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00:00Bon bah écoutez voilà, il est 11h07, donc on a fait le tour, on a dit que des choses intéressantes, et on va maintenant parler
00:06de ce qui nous passionne manifestement tous, c'est-à-dire ces grandes affaires criminelles.
00:11L'affaire Émile, l'affaire Grégory. J'ai parfois l'impression d'ailleurs que la presse n'a rien appris en 40 ans,
00:16parce qu'elle reproduit les mêmes erreurs peut-être. Pourquoi ces affaires criminelles passionnent-elles autant ?
00:22Pourquoi en parlons-nous autant ? Bon d'abord il y a un mystère. À partir du moment où il y a mystère,
00:26ou énigme, on s'y intéresse. S'il n'y avait pas énigme, ça s'arrête tout de suite, forcément.
00:31Vous avez peut-être vu la une du journal Aujourd'hui en France, et le titre « Qui a tué Émile ? »,
00:35c'est sûrement la question qui revient dans les discussions cette semaine. Tout le monde en parle,
00:39nous en parlons, vous en parlez. Peut-être vous lancez-vous dans des hypothèses, nous sommes tous très prudents.
00:44Depuis le départ, effectivement, sur notre plateau, moi je refuse l'idée d'hypothèses ou de scénarios.
00:51Il me semble que ce n'est pas convenable pour les familles.
00:54Notre correspondant Stéphane Burgat nous racontait que des gens s'arrêtaient en voiture juste pour dire,
01:00je cite, c'est le grand-père qui avait tué Émile, on en est là, chacun organise son propre tribunal,
01:05sa propre justice, et on est avec Christophe Ondelat. Bonjour Christophe.
01:08Salut Pascal.
01:10Et merci d'être avec nous.
01:11Plaisir.
01:12Bon, vous êtes évidemment un des grands spécialistes en France de ces affaires criminelles,
01:16et puis vous avez animé de nombreuses émissions depuis la nuit des temps.
01:21Je disais, le ressort numéro un, c'est le mystère quand même.
01:25S'il n'y a pas de mystère, il n'y a pas d'intérêt.
01:28Il y a quand même un moment où le serpent se mord la queue, c'est-à-dire à partir du moment où les journalistes
01:33utilisent une histoire, ça passionne tout le monde.
01:36Ce n'est pas parce que ça passionne tout le monde que le journalisme en parle.
01:39Il y a un moment aussi où tout ça se mord la queue, à mon avis.
01:43Oui, mais ça c'est intéressant ce que vous dites.
01:46Est-ce que vous pensez que n'importe quelle histoire passionnerait la France ?
01:52Je n'en suis pas persuadé.
01:53Le ressort, si on fait de l'affaire de Minnissi, l'affaire Marie-Bénard, l'affaire de Bruen-Nartois,
02:02l'affaire évidemment du petit Grégory et l'affaire Émile,
02:06il y a un point commun sur ces cinq affaires, me semble-t-il, c'est le mystère.
02:11C'est l'énigme.
02:13L'affaire de Minnissi, on ne sait toujours pas l'affaire de Minnissi.
02:16Mais vous parliez de Bruen-Nartois, c'est bien parce que Libération à l'époque,
02:20et tout un tas de médias décident que c'est super important, que ça devient important.
02:24Je veux quand même vous rappeler que les chaînes d'info continue ont fait d'une affaire sans intérêt,
02:29qui était l'affaire d'Aval, une affaire nationale.
02:32L'affaire d'Aval, qui est l'histoire d'un mec qui tue sa femme, n'a aucun intérêt supplémentaire.
02:36Moi je ne partage pas du tout votre avis.
02:37Ah si, si, si.
02:39Mais pardonnez-moi, c'est là qu'on ne va pas être d'accord.
02:42L'affaire d'Aval, pendant longtemps, il nie,
02:46et il participe aux recherches avec sa belle-famille de celle qu'il a tuée.
02:51Donc vous avez un scénario là-dedans.
02:53Oui, oui, Pascal, moi je raconte tous les jours des histoires comme ça,
02:56qui n'ont intéressé personne.
