[#Interview Exclusive] Elza-Ritchuelle Boukandou, porte-parole officielle du candidat Oligui Nguema
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00:00La reconversion existe partout. Il faut donner à ces jeunes, il faut leur tendre la main à nouveau et leur dire si pour avoir été formé en histoire, en géographie, le Gabon peine à vous trouver un emploi, mais voici ce qu'on vous propose de concret et qui ne crée pas de frustration chez vous.
00:20Il faut donner la possibilité en créant des centres de formation, de reconversion et c'est l'ambition de Brice Clotter, Oliguengema, s'il est élu par les Gabonais le 12 avril, de créer ces centres de reconversion où celui qui y va n'a pas le sentiment d'avoir été considéré comme un moins Gabonais que les autres.
00:50Mesdames, Messieurs, bonsoir. Ce soir, dans l'interview exclusive, nous avons l'honneur de recevoir Elsa Rituel Bukandou, porte-parole officielle de Brice Clotter, Oliguengema.
01:04Avec notre invitée, nous parlerons de la vision du candidat en matière d'entrepreneuriat et d'employabilité des jeunes.
01:12Bonsoir, Madame Rituel Bukandou.
01:14Bonsoir, Carl. Bonsoir à tous nos followers, tous ceux qui nous suivent sur Gabon Media Time.
01:21Surtout, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:24C'est moi qui vous remercie pour cette occasion que vous me donnez de venir édifier nos concitoyens sur les ambitions de Brice Clotter, Oliguengema, au sujet notamment du pilier 4, du pilier 2, pardon, de son projet de société qui est l'employabilité des jeunes, l'entrepreneuriat.
01:41Alors, rentrons dans le vif du sujet, si vous voulez. L'État Providence a atteint ses limites, la fonction publique est saturée et elle coûte extrêmement cher au pays.
01:53Comment amorcer un virage tout en répondant justement à la problématique du chômage chez les jeunes ?
01:58Alors, il faut déjà rappeler que ce challenge nous appelle tous, tous les Gabonais, à la résilience.
02:08C'est difficile pour beaucoup d'accepter qu'on leur dise, nous qui faisons le terrain, nous qui allons au quartier rencontrer nos concitoyens, leur dire que la fonction publique ne recrute plus.
02:18Si on s'arrête là, on lance un discours alarmiste. Mais si on va plus loin et qu'au-delà du diagnostic, on propose la solution, on se rend compte que les Gabonais sont plutôt soulagés.
02:32Lorsqu'on dit que la fonction publique ne recrute plus, on n'est pas en train de dire qu'il n'y aura plus d'emploi pour les Gabonais.
02:38On est en train de dire qu'il faut explorer d'autres niches d'emploi.
02:43Quels sont ces niches que proposent vos candidats ?
02:46Ces niches résident dans la diversification de l'économie. On a aujourd'hui beaucoup de potentiel.
02:55Il y a beaucoup de secteurs dans notre pays qui peuvent être développés pour permettre justement de créer des emplois.
03:02On a une plus grande, une meilleure exploitation de nos ressources premières.
03:07Vous savez, aujourd'hui, par exemple, en matière d'exploitation de ressources premières, nous avons le pétrole, nous avons le bois, nous avons le manganèse.
03:16Si on s'arrête là, on va se dire que tout le monde ne va pas le pétrole, tout le monde ne va pas le manganèse, tout le monde ne va pas aller dans le bois.
03:21Mais on se dit qu'il y a d'autres ressources qu'on peut développer et qui peuvent permettre justement d'employer d'autres jeunes.
03:27Et non seulement en présentant cela comme ça, il faut inciter depuis la cellule familiale qui est la famille, nos parents, à l'école, nos enseignants, dans les universités, nos frères et sœurs, à s'ouvrir à d'autres perspectives d'emploi.
03:44Aujourd'hui, il y a des métiers comme le numérique. La preuve, nous sommes ici à Gabon Media Times, c'est une initiative privée.
03:50C'est un Gabonais, M. Harold Leca, permettez-moi que je le cite, qui a eu à cœur, non pas d'aspirer seulement à la fonction publique, mais de dire, bah oui, aujourd'hui, il y a le numérique, il y a la télévision numérique, il y a les nouvelles technologies de l'information et de la communication.
04:04Je veux me former dans ça et ouvrir cette vision, ce rêve que j'ai eu à d'autres Gabonais.
