Champions ! avec Myriam Benadda
Retrouvez "Champions !" du sport au business avec Frédéric Brindelle et Thomas Binet, tous les samedis à 20h sur Sud Radio.
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le magazine des champions, Frédéric Brindel, Thomas Binet.
00:07Bonsoir à tous, voici votre émission champion du sport au business, le rendez-vous des sportifs entrepreneurs sur Sud Radio.
00:15Ce soir, une sacrée jeune femme en passe de devenir championne de MMA et patronne d'une start-up, le tout à 25 ans, Myriam Benada.
00:23Ok, ça y est, je suis arrivé à Nantes, je suis là pour le combat de Mimi.
00:26Elle va faire son premier combat de MMA demain.
00:28Encore, marteau, marteau, marteau, tu sais faire ça, tu sais faire ça, tu sais faire ça, marteau, allez, menu la pression, c'est ça, frappe, frappe, encore, encore, encore, encore, encore, tu frappes.
00:42On est donc pour la photo !
00:46Ah là là, c'est impressionnant, bonsoir Myriam Benada.
00:58Bonsoir, bonsoir, bonsoir, vous relevez le défi de pratiquer ce sport en plein essor, violent, interdit à la télévision aux moins de 18 ans, le MMA.
01:08Parallèlement, vous dispensez des cours de boxe et de MMA en entreprise tout en vous lançant dans l'entrepreneuriat.
01:13Non, je t'ai plus, moi pour les spécialistes des défis loufoques, je renvoie à notre expert entrepreneurial qui vous attend dans la cage ce soir.
01:21Voilà, bonsoir Thomas Binet.
01:23Bonsoir Frédéric, bonsoir Myriam et bonsoir à toutes et à tous.
01:26Impressionnante, cette Myriam.
01:28C'est bien qu'elle soit en duplex, on risque moins, vous voyez ce que je veux dire.
01:31Bon, Myriam Benada, combattante de MMA, championne de France de Pancras aussi, brillante diplômée d'école de commerce.
01:37Vous avez créé Ennio Women's Fightwear, première marque française de vêtements de sport de combat dédiée aux femmes.
01:44Vous êtes ce soir notre championne du sport au business.
01:49C'est le premier rendez-vous de l'émission.
01:51Myriam, le relais, c'est une série de questions sur le chemin qui vous conduit au sport de haut niveau et à l'entrepreneuriat.
01:58Alors Myriam Benada, le MMA féminin, ça consiste en quoi déjà ?
02:02Je voulais vous redemander, le règlement, il est le même que pour les garçons et c'est quoi ?
02:08Oui, alors effectivement, on n'a même pas à proprement parler de MMA féminin, on a juste du MMA, mais on a des catégories,
02:15donc déjà de poids et aussi les féminines et les masculins sont séparés.
02:20Mais sinon, oui, c'est vraiment les mêmes règles, les mêmes temps de round, on n'a pas du tout de différence en termes de protection,
02:26rien, c'est la même chose et en termes de difficulté d'entraînement, c'est pareil, on est vraiment tous mangés à la même sauce.
02:32Donc il n'y a pas vraiment de différence au final, en tout cas dans la pratique,
02:37c'est la même chose.
02:38Alors, tous les fantasmes sont permis parce qu'on dit oui au MMA, tout est permis, qu'est-ce qui n'est pas permis quand même ?
02:44Oui, ça c'est vraiment une image qui nous colle à la peau, le fait que tout soit permis.
02:49En fait, souvent les gens pensent ça parce que c'est les arts martiaux mixtes, donc en fait, il y a beaucoup de possibilités,
02:56de stratégies différentes, on peut s'affronter autant debout que sur des projections un peu plus de type judo ou de la lutte,
03:03que au sol. Donc forcément, on a l'impression qu'on peut tout faire parce que le combat, en guillemets,
03:07s'arrête jamais, demain je combat, je vais coller mon adversaire et l'amener au sol, ça va continuer.
03:14Là où en boxe, quand je colle, l'arbitre va séparer.
03:17Donc c'est pour ça, on a l'impression qu'il y a un peu tout qui est permis, mais pas du tout.
03:19Il y a beaucoup de règles pour d'une part protéger l'intégrité physique des combattants.
03:23En amateur, on a un peu plus de règles aussi qu'en pro, forcément, pour un peu plus se protéger avant le passage en pro.
03:30Et on a une multitude, il faut bien les connaître d'ailleurs, parce que sinon on peut vite être pénalisé.
03:37Être disqualifié par exemple.
03:39Voilà, bon, Myriam, vous sortez de la célèbre école de commerce Odensia de Nantes.
03:44Vous tentez une carrière dans le MMA, travaillez en entreprise et lancez votre start-up.
03:48Vous arrive-t-il d'avoir du temps pour respirer ?
