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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07Bienvenue dans le 10h midi, je vous préviens aujourd'hui, c'est vertigineux avec vous François Cardenas.
00:12Bonjour, vous êtes journaliste, réalisateur pour l'agence Capa et toujours en première ligne.
00:18Première ligne qui produit cash.
00:19Je ne sais plus pourquoi j'ai vu ça sur le Capa, vous avez été à Capa ou pas ?
00:22J'ai travaillé à certains moments.
00:23Première ligne et là on parle de cash investigation.
00:26Elle a fait un cash investigation sur vous.
00:28L'intelligence artificielle a-t-elle pris le contrôle sur notre quotidien ?
00:33Alors c'est, je disais, vertigineux, effrayant, effarant.
00:36On a l'impression qu'on débute, que l'intelligence artificielle est en train d'arriver tout doucement.
00:42On commence à s'initier aux différents tchats de GPT, GROC et autres.
00:47Et en fait c'est au cœur de notre vie quotidienne et c'est ce que vous racontez dans ce cash investigation.
00:53Qu'il y a des gens qui sont virés à cause de l'intelligence artificielle.
00:56que les services publics utilisent et que le recrutement se fait via l'IA.
01:03En tout cas c'est une tendance qui est en train d'arriver.
01:05C'est ça qui nous a vraiment nous surpris au cours de cette enquête.
01:08C'est-à-dire on voyait tchats de GPT, comme vous le disiez, l'IA générative où les gens commençaient à s'en emparer.
01:15Donc ça commençait à faire un peu de bruit il y a un ou deux ans.
01:17Mais en fait ce sur quoi nous on a voulu enquêter c'est les usages de ces IA au sein des entreprises, des administrations.
01:26Et en fait on s'est rendu compte, on a même été surpris à quel point en fait ces intelligences artificielles étaient déjà utilisées depuis de nombreuses années.
01:33Et dans les services publics, c'est ça qui est assez fort.
01:35On a l'impression que c'est un peu poussiéreux, qu'il y a une administration lourde.
01:41Et en fait, bah non, non, à la poste et dans d'autres...
01:45C'est vraiment...
01:46Surtout au pôle emploi où vous vous êtes infiltré avec quelque chose qui avait été inauguré en grande pompe à l'époque.
01:56Et qui finalement...
01:57Dans les maisons France Service.
01:58Dans les maisons France Service et qui sont catastrophiques.
02:01C'est ça qui nous a surpris, c'est-à-dire qu'il y a eu vraiment un lancement de cette IA qui s'appelle Albert.
02:07Donc qui n'est pas à destination des Français, des usagers, mais des fonctionnaires.
02:12Donc des fonctionnaires, des agents France Service, dans les maisons France Service un peu partout en France quoi.
02:17Et ça avait été lancé en grande pompe à l'époque par Gabriel Attal en 2024 quand il était Premier ministre.
02:22Et c'était censé être vraiment une IA souveraine 100% française.
02:25Déjà il n'avait pas bien répondu au moment de l'inauguration, on voit dans votre doc.
02:28C'est ça dont on s'est rendu compte.
02:29Et ça n'a pas changé.
02:32Et vous avez quand même la ministre, une nouvelle ministre.
02:34Clara Chapaz.
02:35Qui est la ministre de l'IA, de ce gouvernement actuel.
02:40Un peu à l'ouest, non ?
02:42Disons qu'en fait elle a quand même beaucoup de dossiers à gérer.
02:45Donc effectivement, c'est vrai qu'elle a été peut-être un peu surpris par nos questions.
02:49Nous on s'est interrogé aussi sur l'usage de cette IA.
02:54Albert et savoir en fait quels étaient un peu les retours qu'elle en avait.
02:58D'après elle, c'était des retours plutôt positifs.
03:01Nous on s'est rendu compte qu'en fait ça ne marchait pas comme ça.
03:03Et puis on va voir que l'humain, on a besoin de l'humain aussi pour traiter ce que fait l'intelligence artificielle.
03:13Mais c'est vraiment un document à ne pas manquer ce soir.
03:15Sur France 2 à 21h10.
03:18Et puis il y a Elie Lusset et son petit carnet.
03:20Absolument.
03:21Qui court encore.
03:22Allez, on passe au zapping.
03:25Sud Radio Média.
03:27L'instant zapping.
03:28On aurait pu dire Aston Villa Baby si vous avez suivi Terminator.
03:32Et alors hier, c'était le match tant attendu entre le PSG et le club anglais de Aston Villa.
03:37Grosse audience de Canal+.
03:39Il y a eu un moment suspendu quand Caravatskelia permet à Paris, après un crochet de 10 asies.
03:46Vous avez vu comment je m'y connais en foot.
03:48Et passer devant au score.
03:50Voici le moment fort de ce petit bijou de but.
03:53Le mec a pris de la vitesse le Géorgien.
03:55Qui a réussi à faire reculer son adversaire.
03:57La roulette.
03:58La gorge !
03:59La gorge fantastique !
04:04Qui claque dans la nuit.
04:05Et qui déchire la ciel parisienne.
04:07Parisien !
04:08Deux buts pour Paris !
04:10Grâce à un bijou !
04:12Un but fantastique !
04:14De Kichat !
04:16Paraskelia !
04:17Le PSG va dehors !
04:18Mon chauffeur de taxi, j'aime bien parler de mes chauffeurs VTC,
04:23qui étaient pour Marseille,
04:24a regardé le match.
04:26Il m'a dit, vous avez regardé le match PSG-Aston Villa ?
04:29Vous avez vu les commentateurs de Canal+, hein ?
04:31Ils détestent Marseille.
04:32Je lui ai dit, non, c'est normal qu'ils fassent ça aux Anglais,
04:35ils supportent le PSG.
04:36Ils détestent Marseille.
04:38Faites attention à ce que vous dites,
04:40parce que je ne vous emmène pas jusqu'au bout.
04:42J'ai dit, bon, bah, oui, ils détestent Marseille.
04:44Je suis arrivé ici, à cette radio.
04:46Bon, alors, ce matin, Valéry, j'ai une pensée
04:48pour l'homme à qui Trump a dit un jour dans ce bureau,
04:52bon, bah, tu vas me faire un tableau, hein,
04:54avec les pays et les taxes,
04:56puis qu'il a dû se faire engueuler dix mille fois.
04:58Non, plus grand les lettres, non, pas en blanc,
05:00puis pas entre alphabétiques,
05:02non, plutôt par taxe, tu me changes ton tableau.
05:04Bon, bah, il a mis tout son amour dans ce tableau
05:07pour, finalement, craque-bouille au bout de 90 jours
05:10qu'on lui dise, bon, on s'en fout de ton tableau.
05:13Voilà, c'est un peu ce qui est arrivé hier.
05:15Il a dû avoir les nerfs comme les bourses qu'il a eu hier.
05:19Bon, après, c'est normal, hein,
05:20pour les bourses d'avoir les boules.
05:21Donald Trump fait une trêve.
