[#Journal] Le 19H30 du 04 Avril 2025
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00:00Générique
00:02...
00:15Vendredi 4 avril 2025,
00:19mesdames et messieurs, bonsoir.
00:21C'est toujours un plaisir d'être avec vous sur GMT-TV
00:24pour votre édition d'information du soir.
00:27Au sommaire, Jean-Rémi Yama n'apportera son soutien
00:31à aucun candidat lors de cette élection présidentielle.
00:35C'est ce qu'il a indiqué au Média Vatrikoff,
00:37comme nous le verrons dans ce journal.
00:41Première information,
00:43en politique, Jean-Rémi Yama a donné sa position
00:46concernant les huit candidats à l'élection présidentielle
00:50du 12 avril 2025 au cours d'une interview accordée
00:54au Média Vatrikoff, Karl Mackenba.
00:59Jean-Rémi Yama, syndicaliste et candidat recalé
01:01à l'élection présidentielle prévue le 12 avril,
01:04a récemment exprimé sa position claire
01:06concernant les candidats en lice.
01:08Dans un entretien accordé au Média Vatrikoff
01:11ce mercredi 2 avril,
01:13il a affirmé son positionnement par rapport à cette échéance.
01:16Le 12 avril, que chacun agisse selon son cœur,
01:19a déclaré Jean-Rémi Yama,
01:21laissant transparaître sa déception
01:23face à cette décision administrative.
01:25Président du Parti National pour le Travail et le Progrès,
01:29le leader syndical considère que les projets de sociétés
01:32proposés par les candidats
01:34ne correspondent pas à sa vision pour le développement du Gabon.
01:37Pour soutenir quelqu'un, on dit qu'il se ressemble, s'assemble.
01:43Nous ne partageons pas les mêmes valeurs.
01:46Nous luttons contre le système ancien.
01:52Et nous sommes persuadés
01:54qu'on ne nous propose pas mieux
01:58qu'un retour en force à l'ordre ancien.
02:02Qu'on ne le veuille pas, les signaux sont là.
02:06Refusant de se plier à ce qu'il considère comme une pression,
02:10il a également exhorté ceux qui envisagent de s'abstenir
02:14à agir selon leur conscience.
02:16Maintenant, un adversaire qui s'est présenté
02:20et qui se présente maintenant, c'est l'abstention.
02:24Moi, je vais m'abstenir
02:26parce que je n'irai pas choisir
02:31parmi les huit quelqu'un
02:34avec qui nous ne partageons pas les mêmes valeurs.
02:36Donc, c'est ma façon de m'exprimer.
02:40Mais s'il y a des Gabonais qui estiment que c'est leur façon aussi
02:43de s'exprimer pour dire
02:45que cette affaire-là n'est pas bonne,
02:49chacun fait normalement comme son cœur le demande.
02:54Dans sa critique de la situation politique actuelle,
02:57Jean-Rémi Yama a exprimé son souhait d'apporter du soleil aux Gabonais
03:01s'il avait été élu.
03:02Il a cependant déploré la présence de ce qu'il appelle les bourreaux d'hier
03:07entourant le candidat présidentiel actuel,
03:09Brice Koterolgui Nguema, qu'il considère comme une force.
03:13Suite à l'éboulement qui s'est produit au PKS-6 le 31 mars dernier,
03:18le président de la transition et candidat à l'élection présidentielle,
03:22Brice Koterolgui Nguema,
03:24s'est rendu au chevet de la famille enduée.
03:27Explication.
03:28Informé du tragique accident survenu au PKS-6
03:31dans le 6e arrondissement de Libreville qui a coûté la vie
03:34à une fillette de 8 ans et gravement blessée,
03:37une autre enfant le 31 mars dernier,
03:39le président de la transition, Brice Koterolgui Nguema,
03:42s'est rendu auprès de la famille sinistrée ce 3 avril 2025.