03:51Moi, quand j'ai du temps pour respirer, je ne me sens pas bien.
03:54Moi, j'ai besoin d'être débordée tout le temps, donc j'aime cette vie.
03:58Je peux le faire en ce moment, j'ai la forme pour, donc je le fais.
04:01Moi, j'aime faire plein de choses, c'est mon mode de vie.
04:05Mes parents sont pareils, donc je pense qu'aussi ça vient un peu de là, un peu hyperactif sur les bords.
04:11Et beaucoup de choses me passionnent aussi.
04:12Parfois, je ne suis pas obligée de faire des choix quand même,
04:14mais que ce soit le sport ou l'entrepreneuriat, c'est deux choses différentes, bien que semblables sur certains points.
04:19Mais c'est deux choses qui me passionnent autant l'une que l'autre.
04:23Donc, je m'organise beaucoup et je fais beaucoup.
04:27Bon, alors, du relais, il y a trois questions traditionnelles.
04:30La troisième est celle que je préfère.
04:32Alors, Myriam Benada, la peur, est-ce que vous connaissez ?
04:34Et dans quelle situation vous harcèle-t-elle le plus ?
04:37Dans la cage, en entreprise, dans les études ?
04:40Allez, réponse.
04:41Oh, c'est dur parce que la peur, forcément, de toute façon,
04:44du moment qu'on tente des choses et qu'on essaie d'entreprendre au sens large un projet,
04:49on a peur à un moment donné parce qu'on ne connaît pas toutes les clés,
04:52pas toutes les informations pour pouvoir avancer, prendre des décisions.
04:55Dans le MMA, je dirais que c'est différent parce que c'est une peur qu'on sait
05:00qu'on va la ressentir avant de rentrer dans la cage.
05:02C'est normal, on va affronter quelqu'un.
05:03Mais une fois que ça démarre, ça déroule entre guillemets parce qu'on sait ce qu'on fait.
05:08On a déjà vécu 50 000 fois des combats, des sparrings.
05:10Donc, c'est une peur un peu différente que dans l'entrepreneuriat.
05:15Des fois, je trouve ça même plus difficile.
05:16En fait, c'est une peur qui est...
05:21C'est différent.
05:23Ce n'est pas celle qui te prend au trip parce que c'est un peu tout le temps là.
05:26Tu as toujours un petit peu des doutes.
05:27Alors, il y a des jours où c'est plus ou moins fort, forcément.
05:29Quand tu as des réussites, ça aide aussi à passer un peu outre ça.
05:33Mais c'est forcément présent.
05:35Quand on doit prendre des grosses décisions,
05:37parfois se réorienter, pivoter, ça fait peur, mine de rien.
05:40Et vu de l'extérieur, ça fait encore plus peur.
05:45Pardonnez-moi, Thomas Binet, je voulais prendre un peu plus de temps sur le relais
05:48parce que le parcours de Myriam Benada est absolument exceptionnel.
05:52Et ça valait tout ce temps.
05:53Mais Myriam Benada, place maintenant à votre parcours entrepreneurial.
05:57Notre expert vous attend dans le premier round, Thomas Binet.
06:05Myriam, vous allez disposer, c'est la règle de l'émission, d'une minute
06:08pour nous présenter votre projet et la problématique que vous vivez
06:12ou à laquelle vous souhaiteriez, qu'on apporte d'ailleurs une réponse.
06:15Notre réalisateur est dans les starting blocks à son tour.
06:18Il vous attend et il va déclencher un chrono.
06:21Et après, vous aurez un gong au bout d'une minute.
06:23Et ça sera terminé.
06:24On pourra répondre à votre question.
06:25Au bip, on y va.
06:26C'est à vous.
06:29C'est parti.
06:30C'est une entreprise qui est une marque de vêtements de sport de combat pour femmes.
06:34Donc tout ce qui est boxe, MMA, judo.
06:36Et l'idée, c'est de faire des vêtements qui soient confortables,
06:40beaux et adaptés à la morphologie féminine.
06:42Aujourd'hui, trouver ce genre de vêtements avec les marques actuelles,
06:46c'est très compliqué.
06:47On est obligé de soit s'habiller avec des vêtements qui ne sont pas adaptés
06:49à notre morphologie ou alors de prendre les seuls vêtements qui nous vont,
06:53mais sans forcément avoir l'esthétique derrière.
06:55Moi, j'ai créé cette marque pour cette raison,
06:56parce que moi-même, j'avais des difficultés à trouver des équipements,
06:59des vêtements qui me convenaient.
07:01Et au-delà des vêtements, c'est aussi un projet à mission.
07:04Mon ambition, c'est aussi de réunir toutes les femmes qui pratiquent ces sports de combat,
07:08leur montrer qu'elles ne sont pas toutes seules,
07:10qu'il y a d'autres femmes aussi qui pratiquent.