04:10Aujourd'hui, il y a des cadreurs, il y a des présentateurs. Ce sont des métiers qui ne vous amènent pas forcément à courir vers la fonction publique.
04:20Mais c'est à l'état d'ouvrir ces perspectives aux uns et aux autres pour qu'on puisse les voir.
04:26Parce que si rien n'est mis, aucun jeune ne va rêver d'aller ailleurs que dans la fonction publique.
04:33Il y a des gens qui sont très bien payés, mais qui ne sont pas à la fonction publique.
04:37Il y en a aussi, d'ailleurs, oui, il y a des métiers du privé qui payent mieux que la fonction publique.
04:43Donc, oui, la fonction publique ne recrute plus.
04:46Ça ne veut pas dire qu'on va frustrer ceux qui sont diplômés.
04:49On ne va pas dire qu'on va frustrer ceux qui ne savent pas faire autre chose.
04:53On leur dit que la fonction publique ne recrute plus, mais on ouvre l'entrepreneuriat,
04:59on ouvre les autres industries comme l'agriculture, on ouvre les autres industries comme les métiers technologiques.
05:06Je vais terminer là-dessus en illustrant mon propos par ce qui a été fait des liens sous la transition.
05:16Alors, le Gabon veut se lancer dans l'élevage.
05:19Qu'est-ce qu'on a fait ?
05:20On a envoyé des jeunes Gabonais au Brésil pour être formés dans les métiers de l'élevage.
05:25Quand ils viennent, ces jeunes ne cherchent pas la fonction publique.
05:28Ils cherchent des domaines dans lesquels ils peuvent être compétents à l'aune de la formation qu'ils ont reçue.
05:32Alors, vous évoquez un exemple probant, justement, parlant de cette vision que le candidat entend poursuivre s'il est élu au soir du 12 avril.
05:46Vous avez également pris un exemple des jeunes qui développent des structures et qui emploient des Gabonais.
05:53Déjà, permettez-moi de vous poser cette question, comment consolider l'existence, ce qui existe déjà pour que ces emplois puissent être pérennisés ?
06:02Alors, oui, je sais, pour être dans une structure privée, dans mon autre vie, c'est difficile parfois pour ces jeunes qui ont eu à cœur de se lancer dans un domaine
06:14et de tendre la main à d'autres jeunes afin de ne pas les laisser dans le chômage.
06:20Ils connaissent des difficultés.
06:23Mais, pour consolider ce qui existe déjà, l'ambition de Brice Plottero-Liguinguema, une fois élu président par les Gabonais le 12 avril,
06:32veut mettre en place des mécanismes qui vont permettre d'appuyer ces jeunes qui ont déjà mis sur pied des structures,
06:39mais qui ont du mal à tenir parce que l'environnement est difficile.
06:44Ces structures coulent sous des charges.
06:49Et c'est normal.
06:50Il y a des impôts, il y a des obligations en tant qu'employeur.
06:54Mais l'ambition de Brice Plottero-Liguinguema est que ces structures privées qui existent déjà survivent.
07:00Pour cela, il compte pérenniser son ambition qui est de mettre en place une banque pour promouvoir l'entrepreneuriat
07:09et éjecter des finances dans cette banque pour permettre à ces structures qui existent déjà d'avoir accès au financement.
07:16Mieux encore, l'ambition de Brice Plottero-Liguinguema est d'accompagner ces entreprises afin qu'elles viennent des entreprises citoyennes
07:23donc qui embauchent d'autres Gabonais.
07:25Mais pour cela, il y a des allègements qui sont préconisés par notre candidat.
07:31Il y a des allègements fiscaux.
07:34Il y a la prise en charge, et nous allons nous battre pour ça,
07:39de certaines charges que ces structures sont obligées de supporter,
07:44mais qui les tirent plutôt vers le bas, plutôt que vers les sorts, vers leur félicité,
07:50parce que c'est ce qu'il faut que nous atteignions.
07:52Alors, sur ce point, l'un des angles morts également dans le fonctionnement de certaines entités privées
08:00réside également dans la lourdeur de certaines procédures administratives.
08:05Oui, ça c'est un phénomène qui est généralisé.
08:09Notamment dans la création d'entreprises.
08:10Dans la création d'entreprises, on s'est félicité de l'avènement de l'ANPI avec le guichet unique, c'est cela.
08:17Mais on se rend compte que, malgré cet effort qui reste louable, beaucoup reste à faire.
08:23On est dans une société qui tend de plus en plus à se moderniser, à s'arrimer aux nouvelles technologies.