02:58Des histoires où le mari nie, participe aux obsèques,
03:02pleurniche, et ensuite se trouve être le coupable,
03:05c'est d'une banalité, vous n'avez pas idée.
03:07Donc vous pensez que c'est la presse, en l'occurrence, qui a fabriqué l'affaire d'Aval.
03:11Vous ne pensez pas qu'il y avait une demande d'intérêt pour cette histoire ?
03:15C'est BFMTV qui a fabriqué l'affaire d'Aval.
03:17Pour une raison très simple, il y a un journaliste de BFMTV
03:20qui habite juste en face de chez la sœur d'Alexa Daval.
03:25Et c'est ça qui a tout enclenché.
03:26L'affaire d'Aval n'avait aucun intérêt supplémentaire
03:29par rapport à toutes les histoires que je raconte.
03:31Et l'affaire Emile, alors, pour vous, elle a un intérêt ?
03:33Dans l'échelle, d'une certaine manière, de l'intérêt...
03:38On parle de cela, il y a quand même la mort d'un enfant,
03:41donc respectons ce souvenir, cette mémoire.
03:45C'est l'enfant qui change tout.
03:47C'est l'enfant qui change tout ?
03:48Oui, pour moi, oui.
03:50C'est l'enfant, tout petit, son nom, c'est tout bête, mais Emile Soleil.
03:55Ces deux photos, on n'en a pas d'autres qu'on a de lui,
03:58dont une avec cette petite pâquerette,
04:01enfin, il y a une marguerite, quelque chose accroché à son oreille,
04:05qui ressemble à du soleil.
04:08Voilà, cet enfant nous touche.
04:10Mais ne mélangeons...
04:13Enfin, moi, ce que je répète depuis des années,
04:15c'est que contrairement à ce qui est dit tout le temps,
04:18le fait divers ne passionne pas les foules.
04:22Il passionne les gens, mais pas les foules.
04:24Et j'ai toujours un argument, et les gens s'inclinent en disant
04:27« Ah ben oui, vous avez raison, si le fait divers passionnait les foules,
04:32il y aurait une émission sur TF1.
04:34Et il n'y en a pas. »
04:35Mais moi, je ne partage pas votre avis.
04:38Vous savez pourquoi il n'y en a pas ?
04:40Parce qu'il n'y en a pas assez.
04:41C'est tout, il n'y en a pas assez de fait divers.
04:43Il y en a un de temps en temps.
04:45Il y en a un de temps en temps.
04:45Moi, j'en ai raconté 1200, Pascal.
04:47Mais ils ne sont pas à la hauteur de l'Affaire Grégory.
04:51L'Affaire Grégory passionne les foules, je suis désolé.
04:54Mais là où vous avez raison, c'est que des Affaires Grégory,
04:58il y en a une toutes les 40 ans.
05:01Et c'est pour ça qu'il n'y a pas d'émission sur TF1.
05:04Mais ne me dites pas que l'Affaire Émile ne passionne pas les foules.
05:07Je dis que oui, elle passionne les foules,
05:09mais aussi parce que nous les passionnons.
05:11Si vous voulez, c'est le serpent sous mavant la queue.
05:14Oui, effectivement, mais là, on ne saurait jamais la s'éloffer la poule.
05:18Voilà, exactement.
05:19Il est 11h12, restez avec nous, M. Audelade,
05:22parce que vous savez qu'on a énormément d'admiration pour vous.
05:28Oh, ça me touche.
05:29Et de tendresse.
05:31Oh, c'est encore mieux.
05:33Malgré votre petit chien qui est présent
05:36dans les couloirs d'Europe.
05:38Comment il va, le petit chien ?
05:40Il va très bien.
05:41Vous avez expliqué à vos auditeurs que je ne suis pas à Paris.
05:43Vous leur avez dit ?
05:44Ah non, vous êtes à Biarritz ?
05:47Non, je suis à Bayonne.
05:48Excusez-moi, ça n'est pas du tout la même chose.
05:51Alors, on va vous faire plaisir.
05:52On va trouver l'hymne de l'aviron bayonné.
05:55Ah oui.
05:56Parce que c'est toujours un grand moment.