07:13Et c'est vraiment de les mettre sur le devant de la scène,
07:15de mettre le sport féminin sur le devant de la scène.
07:17Donc c'est un projet qui me tient vraiment à cœur
07:20et que je porte maintenant depuis deux ans.
07:22Donc je suis ravie de pouvoir le mettre en avant une nouvelle fois aujourd'hui.
07:26Et c'est un projet de longue date.
07:29On pile sur le gong, ça c'est rare.
07:32Myriam Benada, bravo.
07:33Vous n'avez pas entendu le 3, 2, 1 top KO ?
07:38Non, bim, sur le bombe.
07:39Alors, sur le gong, je vais bien le prononcer.
07:41Allez, ouvrons la feuille de match.
07:44La feuille de match avec donc Thomas Binet.
07:46Myriam Benada a lâché une carrière en finance de marché
07:50pour se lancer dans l'entrepreneuriat.
07:51Elle est sortie diplômée d'Odensia,
07:53une école dans laquelle elle est aujourd'hui incubée,
07:56enfin son entreprise est incubée,
07:58Enyao, Women's Fightwear.
08:00Elle s'est lancée dans une carrière de combattante MMA,
08:03inarrêtable ou inconsciente, cette Myriam.
08:06Alors Thomas ?
08:07Inarrêtable ou inconsciente ?
08:08Bon, question philosophique, vous avez deux heures et quatre copies doubles.
08:12Frédéric, je vais vous répondre à cette question.
08:14Est-ce qu'on est inconscient, en vous posant une question quelque part,
08:16est-ce qu'on est inconscient quand on est un entrepreneur en fait ?
08:19Parce que quelque part, je vais vous renier les deux concepts.
08:21J'ai vu un sourire quand Myriam a dit
08:22« Ce qui fait le plus peur, c'est l'entrepreneuriat »
08:24parce que quel bel hommage elle a rendu à tous les entrepreneurs en disant ça.
08:28Oui, mais c'est vrai parce que, d'abord,
08:30je pense que c'est une personnalité qui n'est pas forcément,
08:33de par son sport, dans l'endurance.
08:35L'entrepreneuriat, c'est une question d'endurance.
08:38Ben oui, ça change beaucoup de choses.
08:39C'est-à-dire que, évidemment, dans le sport,
08:41on fait un combat, on gagne, on perd,
08:43mais on le sait rapidement.
08:44L'endurance, si vous voulez, c'est préparer les lendemains.
08:48Donc, commencer petit, voire grand,
08:51ce n'est pas incompatible,
08:52mais évidemment, il y a une démarche d'endurance.
08:54Donc, ça veut dire que, oui, il faut un peu d'inconscience,
08:56mais dans le même temps, c'est ça qui fait bouger les lignes.
08:59Si vous n'êtes pas inconscient,
09:00vous ne pouvez pas être entrepreneur.
09:01Myriam Benada, cette notion de temps court
09:04pour le combat et de temps long pour l'entreprise,
09:07vous l'avez déjà bien en tête, ça ?
09:09Oui, oui.
09:10Alors, d'ailleurs, je rebondis sur le côté inconscient
09:13parce que, moi, je suis convaincue que je me suis lancée
09:15parce que je ne savais pas ce qui m'attendait
09:16et que, clairement, si je l'avais su,
09:18j'aurais peut-être un peu réfléchi.
09:20Mais oui, il faut un peu une part de folie,
09:22un peu d'inconscience, ça, j'en suis convaincue.
09:24Et sinon, oui, tout à fait.
09:25En fait, je trouve que dans le sport, c'est plus simple
09:27parce qu'en fait, on le sait que ça prend du temps,
09:30qu'il faut s'entraîner beaucoup,
09:32on est coaché, c'est plus cadré.
09:34L'exécution est, entre guillemets, simple
09:35parce qu'il suffit de se pointer à l'entraînement,
09:37de faire l'entraînement et c'est bon.
09:39Alors que dans l'entrepreneuriat,
09:40c'est beaucoup plus flou, en fait.
09:42On ne sait pas si les délais qu'on est en train de mettre en place,
09:45ils sont trop longs ou pas assez longs.
09:46On dit que ça prend du temps de monter une entreprise,
09:48mais est-ce que là, je ne mets pas trop de temps ?
09:51Est-ce qu'au contraire, il faut que j'accélère,
09:53mais comment je fais ?
09:54Est-ce que c'est le bon moment pour faire ci ou ça ?
09:55Donc, je trouve ça beaucoup plus flou,
09:57beaucoup plus difficile dans l'entraînement.
09:59Et évidemment, c'est des travails de longue haleine.