03:47Un geste de solidarité fort de la part du chef de l'État
03:50venu exprimer son soutien dans cette douloureuse épreuve.
03:55Malgré un agenda particulièrement chargé en pleine période électorale,
04:00Brice Koterolgui Nguema a tenu à marquer de sa présence
04:03ce moment de deuil et de détresse au PKS-6.
04:07La famille durement éprouvée par la perte de leur enfant seulement,
04:11âgé de 8 ans, la destruction de leur habitation
04:14et la prise en charge médicale d'une petite victime souffrant
04:18d'une double fracture a pu compter
04:21sur la compassion du président de la transition.
04:24Touché par la situation, Brice Koterolgui Nguema
04:28s'est déplacé sur les lieux du drame pour constater les dégâts
04:32et échanger directement avec la famille.
04:35Un moment chargé d'émotions visibles sur les visages bouleversés des proches.
04:40Espérant que les autorités prendront enfin des mesures concrètes,
04:43la famille sinistrée souhaite pouvoir quitter cette zone classée à risque
04:47depuis un premier éboulement survenu deux ans plus tôt au même endroit.
04:53Ainsi, la visite du président de la transition sur les lieux du drame
04:57apparaît comme la réponse aux cris de détresse lancés par cette famille.
05:01Rappelons que le 31 mars dernier a été une journée particulièrement éprouvante
05:06pour les habitants du Grand Libreville,
05:08confrontés non seulement au retour des pluies,
05:11mais également aux risques croissants de catastrophes naturelles.
05:16Une tragédie de plus qui rappelle une fois encore
05:19la précarité dans laquelle vivent de nombreuses familles gabonaises
05:23depuis des décennies.
05:25À l'occasion de l'élection présidentielle de 2025,
05:29Gabo Media Time vous propose chaque jour
05:31un décryptage des dispositions du Code électoral.
05:35Aujourd'hui, focus sur l'article 122,
05:38une règle essentielle qui garantit la liberté et la confidentialité du vote
05:43en interdisant toute tentative d'influence dans les bureaux de vote.
05:48Comment cette mesure protège-t-elle les lecteurs ?
05:52Élément de réponse tout de suite avec Iris Soubanga.
05:55Au cœur de toute élection démocratique réside un acte fondamental,
05:59un droit précieux, celui de voter.
06:02Un bulletin, un nom, une croix, un choix personnel secret, intime.
06:07Mais pour que ce choix soit véritablement libre,
06:09le législateur a prévu des garde-fous essentiels.
06:12L'un d'eux, crucial pour la sérénité du vote,
06:15est l'article 122 de notre Code électoral.
06:18Alors, que dit précisément cet article ?
06:21Eh bien, en termes simples, il l'interdit formellement à quiconque,
06:25une fois à l'intérieur du bureau de vote, d'essayer d'influencer votre choix.
06:29La sanction est claire, un premier avertissement.
06:32Et si cela ne suffit pas, l'expulsion pure et simple du bureau.
06:35Visualisons ensemble cette scène.
06:38Vous vous apprêtez à glisser votre bulletin dans l'urne,
06:40concentré sur votre décision.
06:42Soudain, une personne à côté de vous insiste par un signe appuyé,
06:46un clin d'œil insistant, voire un mot chuchoté,
06:50pour vous orienter vers un candidat en particulier.
06:52C'est précisément ce que l'article 122 proscrit.
06:56Ces tentatives de persuasion, qu'elles soient subtiles ou grossières,
06:59violent la liberté de votre vote.
07:01Prenons des exemples concrets.
07:02Il pourrait s'agir de quelqu'un arborant ostensiblement un badge
07:06ou un vêtement à l'effigie d'un candidat
07:08et s'attardant près de l'isoloir.
07:10Ou encore une personne qui, mime de rien,
07:13mime le geste de cocher une case sur un bulletin imaginaire
07:16en regardant un électeur hésitant.
