Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 26/03/2025.
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00:00Vous venez de regarder ce match, le Brésil continue donc de couler dans ses
00:03éliminatoires, c'est vrai qu'ils sont quatrièmes mais derrière l'Argentine ça
00:06c'est un classique, l'Équateur et l'Uruguay. Un Brésil en crise, est-ce une
00:10mauvaise nouvelle pour le football ? Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord ?
00:13Jingle ? C'est un duel, on y va !
00:17Il y a un oui et un non, Nabil nous dit oui et puis Bernard le Dr Love, comment ?
00:22Mais vous me dites non, c'est pas possible ! Mais d'ailleurs pourquoi non Bernard ?
00:26Vous avez la main, ça m'intrigue, votre position du non, comment vous le
00:28défendez votre non ? Ben ça pourrait être éventuellement une mauvaise nouvelle
00:32si le football brésilien est en crise, sauf que le football brésilien n'est pas en
00:34crise, c'est la CSAO qui est en crise. Pourquoi ? Parce que ses dirigeants ils
00:38n'ont pas du tout anticipé la Pritité qui était sélectionneur de 2007
00:42à 2022, ils avaient qu'un plan A, c'était Carlo Ancelotti,
00:45il est resté au Real Madrid, conséquence ça fait 25 matchs et trois sélectionneurs
00:48différents. Pour preuve que le football brésilien n'est pas en crise,
00:51deux choses, il continue à régner sur le football sud-américain, il vient de
00:55gagner les six dernières Copas Libertadores, l'équivalent de la Ligue
00:59des champions et surtout le Brésil reste le premier pays au monde
01:03formateur, exportateur de footballeurs devant la France et l'Argentine.
01:08C'est bien mais la dernière phrase c'est bien trop long Bernard, mais c'est bien, c'est intéressant.
01:11Vous dites oui, oui, ça me fout la sole. Pour moi le football c'est le Brésil et le Brésil
01:16c'est le football, le maillot du Brésil c'est un mythe, c'est une incarnation
01:19comme les All Blacks en rugby. Moi ce qui m'a fait rêver c'est les joueurs
01:24brésiliens comme beaucoup, c'est les conquistadors, ils ont conquis des
01:28terres, ils ont fait rêver des millions de personnes. Une grande Coupe du Monde
01:32sans un grand Brésil c'est souvent fade. Donc je vois pas en quoi ça peut être
01:35une bonne nouvelle de savoir que le football brésilien est en crise et là
01:38c'est les Sao en particulier.
01:40Deux constats différents, deux constats différents.
01:44Arrêtez, arrêtez Bernard.
01:46J'ai déjà votre temps de parole.
01:48Je parle tout seul dans ma tête.
01:51Bernard de Glaçon.
01:53Merci beaucoup.
01:54Claude Leroy, vous êtes Bernard ou vous êtes Nabil sur cette question-là ?
01:58Très compliqué parce que moi j'ai suivi ma première Coupe du Monde en 58.
02:03Donc vous imaginez un petit peu, ça nous renvoie au calende grec, au calende suédoise.
02:07Donc bien évidemment je suis un amoureux fou du Brésil, déçu par tout ce qu'ils
02:11viennent de faire mais je pense que Bernard a raison parce que là c'est les
02:14Sao et ils sont en péril en ce moment mais pas le football brésilien.
02:18Sur ce match-là ils ont joué avec leur quatrième gardien.
02:21Or, bientôt.
02:23Je considère qu'on est un grand entraîneur, pas parce qu'on est meilleur que les autres
02:27mais quand on a les meilleurs gardiens et ils ont trop été dépendants dans ce match-là
02:32de ce gardien qui s'est quasiment troué à chaque fois.
02:35Donc c'est un des éléments importants.
02:38Il y a des joueurs très importants derrière comme Militao même si ça ne fait pas partie
02:42des profils de joueurs pour lesquels je me déplace dans un stade mais qui sont indispensables.
02:46Il y a l'équipe du Brésil donc je crois qu'on va les revoir quand même d'ici 2026.
02:52Ok, donc le constat n'est pas aussi alarmant que nous l'avait dressé David Gelita.
02:57Je ne suis pas totalement d'accord mais je m'exprimerai après.