10:02Maintenant, on est habitué à ce que tout aille vite,
10:04tout obtenir vite, vite, vite.
10:05Mais l'entraînement, c'est extrêmement long,
10:07ne serait-ce que pour acquérir toutes les compétences qu'il faut
10:11pour qu'une entreprise fonctionne,
10:13ce n'est pas inné.
10:15On va vous aider justement avec Thomas Binet.
10:17Alors Thomas, bon projet,
10:20ces équipements, ces vêtements,
10:22sports de combat adaptés aux femmes.
10:24Exactement.
10:25On est sur un marché de niche, très clairement,
10:28comme on le voit quelquefois dans notre émission.
10:31Alors, une belle niche quand même,
10:33elle peut accueillir beaucoup de monde.
10:34Oui, parce qu'il y a plus en plus de sports de combat
10:36et de plus en plus de femmes qui pratiquent les sports de combat.
10:38Oui, et si on se base sur des chiffres
10:40qui sont disponibles pour chacun d'entre nous,
10:42c'est un marché dont le potentiel est à peu près
10:43de 300 000 licenciés.
10:45Licenciés, je précise.
10:46Donc, ça exclut forcément tous les pratiquants hors licenciés.
10:50Mais c'est déjà 300 000 licenciés.
10:51Donc, c'est déjà pas mal dans tous les sports de combat.
10:54Donc, MMA, boxe, judo, art martiaux, etc.
10:57Donc, ça fait quand même un beau potentiel.
10:59Et là-dessus, il y a effectivement une réponse.
11:00Parce que Myriam a mis le doigt sur un truc important.
11:04Il n'y a pas de réponse, en fait, pour les femmes,
11:07de produits adaptés au corps de la femme.
11:10C'est des produits masculins qu'on adapte au corps de la femme.
11:12Ce n'est pas tout à fait la même chose
11:13que de concevoir des produits pour les femmes.
11:16Oui, elle a quand même là une idée absolument géniale.
11:21Voilà.
11:21Alors, ce n'est pas le son du gong de la fin du rune.
11:25C'est le son du buzzer.
11:26Celui qui annonce la mi-temps de champions du sport au business.
11:29Dans un instant, Thomas Binet conseillera notre invité Myriam Benada
11:33où, quand une jeune femme de 25 ans relève les défis du MMA,
11:37de l'entrepreneuriat, du monde du travail,
11:40nous l'accompagnons dans l'avènement de sa start-up sur Sud Radio.
11:43A tout de suite.
11:45Sud Radio, le magazine des champions.
11:48Frédéric Brindel, Thomas Binet.
11:51C'est champion du sport au business.
11:53Chaque samedi sur Sud Radio,
11:55notre invité s'appelle Myriam Benada,
11:57une aventurière des temps modernes
11:59qui lance sa start-up,
12:01sa carrière de MMA,
12:03tout en se lançant dans le monde du travail.
12:05Il y en a un travail aussi à côté.
12:07Après ses hautes études de commerce.
12:09Et oui, il y a aussi du diplôme.
12:10Son entreprise se nomme ENIO,
12:12Women's Fightwear,
12:14dont Thomas Binet nous rappelle les enjeux.
12:16Thomas.
12:16Oui, Frédéric, parallèlement à sa carrière sportive,
12:21Myriam a fondé donc ENIO,
12:22une marque de vêtements de sport de combat dédiée aux femmes
12:25visant à offrir des équipements adaptés à tous les corps
12:28et à tous les sports
12:29et qui se veulent être beaux et confortables.
12:32Elle oeuvre également pour améliorer la pratique des femmes
12:34dans les sports de combat.
12:35Et la problématique qu'elle nous a donnée aujourd'hui,
12:38quelle est la meilleure stratégie commerciale
12:40pour développer une marque de vêtements de sport de combat dédiée aux femmes ?
12:43Alors, on va voir ça dans un instant avec vous, Thomas.
12:45Mais j'ai une question pour vous, Myriam Benada.
12:48Donc, vous vous mettez sans cesse en danger,
12:49on l'a dit, dans les cages de MMA,
12:51dans le business de l'équipement sportif,
12:53dans les prestations sportives et éducatives dans les entreprises.
12:56Mais alors, aujourd'hui, pour vous, c'est quoi la priorité ?
13:00Ça, c'est difficile pour quelqu'un qui fait du MMA,
13:03qui sont des arts martiaux mixtes.
13:04Donc, je n'ai pas choisi tous mes sports.
13:08C'est difficile parce que forcément, il faut que je fasse des choix.
13:11Là, la priorité, c'est essentiellement la carrière sportive et l'entreprise.
13:16Je sais que quand je passerai un professionnel,
13:19parce que c'est l'ambition,
13:20là, ce sera la carrière sportive qui prendra le pas un peu surtout,
13:23parce que c'est le moment d'envoyer.