05:24J'ai autorisé une pause de 90 jours
05:25et un tarif réciproque considérablement réduit
05:28pendant cette période,
05:29de 10% en vigueur immédiatement.
05:32À l'annonce, Wall Street s'envole,
05:34plus de 5% en quelques minutes.
05:36Après une journée difficile sur les marchés,
05:38le CAC 40 à Paris a clôturé à moins 3,34%.
05:42Le doute persiste sur les marchés financiers.
05:44C'est sauf qui peut.
05:46Tout le monde vend le plus vite possible.
05:48On est toujours dans cette phase d'escalade
05:49entre les Etats-Unis et la Chine.
05:51Un premier répit pour Nicolas Lecuc.
05:53À la tête d'une entreprise d'export de fromage,
05:5660% de ses produits vont aux Etats-Unis.
05:58Quelles sont les dernières nouvelles ?
06:00Tout ce qu'on pourra faire pourra vraiment aider.
06:03On est déjà reconnaissant de votre effort.
06:06Voilà, j'ai fait un petit clin d'œil paillard.
06:08Ça sera aussi dû à son numéro 5.
06:11C'est pour ça, vous voyez, il y a une logique.
06:14Il y a une construction.
06:15Dans cette écriture.
06:16Il y a une construction.
06:17L'éditorialisation.
06:18Voilà, en plus vous le connaissez mon saut 5.
06:21Bon, allez-y.
06:22Elles ont disparu de Paris et de certaines grandes villes,
06:25mais leurs aficionados, eux, n'ont pas renoncé
06:27au plaisir de la trottinette électrique.
06:31Ce week-end a eu lieu les 24 heures du Mans
06:34de la trottinette électrique.
06:35Ils nous ont tourné pendant 24 heures.
06:37Oh !
06:38Oh là, vous n'aimez pas la modernité.
06:41Il y avait John, notre réalisateur.
06:43Voilà, c'était dans mon lancement.
06:47J'allais écrire, est-ce que John aurait pu participer
06:50à ces 24 heures du Mans ?
06:52Et vous allez voir comme leur consoeur automobile,
06:55ça va être très vite sur l'asphalte.
06:57Jouer les équilibristes.
06:59À 25 centimètres du sol.
07:02Autour de la piste de karting du Mans.
07:04Cette compétition de trottinette électrique
07:06est unique au monde.
07:07Dès que vous ouvrez les gaz, ça part,
07:09mais c'est un truc de fou, quoi.
07:10En 2-3 secondes, vous êtes à, je ne sais pas,
07:12100, 85.
07:14Vitesse record cet après-midi,
07:15138 km heure.
07:17Tous les compétiteurs, ce sont des trotteurs de la rue
07:20qui sont venus sur circuit pour se lâcher.
07:22C'est vraiment l'ensemble du corps qui travaille.
07:25C'est dur à croire, mais c'est plus physique que la moto.
07:27La trottinette pèse jusqu'à 65 kg.
07:30Un petit bouchon.
07:30Ce n'est plus du tout la trotte du commerce,
07:32ça c'est sûr et certain.
07:33Le guidon n'est pas d'origine,
07:34le support de guidon n'est pas d'origine,
07:35les poignées ne sont pas d'origine,
07:36les freins ne sont pas d'origine.
07:38On peut estimer le prix de la machine
07:39aux alentours de 10-12 000 euros.
07:42Incroyable, 12 000 euros,
07:43plus de 100 km heure.
07:45Bon, ça ne mérite pas un cash investigation,
07:47mais c'est vraiment une compétition
07:48assez étonnante.
07:51Bon, on va parler avec vous, François,
07:53de l'IA et comment ils ont pris le pouvoir,
07:56parfois décisionnaire,
07:57dans plein de domaines.
07:59Et il y a de plus en plus de dérives de surveillance,
08:01en particulier au Japon,
08:02sur BFM Business,
08:04vous allez voir que le sourire des caissières
08:06est analysé par une IA
08:08et c'est raconté par BFM Business.
08:11Elles sont obligées de sourire.
08:12Ça s'appelle Mister Smile,
08:14Monsieur Sourire,
08:15le nom de ce logiciel,
08:16conçu pour analyser,
08:18vérifier et standardiser,
08:20j'allais dire,
08:21le sourire des salariés.
08:22Donc en gros,
08:22c'est des caméras intelligentes
08:23qui vont filmer tout ce qui se passe,
08:26tout ce que font les salariés
08:27tout au long de la journée
08:28et qui vont être capables
08:29de détecter 450 critères différents
08:32sur ton visage.
08:33Donc les expressions faciales,
08:34est-ce que je souris,
08:35est-ce que je fais la tête,
08:36ce genre de choses.
08:37Mais ça va même aller plus loin que ça.
08:38On va analyser aussi
08:39le ton que tu utilises
08:40pour dire bonjour,
08:41au revoir au client.
08:42Et là où ça va encore plus loin,
08:44c'est que tout ça est noté.
08:45Et alors,
08:45tu as un système de gamification,
08:47tu sais,
08:47on transforme ça en jeu vidéo.
08:48C'est-à-dire que tu vas pouvoir
08:49gagner des points
08:50si tu souris un petit peu mieux.
08:52Tu vas gagner des points d'expérience,
08:53monter des niveaux.
08:54Donc tu as un système de récompense
08:55qui est mis en place autour de ça.
08:57C'est ce que vous montrez
08:59dans le cache-investigation.
09:00C'est surtout ça.
09:01C'est que là,
09:01vous nous parlez du Japon,
09:02on est là.
09:02Oui, au Japon,
09:03c'est loin,
09:03c'est pas nous.
09:04Sauf que ce que vous nous montrez,
09:05vous,
09:06vous y êtes déjà.
09:07Vous vous êtes infiltré
09:08dans une société
09:09qui a un procédé
09:11totalement illégal
09:12qui, pour recruter,
09:14analyse
09:14les expressions du visage,
09:16les positions du corps.
09:18Donc ça existe en France
09:19aujourd'hui
09:19pour du recrutement.
09:20Et c'est interdit.
09:21Et c'est interdit.
09:22C'est désormais interdit
09:23puisque du coup,
09:24la réglementation européenne,
09:25qui s'appelle l'IA Act,
09:26qui est donc entrée en vigueur
09:28début février dernier,
09:29parmi les pratiques interdites
09:31en matière d'IA,
09:32c'est l'analyse d'émotions
09:34par intelligence artificielle
09:36sur le lieu de travail,
09:37notamment.
09:38Elle est interdite.
09:39Donc théoriquement,
09:40pour le recrutement
09:41et également pour les salariés,
09:43on n'a pas le droit,
09:44en fait,
09:44d'analyser le visage
09:45et tout ça.
09:46Mais ça existe en France,
09:47c'est ce qu'il faut dire.
09:48On s'est rendu compte
09:48qu'en fait,
09:49effectivement,
09:49en tout cas,
09:50sur les derniers mois
09:51qui ont précédé
09:52la mise en vigueur
09:54de l'IA Act,
09:55il y a des sociétés
09:57qui proposaient
09:57ce genre de services.