08:30On peut faire en sorte, et c'est notre ambition, que depuis chez soi, on remplisse certaines obligations
08:36sans aller devant une administration qui est lente pour plusieurs raisons.
08:41Il peut y avoir une copie d'électricité, il peut y avoir un manque de papier.
08:43Et donc, pour éviter ça, on digitalise de telle sorte que le jeune entrepreneur d'Undende
08:51qui veut souscrire ou remplir une obligation puisse le faire en scannant un document, en téléversant.
08:59Et ça, c'est l'ambition de Brice Clotaire Oliglingema.
09:01Vous l'avez vu, lorsqu'il a lancé les travaux de Libreville 2,
09:06il a annoncé la construction d'une université numérique.
09:10Parce que l'objectif, à long terme, c'est de tendre vers la numérisation de l'administration publique
09:18pour éviter les lenteurs, les files d'attente inutiles, les documents qui se perdent aussi.
09:23Effectivement. OK, merci. On va poursuivre, si vous voulez.
09:26Alors, dans son bilan des deux ans de transition, le candidat met en avant la création de 26 500 postes,
09:3426 500 créations d'emplois, donc une réduction du chômage de 12 % selon lui.
09:42On constate que l'écrasante majorité de ses emplois a lieu dans la fonction publique.
09:47N'est-ce pas la contraire, justement, à ses ambitions de développer un secteur privé qui soit plus employé ?
09:53Ce n'est pas une ambition contraire à sa réelle ambition ou sa profonde ambition qui est de développer le secteur privé.
10:01Non. C'est une réponse urgente à un besoin urgent dans notre société.
10:06Si vous remarquez bien, les postes budgétaires, enfin ces emplois qui ont été créés,
10:11sont dans deux domaines bien précis, l'éducation et la santé.
10:15On avait un besoin criard d'enseignants dans les matières scientifiques.
10:21On s'est dit, il y a des jeunes qui ont la compétence et il y a le besoin dans nos établissements.
10:28Qu'est-ce qu'on fait ? Créons des emplois pour ces jeunes.
10:31On résout plusieurs problèmes. On résout le problème du chômage, de ces personnes qualifiées dans les domaines scientifiques.
10:36Et on résout le problème de salles de classe qui sont vides d'enseignants scientifiques.
10:41C'est la même chose pour la santé.
10:42Le projet PASSE, qui est un très bel héritage, il faut l'avouer,
10:47a donné la possibilité au Gabon de se doter d'hôpitaux sur l'étendue du territoire.
10:52Mais ces hôpitaux étaient vides de médecins.
10:54Or, il y avait au CUS des promotions qui étaient sorties qualifiées, diplômées,
10:59mais qui n'avaient pas de postes budgétaires, de lieux d'affectation.
11:02Qu'est-ce qu'on a fait ? On a créé des postes budgétaires pour ces catégories de Gabonais et c'est louable.
11:07Aujourd'hui, c'est beaucoup de familles qui ne sont peut-être pas à l'abri de la peur et du besoin,
11:12mais qui ont moins de quoi survivre.
11:16Merci Elsa Rituel Boukandou.
11:18Je rappelle que vous êtes porte-parole officielle du candidat Brice Clotaire-Olé Gingema.
11:23Nous marquons une courte pause et revenons juste après pour poursuivre cette émission.
11:27Sous-titrage Société Radio-Canada
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15:02Dans sa vision de promouvoir l'entrepreneuriat, l'ambition du président Brice Clotaire Oligin-Gema est simplement de dédier aux Gabonais qui sont porteurs de projets, qui sont porteurs de changement de notre société, de leur dédier des espaces où ils peuvent travailler tous ensemble dans la collaboration pour se challenger et pour susciter justement cette émulation nécessaire à l'innovation.
15:31On va créer, pas seulement à Libreville, parce que c'est ça aussi un des problèmes des politiques publiques mises en place dans notre pays, c'est que tout se concentre sur Libreville.
15:41On va créer dans les provinces des espaces où des personnes qui ont des start-up ou des projets qui brûlent viennent au contact d'autres échanges, partagent des espaces de travail et surtout les moyens mis en place par l'État.
15:56On va se retrouver avec des espaces où au lieu de payer l'électricité chez toi parce que tu as un petit local et d'ailleurs tu n'arrives pas à payer, tu as cet espace où tu peux venir avec des membres de ta team faire ce que tu peux faire.