13:25C'est le moment où il faut être focus sur sa carrière.
13:27Donc, je sais qu'à ce moment-là, ce sera ça.
13:29Mais là, j'essaie surtout de me focus sur la start-up,
13:31le fait de la faire grandir et de continuer à travailler dessus,
13:35en parallèle de tous les entraînements que je peux avoir en MMA.
13:39Alors, justement, entraînement, place au coach.
13:45Thomas Binet, Myriam Benada devra sans doute viser juste dès le premier challenge.
13:50Elle n'a pas le temps pour gérer l'échec.
13:53Alors, vous nous avez dit que c'est dans un temps long, la start-up.
13:55Mais quand même, start-up, ça veut dire qu'on part vite.
13:57Oui, c'est une impulsion.
13:59Alors, accessoirement, vous posez la question de l'échec.
14:01A-t-on le droit à l'échec en France ?
14:03On n'est pas dans un pays anglo-saxon.
14:04Et effectivement, ne serait-ce que les banquiers,
14:06ils ont toujours un peu de mal avec cette notion d'échec.
14:08Aux Etats-Unis, vous plantez, le banquier vous dit
14:10« Vous avez compris », vous dites « Oui »
14:11et vous repartez pour un tour, il vous aide.
14:13En France, c'est un peu un autre schéma.
14:14Enfin, quand vous mettez en face d'un banquier,
14:16une championne de MMA, le banquier, il n'aille.
14:17Ben, forcément.
14:18Donc, ça peut peut-être l'aider dans la négociation.
14:20À voir.
14:21On est dans une situation où elle a une entreprise qui est jeune,
14:25qu'elle porte, seule.
14:27Ça, il faut le mettre aussi en perspective tout seul,
14:29tout de suite, pardon.
14:30Donc, il y a aussi un besoin financier.
14:32Enfin, c'est multifactoriel, sa problématique.
14:35Mais il y a une manière de le régler.
14:36Et la manière de le régler, c'est d'abord d'essayer de répondre
14:38objectivement à la problématique qu'elle nous a donnée.
14:40C'est comment adopter une stratégie commerciale
14:43pour pousser, justement, cette entreprise.
14:45Donc, là, clairement, il y a des facteurs clés de succès.
14:48Un facteur clé de succès, pour nos auditeurs, c'est quoi ?
14:50C'est tous les éléments qu'une entreprise doit disposer
14:54pour pouvoir envisager de réussir.
14:56Alors, première question, parce que dans ce que vous avez dit, Thomas,
14:59il y a des fonds, il faudrait qu'elle lève des fonds ou pas ?
15:02Alors, oui et non. Je m'explique.
15:04Oui, si elle a un besoin rapide d'y aller.
15:07Si elle veut, évidemment, ne pas être endurant immédiatement
15:10et se dire, il faut tout de suite du résultat.
15:13Et évidemment, ce que vous ne pouvez pas obtenir
15:14par du chiffre d'affaires,
15:16il va falloir l'obtenir par de la levée de fonds.
15:19En revanche, si elle est un peu patiente,
15:21si elle a un peu de temps,
15:22elle met en plein une stratégie commerciale,
15:23on va en parler dans un instant,
15:25elle fait rentrer du chiffre d'affaires
15:26et elle s'autofinance.
15:27Mais l'ambition n'est pas, sur le moment, la même.
15:30La tendance, Myriam Benada,
15:32ça serait quoi sur les deux options ?
15:34Là, comme ça,
15:36ça serait plutôt la stratégie autofinancement
15:38et quelque chose qui est un peu plus dans le temps long.
15:40Parce que mine de rien,
15:41je fais beaucoup de choses
15:42et je sais que je n'aurai pas la bande passante
15:44pour encaisser une levée de fonds
15:46et tout ce que ça engendre derrière.
15:47Parce que ce n'est pas juste lever des fonds,
15:49c'est aussi activer derrière
15:50tout ce qui doit être activé suite à la levée.
15:54Donc, c'est quelque chose
15:54qui, je pense, me correspondrait mieux,
15:56notamment dans le cadre aussi de la carrière sportive
15:58qui, à un moment donné, va prendre quand même pas mal le pas.
16:01Et je pense que là,
16:03ça me correspondrait mieux à l'instant T.
16:05Alors, Thomas Binet,
16:06poursuivons dans cette direction.
16:07Alors, on va regarder d'abord le produit.
16:09Les produits, vous en avez parlé dans votre présentation.
16:12Les facteurs clés de succès que j'évoquais,
16:13c'est donc les éléments
16:14qui permettent à un produit de réussir.
16:16Il faut qu'il y ait l'innovation produit.
16:17Je ne dis pas que vous n'en avez pas,
16:18mais je vous donne les éléments
16:19qui permettent de créer une marque qui fonctionne.
