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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:03Vous êtes la pépite de ce soir Catherine Dengue, vous êtes la cofondatrice et advisor de J'explore.
00:08Votre start-up a 5 ans.
00:10Tout à fait, on vient de fêter notre cinquième anniversaire.
00:13Donc joyeux anniversaire à J'explore, vous avez eu un parcours dans des grandes entreprises,
00:17vous êtes diplômée d'une école de management HEC, vous avez travaillé dans des grandes entreprises
00:22et puis le goût de l'entreprenariat est arrivé en 2007, vous avez créé une boîte,
00:25MyForeignTV, qui est une société d'apprentissage des langues en lien avec l'actualité du jour et des centres d'intérêt.
00:32Ça a duré 7 ans, la boîte existe toujours, moi je trouve ça super, vous l'avez revendue mais elle est toujours sur pied.
00:37Je trouve ça formidable.
00:38Et puis vous avez rejoint plusieurs start-up et je résume rapidement, vous êtes maman de 4 enfants
00:44et vous avez remarqué que l'orientation scolaire et Parcoursup, c'était plus des sources d'angoisse que des sources d'épanouissement.
00:50Complètement, de plus en plus.
00:52J'ai vu la différence justement au travers de mes différents enfants, j'ai vu l'angoisse monter.
00:58Est-ce que c'est plus difficile ?
01:00Je ne sais pas si c'est plus difficile mais en tout cas ils se posent beaucoup plus de questions.
01:04On leur demande de se poser des questions assez tôt, alors qu'auparavant on avançait sans trop réfléchir à vrai dire dans sa formation.
01:12Et là c'est qu'on peut plus le permettre ?
01:14Maintenant, oui, il faut monter des dossiers, il faut faire des activités extrascolaires, il faut avoir des lettres de recommandation.
01:21Bon, ça demande du travail.
01:23Pourquoi c'est si compliqué maintenant ? Qu'est-ce qui a changé ?
01:25Je pense que, alors le point de vue positif quand même, c'est qu'on ouvre quand même les possibilités.
01:31Parce qu'auparavant quand même, quand on devait s'inscrire à une université, on faisait la queue le matin avec son dossier.
01:38Bon, maintenant tout se fait par internet, donc on facilite les possibilités.
01:43Mais justement, devant les choix des possibles, on est désorienté en réalité.
01:48Parce qu'il y a trop de choix peut-être ?
01:48Il y a beaucoup de choix.
01:50Les métiers changent, des nouveaux métiers apparaissent.
01:53Donc oui, c'est plus compliqué.
01:55Allez, vous avez donc, face à ce constat, vous avez créé J'explore, vous allez pitcher, et puis ensuite on va vous poser plein de questions.
02:03Vous êtes prête ?
02:04Prête.
02:04Allez, J'explore, c'est quoi ?
02:06Alors, chez J'explore, nous souhaitons donner à chacun le pouvoir de choisir son avenir professionnel et de ne pas subir son orientation.
02:14Donc pour cela, nous faisons découvrir les métiers en réalité virtuelle, au travers d'expériences immersives, une sorte de vie ma vie en VR.
02:22Nous intervenons directement auprès des élèves, des étudiants, des jeunes en mission locale, d'adultes en reconversion.
02:30Mais aussi, nous formons des enseignants, des conseillers d'orientation à notre approche.
02:35Et on leur facilite la tâche en leur fournissant un kit pédagogique prêt à l'emploi, composé de cette banque d'expériences immersives,
02:44avec toutes les fiches métiers qui vont avec, pour découvrir ces métiers, mis à jour régulièrement.
02:50Des activités pédagogiques également, pour faire travailler les compétences à s'orienter,
02:56telles que la connaissance de soi, les savoir-faire, les savoir-être,
03:00ou encore les codes sociaux en entreprise, ou la mixité au travail, par exemple.
03:05Donc voilà, et éventuellement, on met à disposition des casques VR pour compléter le tout.
03:10Merci pour votre pitch, Catherine Deng, cofondatrice de J'explore.
03:13Donc concrètement, ça donne quoi ? Vous allez dans un établissement scolaire, ça se passe où ?