05:58Notre cher petit Bayonne, il est une peigna.
06:02La peigna Bayonna.
06:03Vous êtes né à Bayonne, Christophe ?
06:05Ah oui, je suis né, j'y vis.
06:07Et votre famille est bayonnaise ?
06:10Absolument.
06:11Je suis né à Bayonne, j'ai grandi à Bayonne et je vis à Bayonne.
06:14Et vous remontez jusqu'aux croisades à Bayonne ?
06:16Il y a des ondelates depuis toujours ?
06:19Il y a un ondelate qui était surnommé Tarabillon,
06:22qui était encore serf du roi Louis XIV
06:25et qui ensuite a viré pirate
06:27et qui est possiblement un ancêtre.
06:29Mais on n'est jamais arrivé à remonter jusqu'à lui.
06:32Bon, écoutez, nous, on va essayer de le remonter jusqu'à vous.
06:34Et c'est déjà bien.
06:35Il est 11h13, la pause.
06:36On est avec Christophe Ondelate.
06:38A tout de suite.
06:38Et vous, êtes-vous passionné par les affaires criminelles ?
06:41On vous pose la question ce matin sur Europe 1.
06:43Appelez-nous au 01 80 20 39 21.
06:4711h13, vous écoutez Pascal Praud sur Europe 1.
06:49W.E. pour Leclerc.
06:50Offre également disponible dans les espaces culturels Leclerc.
06:54Europe 1.
06:55Pascal Praud et vous.
06:5511h à 13h sur Europe 1 avec notre invité Pascal Christophe Ondelate
06:59que vous retrouvez sur Europe 1 tous les jours du lundi au vendredi
07:01de 14h à 15h.
07:02Et c'est passionnant, évidemment, de l'écouter, Christophe Ondelate.
07:05Parce qu'il connaît évidemment ces histoires si particulières.
07:09Il nous disait c'est l'enfant qui change tout pour l'intérêt du public.
07:14Et puis le mystère, bien sûr.
07:16Ces deux phénomènes font que le public a un intérêt grandissant
07:21pour cette histoire et pour cette affaire Émile.
07:26Comment aujourd'hui vous trouvez, Christophe Ondelate, le traitement médiatique ?
07:32Je lisais par exemple hier le Parisien qui avait des informations.
07:36Je rappelais qu'en Angleterre, visiblement, tu n'as pas le droit de parler des affaires criminelles
07:40en dehors de la mise en examen, de l'information également
07:43qui renvoie, je crois, devant le tribunal.
07:45C'est très encadré. En France, on peut tout dire.
07:48Et entre la liberté d'informer et puis la présomption d'innocence,
07:52il faut trouver effectivement le bon chemin.
07:55Et c'est en fonction des consciences des journalistes, parfois de la loi,
07:59parfois d'autres choses, parfois de l'audience aussi, qui peut jouer.
08:04Je voulais avoir votre avis là-dessus.
08:07Je trouve, en ce qui concerne l'affaire Émile, que moi j'ai suivi,
08:10je l'avoue, d'un bout à l'autre, minute par minute,
08:14parce que j'ai fonctionné effectivement, comme beaucoup de Français, là-dessus.
08:19Je ne suis pas loin de penser que ça s'est bien passé.
08:26Je trouve que le traitement de cette affaire par les médias,
08:29notamment les chaînes d'infocontinu et notamment la chaîne
08:32qui s'est le plus coiffrée de cette histoire qui est BFM,
08:35honnêtement, le traitement a été plutôt correct.
08:39Et il n'y a pas eu trop de plans sur la comète.
08:44Bon, bien sûr, l'idée que le grand-père soit coupable d'un coup porté
08:49est une hypothèse qui intéresse plus que les autres.
08:53Mais je trouve que ça s'est plutôt bien passé.
08:56Ce n'est pas comparable à l'affaire Grégory.
08:58Il faut quand même rappeler que dans l'affaire Grégory,
09:01les journalistes ont jusqu'à trouvé des avocats
09:04pour les gens qui sont concernés par l'affaire.
