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00:00Tu es là pour m'amuser, Claire Fontaine, il n'y a pas de football, trivial poursuite !
00:04Ça me rappelle grave des souvenirs.
00:05C'était le confinement, c'était le début de plein de choses.
00:08C'est un peu le début de violer aussi, puisque mon spectacle, je l'ai travaillé à ce moment-là.
00:12J'étais avec deux meufs qui m'ont beaucoup aidé.
00:15Elles étaient très spirituelles, elles m'ont aidé à trouver un peu une DA,
00:18et elles m'ont parlé des couleurs, elles m'ont dit pourquoi pas le violer.
00:21Et je trouvais que ça avait du sens avec mon métissage,
00:23avec ce dont je voulais aborder dans le spectacle.
00:25Et en vrai, c'est une fierté de revoir ces images.
00:30C'est comme ça que j'ai démarré aussi mes réseaux sur Internet.
00:33C'est un peu le début de ma carrière, en vrai.
00:35Ça me touche vraiment de revoir ça.
00:37Je trouve que c'est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie, le confinement,
00:40parce que j'ai vraiment été un homme meilleur, dans plein de sens.
00:44Dans la façon de penser, physiquement, je me sentais mieux.
00:48Même j'ai appris à mettre de l'argent de côté.
00:51Des trucs qu'on ne faisait pas forcément avant,
00:53parce qu'on était dans une période de notre vie où on consommait tout le temps.
00:57Là, on était à l'arrêt, donc on n'avait rien d'autre à faire
00:59que de penser, d'écrire et de préparer l'avenir.
01:03Je viens de Bordeaux, j'ai fait 595 kilomètres pour venir jouer 60 secondes.
01:07Donc, il faut vraiment rigoler à toutes mes blagues, d'accord ?
01:09Le vol à l'arraché.
01:11Écoute, c'est mon premier petit sketch, en vrai.
01:14Je suis hors du confinement.
01:15Il y a le Parisien qui faisait un événement.
01:18Et juste après, il y avait 60, l'émission 60, que Kian Kojandi anime,
01:22qui me propose de faire ce truc-là.
01:24Et je trouvais ça chambé.
01:25Ça arrivait dans ma nouvelle vision des choses,
01:28de travailler des blagues, d'être stylé sur scène,
01:31d'avoir une DA un peu violette et tout.
01:34Et du coup, j'ai commencé à me focus là-dessus.
01:37Et c'était un de mes premiers moments sur scène après le Covid.
01:41Et comment elle se fait, la connexion avec Kian ?
01:45Kian, on s'était rencontrés à Bordeaux,
01:47parce que j'avais fait sa première partie, dans une petite salle.
01:49Et après, au fur et à mesure, on se croisait sur des plateaux parisiens.
01:53Il a vu mon travail aussi évoluer sur le côté, comme on dit.
01:57Et puis, un jour, il me dit, on fait 60 l'émission avec 60 humoristes.
02:01Est-ce que tu veux y participer ?
02:02J'ai dit, évidemment.
02:03Et du coup, on m'a trouvé là-dedans.
02:05Tu vas travailler où ?
02:07Chauffeur SPN.
02:08Ça, c'était récent, ça.
02:09Ça, c'était à Dr. Love.
02:10C'était le spectacle que j'ai fait pour la Saint-Valentin.
02:13C'était un moment incroyable, en vrai, parce que j'ai créé un show sur une idée.
02:20J'en ai fait un vrai spectacle, alors que c'était quasiment que de l'impro, que de l'interaction.
02:24Et je voulais rendre ça au public, parce que je trouvais que j'interagissais dans mon spectacle,
02:28mais pas comme j'aimerais.
02:29Je faisais quelques minutes d'impro, et là, je me suis dit,
02:32ça serait bien de faire un show tout en entier en interaction.
02:35Et c'était incroyable.
02:36Je suis trop content d'avoir réussi à réaliser ça.