03:19Alors, on a plusieurs modes d'intervention, mais oui, on se déplace dans les collèges, dans les lycées,
03:28et au cours d'ateliers d'orientation d'une heure, on anime ces ateliers avec le visionnage de ces expériences métiers,
03:38pour faire découvrir justement ces métiers d'aujourd'hui, ou ces métiers en tension.
03:42Donc avec des vraies personnes qui travaillent dans ces métiers ?
03:46Exact.
03:46Des vrais retours d'expérience ?
03:47Oui, c'est donc au cours des cinq dernières années, en fait, on a beaucoup travaillé sur les formats,
03:52et donc ces professionnels présentent leur métier à la première personne,
03:55avec leur environnement de travail, de manière très immersive,
04:02et avec l'expérience du casque, on sent vraiment l'endroit où elle se situe,
04:08les échanges qu'elle peut avoir avec les différentes personnes,
04:11donc ça peut être sur un aéroport, dans la soute d'un avion par exemple,
04:16ou dans un entrepôt, dans une usine par exemple,
04:18donc on prend conscience vraiment de la réalité, de la manière dont ces personnes travaillent.
04:24Catherine, justement, j'aimerais rebondir là-dessus,
04:26est-ce que dans les exemples que tu cites, on voit bien le métier ?
04:29C'est-à-dire qu'on voit quelqu'un fabriquer peut-être quelque chose, déplacer quelque chose,
04:32mais quand on est dans le métier du service,
04:34où finalement ça se résume à être assis sur un fauteuil,
04:38et à son bureau en train de consulter des mails, ou faire des opérations,
04:41comment on fait pour montrer le métier du service ?
04:46Donc là, on a encore travaillé petit à petit,
04:49sur la manière de résumer, synthétiser en tout cas,
04:53un métier, le rendre attrayant,
04:56et donc, par exemple, on a des métiers sur le numérique,
05:00UX, UI designer par exemple, product owner,
05:04qui ont des métiers de bureau, d'informatique,
05:07et on voit, on a un résumé d'une vie de ces personnes,
05:11qui, le matin, ils ont un certain nombre de tâches,
05:15elles travaillent sur des projets, elles décrivent leurs projets,
05:17elles ont des réunions de coordination avec les uns, avec les autres,
05:21elles font des points avec le client, donc en fait, on met tout ça en action
05:24pour que ça soit vivant et parlant pour les personnes,
05:28et notamment les jeunes qui regardent cela.
05:31Je me tente vers Isabelle Liot, la directrice générale de l'EM Lyon,
05:34votre regard sur J'explore, donc cette façon d'éveiller les jeunes
05:39à une éventuelle orientation ?
05:41Je trouve ça extrêmement intéressant, parce que la question de l'incarnation
05:44est toujours, tous ces métiers restent généralement très théoriques,
05:48et on essaye de le faire en faisant témoigner des personnes,
05:51des anciens, en situation, et donc je trouve qu'une manière assez précoce,
05:55de présenter les métiers de cette manière, c'est très astucieux.
05:57D'aller dès le collège, même pas le lycée, vous avez dit dès le collège.
05:59Oui, c'est extrêmement astucieux, ça permet de projeter,
06:02et je pense que vous avez beaucoup de travail devant vous,
06:04avec l'évolution des métiers,
06:05C'est-à-dire qu'il y a de plus en plus des réactualisations.
06:09Ça permet de se projeter, de se télétransporter
06:14dans des environnements professionnels,
06:16alors qu'il y a beaucoup d'endroits qui sont complètement fermés,
06:20auxquels on n'a pas accès.
06:20Quels sont les environnements où vous voyez des jeunes collégiens
06:25ou lycéens surpris, émerveillés, avoir envie de tenter ?
06:29Alors, on a beaucoup les métiers de la création,
06:34parce que c'est vrai qu'on a un partenariat avec le groupe LVMH
06:38qui met en avant ces métiers de l'artisanat,
06:41ces métiers de l'excellence.
06:41Surtout qu'il faut les perpétuer, les transmettre.
06:44Donc ces métiers-là étonnent,
06:46c'est prototypiste pour fabriquer des lunettes,
06:48prototypiste pour fabriquer des sacs de la maroquinerie par exemple.