07:18Certains pourraient même tenter des pressions plus directes
07:21en commentant à voix haute les choix possibles
07:23ou en distribuant discrètement des tracts à l'intérieur du bureau.
07:27Même des gestes apparemment anodins,
07:29comme insister lourdement pour accompagner une personne âgée isolée
07:32dans l'isoloir alors qu'elle ne l'a pas demandé,
07:35peuvent être considérés comme une tentative d'influence.
07:38L'objectif de l'article 122 est clair.
07:40Créer une zone de neutralité absolue autour de l'acte de voter.
07:44Un de l'espace où votre conscience est la seule boussole.
07:48Pourquoi une telle règle est-elle si importante ?
07:51Parce que la liberté et la confidentialité du vote
07:54sont les piliers d'une élection sincère.
07:56Si les électeurs se sentent sous pression,
07:58influencés, voire intimidés au moment de voter,
08:01le résultat final ne reflète plus véritablement la volonté du peuple.
08:05C'est pourquoi les membres du bureau de vote
08:08sont là pour veiller au respect de cet article.
08:10Alors, la prochaine fois que vous vous rendrez aux urnes,
08:13souvenez-vous, votre vote est un acte personnel et libre
08:17et la loi est là pour le protéger contre toute tentative d'influence.
08:21C'est la garantie d'une démocratie vivante et respectueuse du choix
08:25de chaque citoyen.
08:26Dans la suite de ce journal,
08:28parlons de la grève à l'Institut africain d'informatique,
08:32l'ultime recours du personnel pour sauver
08:34cet établissement d'enseignement supérieur,
08:37dans le coma suivant cela.
08:40Des dortoirs inhabitables, des installations et bureaux délabrés,
08:44l'Institut africain d'informatique peine à se relever.
08:49Jadis fleurant de l'enseignement supérieur en Afrique centrale,
08:52l'établissement est aujourd'hui à l'abandon
08:55et les promesses de réhabilitation restent lettres mortes.
08:59C'est avec l'arrivée du CETERI que l'IAI a repris le souffle.
09:03Aujourd'hui, le CETERI a épongé, a apaisé la dette de 40 %.
09:09Vous comprenez que de l'année dernière à maintenant,
09:12le certain argent qui a été remis à la disposition de l'IAI
09:16pour le fonctionnement, pour apaiser le personnel,
09:19le climat social s'est épuisé.
09:22On a des agents qui sont allés à la retraite
09:24mais qui aujourd'hui ne touchent pas leur pension,
09:27alors que l'IAI a de l'argent dans ses caisses.
09:29Ce jeudi, le personnel a décidé de cesser le travail
09:33au cœur de leur colère,
09:35des aérés de salaire qui s'accumulent,
09:38des dettes sociales non réglées.
09:40Conséquence, ils n'ont plus accès aux prestations de santé et de retraite.
09:45Nous demandons respectueusement du fond de nos cœurs
09:49l'intervention du général de brigade,
09:52président de la République,
09:53Son Excellence Brice Clotaire Oliginguéma,
09:57le père de la nation, l'homme de la situation,
10:00à trouver une solution définitive pour cette école.
10:05En 2023, le comité pour la transition et la restauration des institutions
10:10avait amorcé un appuiement de la dette.
10:1340 % avaient été réglés,
10:15mais le personnel accuse une gestion opaque des fonds restants.
10:19Le cri qu'on lance aujourd'hui, c'est que le président soit interpellé
10:23pour qu'il envoie un audit à l'IAI, un audit des comptes,
10:26pour qu'il sache réellement par où cet argent-là est passé
10:30et comment ça a été utilisé.
10:32C'est ça, notre véritable problème.
10:33L'IAI n'est plus que l'ombre de lui-même.
10:36Pendant des décennies,
10:37il a formé l'élite informatique de la sous-région.
10:41Aujourd'hui, il lutte pour sa survie.
10:43Les grévistes réclament une implication des États membres,
10:46une mobilisation qui sera déterminante
10:50pour l'avenir de l'institution.