09:58Donc en fait,
09:59l'analyse au moment
10:00du recrutement,
10:01par exemple,
10:02mais pas uniquement,
10:03aussi pour permettre
10:04à des entreprises
10:05ou des sociétés
10:06d'évaluer leurs propres salariés
10:07par des mises en situation.
10:09Au moment où ils doivent
10:10répondre à des mails,
10:12répondre à des appels téléphoniques
10:13où c'est une IA qui appelle,
10:14en fait,
10:15pendant ce temps-là,
10:16l'IA analyse
10:17les attitudes du salarié
10:19face à son ordinateur,
10:20ses mimiques,
10:21ses gestes
10:21et puis elle en tire des conclusions.
10:22Mais est-ce qu'on rentre
10:23dans une époque
10:24d'Orson Welles
10:25« We watching you » ?
10:26Ça veut dire que
10:27désormais,
10:28on est tout le temps
10:28surveillé,
10:29observé
10:30et plus vraiment libre,
10:31que ce soit au travail
10:32ou dans notre vie privée ?
10:34C'est sûr que c'est
10:34une bonne question.
10:35Il va y en avoir
10:36de plus en plus
10:36des dispositifs comme cela
10:37parce que,
10:38par exemple,
10:38l'analyse d'émotions,
10:39elle est interdite
10:40mais sur le lieu de travail
10:42et dans les établissements
10:43d'enseignement,
10:45les écoles par exemple.
10:47Mais dans le reste
10:48de notre vie,
10:50l'analyse d'émotions,
10:50elle va pouvoir se développer.
10:52Vous voyez,
10:53l'analyse d'émotions
10:53des clients,
10:54c'est ça dont on s'est rendu compte
10:55aussi dans une banque française
10:57qui analyse du coup
10:58toutes les interactions
11:00de leurs chargés de clientèle.
11:03Donc du coup,
11:03qui parlent au téléphone
11:04avec les clients de la banque.
11:06Vous voyez,
11:06quand vous avez un problème
11:08avec votre carte bancaire
11:09ou un découvert,
11:10ce genre de choses,
11:11vous appelez votre banque,
11:12en fait,
11:13l'IA écoute les conversations,
11:15analyse,
11:15elle note
11:16les chargés de clientèle,
11:18elle leur donne des notes,
11:19elle les classe entre eux,
11:20elle dit même
11:20qu'elle est le meilleur
11:21et qu'elle est le moins bon
11:21de l'équipe.
11:22Et puis,
11:23on s'est rendu compte
11:23que pendant un moment,
11:25ils ont analysé,
11:26l'IA a analysé
11:27l'émotion de ces employés-là.
11:30La banque en question
11:31nous a répondu
11:31en nous disant
11:32que l'analyse d'émotions
11:33n'était pas dirigée
11:35vers les chargés de clientèle,
11:38mais plutôt vers les clients.
11:39Donc en fait,
11:40les clients,
11:41leurs émotions
11:42a priori,
11:43sont analysées
11:44quand ils sont au téléphone.
11:45C'est incroyable.
11:47Et comme d'habitude,
11:47on finit en musique,
11:48il y a un nouvel album
11:49qui va sortir, Valérie,
11:50alors avec des morceaux cultes,
11:52la quéquette à Raoul,
11:54le petit spermatozoïde,
11:56le cancan de la bourge
11:57et tu l'as vu.
11:59Alors évidemment,
12:00cet album est un peu
12:01olé-osé,
12:02c'est le nom de l'album,
12:03et le nouvel album
12:04de Patrick Sébastien,
12:06d'où tout à l'heure
12:06mon petit clin d'œil
12:08avec les bourses à Paris.
12:10Évidemment,
12:11j'ai fait du Patrick Sébastien,
12:13j'annonçais mon son numéro 5.
12:15Alors vous allez voir
12:16que dans ce nouvel album,
12:19je ne m'en reviens pas
12:20de ce qu'on va passer en extrait,
12:22il n'hésite pas
12:23à mettre des doigts
12:24à tous ces détracteurs.
12:25Je pensais que vous nous passeriez
12:47l'autre chanson.
12:48Sauf que l'actualité,
12:52c'est que ça a été vu
12:5320 millions de fois.
12:54Là aussi,
12:55c'est son nouveau clip.
12:5620 millions de fois.
12:57Ce clip-là aussi,
12:58c'est son nouveau clip.
13:00Là, c'est un clip,
13:00c'est un extrait de clip,
13:01vous entendez.
13:02Tous, il a fait trois morceaux.
13:04Le succès.
13:05Voilà,
13:05non mais c'est qu'il y avait
13:06un rapport,
13:06parce qu'aux Etats-Unis,
13:08ils en ont parlé
13:08après le leak my ass
13:10de Donald Trump.
13:13Il y a eu un parallèle
13:14qui a été fait avec,
13:15tu l'as vu,
13:15mon cul.
13:17C'est l'une des chansons
13:19de Patrick Sébastien,
13:19visiblement.
13:20C'est un album
13:20qui va remporter
13:21beaucoup de succès.
13:22Dans un instant,
13:24cache investigation,
13:25l'intelligence artificielle
13:26a-t-elle pris le contrôle
13:27sur notre quotidien ?
13:29C'est un document
13:29à ne pas manquer
13:30ce soir sur France 2.
13:31On en parle avec vous,
13:32François Cardenas,
13:33dans un instant.
13:36Le 10h midi,
13:37Sud Radio Média,
13:39Valérie Expert,
13:40Gilles Gansman.
13:42Sud Radio Média,
13:44l'invité du jour.
13:45L'invité du jour,
13:47François Cardenas,
13:48vous êtes journaliste,
13:49réalisateur,
13:50vous avez réalisé
13:51ce cache investigation
13:52qu'on va pouvoir
13:52découvrir ce soir.
13:54L'intelligence artificielle
13:55a-t-elle pris le contrôle
13:56sur notre quotidien ?
13:58J'avoue que moi,
13:59je suis tombée de l'armoire
14:00en regardant
14:01ce cache investigation
14:02parce que je ne pensais pas
14:03qu'elle était déjà
14:06au cœur de nos vies.
14:08Quand vous avez commencé
14:09cette enquête,
14:10vous vous attendiez
14:12à découvrir
14:13tout ce que vous avez trouvé
14:15ou vous-même,
14:16vous avez été quand même
14:17très surpris ?
14:18On a été surpris.
14:18Franchement,
14:19on a été surpris.
14:20C'est-à-dire,
14:20on se disait...
14:21Notre objectif,
14:22c'était un peu de se dire
14:22on va essayer d'aller voir
14:24à la fois du côté
14:24des entreprises
14:25et dans les administrations
14:27quels sont les usages
14:28de l'IA.
14:29Et puis,
14:29en fait,
14:30plus on a creusé,
14:32plus on a été surpris
14:33en fait
14:34de ces usages.
