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00:00chroniqueur politique olivienne d'Artigold.
00:02Et on continue à faire de la tournée des popotes si vous voulez bien.
00:05On a parlé du Rassemblement National, on a parlé de cette gauche,
00:07on va parler maintenant du socle commun Renaissance.
00:10Gabriel Attal hier a vivement tapé sur Marine Le Pen lors d'un meeting,
00:14c'était à Paris, à Saint-Denis.
00:16Écoutez le chef de file des députés EPR et secrétaire général de Renaissance,
00:19ainsi que la réponse dans la foulée de Jordan Bardella, le président du RN et eurodéputé,
00:24c'était ce matin sur RTL.
00:25Comment être crédible face à un mineur délinquant
00:29si les politiques n'ont pas à respecter les règles ?
00:32On se bat chez Renaissance pour en revenir à des choses simples.
00:35Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies.
00:37On dit aussi tu souffres, on s'occupe de toi.
00:40Mais ça ne peut pas tenir si l'exemplarité n'est pas partout.
00:44Alors je le dis, tu voles, tu payes.
00:47Surtout quand on est un responsable politique.
00:49Monsieur Attal manifestement il est prêt à tout pour exister,
00:52il est prêt à raconter n'importe quoi.
00:54Et je vais lui rappeler que dans un état de droit,
00:57la présomption d'innocence lorsqu'on fait appel est un principe fondamental
01:01qui garantit à tout justifiable un droit de recours et une possibilité d'être rejugé.
01:07Je pense qu'il essaie un petit peu d'exister,
01:09il voit qu'il est distancé dans les sondages par Edouard Philippe.
01:11Et donc il faut faire du gros rouge qui tâche.
01:13Vous allez l'attaquer ou pas ?
01:14Voilà, du gros rouge qui tâche.
01:16Ambiance, ça balance pas mal ce matin.
01:19Et j'ajoute que Sébastien Chenu, député RN,
01:22à la réponse de Gabriel Attal qui dit donc tu voles, tu payes,
01:25il a dit tu ruines, tu dégages.
01:27Voilà, donc, Yvan Rioufolle...
01:30Oui, moi je trouvais, j'ai évolué sur Gabriel Attal,
01:35je trouvais qu'il était brillant au tout début en effet,
01:38qu'il apportait quelque chose dans sa manière de dire les choses,
01:40tout simplement de dire les choses.
01:42Ce qui n'était pas très compliqué de la part d'un politique,
01:44mais enfin ce qui nous avait surpris notamment sur les questions de l'éducation.
01:47Mais là je trouve qu'il multiplie les coups bas
01:49et surtout qu'il multiplie les graves fautes politiques
01:51parce que moi je ne lui pardonne pas d'avoir appelé lors des législatives,
01:54lors des dernières législatives,
01:56d'avoir appelé à voter pour la France insoumise.
01:59C'est-à-dire d'avoir appelé pour un parti
02:01qui fait en sorte de banaliser ce qu'est aujourd'hui
02:05l'antisémitisme de masse.
02:07Et donc il est porteur lui aussi de cette co-responsabilité.
02:10Alors maintenant il a beau jeu de dire que
02:12le LFI fait partie de ces partis populistes
02:16dont il prétend être un des remparts,
02:19je trouve que ça commence à bien faire.
02:21Effectivement vous aviez raison de dire tout à l'heure
02:23que cette posture de dire que maintenant on se bat contre l'extrême droite
02:27de la part de partis politiques qui n'ont rien d'autre à dire
02:29montre que ces partis politiques-là n'ont rien d'autre à dire.
02:31Et il s'assoit au passage sur la présomption d'innocence
02:33aussi de Marine Le Pen.
02:35Ce que je remarque c'est qu'il y a en fait une corrélation,
02:37une concordance entre le Renaissance,
02:39ce qu'il prétend représenter,
02:41et la France insoumise et l'extrême gauche
02:43qui toutes les deux ne cherchent qu'à consolider leur socle,
02:45qu'à travers cette lutte,
02:47prétendue lutte, contre une prétendue extrême droite
02:49qui encore une fois, cette extrême droite-là ne veut plus rien dire.
02:51Il n'y a plus d'extrême droite en France,
02:53elle est tout à fait résiduelle, ça ne veut plus rien dire l'extrême droite.
02:55En revanche il y a effectivement un peuple qui se réveille,
02:57un peuple en colère et qui remet en question
02:59précisément tout ce système, pour reprendre les mots
03:01qui sont ceux du Rassemblement National,
03:03mais pas que, de ce système mondialiste
03:05qui est défendu par la France insoumise
03:07à travers son immigrationnisme
03:09et par Renaissance,
03:11à travers ce culte de la société ouverte.
03:13C'est ceci qui est remis en question.
03:15Et la candidature aussi pour le socle commun en 2027
03:17qui émerge, on avait un
03:19Edouard Philippe qui était assis,
03:21qui subissait quelque part des fois les sorties
03:23de Gabriel Attal, parce que c'est devenu
03:25un meeting de campagne pour lui,
03:27avec sa blanquette qui nous a réchauffé,
03:29tu casses, tu répares...
03:31Oui, mais de quoi l'attalisme est-il le nom,
03:33je ne sais pas. Je ne sais pas quelle est
03:35aujourd'hui la pensée politique,
03:37la vision d'avenir, la vision pour le pays
03:39de Gabriel Attal.
03:41Ce meeting
03:43était bien sûr
03:45important pour lui, inscrit à son agenda
03:47politique avant
03:49le jugement du 31 mars.
03:51Ils en ont détourné légèrement l'objet.
03:53Il a dû le reformater, mais encore une fois
03:55les formules, je trouve que la corde
03:57est un peu usée aujourd'hui.
03:59La formule est un peu usée, comme si
04:01chaque fois il allait ressortir
04:03ce type de
04:05communication politique.
04:07Mais avec, encore une fois,
04:09je ne vois pas quel est son projet politique.
04:11Ils étaient tous sur l'estrade, mais avec quelques
04:13balles perdues, puisqu'ils se sont,
04:15quand on voit le sous-texte, envoyés deux ou trois
04:17petites...
04:19Tacles.
04:21Tacles un peu
04:23appuyés, avec en effet
04:25Edouard Philippe
04:27installé très haut dans les enquêtes d'opinion,
04:29avec un Premier ministre qui souffre
04:31en termes de
04:33popularité,
04:35et qui va
04:37essayer de produire un prochain budget,
04:39mais dans des conditions impossibles.
04:41Et Gabriel Attal qui n'arrive pas
04:43à créer quelque chose
04:45autour de sa personnalité, depuis
04:47son départ à Matignon, et avec ce tweet
04:49d'Emmanuel Macron,
04:51parlant de ce qui s'est passé il y a neuf ans
04:53à Amiens, c'est-à-dire le début
04:55de En Marche, sans qu'il n'ait
04:57un mot pour son ancien
04:59Premier ministre, ni pour la réunion
05:01à Saint-Denis. Vous avez raison de le préciser
05:03effectivement. Et puis rappelons qu'il est aussi le responsable
05:05de toute cette relégation
05:07d'une opinion qui maintenant
05:09est considérée comme méprisable, à travers
05:11ce front républicain, dont il a été
05:13l'instigateur, et qui a bouleversé effectivement
05:15la politique. Alors il en a été
05:17le vainqueur a priori, mais je pense qu'il pourrait