10:52En sport, dans le classement
10:54de la Fédération internationale de football association,
10:58publié le jeudi 3 avril 2025,
11:00le Gabon est désormais 79e meilleure nation en mars.
11:06Lionel Bang.
11:07C'est une réelle bouffée d'optimisme qui souffre sur le football gabonais.
11:11Après la publication du classement
11:13de la Fédération internationale de football association,
11:16on a abrégé FIFA le jeudi 3 avril 2025.
11:20Dans ce ranking des meilleures nations,
11:22notre pays, le Gabon, grimpe à la 79e position mondiale.
11:25Les Poulains de Thierry Mouyouma ont donc,
11:27grâce à leur performance durant la trêve internationale
11:30du mois de mars, permis une montée de cinq places.
11:33Après un passage avide avec une chute libre
11:36ayant fait côtoyer les tréfonds du top mondial,
11:38le Gabon peut désormais envisager des meilleures places
11:41et ce, en répétant des exploits sur le terrain.
11:44Les deux dernières rencontres remportées face aux îles Seychelles
11:47et à la rédoutable équipe du Kenya
11:49ont généré ce bond dans la hiérarchie internationale.
11:53Passons de la 84e place à la satisfaisante 79e place mondiale.
11:57Cette progression n'est pas le fruit du hasard.
11:59En mars 2025, le Gabon a disputé des matchs cruciaux
12:03dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
12:06Face à des adversaires coriaces,
12:07les ponteurs du Gabon ont su allier combativité et efficacité
12:11en grangeant des points précieux
12:13qui leur permettent aujourd'hui de se hisser
12:15parmi les 80 meilleures nations du globe.
12:18Sur le plan africain,
12:19cette 79e place positionne le Gabon dans le top 15,
12:22ce qui en soi constitue un signal fort
12:24pour une équipe en quête de reconnaissance.
12:27En effet, portée par une génération de talents
12:29à l'instar de Pierre-Emerick Aubameyang,
12:31dont plusieurs évoluent dans les clubs européens,
12:34et par une stratégie bien rodée,
12:35l'équipe nationale semble avoir trouvé son rythme.
12:38Longtemps cantonnée aux alentours de la 92e place,
12:42elle franchit désormais un cap symbolique,
12:44ravivant les espoirs d'un retour au premier plan,
12:46comme à l'époque dorée des années 2010.
12:48Pour les supporters, cette annonce est une source de fierté,
12:52mais aussi une invitation à rêver plus grand.
12:54Le regard se tourne désormais vers les prochaines échéances
12:57avec en ligne de mire
12:58une possible qualification historique pour le mondial 2026.
13:02En attendant, le Gabon s'avoue au classement et sa 79e place,
13:06signe d'un renouveau footballistique
13:08qui ne demande qu'à s'affirmer davantage.
13:10Le chiffre du jour est 120 milliards de francs CFA.
13:13C'est le montant du résultat net consolidé,
13:16engrangé par le groupe BGFI Bank à l'exercice clos,
13:19le 31 décembre 2024.
13:21La source étant communiquée, datée du 2 avril 2025.
13:26Et le verbatim, qui est bien évidemment de Jean-Rémi Yama,
13:30président du Parti national pour le travail et le progrès,
13:33le 12 avril,
13:34que chacun agisse selon son cœur
13:37pour ceux qui ont choisi de s'abstenir,
13:39qu'ils n'aillent pas parce qu'on les y oblige.
13:42Moi, je choisis l'abstention.
13:44Le 12 avril, je serai chez moi.
13:46La source de ce verbatim est Vatrikov.
13:51Point final à ce 19h30.
13:52Merci pour votre attention.
13:54N'oubliez pas les gestes simples,
13:56liker, commenter, partager
13:58et surtout, restez à l'ordre de l'info sur Gabon Media Time.
14:01Bonne soirée à vous.
14:02Bon week-end à tous. Au revoir.