06:53Autrement, on a également des métiers qui intriguent,
06:57qui sont dans des environnements auxquels les jeunes n'ont pas du tout accès.
07:01Par exemple, je pense à une assistante de supervision dans les aéroports.
07:11Et elle rentre dans les soutes, par exemple, des avions
07:15pour tout ce qui est transport par le fret aérien.
07:19Elle travaille de nuit.
07:20En fait, on est confronté à des réalités auxquelles on ne pense pas forcément
07:24et des métiers auxquels on n'avait pas du tout pensé,
07:27mais qui sont peut-être juste à côté de chez nous.
07:29Si on habite à côté de Roissy, par exemple,
07:31on a mené une grosse action avec justement la communauté d'agglomération autour de Roissy, en ce sens.
07:38Fabrice, vous en pensez quoi ?
07:38J'explore s'adresse également aux entreprises qui ont du mal à attirer des jeunes
07:42parce que soit le métier ne donne pas très envie ou surtout il n'est pas connu.
07:46Est-ce que J'explore permet ça ?
07:49Complètement.
07:49On s'adresse à différents partenaires et les entreprises représentent vraiment un gros appui pour nous
07:57parce qu'elles ouvrent leurs portes et en général, elles ont des problématiques
08:01quand elles nouent des partenariats avec nous, des problématiques d'attractivité de leur métier
08:07ou de leur marque employeur.
08:09Et c'est vrai qu'il y a des métiers en tension.
08:11Alors là, c'est région par région.
08:13Parfois, c'est national, comme le métier d'aide-soignant, par exemple,
08:17ou les transports, par exemple, de bus.
08:21Voilà, ça, c'est national.
08:22Mais pour certaines régions, en revanche, on va avoir des spécificités.
08:27En Normandie, c'est très industriel, dans les Hauts-France également.
08:30Oui, donc ça reste local.
08:32Vous essayez de mettre en valeur des métiers locaux aussi, en fonction de là où vous allez.
08:36Les deux.
08:36Si vous êtes parmi nous ce soir, Catherine, c'est aussi parce que vous avez des besoins.
08:41Vous avez des besoins de conseils pour nouer des partenariats, notamment avec les universités.
08:45Peut-être qu'Isabelle Lua pourra vous donner quelques conseils,
08:47puisqu'elle a un passé quand même de présidente de l'Université Paris-Dauphine.
08:50Peut-être qu'elle a deux, trois, il lui reste deux, trois contacts.
08:52Fabrice Marcella a étudié la question.
08:54Mais d'abord, on va faire une petite pause en musique encore sur Europe 1.
08:58On va écouter David Bowie, Life on Mars.
09:00On se retrouve juste après.
09:02Ensuite, on va passer aussi un coup de fil à un influenceur pour aider les jeunes à aimer les maths.
09:07A tout de suite.
09:08Europe 1, la France bouge.
09:1021h-22h.
09:11Elisabeth Assayag.
09:12Nous irons danser, ce soir peut-être.
09:16Plus bien chahuter, tous sans famille.
09:19L12, ce soir, la France sur Europe 1 jusqu'à 22h.
09:23Bienvenue si vous nous rejoignez.
09:24Ce soir, nous sommes avec la directrice générale de l'EM Lyon Business School.
09:28Nous sommes avec Isabelle Lua, cette école qui existe depuis 1872.
09:33Elle a été fondée par la CCI de Lyon.
09:37Et depuis l'année dernière, vous avez changé de personne de groupe au capital, je crois.
09:42Alors, la CCI de Lyon reste toujours actionnaire de l'école, à hauteur de 51%.
09:48Et puis, l'école a ouvert son capital en 2018.
09:512018, donc c'est beaucoup plus récent.
09:52Donc, c'est un peu plus ancien, avec l'entrée de partenaires privés.
09:55Oui.
09:57De telle sorte, à donner à l'école des ressources, plus de ressources financières pour son développement international,
10:02à l'heure où les chambres de commerce et d'industrie avaient un peu moins de moyens financiers pour soutenir leurs écoles.
10:06Finalement, c'est comme un modèle économique d'entreprise.
10:08On est dans une école, mais on fait entrer des personnes de capital.