02:39C'était complet, c'est vrai que d'hiver, c'était incroyable.
02:41Et justement, Dr. Love, donc ce personnage maintenant récurrent.
02:44Oui, il est devenu plus prépondérant que Nordine.
02:48Au final, on m'appelle plus Dr. Love que Nordine.
02:51Mais c'est un peu ça, c'est un peu moi aussi.
02:53C'est ce truc d'aider les gens à retrouver l'amour, à se connecter entre eux,
02:57à régler leurs problèmes, plutôt que de ne pas se parler, de bouder.
03:01Et en vrai, je trouve que ça a pris une dimension de ouf,
03:05parce que j'ai capté que ça a connecté tout le monde,
03:08quel que soit les âges, que ce soit des gens de 20 ans, 30 ans, 70 ans,
03:12tout le monde est concerné par l'amour.
03:14Et je trouvais ça cool de pouvoir faire ça.
03:15Quand même, il y a une histoire qui m'a vraiment marqué.
03:18C'était la première fois que je fais ce truc de Dr. Love,
03:22c'était dans mon public.
03:23Je demande à un mec si ça va, il me dit non, mon ex, elle manque.
03:27Et du coup, je lui dis, viens, on l'appelle.
03:28On appelle son ex, elle répond, elle dit la même chose.
03:31Et du coup, je lui dis, viens, revoyez-vous.
03:33Et du coup, ils sont revenus à mon spectacle ensemble
03:35et ils sont revenus ensemble à partir de là.
03:37Et c'est de là que j'ai créé cette idée, en fait.
03:39Ok, c'était au début d'année, ça.
03:51Vidéo de promo pour le Palais des Glaces, pour annoncer que je reviens.
03:55Et ouais, c'était un peu le début de la fin du palais.
03:59Donc, j'étais très content d'être là-bas et c'était un bête de moment.
04:03Et donc, ça annonce aussi, du coup, une grosse tournée derrière.
04:06C'est ça, grosse tournée, gros moment où je pars à la rencontre des Français un peu partout,
04:13voir s'ils aiment le violet, tout ça.
04:15Et depuis, on est complet sur toute la tournée.
04:17Franchement, c'est incroyable.
04:18J'ai fait un petit burn-out, burn-out pour les vrais.
04:21J'ai beaucoup joué sur scène et je fais un métier qui est assez particulier.
04:24Ça, c'était à la radio, France Inter.
04:25C'était l'année dernière, j'ai fait une saison là-bas.
04:27Et c'était très cool.
04:29Ça m'a beaucoup appris à écrire des textes de manière assez réactive sur l'actualité, etc.
04:35Et Nagui, toute l'équipe, c'était des gens très, très bienveillants.
04:40Mais à un moment donné, j'étais quand même très sur d'autres projets et je voulais faire autre chose.
04:45Donc, je me suis dit pourquoi pas me concentrer sur mon spectacle et les tournages que j'ai.
04:49Donc, spectacle, un peu de radio.
04:51Est-ce que l'univers de la télé, ça pourrait me brancher ?
04:54Ben, écoute, si on a un truc qui me correspond et qui est dans ma DA,
04:58ouais, là, je réfléchis à des projets pour la télé que je pourrais mettre en œuvre.
05:03Après, c'est plus, moi, je veux des choses qui sont à ma portée
05:06et qui vont rester collées à ce que j'aime.
05:09Je n'irai pas sur une émission de télé si ça ne me concerne pas.
05:12Et là, le sujet, c'était le burn-out.
05:14Mais moi, je n'étais vraiment pas bien à un moment donné parce que je jouais beaucoup
05:16et je ne voyais pas ma famille, j'étais un peu triste.
05:19Donc, c'était un truc où je me suis rendu compte qu'il fallait que je les connecte à moi plus facilement.
05:23Et en vrai, quand tu sors de beaucoup, beaucoup de moments positifs,
05:28il y a forcément un moment où tu es un peu seul et ça te touche
05:32et du coup, tu ne sais pas comment sortir de ça.