09:08Les journalistes deviennent des conseillers,
09:10aussi bien de Bernard Laroche que de la famille Villemin, etc.
09:14Là, je trouve que le journalisme s'est tenu un peu plus loin.
09:17Et pour moi, qui ai un regard très critique sur tout ça,
09:22et qui serait plus près de l'option anglaise sur le plan philosophique,
09:27ça ne s'est pas si mal passé que ça cette fois-ci.
09:30Alors, nous sommes avec Thierry.
09:31Thierry va pouvoir vous interroger et parler en direct
09:33parce que vous êtes une référence, disons-le, dans ce domaine.
09:36Bonjour Thierry.
09:39Bonjour, bonjour à tous.
09:40Thierry, vous nous appelez d'où ?
09:43De la Charente.
09:44Ah, vous êtes le Thierry de la Charente ?
09:45Je ne reconnaissais pas votre voix.
09:47Vous êtes le Pascal de Robin.
09:49Hé, Pascal de...
09:52En tout cas, le Thierry de la Charente qui habite tout près d'Angoulême.
09:55Il fait beau en Charente ?
09:58Il fait un temps magnifique.
10:00Ah bon, ça ne m'étonne pas.
10:01J'ai l'impression qu'on ne vous entend pas très bien.
10:02Je stabilise la ligne, laissez-moi pratiquer une seconde.
10:04Oui, stabilisez évidemment la ligne.
10:08Alors, vous dites, à juste titre, qu'une chaîne...
10:11Alors, toujours délicat pour nous de parler de BFM
10:13parce que BFM, c'est un concurrent de CNews.
10:15Mais c'est vrai que ces deux jours, trois jours que nous venons de passer,
10:20CNews a eu une ligne éditoriale qui restait la même,
10:24c'est-à-dire de traiter toutes les actualités
10:28qui étaient intéressantes, avec une part importante évidemment pour l'affaire Émile,
10:32avec beaucoup de prudence,
10:34puisque, je le disais, sur les plateaux,
10:36moi j'ai imaginé qu'on ne fasse pas de scénario.
10:39Et BFM a fait un choix différent,
10:41c'est-à-dire que BFM a fait 80% ou 90% d'Émile
10:46de 9h du matin jusqu'à 20h, pour faire simple.
10:48Bon, les audiences ont été au rendez-vous
10:52puisque mardi et mercredi, BFM, ce qui est très rare aujourd'hui, a été première chaîne info.
10:57Là, les audiences viennent de tomber hier
11:00et la pression était un peu retombée sur Émile
11:03et CNews a repris la première place hier.
11:06Donc, c'est aussi un choix d'audience qu'a fait BFM.
11:08Alors, vous avez utilisé le mot « goinfré ».
11:11C'est vrai qu'une chaîne info, dans le climat d'aujourd'hui,
11:14qui est quand même très tendu,
11:16où il y a beaucoup d'actualités internationales
11:18qui consacrent 80% ou 90% de son antenne à un fait divers,
11:23c'est quelque chose qui n'existait pas, évidemment, il y a quelques années, Christophe Ondelatte.
11:28Enfin, oui, il y a l'affaire Grégory,
11:30c'est-à-dire que l'affaire Grégory,
11:33c'est à peu près la même passion autour d'un fait divers,
11:37mais le rôle de la presse dans cette affaire
11:38fait que pendant les décennies qui ont suivi jusqu'à peu près au début des années 2000,
11:43où moi je commence, faites entrer l'accusé,
11:45la matière est devenue infréquentable.
11:48Plus personne ne fait de fait divers,
11:50en dehors du journal François,
11:52de l'affaire Grégory jusqu'au début des années 2000.
11:55Et quand moi je commence, faites entrer l'accusé,
11:59c'est une matière putride.
12:01Je raconte toujours cette histoire,
12:03qu'aucun journal de télé, Télé 7 jours, Télé magazine et tout le machin,
12:07aucun d'entre eux ne parlait de fait entrer l'accusé.
12:10On avait juste trois lignes pour annoncer le programme.
