À l'issue de la réunion du comité d'alerte du budget, le Premier ministre a décrit la situation économique préoccupante de la France qui nécessite de nouvelles "grandes orientations" dès le prochain budget.
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00:00On a un système fiscal qui est inefficace, on a un système fiscal, il y a une note de Bercy qui est sortie là, en 2024, tout le monde a payé plus d'impôts sur le revenu, sauf les plus riches.
00:11On a toute une série de dysfonctionnements du système fiscal qui n'est pas assez redistributif et où on a la part de la distribution des ménages les plus riches et des entreprises les plus riches
00:21qui payent moins que les entreprises petites ou les ménages de classe moyenne par exemple.
00:26Ça n'est pas satisfaisant, on pourrait lever beaucoup d'argent là-dessus et le Premier ministre a dit plus tôt et le ministre de l'économie aussi,
00:32on dit l'effort portera sur les dépenses, c'est-à-dire on ne cherche pas à augmenter les recettes pour aller chercher ces 40 milliards, 40 à 50 milliards d'ailleurs,
00:40mais on fera porter cet effort sur les dépenses. Qu'est-ce que ça signifie ?
00:43Ça signifie très concrètement qu'on va réduire les services publics, qu'on va aller chercher dans nos services publics et ça à mon sens c'est un signal flagrant
00:51de manque de stratégie économique sur le long terme, on va réduire ce qui va aller vers nos services publics et de ce fait on va créer de l'incohérence.
00:58Par exemple, si vous désinvestissez dans l'éducation ou dans la santé, ça a des effets sur notre économie.
01:04C'est déjà le premier budget de l'État, l'éducation nationale.
01:06Mais pour une très bonne raison, quand on investit dans son éducation, on investit dans la productivité future de ses travailleurs, c'est tout à fait précis.
01:12Donc votre raison, c'est allons chercher l'argent là où il y en a, chez les plus riches, les plus hauts revenus.