Sur CNEWS, le 1er avril, le journaliste Ivan Rioufol revient sur la condamnation de Marine Le Pen et parle de l'accusation de trouble à l'ordre public dont elle fait l'objet : «Elle s'installe dans une position d'antisystème encore plus exacerbée».
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00:00le vrai trouble à l'ordre public, il serait dans cette résistance possible
00:03à laquelle appelle d'ailleurs Marine Le Pen quand elle dit qu'elle ne se laissera pas faire.
00:06C'est très intéressant de voir qu'elle essaie de s'installer
00:11dans une position d'antisystème encore plus exacerbée
00:14dans la mesure où elle reproche maintenant à l'État de droit de ne pas respecter le droit
00:17dans la mesure où cette mesure qui devrait être suspensive,
00:20cette mesure d'appel qui devrait être suspensive, ne l'est plus,
00:23avec cette exception précisément qui était une option qui n'était pas obligatoire de la part des juges.
00:27Donc ce sont les juges, me semble-t-il, qui mettent en cause cet ordre public-là.
00:31D'autre part, il y a un autre recours, me semble-t-il,
00:34parce que beaucoup de constitutionnalistes estiment effectivement
00:37qu'il y a un manque de proportionnalité dans la décision.
00:40Or, il me semble que la décision de la semaine dernière
00:45ne s'intéressait qu'à l'hypothèse d'élus municipaux.
00:49Et j'ai l'impression, d'après ce que j'ai pu comprendre,
00:50mais je n'ai pas d'informations particulières,
00:52qu'il pourrait y avoir un autre recours face au Conseil constitutionnel
00:56concernant les élus nationaux, pour savoir si, oui ou non, cette exception...
00:59— Cette question prioritaire des constitutionnalités.
01:06— ...également s'installer, être pour eux-mêmes...
01:11Enfin, être étudiés pour eux-mêmes, pardon,
01:13comme elle l'a été pour, par exemple, Louis Alliot,
01:15qui a été exempté de cette peine d'exception.
01:19Sous-titrage Société Radio-Canada