02:59Non mais je pense que votre voisin partage votre sensibilité, j'ai l'impression.
03:02Et t'y es de moitié ?
03:03Mais oui parce que je ne veux pas être désagréable avec les Brésiliens mais nous
03:07de notre point de vue ce qui nous intéresse c'est d'abord la Célé Sao.
03:10Ce n'est pas l'ensemble du football brésilien, je veux dire que les clubs brésiliens réussissent
03:14en Copa Libertadores c'est très bien pour eux, très bien pour le vivier brésilien
03:20mais nous ce qu'on regarde à notre niveau c'est la sélection brésilienne lors des
03:24Coupes du Monde et là Nabil a raison et ça fait déjà un moment que la sélection
03:28brésilienne ne fait pas toujours rêver.
03:30Là en plus elle a des vrais problèmes au niveau des résultats et c'est vrai que
03:33vous voyez aujourd'hui à certains postes les joueurs qui sont relativement moyens
03:36autant ils ont des talents devant absolument extraordinaires.
03:38Ils ont des bons gardiens quand les titulaires sont là mais il y a quand même au milieu
03:43et en défense sur les latéraux des joueurs quand même relativement moyens.
03:47Une équipe du Brésil qui ne fait pas rêver c'est vrai que ce n'est pas exactement
03:50la même Coupe du Monde.
03:51C'est vrai qu'au niveau des joueurs il y a accumulation de bons gardiens même si
03:55Bento hier le quatrième n'était pas terrible mais j'ai du Alisson, j'ai du Everson,
03:59j'ai du Péry qui s'est mis dans le championnat.
04:01Sur les défenseurs centraux Marc Inos a joué hier mais il était orphelin de Militao,
04:05il y a peut-être le petit Gabriel d'Arsenal qui pourrait prétendre à une place.
04:09Au milieu de terrain Paqueta-Guimaraes mais ça ne se précipite pas beaucoup.
04:15Et puis bon c'est vrai qu'on attaque Rodrigo, Vinicius, Rafinha, Hendrick, Gabriel, Jesus
04:20en attendant l'éternel retour de Neymar.
04:23Vous l'avez dit sur les latéraux, grande spécialité brésilienne, je n'en ai pas.
04:30Les grands milieux offensifs il n'y en a pas.
04:34Il y a un truc, il y a un trou dans la raquette, dans la formation en tout cas.
04:39Il faudrait demander à Bernard.
04:41Ce n'est peut-être pas comme ça que vous lui abordez le problème.
04:44Non mais moi j'aborderais plutôt sur le plus grand pays de football au monde, sur l'historique.
04:47Peut-être que tu nous expliques pourquoi ils ont des problèmes dans ces secteurs-là
04:50parce que Bernard semble avoir une expertise sur la Serie A brésilienne,
04:53pourquoi il y a des trous dans la raquette.
04:55Non, tu me parlais des grands pays de football.
04:57Le plus grand pays de football au monde ce n'est pas le Brésil.
04:59Vous savez que Stéphanie avait démarré une invention.
05:04Si vous voulez refaire le duel après la Serie A brésilienne.
05:07Il est mauvais perdant.
05:08Qu'est-ce que je te dis, je ne suis pour rien.
05:09Tu ne vas pas m'engueuler moi.
05:11Calme-toi.
05:13Il n'a pas mauvais perdant, le résultat n'est pas encore donné.
05:16Non, je ne sais pas.
05:17Je vous branche sur le trou dans la raquette au lieu de la formation.
05:20Là, vous avez une approche hyper individuelle.
05:22On a souvent cette approche-là avec le Brésil.
05:24C'est-à-dire qu'on a toujours été impressionné par la constellation d'individualité.
05:26Un peu, oui.
05:27Ce qu'on constate quand même, c'est que la dernière grande équipe brésilienne qu'on ait vue,
05:30ça remonte à des lustres.
05:32La grande équipe.
05:3382, 86.
05:35La grande équipe brésilienne, c'est 2002.
05:37Donc, ça fait 20 ans quand même.
05:39Ils ont traversé des Coupes du Monde.
05:41La dernière encore.
05:42Oui, il y a des joueurs.
05:44Le Brésil est un pays...
05:46J'en reviens quand même à l'idée des trois coachs dont parlait Bernard.