14:35c'est-à-dire
14:36de l'IA
14:37qui est utilisé
14:38à la fois
14:38pour remplacer les gens
14:40parfois
14:40en leur boulot.
14:42Ça,
14:42on en a entendu parler.
14:43On en a assez entendu parler.
14:44En revanche,
14:45le fisc,
14:46ça c'est quand même dingue.
14:47On a été surpris
14:49parce que c'est vrai
14:49que c'est ce qu'on dit
14:50dans le documentaire.
14:51C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
14:52une entreprise
14:53ou un particulier,
14:55quand il fait l'objet
14:55d'un contrôle fiscal,
14:56en fait,
14:57il y a une chance sur deux
14:58pour que ce soit l'IA
14:59qui les ciblaient
15:00à la base.
15:0045% de chance
15:01pour les particuliers.
15:02Parce qu'avant,
15:03il y avait des inspecteurs
15:05qui se disaient
15:05« Oh, celui-là,
15:06c'est bizarre,
15:07je vais aller voir.
15:07Celui-là,
15:08je vais aller voir. »
15:09Maintenant,
15:09ils n'ont plus le choix.
15:10C'est l'IA
15:11qui leur dit carrément
15:12qui ils doivent contrôler.
15:13Le problème,
15:14c'est que sur tous les noms
15:15qu'ils reçoivent,
15:16la plupart ne sont pas
15:17des fraudeurs.
15:18Voilà, exactement.
15:19Les contrôleurs fiscaux,
15:20en fait,
15:20ils reçoivent des listes
15:21qui ont été générées
15:23par intelligence artificielle
15:24d'entreprises
15:25ou de particuliers
15:26qui sont susceptibles
15:28d'avoir fraudé.
15:29Du coup,
15:29il y a toujours
15:30un contrôle humain.
15:31C'est ce que nous dit Bercy.
15:32C'est-à-dire,
15:32ils s'attachent vraiment
15:33à ce que l'IA
15:33n'est pas indépendante.
15:34Elle ne décide pas toute seule.
15:36Elle suggère des noms
15:37d'entreprises
15:37ou de particuliers.
15:39Le problème,
15:39c'est ce que nous ont dit
15:41de très nombreux contrôleurs fiscaux
15:43de manière anonyme
15:44puisqu'ils sont soumis
15:45en secret professionnel.
15:48Ce qui rapporte moins d'argent.
15:49L'IA rapporte moins d'argent
15:50qu'un contrôleur.
15:51En tout cas,
15:52à l'heure actuelle,
15:53c'est le cas,
15:54effectivement.
15:54Et ce qui interpelle,
15:55c'est que du coup,
15:56l'IA prend quand même
15:56une place énorme
15:58dans le contrôle fiscal.
15:5950% des entreprises
16:01ou des particuliers
16:02qui sont contrôlés,
16:03c'est l'IA
16:03qui a dirigé
16:04le contrôle vers eux.
16:05Or, on s'est rendu compte
16:06que sur les 15 milliards
16:09qui ont été mis
16:09en recouvrement
16:10en 2023,
16:12l'IA,
16:12c'est 2 milliards.
16:14Donc, en fait,
16:15les humains sont encore,
16:17les contrôleurs fiscaux
16:18sont encore incontournables.
16:19Et puis, surtout,
16:20on s'est rendu compte
16:21que l'IA,
16:21elle est surtout efficace,
16:23on va dire,
16:23pour identifier
16:24les fraudes simples.
16:25Alors,
16:25il y a une petite séquence
16:27très courte
16:27et donc, du coup,
16:28je voulais la décoder.
16:30C'est qu'à un moment,
16:32nous, tout le monde,
16:33a le droit de demander
16:34ce que l'IA
16:35a écrit sur vous
16:36aux impôts,
16:40au trésor public.
16:41Et vous,
16:41vous avez demandé
16:42votre dossier.
16:42Alors, ça a mis
16:43un petit peu de temps
16:43mais vous l'avez reçu.
16:44Alors, qu'est-ce qu'ils ont
16:45sur nous ?
16:46Qu'est-ce que l'IA
16:46a sur nous ?
16:47L'IA, elle a énormément,
16:49énormément,
16:50énormément de données
16:51sur chaque contribuable
16:53et sur chaque entreprise.
16:54En fait, moi,
16:54j'ai fait cette demande
16:55donc, c'est au titre
16:56de la réglementation européenne
16:57sur les données personnelles.
16:59En fait, on peut s'adresser
17:00à une administration
17:01dont on sait
17:01qu'ils utilisent
17:02une intelligence artificielle,
17:04un algorithme
17:04et demander, en fait,
17:06les informations
17:06dont dispose cette IA
17:08sur nous.
17:09Donc, du coup,
17:09c'est ce que j'ai demandé
17:10et là, j'ai reçu.
17:11Donc, ça a pris un peu de temps
17:12comme vous dites.
17:13Mais ils ont fini par
17:14163 pages en tout.
17:17Sur vous ?
17:17Ils ont 163 pages sur vous ?
17:19De données.
17:20Alors, effectivement...
17:21Et ça donnait quoi ?
17:21Il y avait quoi ?
17:22Il y a énormément de choses.
17:23En fait, il y a tout ce qui concerne
17:24les déclarations fiscales,
17:27d'impôts.
17:28Ça remonte sur plusieurs années avant.
17:30Ça donne, par exemple,
17:32des informations sur
17:33si vous détenez des sociétés,
17:35des informations foncières.
17:36Ça, c'est un peu logique.
17:37C'est un peu logique.
17:37Mais est-ce qu'il y avait des choses
17:38sur vos vacances
17:40ou votre piscine
17:41ou votre maison ?
17:42Alors, ça, moi, je n'avais pas,
17:43mais je n'ai pas de piscine.
17:44Alors, effectivement, là-dessus...
17:45C'est France Télé.
17:46Voilà.
17:47À Paris, c'est compliqué
17:48d'avoir une piscine sur le toit.
17:50Vous allez voir les journalistes
17:50de Tautchen.
17:51Ce qui est fascinant,
17:52c'est tout le début du doc
17:54aussi sur le recrutement.
17:56C'est-à-dire où,
17:56de plus en plus, visiblement,
17:58on recrute les entreprises,
18:00certaines entreprises recrutent
18:02avec une IA,
18:03avec une intelligence artificielle.
18:06question, et c'est quand même
18:09assez terrifiant, non ?
18:11Oui, je pense que c'est
18:12assez déstabilisant
18:13pour les candidats.
18:14On a testé, nous, du coup,
18:15ce logiciel.
18:15Vous l'avez testé
18:16avec deux journalistes.
18:17En faisant passer
18:18une fausse société.
18:19Voilà.
18:20Pour pouvoir, en fait,
18:22tester ce logiciel,
18:23on a créé une fausse société.
18:25Et ensuite, une fois
18:26qu'on a eu accès au logiciel,
18:27on a voulu, en fait,
18:29passer des faux entretiens
18:31d'embauche pour voir
18:32à la fois comment, en fait,
18:33se passait l'interaction.