12:13Et quand on est allé voir le directeur de Télé 7 jours pour lui dire
12:16vous ne pourriez pas nous aider un peu quand même,
12:18et il nous a regardé, il nous a dit
12:19mais enfin, vous croyez qu'avec le public familial que j'ai,
12:23je vais promouvoir des émissions criminelles ?
12:28C'est impossible monsieur, c'est impossible.
12:30Non mais c'est vrai, vous vous rappelez quelque chose qu'on a oublié effectivement,
12:33parce que c'était un désastre journalistique.
12:36Il y a une série d'ailleurs, je ne sais pas si c'est sur Canal ou sur Netflix,
12:40il y a une série sur l'affaire Grégory qui est sidérante.
12:46C'est-à-dire que ce qu'ont fait les journalistes à ce moment-là,
12:49où ils sont allés faire poser Mme Villemin sur la tombe de Grégory,
12:55parce que Grégory meurt au mois de novembre,
12:57avec des jouets de Noël achetés pour le petit Grégory,
13:01les jouets qu'il aurait pu avoir, je vous assure,
13:04et que c'est la une en l'occurrence du Parisien.
13:07Moi je connais bien Patrick Mahé, je connais bien Dominique Grimaud,
13:10qui ont travaillé sur cette affaire-là, Jean Quaire bien sûr.
13:15Pascal quand je vous dis que j'ai déjeuné avec le patron de Télé 7 jours,
13:18c'était Patrick Mahé qui a travaillé sur l'affaire Grégory,
13:21et qui en 2001 vient me dire le fait divers c'est trop dégueulasse pour mon public familial.
13:30Patrick il était à l'époque je pense au Parisien peut-être,
13:34et je pense même qu'ils ont fait un livre avec Dominique Grimaud et Mme Villemin.
13:39Bon, Thierry vous vouliez poser une question, on a stabilisé la ligne, Thierry.
13:43Je suis revenu, donc oui effectivement j'entends Christophe qui parle aussi de l'affaire Grégory,
13:47c'est vrai que indirectement ça m'a renvoyé directement à cette époque-là,
13:51mais même si ça n'a rien à voir c'est autrement.
13:54Moi concernant l'affaire du petit Émile qui est triste,
13:59contrairement à ce qui peut être dit,
14:01ça m'énerve un peu comme c'est rapporté par certains médias,
14:04qui cherchent quand même à tirer des ficelles et à nous orienter sur des pistes qui ne sont pas factuelles.
14:09Hier j'ai écouté la conférence de presse du procureur de la République,
14:14c'était clair et net quoi, il y avait des éléments factuels, et moi je reste là-dessus.
14:20Qu'est-ce que vous appelez clair et net dans la bouche du procureur de la République ?
14:26Par exemple que le corps a été traîné, qu'il y a eu un traumatisme important,
14:33déplacé oui, qu'il a été déplacé, que l'enfant serait décédé en dehors de ses habits,
14:40donc voilà, tout ça c'est factuel.
14:42Qu'est-ce que vous appelez en dehors de ses habits ?
14:44C'est-à-dire que les habits qui ont été retrouvés ne sont pas ceux qui existaient sans doute lorsque l'enfant est mort, c'est ça ?
14:50C'est ce que j'ai compris.
14:52Moi ce que j'ai compris c'est qu'il n'était pas dans ses habits quand il est décédé.
14:59Ce que vous voulez dire, il n'était pas dans ses habits, moi je ne pense pas que ce soit ça,
15:03je pense qu'il était habillé lorsqu'il était décédé,
15:07mais en revanche lorsqu'il a été retrouvé, il a été retrouvé avec d'autres habits qui lui appartiennent
15:13mais qui ne sont pas les habits avec lesquels il était décédé, moi c'est ce que j'ai compris.
15:16Voilà, c'est exactement ça, vous l'avez dit mieux que moi effectivement, c'est exactement ça.
15:20Mais après, moi je reste sur des éléments factuels et j'en ai marre de ces ficelles qu'on dit
15:24on reste avec une fixette sur la famille, tout tourne autour de la famille,
15:30moi je ne dis rien, j'écoute les éléments factuels qui sont ramenés par les enquêteurs.
15:34Après ça ne sert à rien de tirer des feuilletons comme ça, c'est malsain quoi.