16:10C'est une façon pour l'État d'accompagner ceux qui débutent au-delà de l'accompagnement financier.
16:19Alors justement, vous parlez d'accompagnement financier, parlons-y, comment il entend justement financer ce programme des start-up ?
16:28La première source de financement de tout État, c'est des recettes. On a du potentiel, on a des ressources qui sont exploitées, on a tout ce qui constitue des entrées financières dans le budget de l'État.
16:44Est-ce qu'avec ce qu'on a comme entrée financière dans le budget de l'État, on peut supporter une telle charge ?
16:50Si oui, le financement est vite lancé. Sinon, beaucoup d'autres pays, comme le Gabon, et ce n'est pas une honte, font recours à de la dette.
17:00Un endettement positif, c'est un endettement qui consiste à prendre de l'argent pour investir.
17:07Et ça, c'est un investissement rentable qui, à long terme, va être une réelle bouée de sauvetage pour l'économie gabonaise.
17:16Donc, pour le financement, on va utiliser les moyens classiques, qui sont les ressources de notre pays et, au pire des cas, l'endettement.
17:23Alors, comment justement mettre à contribution les banques pour pouvoir financer ce type de projet ?
17:31On sait à quel point les banques sont réticentes à l'idée d'accorder des prêts longue durée.
17:36Et on a également la BSEG, comment elle entend être mobilisée ?
17:39C'est justement cette réticence des banques qui a emmené le président Brice Clotaire, Oli Guinguema, sous la transition, à mettre en place la BSEG.
17:48Une banque principalement dédiée à l'entreprenariat.
17:51Et il l'a annoncé, il a l'ambition de mettre près de 20 milliards de francs CFA dans cette banque.
17:57En plus des 4 milliards déjà injectés.
17:58En plus des 4 milliards déjà injectés pour financer justement les jeunes gabonais qui sont, pas forcément les jeunes,
18:06c'est toutes les catégories sociales qui veulent se lancer dans l'entreprenariat.
18:10Alors, les jeunes de la diaspora disent, on est doué d'ambition pour le Gabon, on a beaucoup d'idées.
18:17Et pour beaucoup, ils ont même des moyens déjà mobilisés, mais il y a un manque d'accompagnement.
18:26Avant de revenir sur le manque d'accompagnement, je vais exprimer un ressenti personnel.
18:33Je n'aime pas trop que l'on dise les jeunes de la diaspora.
18:36Parce que dit comme ça, on a l'impression qu'il y a deux Gabons.
18:40Il y a le Gabon qui est là sur le territoire et il y a un autre Gabon.
18:44Non, nous sommes un seul Gabon.
18:45Je préfère dire les Gabonais qui, pour plusieurs raisons, des études, même les raisons politiques, ont dû partir du Gabon.
18:53Mais il ne faut pas analyser la solution qu'on veut apporter à un problème sous l'angle de deux côtés.
19:02Non, il y a les Gabonais du Gabon et les Gabonais d'ailleurs.
19:05Nous sommes tous Gabonais.
19:06L'accompagnement que les Gabonais qui vivent hors du Gabon sollicitent,
19:13c'est un accompagnement, si c'est un accompagnement sur le plan financier,
19:18la banque pour l'entrepreneuriat qui est mise en place au Gabon, c'est pour tous les Gabonais,
19:23sans distinction de qui ils sont, d'où ils viennent.
19:26S'ils ont un projet, ils estiment que le Gabon peut les accompagner,
19:31ils font comme tous les autres Gabonais, ils sollicitent cet accompagnement.
19:34Et en fonction du contexte, des lois en vigueur ici au Gabon et même là où ils vivent,
19:41ils bénéficient du financement, si c'est possible.
19:44Il n'y a pas à distinguer les Gabonais.
19:46Je suis mal à l'aise avec ça.
19:48Avançons, si vous voulez.
19:51Plusieurs années de gel, de recrutement dans la fonction publique,
19:55des générations de diplômés recherchent toujours de l'emploi.
19:59Et justement, le candidat promène des formations adaptées au marché de l'emploi
20:03en investissant dans les filières techniques.
20:05Là, c'est pour ceux qui sont des nouveaux diplômés, etc.
20:09Mais que proposent-ils pour ces jeunes diplômés dont certains continuent de faire le siège de l'Assemblée nationale ?
20:15Dans une autre ville, vous êtes député de la transition, vous entrez régulièrement au Parlement
20:21et ces jeunes sont là, ils attendent de trouver des perspectives.
20:25Cette question a deux volets.