05:52Là, c'est des vrais problèmes structurels du football brésilien.
05:56En plus, ce qui m'étonne, c'est que vous parlez de certains noms.
05:59Et là, où que ce soit des anciens joueurs de Ligue 1 ou des actuels,
06:03Taglifico, Paredes, Medina et tout,
06:06ils ne font pas lever les foules dans les stades français.
06:09Et ce sont quasiment toujours des titulaires de cette sélection argentine.
06:13Je pense qu'ils ont un entraîneur assez exceptionnel, d'une grande qualité.
06:17Lionel Scali.
06:19C'est des vrais comportements d'entraîneur sur le banc.
06:21Alors qu'on voit l'entraîneur brésilien qui n'a pas une attitude d'entraîneur.
06:24Et puis surtout, au Brésil, on a commencé à réfléchir aussi à des entraîneurs étrangers.
06:28Ce qui n'est pas quelque chose qui est...
06:30Historiquement, chez eux, il y a une vraie souveraineté à ce niveau-là.
06:33On a parlé d'Ancelotti, de Zidane, ça a parlé de Mourinho, ça a parlé de Guardiola.
06:37Donc, il y a des noms qui sont en circuit.
06:39Mais moi, pour revenir sur ce que tu as dit,
06:41je me souviens, le Brésil, il n'y a pas si longtemps que ça,
06:44ils étaient capables de mettre quasiment deux équipes.
06:46Et tu te demandais si la deuxième équipe, elle ne pouvait pas être aussi championne du monde.
06:49Et là, il y a un déclassement qui est quand même, je trouve, assez agglurissant.
06:53Il n'y a pas si longtemps, la ville, moi je pense qu'il y a longtemps quand même.
06:55C'est ça la difficulté.
06:57Après, il y avait l'équipe de 2006, elle est incroyable en individualité.
07:01En individualité.
07:022018, c'était pas mal aussi.
07:04Quand ils se font sortir par la Belgique, il y a du monde.
07:07Il y a des joueurs.
07:08La capacité du football brésilien...
07:10Ils ont besoin de retour d'un grand sélectionnaire.
07:13Et puis, ils ont surtout besoin...
07:14Alors, si je peux me permettre d'apporter mon expertise sur la Serie A brésilienne.
07:16Je vous en prie.
07:17Ils sont aussi dans la spéculation.
07:19Ils sont bouffés par la spéculation.
07:21Ils laissent partir trop tôt leur talent.
07:23C'est pas normal.
07:25Là, pour le coup, je t'ai défendu sur le premier aspect.
07:27Sur le deuxième, je ne suis pas dessus.
07:29Je me suis renseigné.
07:30Le fait que Vinicius, par exemple, soit parti très tôt jouer au Real Madrid.
07:35Je n'ai pas le sentiment que ce soit un problème pour lui.
07:38Le fait que Rodrigo soit parti très tôt au Real Madrid.
07:41Je n'ai pas le sentiment que ce soit un problème pour lui.
07:43Il n'est pas l'ancien sélectionneur, Wanderlei Lusamborgo,
07:45qui touche un peu sur les transferts, qui était intéressé.
07:47Mais ça fait super longtemps.
07:50Comme tu y vas en Amérique latine, ça se passe comme ça.
07:52Le mec passé international est touché un peu.
07:55De toute façon, tu as une carte.
07:57Pourquoi est-ce qu'il pouvait arriver en Europe avec un statut d'international ?
08:00C'est pour ça qu'on leur donnait l'étiquette internationale très vite
08:05à des joueurs qui, évidemment, ne méritaient pas.
08:08C'est facile de prendre deux ou trois exemples que tout le monde connaît.
08:13Mais il y a aussi un taux d'échec qui est énorme, dont on ne parle jamais.
08:16Des joueurs qui partent très tôt en post-formation parce qu'ils sont brésiliens.
08:20Quand tu es brésilien, tu as une cote sur le marché,
08:22tu ne pars pas pour un million, tu pars pour 7 ou 8 millions d'euros.
08:25Parfois, ils arrivent trop tôt et ils perdent ce qui fait leur innocence,
08:28le beau geste qui fait que le football brésilien a un problème.
08:32Bernard, vous avez préparé votre duel, comme d'habitude, avec le plus grand sérieux.