15:39Oui mais ça c'est l'œuf et la poule, vous êtes marrants, c'est malsain, moi je veux bien entendre ça mais ne regardez pas,
15:45je vous répète, BFM a été mardi et mercredi, c'est pas si fréquent, depuis de nombreuses semaines ce n'est pas le cas,
15:52en semaine BFM a été devant parce qu'ils ont fait ce choix et que manifestement ça intéresse le plus grand nombre
15:59et les audiences sont importantes.
16:01Vous savez bien qu'en France, les gens aiment ce voyeurisme.
16:04Mais pas qu'en France, je veux dire, qu'est-ce qu'on fait depuis une demi-heure, il faut aussi qu'on soit honnête.
16:13Donc qu'est-ce que je fais ? Et pourquoi vous nous appelez ? C'est aussi pour parler de ça.
16:17On marque une pause et on...
16:19Je ne suis pas forcément d'accord avec ce que vous dites, c'est pour ça que je vous appelle aussi.
16:22Mais moi-même je ne suis pas toujours d'accord avec ce que je dis, donc il est 11h26, on marque une pause.
16:28Et comme Thierry, vous pouvez réagir au 01-80-20-39-21, à tout de suite avec Pascal Praud sur Europe 1.
16:43C'est la peigne, c'est la vie, c'est la peigne à Bayonne.
16:49Allez les gars, encore une fois.
16:52Je ne connais pas toutes les paroles par coeur.
16:54Vous êtes nés à Bayonne.
16:56Je trouve ça, quand les fêtes de Bayonne s'ouvrent, que je vois toute cette foule devant la mairie de Bayonne.
17:02Je trouve que c'est... D'abord, les gens qui chantent ensemble, il n'y a rien de plus émouvant.
17:06Les Anglais sont les meilleurs pour ça, mais à Bayonne, on cesse de tenir.
17:10Et c'est vraiment très émouvant de chanter ensemble.
17:14Et puis cette aire-là, il y a une mélancolie presque dans cette aire-là qui est merveilleuse.
17:18C'est un air militaire, autrichien je crois, qui a été...
17:23Autrichien à sa même air.
17:25Je tiens à le dire à chaque fois.
17:27Parce que dès que le mot autrichien arrive dans notre émission, c'est autrichien à sa même air.
17:32C'est important de le dire.
17:34Donc je ferme la parenthèse.
17:36C'est de la musique je crois autrichienne ou allemande, mais je crois autrichienne.
17:39C'est un air militaire qui a été adapté par la Peña Bayona, qui est donc le club des supporters de l'avion Bayonne.
17:47Qu'est-ce que vous avez prévu de faire ce week-end, cher Christophe ?
17:51Cette saison, du jardin, je me suis fabriqué avec des bambous une sorte de mur pour me séparer du voisin.
18:01J'ai coupé les bambous moi-même, j'ai tout préparé.
18:04Mais pourquoi vous vous êtes séparé de vos voisins ? Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
18:07Non mais visuellement.
18:09Donc voilà, je me suis fabriqué une sorte de petite clôture avec des vrais bambous, tout seul, moi-même, avec ma perceuse et du fil de fer.
18:15Et je vais la poser.
18:16Bon, tant que vous ne le faites pas, Europe 1, tout va bien.
18:18Que vous ne vous sépariez pas de vos voisins.
18:20Vous savez que c'est la mise à l'herbe des vaches, cet après-midi, après trois mois d'hiver passé à l'étable.
18:25Il y a beaucoup de vaches qui sont en train de sortir de l'étable.
18:27Et elles nous écoutent.
18:29Moi qui suis un garçon qui vient de la campagne, comme chacun sait, un rural au fond,
18:35eh bien c'est la mise à l'herbe des vaches.
18:37Et elles sont en train de quitter l'étable.
18:39Ça c'est une affaire importante.
18:41Ça fait un petit moment ici.
18:43Vous savez que ça fait très beau ici depuis très longtemps.
18:45Vous jouez à l'Euromillions ?
18:47Non, jamais.
18:49Bon, écoutez, on vous embrasse.