18:34C'est vrai que c'est
18:35assez étonnant
18:36de se retrouver
18:36face à un ordinateur
18:38et puis qui est quand même
18:39entre guillemets intelligent
18:40dans le sens où, en fait,
18:41on lui parle,
18:42on présente ses capacités,
18:45ses compétences
18:45et l'ordinateur, en fait,
18:46l'intelligence artificielle,
18:47elle écoute,
18:48elle est capable immédiatement,
18:50en temps réel,
18:50de résumer ça,
18:51de donner un feedback
18:52et puis, en plus,
18:53de noter les gens.
18:54Et du coup,
18:54c'est ça qui nous a intéressés.
18:56C'est de savoir un peu
18:57sur quelle base
18:57les gens étaient notés.
18:59Valérie, François,
18:59je vous propose d'écouter
19:00la bande-annonce
19:01du Cash Investigation
19:02diffusée ce soir.
19:03Je suis une IA.
19:05L'intelligence artificielle
19:07n'est plus de la science-fiction.
19:08L'IA ne remplace pas l'humain,
19:10elle lui permet
19:10d'aller plus loin.
19:11Elle recrute déjà
19:12à notre place.
19:13Je suis votre recruteure.
19:14On a identifié
19:15plusieurs entreprises
19:16qui utilisent l'IA
19:17pour analyser
19:18les émotions
19:18de leurs salariés.
19:20C'est illégal
19:20de proposer à la vente
19:22ce type de système d'IA.
19:24Elle nous évalue
19:24et nous remplace.
19:25J'ai perdu mon travail
19:26à cause de l'intelligence artificielle.
19:28Et traquent même
19:28nos fraudes fiscales.
19:30Ça aide beaucoup
19:30les vérificateurs
19:31à mieux cibler.
19:32Pour ces utilisateurs,
19:33l'IA serait plus efficace
19:34que les humains.
19:35Mais est-ce vraiment
19:36toujours le cas ?
19:36Plus ça va,
19:38plus les réponses
19:38ne sont pas bonnes.
19:39Ça fait beaucoup d'échecs.
19:40L'IA a-t-elle pris
19:41le contrôle
19:42de notre quotidien ?
19:43Présenté par Élise Lucet,
19:45le nouveau numéro
19:45de Cash Investigation
19:47suivi d'un débat,
19:48c'est jeudi soir
19:48à 21h10
19:49sur France 2
19:50et sur la plateforme
19:51France.tv.
19:52Est-ce que l'IA
19:53aura la peau de l'humain ?
19:55Ça, je ne sais pas.
19:56Mais en tout cas,
19:56c'est sûr qu'elle va avoir
19:58une place hyper importante
19:59et de plus en plus importante
20:01dans notre société.
20:02C'est ça qu'on voit là.
20:03En un an,
20:03c'est incroyable.
20:04Alors, on voit
20:05que ce n'est pas parfait.
20:06Ça a commis des erreurs.
20:07Il y a quand même
20:08pas mal d'erreurs.
20:08Oui, c'est sûr.
20:10Effectivement,
20:10je vois les réactions
20:11de nos auditeurs
20:12qui disent
20:12qu'il faut qu'il y ait
20:14toujours un humain derrière
20:16pour contrôler.
20:18Mais il y a un moment
20:19où il n'y aura peut-être
20:19plus besoin d'humain.
20:21Parce qu'on en est quand même
20:21au début,
20:22même si on voit
20:22que c'est extrêmement utilisé.
20:25On peut parler d'Albert,
20:27justement,
20:27cette IA,
20:29que c'est loin d'être parfait.
20:30Mais ça va s'améliorer,
20:32forcément.
20:34Forcément,
20:34ça va s'améliorer.
20:35Mais c'est vrai
20:35que ça dépend un peu
20:36de la manière
20:36dont on l'utilise.
20:37Vous voyez,
20:37on parlait tout à l'heure
20:38du recrutement.
20:39Quand nous,
20:39on s'est fait passer
20:40pour une société
20:41qui était intéressée
20:43d'utiliser ce logiciel
20:44d'IA de recrutement,
20:46des arguments de vente,
20:47c'était,
20:47vous allez voir,
20:48l'IA fait tout toute seule.
20:49En fait,
20:50elle est capable
20:50de travailler
20:51pendant vos vacances.
20:52Elle peut faire du recrutement
20:54sans recruteur.
20:54Donc,
20:55c'est là où est un peu de risque.
20:56Et que surtout,
20:57elle scrute des choses
20:58que l'humain ne peut pas voir.
21:00On en parlait un peu
21:01hors antenne,
21:02c'est-à-dire les émotions,
21:03vos tremblements,
21:05les gestes,
21:06les mimiques.
21:07Mais ça,
21:07c'est interdit.
21:08Analyser les émotions
21:09sur le lieu de travail,
21:11désormais,
21:11c'est interdit.
21:12La législation européenne
21:13l'interdit.
21:14Ça,
21:14c'est récent,
21:15depuis début février.
21:16Voilà.
21:16Donc,
21:17du coup,
21:17théoriquement,
21:18les entreprises,
21:18elles n'ont plus le droit
21:19de vendre ce type de...
21:20Mais en revanche,
21:21tout ce qui est sur Internet,
21:24tout ce qui est...
21:25Les entreprises
21:26peuvent l'utiliser
21:27à des fins commerciales.
21:28Éventuellement,
21:28ça,
21:29c'est sûr.
21:29Éventuellement.
21:29Voilà.
21:30Mais elles ne peuvent pas
21:30l'utiliser,
21:31par exemple,
21:31sur leurs propres salariés.
21:32C'est ça qu'on a un peu découvert.
21:33Oui,
21:33c'est ce que vous avez découvert.
21:34En fait,
21:35encore jusqu'à ces derniers mois,
21:36certaines entreprises,
21:37des sociétés,
21:38utilisaient en fait
21:39ces IA,
21:40à la fois pour tester les gens.
21:41On se dit,
21:42ben voilà,
21:42on va leur faire passer
21:42des exercices pratiques.
21:44Bon,
21:44à la limite,
21:44pourquoi pas ?
21:45Mais par contre,
21:46en fait,
21:47derrière quoi,
21:47finalement,
21:48en coulisses,
21:48il y a une IA
21:49qui analyse
21:50les émotions du visage,
21:52les mimiques.
21:53Mais par exemple,
21:54si je vais dans un supermarché
21:56et qu'il y a une IA
21:57qui analyse
21:58quel rayon je regarde,
22:00quel produit,
22:01vers quoi mon oeil est attiré,
22:02ça,
22:02c'est autorisé.
22:03Ça,
22:03ce n'est pas interdit,
22:04en tout cas,
22:04c'est sûr.
22:06Parce qu'il est là,
22:06le danger.