08:36J'ai l'impression que vous êtes un spécialiste.
08:38Ce soir, je vous fais spécialiste du foot brésilien.
08:40On fait un petit jeu ensemble.
08:42C'est le moment des hymnes.
08:43C'est juste avant le match d'hier soir.
08:46Il faut que je chante l'hymne brésilien ?
08:48Pas du tout.
08:49Est-ce que vous reconnaissez tous ces joueurs ?
08:511, 2, 3, je les ai.
08:534, 5, je commence à panouiller.
08:55J'ai les réponses, ne vous inquiétez pas.
08:571, 2, 3, ça va.
08:59Vinicius, Rafinha, Ronaldo.
09:04Le quatrième, c'est Matheus de Cunha de Wolverhampton.
09:07C'est lui qui marque.
09:08André, le milieu défensif de Wolverhampton.
09:10Il faut que je reconnaisse les supporters de la CDSAO aussi.
09:13On a vu les tribunes.
09:15Il y a Martin, Rodriga et Rosé.
09:18Le sectionneur d'Orival Junior.
09:20Joe Linton, le milieu offensif du Newcastle.
09:23Derrière, c'est Guilherme Arana de l'Atletico Mineiro.
09:28Wesley Franca de Flamenco.
09:30Bento, le gardien.
09:31Et puis Marquinhos.
09:32Après, il y a aussi ce système de qualification d'Amérique du Sud.
09:36Il n'y a pas besoin de briller tant que ça pour être à la Coupe du Monde.
09:40Tu es quasiment assuré d'y être quand tu es le Brésil.
09:44Ça ne pousse peut-être pas non plus à faire des qualifications d'un niveau exceptionnel.
09:48Ils sont capables de faire des qualifications très moyennes,
09:52voire assez mauvaises, et d'être bons lors du tournoi final.
09:55Après, c'est le mec général.
09:57On a Eric qui nous attend du côté de Rio.
10:02Bonsoir, Eric.
10:03Comment ça va ?
10:05Salut, tout de bien.
10:06Oui, tout de bien.
10:07Mais vous, le Brésil qui perd et tout ça.
10:09Il y avait plein de questions, plein d'échanges comme ça.
10:12Je me fais un petit peu le résumé de ce qui se dit sur le plateau.
10:15La dernière, c'est que le Brésil va disputer la phase finale de la Coupe du Monde en 2026
10:22parce que c'est un peu l'école des fans chez vous.
10:24Tout le monde est à peu près qualifié.
10:26Est-ce que vous avez le souvenir d'éliminatoire aussi minable que ça de la Céleste Sao ou pas ?
10:33Non, c'est une grande première.
10:35C'est la première fois que le Brésil perd à la maison contre l'Argentine.
10:38La première fois que le Brésil perd trois matchs d'affilée dans les éliminatoires.
10:41Première fois qu'elle prend quatre buts contre l'Argentine.
10:44C'est la pire qualification de la Coupe du Monde pour le Brésil.
10:52Tout s'enchaîne vraiment d'une manière très négative.
10:56Vous l'avez dit, vous avez fait des bonnes analyses sur le plateau.
10:59Il y a eu des changements d'entraîneurs.
11:01Trois sélectionneurs en l'espace de deux ans, c'est beaucoup.
11:05Les attaquants devant que vous avez cités, que vous reconnaissez,
11:08Rodrigo, Rafinha et Vinicius Junior, ils ne s'en sortent pas
11:11parce qu'ils n'assument pas le poids de ce maillot qui est dû rapporter.
11:16L'absence de Neymar aussi, elle est importante parce que c'était le bouclier,
11:20celui qui protégeait un peu tout le monde des échecs quand il y en avait.
11:24Et puis le milieu terrain, ça pour le coup, il est vraiment dépeuplé.
11:27Mais il y a pas mal d'absences aussi, des blessures.
11:29La suspension de Bruno Guimaraes qui est quand même importante.
11:33La blessure de Gerson, qui vous a sans doute un peu déçu du côté de l'Olympique de Marseille,
11:38mais c'est un super joueur et qui arrivait quand même à stabiliser l'entrejeu.
11:42Beaucoup d'absences.