05:35Et c'est là où la famille, elle intervient et te permet de te rancrer et de te dire
05:39« Ok, c'est bon, j'ai capté que c'est parce qu'il me manquait que je n'étais pas bien. »
05:43Dès que je peux les voir le dimanche, je rentre le dimanche.
05:46Dès que je peux les appeler, je les appelle.
05:48Ce que je faisais un peu moins avant parce que j'étais dans mes trucs
05:50et je ne me rendais pas compte que je les avais un peu mis de côté.
05:53C'est fou.
05:54Et moi, j'ai un problème où c'était...
05:56On parle de chasse, tu fais le port.
05:59Ok, super.
06:01Ambiance cochon, truc.
06:03Je n'ai pas de fusil sur moi, mais vous n'avez pas de mec.
06:08J'ai capté.
06:09C'est pour ça.
06:10C'est pour ça.
06:12Je suis mort.
06:13C'était au Paname.
06:14C'était là où j'ai commencé à travailler mes blagues et tout.
06:17Et là, c'était un moment où je me fais vanner sur une scène
06:19parce que j'avais une tenue qui était un peu technique.
06:23Et elles étaient en mode premier degré.
06:26Et donc moi, j'ai de la répartie.
06:27Si tu me vannes, je te vannes.
06:29Et c'était colleride en ce moment.
06:30Mais justement, est-ce que ça t'est arrivé parfois
06:33d'avoir un blanc et de ne pas réussir à rebondir ?
06:37Jamais.
06:38Toujours était vif.
06:40Je ne leur laisse pas le choix de...
06:42En fait, si je leur laisse le 10 secondes où tu hésites,
06:44tu es mort.
06:45Donc je me laisse vite l'esprit.
06:48Tu vois, ok, il faut réagir direct.
06:50Sans problème défensif.
06:51Allez, je vous propose de retrouver au micro d'Eric
06:53sur le port du terrain.
06:55Peut-être après cette contre-attaque de Gansou.
06:57Il est chaud dans le saut là.
06:58Eh Gansou, il ira pas.
07:00Je ne fais aucun commentaire.
07:01Attention, Gansou est parti.
07:02Non, le foot, c'est trop bien.
07:04Le foot, c'est une dinguerie.
07:05En gros, c'est au match de gala des Girondins de Bordeaux.
07:09Mon club de cœur.
07:11Et j'avais été invité par le club à jouer avec eux.
07:14Et ouais, c'est un moment incroyable.
07:16Je l'ai refait l'année dernière avec Zidane.
07:18C'était incroyable.
07:19Au Charité Mandelmas, c'est tout.
07:20Mais c'est une fierté de ouf.
07:22Quand un club t'invite pour faire des blagues, c'est cool.
07:26Mais quand c'est pour jouer au foot, c'est encore mieux.
07:27Et la dernière ?
07:28D'Ajou, c'était à son concert.
07:33Il était l'avant-dernière de leur concert avec Taïk à Toulouse.
07:37Et on m'avait demandé de remettre le double, triple de diamant, je crois.
07:42Un million d'albums vendus.
07:44On m'a demandé de lui remettre.
07:46Parce qu'on est assez connecté.
07:47Il aime bien ce que je fais.
07:49C'est quelqu'un que j'ai beaucoup écouté et que j'écoute encore.
07:51Et c'était une belle fierté de pouvoir faire ça là-bas.
07:54Et ouais, c'était très très cool.
07:55Et c'est des mecs très inspirants.
07:57Donc je suis content d'être connecté avec ces gens-là.
07:59Aujourd'hui, c'est des gens que j'écoutais et que je regardais dans ma petite chambre.
08:03Et aujourd'hui, c'est des gens avec qui je peux aller manger.
08:05Ou je peux aller parler de travail ou de foot.
08:08Donc c'est chambé.

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