22:07C'est-à-dire,
22:08et c'est un peu ça aussi
22:10au Japon,
22:10c'est que l'IA
22:12sert à plein de choses
22:13à l'extérieur.
22:14Il y a eu la reconnaissance faciale,
22:16il y a eu la reconnaissance faciale
22:17en test
22:18au moment des Jeux Olympiques,
22:19mais il y a aussi
22:20cette surveillance
22:21qui est aussi problématique
22:23et qui,
22:24ça, pour l'instant,
22:25il n'y a pas de législation là-dessus.
22:26Non,
22:26il n'y a pas de...
22:27Ce n'est pas interdit.
22:28Donc,
22:28si ce n'est pas interdit,
22:29forcément,
22:29le risque,
22:29c'est que ce soit autorisé
22:31et que du coup,
22:32les entreprises en profitent.
22:33C'est quand même des outils
22:33qui peuvent être très utiles.
22:35On continue dans un instant
22:36avec vous,
22:37François Gardena,
22:40l'État subventionne
22:43des projets
22:43d'intelligence artificielle
22:45dans les administrations
22:46à condition
22:48qu'elle s'engage
22:48à supprimer
22:49des postes de fonctionnaires.
22:50Ça,
22:51c'est aussi
22:52très très intéressant.
22:53A tout de suite.
22:55Le 10h midi,
22:57Sud Radio Média.
22:58Valérie Expert,
23:00Gilles Gansman.
23:01Sud Radio,
23:03le supplément média.
23:04Le supplément média
23:05avec François Cardena,
23:07réalisateur
23:08de ce document ce soir
23:10à découvrir
23:11dans Cache Investigation
23:12présenté par
23:13Élise Lucet,
23:14vous l'avez dit Gilles
23:14tout à l'heure
23:15avec son petit carnet
23:16qui interroge
23:18d'ailleurs le patron
23:19de la CNIL
23:19sur les limites
23:22de l'IA
23:23et sur la manière
23:23dont cet organisme
23:26peut peut-être
23:29même être très vite
23:29obsolète
23:30face à la déferlante
23:31de l'IA.
23:33Le document s'appelle
23:34L'intelligence artificielle
23:35a-t-elle pris le contrôle
23:36sur notre quotidien ?
23:38Et je voulais
23:39qu'on revienne
23:39sur l'administration
23:40encore une fois
23:41qui finance
23:43des logiciels
23:45d'intelligence artificielle
23:46pour pouvoir
23:47virer des fonctionnaires.
23:48Je ne sais pas
23:49si l'objectif
23:49c'est de
23:50virer des fonctionnaires
23:52mais c'est sûr
23:52que c'est une des conditions.
23:55Vous pouvez expliquer
23:56l'histoire de la FTAB ?
23:57Le FTAB
23:58c'est le Fonds
23:58de Transformation
23:59de l'Action Publique.
24:00C'est un fonds
24:02pour financer
24:03des projets innovants
24:04que les ministères
24:05ou les administrations
24:06peuvent solliciter.
24:07C'est pour l'État.
24:09C'est à destination
24:09des ministères
24:10ou des administrations
24:11et donc c'est un fonds
24:12qu'elles peuvent solliciter
24:13ce FTAB
24:13si elles ont un projet innovant.
24:16Il y a plein de projets innovants
24:17mais au milieu
24:18de ces projets innovants
24:19ça peut être
24:19des intelligences artificielles.
24:21Et donc en fait
24:21on s'est rendu compte
24:22en regardant
24:23ces contrats
24:25un peu dans le détail
24:26parce qu'il faut aller
24:26quand même dans le détail
24:27des contrats
24:28qu'en fait
24:29il y avait un financement
24:30qui était accordé
24:31par exemple
24:325 millions d'euros
24:33par exemple ça
24:33c'est pour l'IA
24:35qui fait du contrôle fiscal
24:36et en échange
24:37en fait
24:38de ces 5 millions d'euros
24:395 millions d'euros
24:40exactement
24:41et bien du coup
24:41l'administration en question
24:43s'engage à faire des économies
24:44et ces économies
24:45elles sont calculées
24:46en fonction du nombre
24:47de fonctionnaires
24:48d'ETP
24:48donc de postes équivalents
24:50de temps plein
24:50supprimés
24:51sur 2-3 ans
24:52et en fait du coup
24:53on a fait un calcul
24:54on est allé récupérer
24:55tous les contrats
24:56on a lu tous les contrats
24:57et donc on a à peu près
24:59calculé qu'il y avait
25:00environ 2600
25:022700 fonctionnaires
25:03dont les postes
25:05avaient été supprimés
25:06en échange
25:08de la mise en place
25:08de ces intelligences artificielles
25:10non non non
25:11en échange
25:12d'argent
25:13en échange
25:14du financement
25:15en échange
25:15du financement
25:16pour saisir
25:18ça veut dire que l'État
25:19parce que c'est ça
25:20dans le sujet
25:21et j'ai trouvé
25:21que vous n'avez pas appuyé
25:22assez là-dessus
25:23l'État donne de l'argent
25:25à l'administration fiscale
25:27pour virer des gens
25:29alors l'excuse
25:30est peut-être l'IA
25:31l'excuse peut être
25:32un tas de choses
25:32mais l'État
25:33a financé
25:34dans ce que vous racontez
25:35le licenciement
25:37de fonctionnaires
25:38parce qu'ils ont dit
25:40oui à avoir une somme
25:41pour développer l'IA
25:42alors en fait
25:43c'est pas vraiment
25:43du licenciement
25:44de fonctionnaires
25:44parce que vous voyez
25:45les fonctionnaires
25:45ils peuvent pas être licenciés
25:46donc en fait
25:47c'est des suppressions
25:48de postes
25:48ou des départs
25:49à la retraite
25:50non remplacés
25:51mais c'est vrai
25:53dans l'effet
25:54le résultat
25:56ou alors
25:56c'est des redéploiements
25:57il y a aussi
25:58eu quelques redéploiements
25:59aussi
25:59donc pour que
26:00les gens restent pas
26:00sur le carreau
26:01ou dans un placard
26:01mais effectivement
26:03en fait
26:03en échange
26:04du financement
26:05de projets
26:06d'intelligence artificielle
26:07des postes
26:08ont été supprimés
26:10et des milliers
26:10de postes
26:11effectivement
26:11et dans ce cas-là
26:12on se cache derrière ça
26:14et ça évite
26:15un ministre de dire
26:16je vais supprimer
26:17ou je vais faire en sorte
26:18qu'il y ait moins
26:19de fonctionnaires
26:19puisque c'est
26:20indirectement
26:21l'IA et l'Aftab
26:23qui s'en occupent
26:23plutôt qu'une décision
26:24d'un ministre
26:25effectivement
26:26dans ce cas-là
26:27en tout cas
26:27en fait
26:28comme en plus
26:29c'est étalé
26:29sur plusieurs années
26:30c'est sûr
26:31que ça passe
26:31ce plus discret
26:33j'étais très choqué
26:34dans ce passage
26:34de toute façon
26:35de tout ce qui était
26:36l'Aftab
26:37et tout ce qui était