10:10C'est le cas, avec un statut, effectivement, d'entreprise, mais un statut aussi de société à mission,
10:16qui nous importe beaucoup, pour montrer aussi que l'éducation, ce n'est pas un bien comme un autre,
10:21qu'il y a une mission d'intérêt général qui nous importe beaucoup.
10:23Et donc, on s'est doté d'objectifs sociaux, environnementaux extrêmement ambitieux,
10:28qui sont regardés et scrutés par des organismes régulateurs, accréditeurs.
10:32Et on est très sérieux dans le suivi de cette démarche.
10:35Nous sommes toujours avec Catherine Dang, la cofondatrice et l'advisor de J'explore.
10:41J'explore, c'est grâce à la réalité virtuelle, on a la possibilité de découvrir des métiers.
10:46Quand on est comme ça, en pleine phase d'introspection, de réflexion sur notre orientation professionnelle,
10:53quand on est étudiant, quand on est lycéen, collégien, on ne sait pas toujours ce qu'on a envie de faire.
10:57Vous avez des besoins et c'est pour ça que ce soir, on a notre coach qui, évidemment, a tout étudié.
11:03Ce soir, c'est Fabrice Marcella, le directeur de la banque des start-up chez LCL.
11:10Fabrice, que pouvez-vous lui conseiller ?
11:11Alors moi, j'aimerais déjà souligner que le sujet de l'orientation, c'est un sujet à fort enjeu,
11:16qui a été d'ailleurs rappelé par le président du MEDEF.
11:18Il a qualifié ce sujet de la mère des batailles.
11:21Donc, vous vous attaquez à un marché important et à un enjeu pour la France.
11:26Deux, c'est qu'en plus, vous alliez sur le sujet de la head tech, la réalité virtuelle.
11:30Donc, c'est vraiment un marché en pleine expansion, cette association de ces deux mondes.
11:35Et troisième élément, je trouve, qui fait la force de J'explore,
11:38c'est la profondeur de l'ensemble des métiers que vous mettez en avant
11:42et puis tout le parcours qui est le vôtre pour réussir le pari de faire grandir cette entreprise.
11:47Alors après, je me questionne sur certaines choses.
11:50J'explore.co.
11:51Alors, pour ceux qui ne savent pas, J'explore, c'est sans...
11:54Alors, comment appelle-t-on ça ?
11:55La postrophe.
11:55Sans la postrophe, merci.
11:57On a ce mot .co.
11:58Alors, pourquoi le .co ?
11:59Avant, .co, ça voulait dire Colombie.
12:01Alors, depuis 2000, ça a changé.
12:02Là, c'est pas .fr et c'est pas .com.
12:03C'est pas .fr et .com.
12:05Alors, ça, c'est la première question que je vous pose.
12:06Et ensuite, vous n'avez pas acheté le .fr et le .com,
12:08ce qui aurait pu être utile pour permettre à ceux qui se trompent comme moi
12:11de revenir et d'être redirigés sur votre site.
12:13C'est vrai.
12:13Alors, le .co, je pense que c'était par notre fournisseur d'hébergement, en tout cas,
12:18qui nous a proposé ça, qui est OVH.
12:21Ah oui, alors moi, je serais vous, j'irais.
12:23Quand même acheter le .fr et le .com, ça coûte pas très cher.
12:25Et déjà, on se le fait pas piquer.
12:27Et en plus, ça peut faire sens pour ceux qui se trompent.
12:29Et deuxième élément, la question que je voulais vous poser, c'est,
12:31vous mettez en tout cas, vous faites connaître les métiers de certaines des entreprises.
12:35Vous parliez de LVMH tout à l'heure.
12:36Alors, faites-vous une mise en relation entre un étudiant qui aimerait intégrer
12:43ne serait-ce qu'un stage chez LVMH et LVMH ?
12:47Est-ce que vous faites ce type de lien ?
12:48Alors, on ne va pas jusque-là.
12:51C'est vrai qu'on est vraiment en amont de notre côté.
12:53On n'est pas encore au stade du stage, là.
12:54Ils veulent juste savoir s'ils ont envie d'aller travailler dans ce métier.
12:56S'il y a un intérêt.