20:27Il y a comment rendre les formations compatibles avec le marché de l'emploi.
20:34Il faut déjà clairement définir les piliers du marché de l'emploi que nous voulons pour notre pays.
20:43Le marché de l'emploi ne doit plus être seulement dominé par les emplois offerts aux Gabonais via la fonction publique.
20:50Il y a l'emploi dans l'élevage, il y a l'emploi dans la transformation désormais de nos matières premières.
20:58Parce que, vous le savez, c'est un secret pour personne, le Gabon exploite ces matières premières,
21:03mais ne les transforme pas sur place, les vend à l'état brut.
21:07Et ces matières premières, transformées, nous sont revendues à nouveau.
21:13Dans l'ambition de Brice Clotaire au Ligine Guéma, c'est de dire qu'il faut des emplois dans le domaine de l'exploitation,
21:20il faut désormais des emplois dans le domaine de la transformation,
21:24des emplois désormais dans le domaine même de la revente des produits transformés.
21:28Donc, adapter la formation au marché de l'emploi, c'est d'inciter les jeunes à prospecter du côté des emplois
21:37relatifs à ces différentes phases de notre économie que nous voulons diversifier.
21:42Et sur les concours, l'accès à l'ENA...
21:45Alors, on va en reparler, mais là, revenons un peu sur ce que vous êtes en train de dire.
21:50Le candidat propose justement d'adapter la formation à l'offre du marché,
21:55mais là, on parle concrètement de ces jeunes-là, cette génération de Gabonins qui ont été formés en histoire, en géographie, etc.
22:02et qui, aujourd'hui, peinent à trouver du travail.
22:05Comment les insérer dans cette dynamique-là, déjà, pour sauver au moins ces générations ?
22:10Est-ce qu'il faut leur proposer des formations professionnalisantes pour une reconversion, par exemple ?
22:14Qu'est-ce qu'ils ne pourraient pas faire ?
22:16Le Brice Clotaire au Ligine Guéma, avec toute son ambition et tout l'amour qu'il a pour le Gabon,
22:20n'ira jamais proposer aux Gabonais des solutions qui n'ont pas été implémentées ailleurs
22:26et qui n'ont pas produit du fruit digne d'une République qui ne laisse personne sur le bord de la route.
22:33C'est écoeurant de voir qu'il y a nos compatriotes qui dorment sur le bord de la route à l'Assemblée nationale
22:38parce qu'on a un pays ou un État, une République qui a du mal à les insérer.
22:42La reconversion existe partout.
22:46Il faut donner à ces jeunes, il faut leur tendre la main à nouveau et leur dire
22:52si, pour avoir été formé en histoire, en géographie, le Gabon peine à vous trouver un emploi,
22:58mais voici ce qu'on vous propose de concret et qui ne crée pas de frustration chez vous.
23:03Il faut donner la possibilité en créant des centres de formation, de reconversion,
23:07et c'est l'ambition de Brice Clotter au Liguingema, s'il est élu par les Gabonais le 12 avril,
23:13de créer ces centres de reconversion où celui qui y va n'a pas le sentiment d'avoir été considéré
23:22comme un moins Gabonais que les autres.
23:25On espère que ces Gabonais vous suivent ?
23:28Oui, vivement qu'ils nous suivent.
23:30Parce que, Carl, permettez-moi d'insister là-dessus, nous faisons le terrain
23:35et nous écoutons les Gabonais nous dire « Ah oui, mais ce sont les mêmes choses, on est déjà habitués.
23:39Qu'est-ce qui vous diffère de ceux qui ont dit la même chose hier ? »
23:42Vous savez, au-delà des discours, on regarde aux valeurs de la personne qui porte une ambition.
23:52On regarde à ce que la personne a été capable de faire avec peu de temps, avec peu de moyens.
23:58Ceux qui lisent la Bible découvriront quelque part qu'il est écrit « La fidélité dont on a fait montre dans les petites choses
24:06feront en sorte qu'on nous confie de plus grandes. »
24:10En 19 mois, et je le dis, je l'assume, Brice Clotter au Liguingema a démontré qu'il a la ferme volonté de faire bouger les lignes.
24:19Pas de façon à satisfaire et que tous les maux qui misent nos sociétés disparaissent,
24:25mais à commencer quelque chose sur laquelle des générations après peuvent venir bâtir un Gabon plus juste, plus équitable.
24:35Alors, on va poursuivre, si vous voulez bien.