26:38dans ce passage-là
26:39non tout à fait
26:40il y a le cas
26:40de Madagascar
26:41vous vouliez évoquer aussi
26:43alors ce qui est incroyable
26:44c'est qu'on pouvait penser
26:45que l'IA était très autonome
26:46alors il y a beaucoup
26:47de nos auditeurs
26:48vous avez dit
26:49que derrière un IA
26:50il fallait un homme
26:51ou une femme
26:52qui vérifie
26:53mais maintenant
26:54on exploite des gens
26:58pour qu'ils puissent
26:59en fait
27:00les remplacer
27:01à un moment donné
27:02puisque c'est eux-mêmes
27:03qui vont améliorer l'IA
27:04ça s'appelle l'annotation
27:05c'est pour l'annotation
27:06c'est l'annotation
27:07en fait
27:07pour qu'une IA soit capable
27:08vous prenez une photo
27:09avec votre téléphone portable
27:10maintenant on le voit
27:10sur pas mal de modèles
27:12de téléphones assez récents
27:13l'IA peut assez facilement
27:15vous dire
27:15effacer
27:16enlever le chien
27:18remplacer le lampadaire
27:19ou vous dire
27:19ah c'est tel bâtiment
27:20ou cette voiture
27:22c'est quel modèle
27:22vous voyez
27:23et en fait
27:23pour que l'IA puisse
27:24reconnaître en fait
27:25à tous les coups
27:26et pas se tromper
27:27en fait il faut
27:28lui indiquer
27:30cet exemple-là
27:32une fois
27:33dix fois
27:33cent fois
27:33mille fois
27:34pour qu'il apprenne
27:35pour que l'IA apprenne
27:36en fait c'est pas magique
27:38l'IA elle est même
27:39pas vraiment intelligente
27:40en fait
27:40elle est vraiment
27:41surtout artificielle
27:42et du coup
27:43il faut des gens
27:44qui en fait
27:46vont indiquer
27:46sur les factures
27:47ça c'est exactement
27:49le taux de TVA
27:50sur cette image satellite
27:52ça c'est un avion
27:53et ça c'est une voiture
27:54sinon l'IA se trompe
27:55et ça ça prend
27:56comme ça prend
27:57énormément de temps
27:58c'est très chronophage
27:59quoi vous voyez
27:59et donc du coup
28:00il y a énormément
28:01de sociétés
28:02qui ont décidé
28:02en fait de s'installer
28:03à Madagascar
28:05c'est des sociétés françaises
28:06mais qui emploient
28:07des malgaches
28:08pour
28:09et bien du coup
28:10voilà
28:10passer des heures
28:11et des heures
28:12devant des ordinateurs
28:13pour entraîner ces IA
28:14oui alors on voit quand même
28:15qu'il y a Chanel
28:16Bouygues
28:16enfin il y a énormément
28:17les grandes marques françaises
28:18qui utilisent
28:19ces annotateurs
28:21effectivement
28:21voilà
28:21et qu'on s'aperçoit quand même
28:23que ces annotateurs
28:24sont très exploités
28:26par différentes sociétés
28:28parce que
28:29c'est un travail horrible
28:30et de dingue en fait
28:31parce qu'ils ont
28:33ils ont un nombre de photos
28:35à analyser
28:36ou sur une même photo
28:37ils ont
28:38ils doivent annoter
28:39maison bleue
28:40chaussures Nike
28:43exactement
28:44pour apprendre à l'IA
28:45à reconnaître
28:46en fait c'est une fume historique
28:47l'IA du coup
28:49l'IA fait quand même
28:50des choses assez incroyables
28:51mais c'est sûr qu'en fait
28:52pour qu'elle arrive
28:53ces gens là
28:53font exactement ce que font l'IA
28:55oui mais après
28:56on ne va plus en avoir besoin
28:57une fois qu'ils ont
28:58vous vous rendez compte
28:59vous travaillez pour supprimer
29:00ce que vous êtes en train de faire
29:01c'est à dire en fait
29:02on va avoir toujours besoin
29:04de ces annotateurs
29:05parce qu'en fait
29:05plus l'IA va monter en gamme
29:07on va dire en fait
29:08plus on va avoir besoin
29:10de ces gens là aussi
29:11pour
29:12vous voyez
29:12il y a de très bons résultats
29:13dans la médecine par exemple
29:14pour analyser
29:16des mammographies
29:17par exemple
29:18de risque de cancer
29:19pour que l'IA puisse reconnaître
29:20un cancer
29:21de type 1, 2, 3
29:22du coup
29:23il faut qu'il y ait
29:24des annotateurs
29:25qui aient passé
29:26énormément de temps
29:27à détourer
29:28les zones cancéreuses
29:29en l'occurrence
29:30il y a les gens
29:31qui perdent leur travail
29:32il y a des métiers
29:34qui vont disparaître
29:34avec l'IA
29:35c'est déjà le cas
29:36le cas de cette femme
29:37qui était
29:39journaliste
29:41qui rédigeait
29:42des revues de presse
29:43des synthèses
29:44elle disait
29:44je passais en gros
29:45la matinée
29:45l'IA le fait
29:46en 30 secondes
29:47alors pas aussi bien
29:48c'est ce qu'elle précise
29:49et c'est vrai que du coup
29:50c'est un peu
29:51peut-être la limite
29:52de l'exercice
29:53c'est à dire que
29:53pour l'instant
29:53il faut quand même
29:54encore des humains
29:55du coup
29:56on donne les articles
29:57on les met dans la machine
29:58c'est un peu comme
29:59quand on met un pdf
30:00dans ChatGPT
30:02ou Jiminy
30:03pour ne citer qu'eux
30:04et du coup
30:05qu'ils sont capables
30:05de résumer
30:06après le résumé
30:07il n'est peut-être pas toujours
30:07de très bonne qualité
30:08donc il faut quand même
30:09des humains
30:09pour arriver à corriger ça
30:11mais effectivement
30:12c'est ce que
30:13Sophie nous raconte
30:15c'est à dire que
30:15elle
30:15elle a été remplacée
30:16et puis du coup
30:17également les traducteurs
30:18et tous ceux qui faisaient
30:19la sélection d'articles
30:20en fait tous ces métiers-là
30:21ils sont remplacés
30:22nous on a évoqué aussi
30:22les doubleurs
30:26les doublures
30:27qui vont être synthétisées
30:29sur le doublage
30:30moi je voulais vous demander
30:32on parle beaucoup
30:34il y a eu beaucoup
30:35de documentaires
30:36sur la Russie
30:37et d'autres pays
30:38qui évidemment
30:39piratent informatiquement
30:41et c'est la guerre
30:43de pirates
30:45et maintenant
30:45des nouvelles technologies
30:46est-ce que l'IA
30:48dans les administrations françaises
30:49est piratable
30:50et est-ce qu'on confie
30:52pas trop de choses
30:52à l'IA
30:53puisque si quelqu'un
30:55prenait le pouvoir
30:56dans nos administrations
30:57avec l'IA
30:58est-ce que
30:59est-ce que c'est très sécurisé
31:01l'IA
31:01ou finalement
31:02on pourrait prendre
31:04le pouvoir
31:04avec ça ?