11:43Et un sélectionneur, je crois que c'est Claude Leroy qui le disait,
11:45un sélectionneur qui n'est pas du tout à la hauteur.
11:47Il a encore prouvé hier des choix vraiment à l'envers quelque part.
11:51Il a signé son « arènement ».
11:55Je suis désolé d'employer ce terme, mais ça sera son dernier match avec la Séléson.
12:00Et il y a un grand coup de balai qui va s'opérer de la part de la CBA.
12:03Puis on recherche déjà évidemment son successeur pour essayer de rattraper le temps perdu
12:07et essayer d'être prêt dans un an pour la Coupe du Monde.
12:09Dorival Junior menacé, Neymar espéré.
12:12Ça ne change pas.
12:13C'est un peu l'idée générale là-bas au Brésil.
12:16On a parlé également des trous à certains postes.
12:18Alors il y a des postes qui sont vachement bien pourvus.
12:20Le poste de gardien, le poste d'attaquant.
12:22Mais il manque peut-être un milieu offensif.
12:24Il manque des latéraux.
12:25Où sont passés les latéraux ?
12:27Est-ce qu'il y a aussi l'absence d'un très très grand buteur ?
12:30Parce qu'on a eu des très très grands buteurs.
12:32On parle de ça chez vous ou pas du tout ?
12:36Bien sûr qu'on en parle.
12:38La chasse au numéro 9, elle dure depuis la Coupe du Monde 2022.
12:42Je crois qu'il y a eu 9 buteurs qui ont été testés.
12:45Igor Jesus, Gabriel Jesus.
12:48Qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ?
12:52Kounia.
12:54Il y en a eu beaucoup.
12:55J'arrive à les oublier.
12:56Mais franchement, il n'y en a aucun qui a réussi à s'imposer dans cette position.
13:00Et puis au milieu de terrain, c'est pareil.
13:03Ce sont des joueurs qui sont relativement moyens.
13:05Ce sont des joueurs qui jouent en Première Ligue, à Newcastle, à Wolverhampton.
13:08Il y a Paqueta qui est peut-être le joueur le plus brillant dans ce secteur de jeu.
13:13Mais il est quand même menacé d'une suspension à vie par la fédération anglaise.
13:18Il y a pas mal de pépins qui s'accumulent.
13:20Les latéraux, c'est vrai que c'est une énorme lacune.
13:22On se rappelle évidemment de Cafu ou Roberto Carlos.
13:25On est loin de ce niveau-là.
13:26On a Van Der Sol à droite, le latéral de Monaco.
13:29On a Guilherme Arana à gauche, celui de l'Atlético Mineiro.
13:33Donc c'est insuffisant évidemment pour prétendre aux premières places dans une Coupe du Monde.
13:38Mais il reste encore un peu de temps.
13:41La formation, c'est vrai que c'est un problème.
13:42C'est vrai aussi que les clubs brésiliens ont tendance à vendre le plus tôt possible.
13:47Et ils se confortent aussi à ce que réclament les clubs européens.
13:53Donc ils vont former des grands défenseurs centraux, puissants.
13:57Et puis on manque évidemment de technique aussi.
13:59Parce que Sanne Neymar et même Lucas Paqueta, on n'a pas grand monde pour faire rêver les foules.
14:05Eric, merci beaucoup.
14:06En tout cas, vous choisissez les lieux où vous intervenez.
14:09Quand ça gagne, quand c'est des bonnes nouvelles, c'est la mer.
14:14Sinon c'est le mercato, c'est le marché, tout ça.
14:16C'est la rue.
14:17Merci beaucoup Eric.
14:18Là, c'est triste.
14:19C'est le béton, c'est triste.
14:21Merci beaucoup.
14:22Eric, on vous embrasse.
14:23Allez, très bonne journée, fin de journée.
14:25Du côté de Rio de Janeiro.
14:28Pogacar au Paris-Roubaix.
14:29C'est donc acté.
14:31Juste avant.
14:32C'est Bernard qui gagne.
14:34Bernard, une réaction, peut-être une pique adressée à votre rival éternel, David Vélitte.
14:39Ou vous l'appelez directement votre épouse.
14:43Moi j'ai une réaction.
14:44Est-ce qu'on peut passer du maillot jaune au vélo ?
14:46Exactement.
14:47On y va.