16:21De l'innovation produit,
16:23il faut que ça se distingue par la qualité,
16:24la technologie et le confort.
16:26Mais c'est effectivement votre principe et votre positionnement.
16:29Il faut qu'il y ait du design, évidemment,
16:31parce qu'il faut que ça soit esthétique
16:32et que les gens aient envie de l'acheter.
16:34Peut-être qu'il faut y apporter
16:35un peu plus d'approche éthique et durable.
16:38Il faut quand même regarder
16:39que de plus en plus de consommateurs
16:41et de consommatrices, a priori,
16:43et ça c'est important parce que c'est votre cible,
16:45sont sensibles à ces arguments.
16:47Deuxième élément,
16:48ça c'est plus sur le produit,
16:49c'est sur le prix.
16:50Il faut trouver une stratégie de prix.
16:52Alors, c'est toujours difficile
16:53dans des marchés naissants comme le vôtre,
16:54parce que vous n'avez pas une véritable concurrence.
16:56La concurrence, c'est une concurrence indirecte
16:58ce qu'elle vit, Myriam.
16:59Oui, c'est-à-dire que c'est les fameux équipements
17:01qui existent partout.
17:02Pour les hommes, qui sont adaptés pour les femmes.
17:04Ce n'est pas directement de la concurrence.
17:07Mais malgré tout, ça reste quand même de la concurrence.
17:09Là, ce qu'il faut bien regarder,
17:10c'est effectivement une stratégie de prix
17:11où il faut trouver le bon prix.
17:13Alors, c'est quoi le bon prix ?
17:14C'est le prix acceptable
17:16par les publics qui peuvent acheter votre produit.
17:18Donc ça, ça se sonde, ça s'étudie,
17:20parce qu'il ne faut pas forcément être trop cher.
17:22Mais dans le même temps, il ne faut pas être bas de gamme.
17:23Parce qu'après, il y a une problématique de marge.
17:26Bon, vous avez dit quelque chose d'important,
17:28Thomas Binet, et Myriam nous l'a confirmé.
17:30Myriam, vous agissez seule.
17:33Alors, vous êtes quand même,
17:34et on en profite pour saluer l'amie Séverine Débouy,
17:36avec qui on échange souvent,
17:38et qui s'occupe du Woman Palatine Project.
17:41Eux, vous êtes déjà un petit peu.
17:43C'est-à-dire que vous êtes seule,
17:44mais on vous entoure un peu.
17:47Oui, exactement.
17:48En gros, dans l'entreprise en elle-même,
17:50je n'ai pas d'associé, je suis seule en interne.
17:52En revanche, je pallie un peu ce problème-là
17:54en m'entourant de gens qui vont,
17:57alors, soit travailler pour le projet
17:58en tant que prestataire freelance
18:00et qui, du coup, ont aussi un regard sur l'entreprise,
18:03mais surtout avec des mentors,
18:04notamment Séverine,
18:05avec d'autres programmes aussi que j'ai pu faire.
18:07Ça, c'est un peu l'association sans engagement, quoi.
18:10Et ça m'a beaucoup aidée
18:12dans des phases où, bon, c'est un peu flou,
18:15c'est pas forcément beaucoup de recul
18:17quand on est 100% sur le projet.
18:19Et je fais un peu ça pour l'instant.
18:22C'est un fonctionnement finalement qui nous va bien
18:24parce que pareil, l'association,
18:25c'est pas juste hop, je m'associe avec quelqu'un,
18:27c'est fait, c'est beaucoup plus complexe.
18:29Donc finalement, je trouve un peu mon entourage comme ça,
18:32avec des mentors et aussi des programmes d'incubation
18:34comme j'ai pu avoir à Odentia.
18:36Thomas, on l'a vu au début avec ce très beau montage
18:39réalisé par Anthony Hurvois,
18:41notre réalisateur au début,
18:42le petit clin d'œil avec le copain de Myriam
18:44qui dit, tiens, en fait, Myriam,
18:47elle communique bien, vous avez vu,
18:49il y a de belles vidéos.
18:51Donc ça va dans le sens de ce que vous disiez,
18:53c'est-à-dire l'aspect design, etc.
18:55Oui, d'ailleurs son site,
18:57j'invite nos auditrices,
18:59principalement et auditeurs par ailleurs,
19:01à regarder son site,
19:02il est très esthétique.
19:03Oui, oui, oui.
19:04C'est trop haut de gamme.
19:05Donc ça, c'est effectivement,
19:06ça positionne tout de suite la marque.
19:08Même si aujourd'hui,
19:09ce n'est peut-être pas sa problématique principale,
19:10la communication.
19:12Sa problématique aujourd'hui,
19:13c'est de faire du chiffre d'affaires,
19:14soyons très clairs.
