Au tout début du mois de mai, la vingtaine de locataires pourra intégrer le premier habitat participatif locatif social de Marseille, à Saint-Mauront (3e). Dominique, Mounira, Marion, Bruno et une quinzaine d’autres vont intégrer leur nouveau nid, implanté au numéro 12 de la rue Jullien : un ensemble immobilier dont la totalité des douze logements est ouverte à la location sociale. Les prix des loyers, les plus faibles sur le marché, s’élèvent entre 5 et 7 euros le m². Une première à Marseille.
Les futurs habitants attendent donc avec impatience d’investir les douze appartements allant du T1 au T5, dont un destiné à l’insertion par le logement, deux chambres d’amis communes, une buanderie partagée et un salon commun sur le toit… "Avec les habitats participatifs, les habitants se sentent vraiment chez eux, s’approprient complètement le lieu, avance Paola Hartpence, responsable du sujet pour l’association Habitat participatif France. Il y a une répartition des tâches mais également une réduction des charges financières."
Les futurs habitants attendent donc avec impatience d’investir les douze appartements allant du T1 au T5, dont un destiné à l’insertion par le logement, deux chambres d’amis communes, une buanderie partagée et un salon commun sur le toit… "Avec les habitats participatifs, les habitants se sentent vraiment chez eux, s’approprient complètement le lieu, avance Paola Hartpence, responsable du sujet pour l’association Habitat participatif France. Il y a une répartition des tâches mais également une réduction des charges financières."
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00:00Nous sommes à l'angle de la rue Julien et de la rue Jouvent dans le 3e arrondissement de Marseille
00:03et plus particulièrement dans le quartier Saint-Moron, connu pour être l'un des plus pauvres.
00:08Juste derrière moi se trouve un immeuble, le premier habitat participatif de Marseille
00:12qui ouvrira ses portes d'ici quelques semaines à ses locataires.
00:15Il s'agit du premier habitat participatif certes, mais aussi du premier habitat participatif ouvert entièrement à la location sociale.
00:22On pense que l'habitat participatif peut améliorer en effet la qualité du bâti.
00:31Le fait que les habitants participent à la conception du logement, ça les rend beaucoup plus vigilants sur la qualité de la construction.
00:41La perspective de vivre ensemble plus proche, ça va pouvoir aider énormément.
00:46Quand on va au Sina, juste avec nos deux enfants, on va étendre le champ des invitations un peu plus largement.
00:55Je vais être entouré de voisins que je connais déjà tous et que j'apprécie déjà.
01:01Je n'ai pas de crainte.
01:04Bon après, les conflits, s'il doit y avoir des conflits, il y en aura toujours.
01:09Même en famille, il y a toujours des conflits.
01:11Donc voilà, il faut savoir les gérer et justement, on est un collectif.
01:20On suit deux démarches à Noailles et à la Belle de Mai.
01:23Donc à la Belle de Mai, c'est soutenir l'émergence d'espaces communs autogérés habitants.
01:27Donc habitat participatif populaire au sens large.
01:30Sur Noailles, on était en lien avec un groupe d'habitants qui était dans un immeuble, déjà dans une dynamique participative.
01:35Et donc on espère pouvoir soutenir ce groupe d'habitants-là et renforcer un peu les dynamiques d'existence pour en faire un vrai habitat participatif avec des locaux associatifs en rez-de-chaussée.
01:46Ne pas juste faire de l'habitat participatif vos beaux classes moyennes, mais du coup faire de Marseille plus la capitale de l'habitat participatif populaire avec des projets comme nous avez.
01:56Merci d'avoir regardé cette vidéo !