12:58Et surtout, on travaille beaucoup, en réalité, sur les compétences à s'orienter,
13:02beaucoup sur la connaissance de soi à ces âges-là.
13:05C'est qu'est-ce qu'on aime, qu'est-ce qu'on n'aime pas,
13:08vers quoi on est attiré.
13:11Mais plus qu'encore, la mise en relation, effectivement, vis-à-vis d'une entreprise.
13:16En tout cas, j'ai compris que l'enjeu qui était le vôtre aujourd'hui,
13:18c'est de trouver de nouveaux partenaires,
13:20et notamment auprès de l'enseignement supérieur.
13:23Je crois que vous avez des contacts pas mal.
13:25Voilà.
13:26Je pense que, en tout cas, l'équipe d'Europe 1 fait bien le job.
13:28Elle m'a fait intervenir aujourd'hui.
13:29Pourquoi ?
13:30Non pas parce que je suis directeur de la banque des startups,
13:32mais aussi parce que je suis professeur associé dans une université
13:35qui s'appelle Paris 2 Assas,
13:37et je suis professeur associé en entrepreneuriat.
13:38Donc ça, je peux vous mettre déjà en relation avec cette université.
13:40Ça, ce sera génial.
13:40Avec cette université.
13:42Et la deuxième chose,
13:43et là, j'aime pas trop faire ce type d'auto-promo,
13:45mais mon épouse est DGD de l'ICAM,
13:47Institut Catholique des Arts et Métiers.
13:49D'accord.
13:49Elle s'appelle Carole Marcella,
13:50et je pourrais vous mettre également en contact avec elle.
13:52Donc voilà, deux contacts.
13:53Ça, c'est formidable.
13:53J'ai appelé ça le top contact, très modestement.
13:55C'est le top contact.
13:55Oui, mais vous avez raison de le préciser.
13:57Je n'ai pas perdu ma journée.
13:59Tout le monde n'ouvre pas son carnet d'adresse de la sorte.
14:01Et peut-être qu'Isabelle Huot,
14:03qui est la directrice générale de l'EMU Business School,
14:04a deux, trois conseils à vous donner.
14:07Moi, j'ai une observation,
14:08c'est que je suis très sensible à l'entrepreneuriat des femmes,
14:11parce qu'on sait que les femmes ont moins accès.
14:15Elles sont encore trop peu nombreuses.
14:17Moins la confiance des acteurs financiers.
14:19Et donc, on ne peut se réjouir
14:20quand on a une startup comme ça qui réussit.
14:23On mène pas mal d'efforts à l'école aussi
14:25pour promouvoir l'entrepreneuriat des femmes
14:27dans nos processus de sélection pour notre incubateur,
14:29qui est un incubateur qui a plus de 40 ans.
14:31Et on fait très attention au fait que les femmes puissent y accéder.
14:35Et on est partenaire d'un programme
14:36qui s'appelle Entrepreneurs dans la Ville,
14:38où on est le partenaire académique.
14:40Et c'est une démarche qui existe depuis plusieurs années
14:43pour promouvoir l'entrepreneuriat dans les quartiers
14:45plus privilégiés,
14:48dans les quartiers où il y a une politique de la ville assez active.
14:51Et on observe que sur ce programme,
14:53il y a plus de 50% de femmes entrepreneurs
14:55avec une réussite autour de 65% de startups.
14:59Donc, cette question d'entrepreneuriat des femmes,
15:00c'est une question qui m'apparaît essentielle.
15:01Et je suis très heureuse de vous avoir en face de moi
15:03parce que vous témoignez aussi de la réussite de startups
15:06qui sont initiées par des femmes.
15:08Et c'est très important
15:09parce qu'il y a aussi encore un certain nombre de stéréotypes
15:11en particulier de la part des acteurs financiers.
15:12Même moi, nous, on rame souvent pour avoir des femmes patronnes.
15:19Fabrice ?
15:19Oui, de mes souvenirs, au village,
15:22lorsque je dirigeais,
15:23au village Baissière, pardon.
15:25Il y avait moins de 30% de femmes parmi les entrepreneurs.
15:30Ce sont les chiffres officiels de l'entrepreneuriat des femmes.
15:32Merci.

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