19:15Donc il y a une manière de faire
19:16qui peut peut-être alimenter les deux,
19:17faire du chiffre et se faire communiquer.
19:19Alors moi, j'ai pensé à certaines choses
19:21et je les propose maintenant,
19:22c'est les partenariats stratégiques.
19:24Collaborer avec des événements de sport de combat,
19:26participer à des compétitions,
19:28à des événements avec un stand
19:29pour peut-être faire connaître la marque
19:31et peut-être accessoirement faire des pré-réservations,
19:34des ventes.
19:35Le problème que aura Myriam très rapidement,
19:38c'est de financer les stocks.
19:39D'où la question de tout à l'heure
19:40sur comment on lève de l'argent.
19:41Donc il y a une façon de faire,
19:43très simple,
19:44c'est de faire des réservations
19:45et du coup de fabriquer autrement,
19:48un peu en décalé.
19:49Ce qui permettra évidemment d'éviter
19:51d'avoir financé des stocks
19:52qui peut-être d'ailleurs ne se vendront pas
19:54parce que tous les produits
19:55ne trouvent pas forcément acquéreur.
19:56Et du coup,
19:57de se retrouver avec tous les bénéfices perdus.
19:59C'est vrai qu'on n'y pense pas à tout ça.
20:00Bon, parenthèse sur l'acoquinage finalement
20:04avec des gros événements sportifs.
20:06Si la Fédération française de boxe
20:08a récupéré le MMA dans son giron
20:10au moment où le MMA a été autorisé en France,
20:13c'est parce qu'il y avait ce savoir-faire
20:15de l'organisation du sport-spectacle.
20:18Donc avec ces organisateurs du sport-spectacle,
20:21vous avez déjà les connexions Myriam Benada ?
20:24Oui, alors pour tout ce qui est
20:26les organisations avec soit des fédés
20:28ou des salles ou des galas de boxe, etc.
20:31C'était un gros travail l'année dernière
20:32justement de les démarcher
20:33pour y mettre des stands notamment.
20:36Et ça avait bien commencé l'année dernière.
20:38J'en avais fait un petit paquet.
20:40Et aller vers les fédérations,
20:42là c'est quelque chose que j'avais commencé à faire.
20:44Mais j'essaie de réfléchir à un format
20:45qui est le plus adapté
20:47parce que les fédérations,
20:48ça ne fonctionne pas de la même manière
20:49qu'une organisation qui va faire des galas.
20:51C'est beaucoup plus lourd.
20:52Oui, c'est ça.
20:54Donc il ne faut pas y aller en mode
20:55bon, je ne sais pas trop quoi vous dire
20:57mais je viens vous voir.
20:59Donc c'est un peu ça que je m'étais mis
21:00un peu sur cette réflexion-là.
21:02Je m'étais dit bon,
21:02je vais d'abord essayer justement
21:04de focus sur les ventes,
21:05déstocker,
21:06vraiment vendre les derniers stocks
21:07qui me restent.
21:08Et en démarchant surtout les galas
21:10et les salles de boxe.
21:12Et ça, ça avait bien fonctionné
21:13l'année dernière
21:13parce que c'est du vêtement.
21:15Donc il y a des gens qui ont envie
21:15d'essayer, de voir,
21:17de toucher la matière.
21:17Tandis qu'avec les fédérations,
21:20alors moi c'est surtout
21:21la fédé de MMA que je connais forcément
21:23vu que c'est ma fédération.
21:25On est quand même très proche
21:26de la fédé de boxe.
21:27Donc ce sera un peu
21:27la prochaine étape.
21:29Mais pour l'instant,
21:29je pense que c'est un petit peu tôt
21:30parce que comme on dit,
21:31c'est focus vente.
21:32Et puis après,
21:33il y a la fédération française de judo
21:34avec un président
21:35qui est très business.
21:36D'ailleurs,
21:37donc il s'affaire.
21:38Et puis judo,
21:39c'est esport associé.
21:40Donc il y a le jujitsu
21:41notamment dedans,
21:42etc.
21:43Thomas Binet,
21:44il lui faut quand même quelqu'un
21:47pour faire ce démarchage.
21:48Elle ne peut pas être seule là.
21:49Il faut embaucher, non ?
21:51Oui, mais il faut avoir
21:51les moyens de payer.
21:52Oui, c'est ça.
21:53Donc à un moment donné,
21:54ce que vous ne pouvez pas faire faire,
21:56il faut le faire soi-même.
21:57Évidemment,
21:57c'est là où ça rejoint
21:59le point que j'évoquais tout à l'heure.
22:00Un temps plus long par définition.
22:01Mais il n'y a pas le choix.
22:03Ou alors,
22:03on revient à la discussion
22:04de tout à l'heure.
