Le Jarl accusé d’avoir organisé une milice et attaqué des jeunes fêtards : toute la vérité sur cette affaire !
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00:00— Merci Le Yarl d'être avec nous. Qu'est-ce qui s'est passé réellement ce soir-là ? Il y a eu quoi ?
00:04— Alors il y a eu une free party d'organisé au-dessus de l'établissement de nuit par l'extrême-gauche, l'union pirate et les fils,
00:10des membres et les fils. Je l'ai découvert après. — La gauche vous accuse de monter des milices d'extrême-droite.
00:14— Évidemment, oui. En fait, là, ils essaient de sortir d'une situation bien compliquée parce qu'ils se sont accumulés
00:21à l'arrière de l'établissement. Nous, on faisait notre soirée classique. On n'avait même pas vu qu'une free party était organisée.
00:26On a été appelés par des riverains. On est arrivés très vite sur l'arrière du bâtiment. Il y avait 150 personnes
00:31qui avaient cassé des vieux cinémas. Et finalement, il y avait plein de monde dedans. On n'était pas capables de quantifier.
00:36On a juste appelé la police. Le truc, c'est qu'on a appelé la police. La police s'est intervenue rapidement.
00:41Nous, on a quitté le lieu après. On a repris notre travail en laissant faire. Jusque-là, on savait pas trop
00:46ce qui s'était passé. On laissait la police faire. Et finalement, ça a duré très très longtemps,
00:49puisque presque 1h30 à 2h de négociation avec les autorités, la police et puis ceux qui étaient à leur free party.
00:56Jusque-là, nous, on s'en occupait pas réellement. On faisait notre soirée. On avait 1000 clients dans la boîte.
01:01On avait d'autres choses à faire. Et puis, à un moment donné, on vient nous prévenir qu'ils allaient les faire partir
01:08parce qu'ils essuyaient des canettes et des jets de bouteilles de verre sur les policiers.
01:13Il faut savoir que les policiers étaient qu'une quinzaine et ne pouvaient pas être plus ce soir-là
01:17parce qu'à Rennes, malheureusement, ils avaient aucun autre effectif. Ils manquent d'effectifs.
01:24C'était une galère totale. On est venus me prévenir. J'ai dit que s'ils faisaient ça, les gens de la free party
01:30allaient sortir par le devant de l'établissement parce qu'évidemment, eux, ils étaient sur l'arrière.
01:34Ils allaient sortir par les issues de secours de devant et ils allaient donc être directement face à nous.
01:39Et que là, je savais que ça allait être compliqué parce que c'est l'union pirate, parce que c'est les LFIs,
01:43parce que c'est l'extrême-gauche. Et je savais qu'il allait y avoir un affrontement. C'était évident.
01:48Malgré tout, les choix sont faits. Moi, je juge pas les choix parce que je les connais tous, les policiers de terrain.
01:53Vraiment, ils m'ont tous écrit et tout. Ils ne peuvent rien. Ils n'étaient que 12, 13 à gérer le truc.
01:57C'est-à-dire autant d'équipes de sécurité que j'avais dans la boîte pour 1 000 personnes. Et eux, c'est la ville de Rennes.
02:02Voilà. Il y a eu du gazage. Ils ont balancé les bombes Lacrymo. Ça a pété dans les signaux.
02:08Alors il y a plein de gens qui disent que c'est nous qui avons... – Rennes, c'est devenu catastrophique.
02:11– Non mais c'est catastrophique. Mais je veux quand même juste finir là-dessus, Cyril, parce que c'est un truc de fou,
02:15parce qu'ils nous ont déglingué sur les réseaux, tous les membres LFIs de toute notre région.
02:21– Oui mais vous savez, ils ne sont plus trop écoutés. – Oui mais quand même...
02:23– Ça y est, moi aussi, ils viennent mettre une affiche de moi. – J'ai vu, j'ai vu.
02:27Ma femme vient me dire... – Ça va leur coûter beaucoup d'argent.
02:30– Oui, ma femme vient me dire dans 2 jours, on va être tous les deux en affiche. Ça va finir comme ça.
02:35Et donc, combien de mal... Et je le dis parce que nous, on a fait des erreurs.
02:39Moi, je le dis, je sais les assumer. C'est-à-dire que là, on s'est retrouvés où d'un coup, on s'est fait attaquer.
02:44Ils arrivaient vers nous à 20 m parce que l'escalier de secours est à 20 m de nos barrières.
02:48Et là, évidemment, et je vais être honnête parce que moi, je suis quelqu'un d'honnête.
02:52C'est-à-dire que sur la grosse partie qui sortait, allez, on va dire 60%, c'était cool.
02:57Ils partaient, on les accompagnait, on leur demandait d'aller plus loin et ils partaient.
02:59Et c'est vrai, je le dis. J'ai d'ailleurs plein de vidéos qui le prouvent.
03:02Parce que j'ai une GoPro et donc tout a été filmé.
03:04Et puis évidemment, dans le lot, il y a des filles, il y a des garçons
03:08qui ont attisé la catastrophe et là, ça a commencé.
03:11Des jets de bouteilles sur nos clients parce que j'avais 200 personnes dans la file d'attente.
03:14On a eu des projectiles, j'ai des portiers blessés.
03:17Je me suis retrouvé à séparer mon équipe de sécurité en urgence, à courir,
03:21rechercher la police pour dire venez nous aider, ce n'est pas notre travail.
03:23On ne sait pas faire ça. Et c'est vrai, je le dis à tout le monde, on ne sait pas faire.
03:27Alors si on a fait des erreurs, je m'en excuse auprès de tout le monde
03:30et au niveau de toute la France, on est nuls.
03:32Je voudrais que vous voyiez cette vidéo parce que c'est exclusif à vous.
03:35Je n'avais pas le droit jusqu'à 16h de vous la donner.
03:38Parce que Union Pirate et les LFI ont dit que le gars qu'on a jeté au sol,
03:42enfin que mes gars ont jeté au sol, n'avait absolument rien fait, était un gentil passant.
03:47Personne n'a vu cette vidéo encore, vous êtes les premiers.
03:49Regardez à droite s'il n'avait vraiment rien fait.
03:51Il a une bouteille dans la main, il la balance.
03:52À cet instant, il la balance sur la foule des gens.
03:56J'ai un de mes portiers qui jette sa jambe pour protéger les gens derrière.
03:59Il prend la bouteille de verre dans le genou, il a un genou explosé.
04:03Et évidemment, en quelques secondes, ils attrapent le gars et ils le mettent au sol
04:06pour le contrôler et qu'il ne continue plus.
04:08Les gens disent vous n'aviez pas le droit de faire ça.
04:10Mais si, on a le droit de faire ça parce que c'est la voie publique.
04:12Mais en même temps, sur la voie publique, l'article,
04:14et je le redis encore, 73, je l'ai déjà dit sur d'autres médias,
04:17quand quelqu'un fait quelque chose de délictueux et qu'il peut être condamné,
04:22tout individu doit intervenir et là, c'était l'urgence.
04:26Je n'arrête pas de le dire.
04:27Je pense qu'ils nous ont piégé, Cyril, parce que je sortais un livre cette semaine
04:31et dans ce livre, je parle d'eux et de tout ce qu'ils font.
04:33Je parle d'union pirate et de tout ce qu'ils font sur Rennes.
04:36Je pense qu'ils nous ont eu.