24:38L'emploi des jeunes, c'est aussi la transparence.
24:41Dans l'organisation des concours d'État, vous évoquiez déjà cette question.
24:45Nous avons vu, sous la transition, certaines pratiques perdurer.
24:48C'était notamment le cas lors du concours de la police, mais aussi et surtout celui de l'École nationale d'administration,
24:55où des personnes qui n'ont pas pris part aux épreuves ont vu leur nom, ont été déclarées admises lors de ce concours.
25:05Visiblement, aucune réforme n'est prévue dans l'organisation des concours au sein de la fonction publique,
25:10dans le programme du candidat. Que prévoit-il de faire ?
25:13Alors, même sans résultat des concours, je ne peux pas nier ce que vous dites.
25:19C'est vrai. Parce qu'on l'a décrié dans ce pays et on l'a vu.
25:23C'est réel. Ces pratiques sont réelles.
25:26Et elles ont perduré, tout simplement parce que, comme aime souvent dire,
25:29quelqu'un que j'estime beaucoup, Jean-Gaspard Toutoumahi,
25:32que le 30 août, s'il y a une chose qui n'a certainement pas changé, c'est le peuple yabonais.
25:36Ce sont le même peuple, les mêmes réalités, les mêmes mentalités.
25:39Et ce peuple, heureusement ou heureusement, est dans l'administration.
25:43Ce peuple est dans les organes qui organisent les concours.
25:46Alors, qu'est-ce qui est prévu pour ces jeunes, pour ces personnes qui sont victimes de ces mauvaises pratiques ?
25:54Alors, de manière plus structurelle, la réforme dans l'organisation, au-delà même des personnes qui ont déjà été lésées.
26:00Même si vous ne lisez pas dans le projet de société un point consacré, deux points,
26:05réforme des structures chargées d'organiser les concours d'État.
26:09Mais quand vous lirez à la page 49, à la page 50, ce sont les dernières pages du projet de société de Brice Clotère-Olé Guinguema,
26:20il a l'ambition de faire porter à chacun, pour ce qu'il aura fait, la responsabilité des actes qu'il aura posés
26:31et qui auront causé du tort à autrui.
26:33Un des problèmes qu'on a souvent souligné dans notre pays et qui a rendu certaines politiques publiques inefficaces,
26:38parce qu'il y avait une absence de sanctions.
26:41Les gens étaient irresponsables sous prétexte que c'est l'État.
26:45Les gens, pour se promettre de faire tout et n'importe quoi, sous prétexte que c'est l'État,
26:49l'État est inattaquable, l'État est impoursuivable, l'État...
26:52Donc, désormais, chacun sera tenu responsable de ses agissements.
26:56Il y aura des sanctions applicables et avant la sanction, Brice Clotère-Olé Guinguema a l'ambition de renforcer les contrôles
27:05dans tout le process de l'administration en fonction du rôle qu'elle a à jouer.
27:12Et c'est écrit, aujourd'hui, ces contrôles permettront en amont de déceler les manquements à l'éthique,
27:21même à la déontologie d'une administration qui se veut au service des populations.
27:25Et la sanction viendra pour sanctionner.
27:27Il est temps de rompre avec l'impunité et c'est un gage d'une bonne administration.
27:32Merci Elsa Rituel-Boukandou, c'est sûr, c'est mot positif.
27:37Malheureusement, nous sommes pris par le temps que nous mettons un terme à cette émission.
27:42Je rappelle que vous êtes porte-parole officielle du candidat Brice Clotère-Olé Guinguema.
27:47C'est cela.
27:47Merci encore d'être passée chez nous.
27:48C'est moi qui vous remercie et j'espère que les minutes que nous avons consacrées à échanger
27:53autour du projet de Brice Clotère-Olé Guinguema ont édifié les Gabonais
27:58et que le 12 avril 2025, les Gabonaises et les Gabonais iront choisir le bulletin de vote
28:07de Brice Clotère-Olé Guinguema en connaissance de cause.
28:11Bâtissons ensemble l'édifice nouveau pour notre essor vers la félicité.
28:14C'est le projet que Brice Clotère-Olé Guinguema apporte pour le Gabon.
28:18Je vous remercie.
28:19C'est entendu.
28:20Merci à vous, chers internautes, pour votre fidélité.
28:24Je vous donne rendez-vous la prochaine fois pour un autre numéro d'interview exclusive.
28:28Bonne soirée chez vous.
28:29Sous-titrage Société Radio-Canada