22:05Il faut faire des levées de fonds.
22:06Ce n'est pas le choix
22:07qu'a retenu Myriam.
22:08Donc à un moment donné,
22:09on prend en charge les choses.
22:10On s'inscrit dans un temps long.
22:11C'est pour ça que je préconisais
22:12effectivement des partenariats.
22:14Peut-être se mettre en accointance
22:17avec des événements.
22:18Peut-être trouver
22:19quelques magasins intéressants
22:20pour faire des pop-up stores.
22:21C'est-à-dire,
22:22vous savez,
22:22des petits coins de vente
22:23à l'intérieur des magasins
22:24de manière à retrouver les produits
22:25et puis faire monter
22:26la mayonnaise au fil du temps.
22:29Myriam,
22:29vous avez fait cette école
22:30à Odensia à Nantes
22:31qui est très active
22:32dans le monde du sport.
22:33D'ailleurs,
22:33qui a souvent été partenaire
22:34dans un de mes sports fétiches,
22:36le triathlon.
22:37Et vous avez sans doute
22:38peut-être des copains,
22:40des camarades,
22:41des copines de promotion
22:42qui ont envie
22:43de vous accompagner,
22:44de vous donner un coup de main,
22:45non ?
22:46Alors,
22:47ils l'ont fait
22:47pendant ma campagne Ulule.
22:49Quand j'avais fait
22:49une campagne Ulule
22:51à ce moment-là,
22:51donc tous ceux
22:52qui voulaient m'aider
22:52pour donner un coup de main,
22:54ils l'ont fait.
22:55Après,
22:56de là à aller plus loin
22:57dans un partenariat,
22:58c'est moins le type
23:01de personnes
23:01qui sortent d'Odensia.
23:03C'est beaucoup des gens
23:04qui vont directement
23:04avoir un emploi stable
23:07après les études.
23:08Là où l'entrepreneuriat,
23:10c'est compliqué aussi
23:11de se lancer,
23:12on se comprend.
23:12Donc là-dessus,
23:14je n'ai jamais trop trouvé.
23:15Comme je dis,
23:16les personnes avec qui
23:17j'étais plus susceptible
23:18de soit m'associer
23:19ou avoir un partenariat
23:20plus long terme,
23:20c'était notamment
23:21avec mes mentors
23:21qui étaient spécialistes
23:23du e-commerce
23:23ou spécialistes
23:24de la vente de produits.
23:25Et donc là,
23:25ça ne faisait plus sens
23:26parce que c'était des personnes
23:27qui pouvaient
23:27beaucoup m'apporter.
23:29Allez,
23:29voilà,
23:30nous arrivons à la fin
23:31de cette émission
23:31absolument passionnante.
23:33Vous avez fait
23:33toutes vos préconisations
23:34finalement,
23:35Thomas Binet.
23:37En deux,
23:37trois mots,
23:38donc les trois axes.
23:39Allez.
23:40En deux,
23:40trois mots,
23:41c'est effectivement
23:41s'intéresser vraiment
23:42à continuer
23:43de nourrir le produit
23:44d'une offre
23:45qui correspond
23:45aux attentes du public.
23:47Chercher vraiment
23:48des voies
23:49de commercialisation.
23:50Ça,
23:50c'est le plus important
23:51au moment où nous sommes.
23:52Et puis,
23:53le reste va suivre.
23:54Il faut du temps,
23:54c'est tout.
23:54Et nous suivrons évidemment.
23:56Avec plaisir.
23:57Vraiment,
23:57pardonnez-moi,
23:58Myriam Benada,
23:59mais j'étais impressionné
24:00par votre personnalité.
24:02C'est incroyable
24:02de dire que vous,
24:04en face de nous,
24:05là,
24:06vous faites tout ça.
24:07Alors,
24:07allez-y,
24:08on vous suivra.
24:09On se rendra,
24:10bien sûr,
24:12compte de l'évolution
24:13de votre startup
24:14et de votre carrière
24:15en pro de MMA
24:16sur Sud Radio.
24:17Ne frappez pas trop fort
24:18quand même.
24:19Vous pouvez faire très mal.
24:20Myriam Benada.
24:22À bientôt,
24:22Myriam.
24:24À bientôt,
24:24merci beaucoup.
24:25Merci à notre réalisateur aussi.
24:27Anthony,
24:27au revoir,
24:28Elvin de Fazio
24:29aux relations
24:30avec le digital.
24:31Tout de suite,
24:32on se retrouve la semaine prochaine,
24:33Thomas Binada.
24:34Avec grand plaisir.
24:34Allez,
24:35vous avez été génial aussi
24:36dans la cage.
24:37Tout de suite,
24:37Faut que ça change,
24:38présenté par Anthony Martin-Smith
24:40sur Sud Radio.