31:05Déjà les autorités
31:08les organismes
31:09de contrôle
31:10c'est de l'IA française
31:11c'est ça qu'il faut dire
31:12c'est pas le chat GPT
31:14voilà exactement
31:15ce qu'on a vu nous
31:16c'est-à-dire
31:16c'est que les IA
31:17qui sont utilisées
31:18par l'administration
31:19autant par exemple
31:20par l'administration fiscale
31:21ou dans les maisons
31:23France Service
31:23à Bercy
31:25ils nous disent
31:25qu'ils détiennent
31:26un nombre astronomique
31:27de données
31:28ils parlent de 1400 milliards
31:29de données
31:30sur nous
31:31les contribuables
31:32et les entreprises
31:32qui payent des impôts
31:34eux nous disent
31:35que leurs données
31:36sont ultra sécurisées
31:37et qu'il serait
31:39effectivement
31:39très compliqué
31:40à des hackers
31:41en fait
31:41de pouvoir
31:42mettre la main
31:43sur ces données
31:46et là où elles sont stockées
31:47mais c'est sûr
31:48qu'on voit
31:49de plus en plus
31:50en tout cas
31:50les hackers
31:51utiliser l'intelligence
31:52artificielle
31:53pour en fait
31:54générer des fausses nouvelles
31:55beaucoup plus facilement
31:57qu'avant
31:57c'est aujourd'hui
31:58un des risques principaux
32:00ça c'est sûr
32:00vous verrez
32:01c'est au tout début
32:02du sujet
32:03du reportage
32:04Valérie
32:04parce que vous créez
32:05donc une société
32:06pour vous infiltrer
32:08un peu partout
32:09dans l'IA
32:09et au départ
32:10vous faites un petit film
32:11promotionnel de cette société
32:13qui est fait totalement
32:14par l'IA
32:14et moi j'étais bluffé
32:16en fait
32:16par les images
32:17on voit le bateau
32:18on voit le cocktail
32:20de cette société
32:21bon il y a une petite
32:21photo d'orthographe
32:22on verra
32:23est-ce que ça
32:26ça vous fait pas peur
32:27pour votre métier
32:28à vous
32:28c'est-à-dire
32:29est-ce que 60%
32:30c'est ce que je me suis dit
32:3160% de votre doc
32:33aurait pu être illustré
32:34par l'IA
32:34non à l'heure actuelle
32:36c'est pas le cas
32:36vraiment
32:37puis pour arriver
32:38on a fait un petit clip
32:39de 25 secondes
32:40ou un truc comme ça
32:40on a quand même passé
32:41beaucoup de temps
32:42en fait pour
32:43vous écrivez un prompt
32:45dans une IA
32:46qui génère de l'image
32:47ou une vidéo
32:48en fait les premiers résultats
32:49ils sont pas terribles
32:51en fait
32:52et donc du coup
32:52il faut améliorer énormément
32:54et puis ensuite
32:55en général
32:55les premiers résultats
32:57comme ils sont pas terribles
32:58en fait il faut les passer
32:58dans un autre logiciel d'IA
33:00pour améliorer
33:01rendre la chose
33:02un peu plus crédible
33:02donc pour l'instant
33:04la génération de vidéos
33:05en l'occurrence
33:06mais c'est sûr
33:07que ça va à une telle allure
33:08que peut-être que dans
33:096 mois ou un an
33:10ce genre d'outil
33:11donnera des résultats
33:12encore meilleur
33:13on vous voit dans les rues
33:13de Madagascar
33:14vous baladez dans les rues
33:15de Madagascar
33:16pour montrer
33:17que c'est un pays
33:19en développement
33:20ça finalement
33:21peut-être
33:22ça sera un jour
33:23ou deux jours
33:23de tournage en moins
33:24et on générera ça
33:26par l'IA
33:26c'est vrai
33:27mais après si on veut
33:28s'appuyer sur des faits
33:30des témoignages
33:32des informations clés
33:34et parfois
33:34les informations clés
33:35en fait
33:36il faut se rendre sur place
33:37il n'y a pas le choix
33:37il faut aller sur le terrain
33:38il faut aller rencontrer les gens
33:39parfois il faut convaincre les gens
33:41aussi de témoigner anonymement
33:42il y a pas mal de gens
33:43dans ce documentaire
33:44qui ont
33:44soit ont pas voulu témoigner
33:48ou alors que le courage
33:48de témoigner
33:49mais anonymement
33:50c'était le cas notamment
33:50par exemple
33:51pour ces annotatrices
33:52qui entraînent l'IA
33:53à Madagascar
33:54et ce travail là
33:56c'est des humains
33:57qui sont pour l'instant
33:58capables de le faire
33:59et je vois pas encore
34:01des désirs
34:02qui nous remplaceraient
34:03à ce niveau là
34:03c'est vrai qu'on peut se poser
34:04beaucoup de questions
34:05la réponse pour vous
34:07c'est quoi alors
34:07l'intelligence artificielle
34:09a-t-elle pris le contrôle
34:09sur notre quotidien ?
34:10elle est quand même en train
34:12de prendre le contrôle
34:12ça c'est sûr qu'on le voit
34:13dans nos entreprises
34:14dans les administrations
34:15elle est de plus en plus partout
34:17en fait la grande question
34:18c'est comment on va l'utiliser
34:19c'est comment nos administrations
34:21comment nos entreprises
34:22vont l'utiliser
34:23parce qu'on va l'utiliser
34:25à bon escient ou pas ?
34:26et puis Élise Lucet
34:27il est irremplaçable
34:28je suis d'accord
34:30merci d'avoir été avec nous
34:32François Cardenas
34:33avec grand plaisir
34:33Cash Investigation
34:34l'intelligence artificielle
34:36a pris le contrôle
34:37de notre quotidien
34:38sur notre quotidien
34:39regardez parce que c'est intéressant
34:41ça montre comment ça fonctionne
34:43ça montre les limites aussi
34:44en tout cas pour l'instant
34:45et ça montre que l'État
34:48n'a pas attendu
34:49de comprendre
34:50comment tout ça fonctionnait
34:51pour l'utiliser
34:52et si vous travaillez à la poste
34:54regardez
34:55vous allez découvrir
34:56plein de choses
34:56on n'en a pas parlé
34:57mais vous allez voir
34:58merci à vous
34:58c'est ce soir sur France 2
35:00à 21h10
35:00Cash Investigation
35:01présenté par Élise Lucet
35:03qu'on salue
35:04et tout de suite
35:05les débats d'actualité
35:06à tout de suite
35:07Sud Radio
35:08Parlons Vrai
35:09Parlons Vrai
35:10Sud Radio
35:10Parlons Vrai