:55c'est qu'elle n'est pas viable.
00:56Donc, d'une certaine façon, on repousse juste le jour de sa fermeture.
01:02Alors, si on subventionne une activité commerciale avec de l'argent public,
01:05ça ne va plus, ça.
01:06Ce n'est pas normal.
01:07Moi, j'essaie de me toucher une seule, je pense, de subvention.
01:10Bon.
01:10Il y a aussi, franchement, des dépenses publiques à limiter, Philippe, non ?
01:15Vous voulez que je vous donne un chiffre, Philippe ?
01:16Je vais vous donner un chiffre.
01:17Sur les fonctionnaires territoriaux, parce qu'on entend beaucoup les maires,
01:21les présidents de départements, de régions protester.
01:24Mais je regarde, par rapport à 97,
01:26plus 22% de fonctionnaires en plus.
01:29Et dans la fonction publique territoriale,
01:32c'est-à-dire départements, régions, mairies,
01:34plus 45% de fonctionnaires en plus.
01:38Oui, mais ça, c'est...
01:41Regardez comment marche l'Allemagne.
01:42L'Allemagne, c'est rapide.
01:43Il y a le gouvernement, il y a les landers, il y a les communes.
01:46Nous, on a un millefeuille de structures.
01:49Ça, c'est sûr.
01:50Communes, communautés de communes, départements, régions.
01:55Et donc, on fait sauter deux crans.
01:58Je suis d'accord.
01:59Je suis d'accord.
02:00Aucun parti politique ne s'attaquera à ça, je vous le dis.
02:04Aucun, parce qu'ils ont peur.
02:06C'est du clientélisme électoral.
02:07Aucun ne le fera.
02:09Et ça, c'est sauter des postes d'élus, vous comprenez ?
02:12Bah, évidemment.
02:13Fabrice, attendez, Philippe.
02:15Fabrice est avec nous.
02:16Bonjour, Fabrice.
02:17Bonjour, Jean-Jacques.
02:18Vous êtes à Oloron-Sainte-Marie.
02:20Alors, comment arrêter de dépenser, Fabrice ?
02:24Bah, voilà, ça vient d'être dit, justement.
02:26Il y a ça.
02:27Moi, je dis, il faut...
02:28C'est pas arrêter de dépenser, Jean-Jacques.
02:30Pour moi, c'est dépenser mieux.
02:32Voilà, parce que quand on gère quelque chose,
02:34on ne se trouve pas les dépenses.
02:36C'est idiot.
02:36Parfois, on dépense utile.
02:38Oui, je comprends.
02:39Voilà.
02:40Et effectivement, on vient de le dire,
02:41toutes ces strates qui ont été rajoutées les unes aux autres, etc.,
02:45c'était soi-disant pour dépenser plus utile,
02:49pour mutualiser les dépenses.
02:53Tu penses ?
02:53On les a multipliées, quoi.
02:55On les a multipliées.
02:56Et il y a ça.
02:57Il y a tous les avantages qui sont maintenus
02:59depuis des générations.
03:01À tous les anciens élus, etc.
03:03Bon, attendez, il faut arrêter.
03:06Ça aussi, c'est de la dépense.
03:07Ça aussi, c'est de la dépense publique, quoi.
03:09Tous les systèmes de sécurité,
03:10les avantages, etc.,
03:12pour les anciens ministres, présidents, etc.,
03:14sur lesquels il ne faut surtout pas toucher.
03:17Moi, quand une Elisabeth Borne dit
03:18« Ah, mais moi, je ne vois pas pourquoi,
03:20je renoncerai parce que j'ai pris des risques »,
03:22et le gars qui se lève tous les matins à 8h,
03:25qui travaille pour son pays,
03:26il ne prend pas des risques.
03:28L'artisan, le travailleur indépendant,
03:30profession libérale,
03:31lui, il prend des risques.
03:32Est-ce qu'il a des avantages ?
03:33Non, on le tourne.
03:36Il faut quand même remettre,
03:38comme on dit l'église au centre-ville-village,
03:39si j'ose dire, quoi.
03:42Prioriser, prioriser.
03:43Qui prend les véritables risques ?
03:45Franchement, ces gens-là qui sont élus,
03:49ils sont payés pour...
03:50Il n'y a pas de problème.
03:50Le gars qui a le courage de s'engager
03:55et de faire quelque chose,
03:57qui engage ses biens,
03:58qui engage tout ce qu'il a,
04:00toute sa famille et tout,
04:01lui, il prend des risques pour son pays.
04:03Il a quoi comme protection ?
04:04C'est vrai.
04:05Merci Fabrice.
04:06Merci Philippe.
04:07Allez, vous êtes nombreux d'ailleurs
04:09à réagir ce matin,
04:11sur l'antenne de Sud Radio 0826 300 300.
04:14Je serai avec Clément Bonne à 8h30.
04:16Qui est Clément Bonne maintenant ?
04:18Il a été ministre, vous savez,
04:19ministre des Transports,
04:20ministre de l'Europe.
04:20Maintenant, il a remplacé François Bayrou.
04:22C'est le haut commissaire au plan.
04:24D'abord, à quoi sert-il ?
04:26C'est la première question.
04:26Et deuxièmement,
04:27c'est lui,
04:28c'est lui qui est chargé de réfléchir,
04:31justement, au grand,
04:33de nous tracer le chemin,
04:34en quelque sorte.
04:35Eh bien, nous allons voir avec lui tout à l'heure
04:37quelles sont ses pistes.
04:38Il est 8h.
04:39Vous êtes sur Sud Radio.
04:40c'est l'heure du temps.