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Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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00:00Bienvenue dans l'édition de la nuit. Merci de nous rejoindre sur l'antenne de CNews pour un tour complet de l'actualité de ce 25 mars 2025, en compagnie bien sûr de Maureen Vidal.
00:09Tout de suite, les titres de votre journal.
00:11Bienvenue à tous à la une de l'actualité, un retournement de situation dans l'affaire du petit Émile, ses grands-parents maternels et deux de ses oncles et tantes placés en garde à vue,
00:20des chefs d'homicide volontaire et recel de cadavres.
00:22Une perquisition s'est déroulée dans la matinée à leur domicile de la Bouilladis dans les Bouches-du-Rhône, provoquant une véritable onde de choc dans ce petit village.
00:30Émile, âgé de deux ans et demi, avait disparu le 8 juillet 2023 au Auvergnay. Fin mars 2024, ses ossements ont été retrouvés.
00:37Un accident entre deux avions de la Patrouille de France a eu lieu dans l'Est ce mardi après-midi.
00:41En pleine figure, ils sont entrés a priori en collision à proximité de la base aérienne de Saint-Dizier en Haute-Marne.
00:48L'un des avions s'est écrasé dans un silo et l'autre dans une zone boisée marécageuse.
00:52Les deux pilotes et un passager ont pu s'éjecter et ont été retrouvés conscients. Ils ont été emmenés à l'hôpital en urgence relative.
00:59Et deuxième journée de tension au procès de Gérard Depardieu, jugé pour agression sexuelle.
01:03L'acteur dit avoir honte mais conteste les faits. L'une des plaignantes a pris la parole.
01:07Elle a raconté comment Gérard Depardieu l'aurait touché sans son consentement sur le tournage du film Les Volets Verts en 2021 au niveau des hanches et jusqu'à la poitrine.
01:16Tous les détails du procès dans votre édition.
01:19Et 130 jours de détention en Algérie pour Boalem Sansal. Un rassemblement en son honneur s'est déroulé devant l'Assemblée Nationale ce mardi.
01:26Tous demandent sa libération immédiate. Bruno Retailleau, Gérard Larcher, Yelbrun Pivet, Gabriel Attal ou encore Marine Le Pen étaient présents.
01:33Boalem Sansal en cours dix ans de prison. Le verdict est attendu ce jeudi.
01:38Elle a eu ce tournant dans l'enquête sur la mort du petit Emile.
01:41Ses grands-parents maternels et deux de ses oncles et tantes ont été placés en garde à vue.
01:45Des chefs d'homicide volontaire et de recelle de cadavres ce mardi.
01:48Une perquisition s'est déroulée également dans la matinée au domicile des grands-parents à la Bouilladis dans les bouches du Rhône.
01:53L'enfant âgé de deux ans et demi avait disparu le 8 juillet 2023 au Auvergnay.
01:59Fin mars 2024, ses ossements ont été retrouvés. Les précisions de notre journaliste Thibault Marcheteau.
02:07Ce mardi 25 mars 2025 marque la journée la plus importante depuis la disparition d'Emile le 8 juillet 2023.
02:14Puisque quatre individus ont été placés en garde à vue.
02:17Notamment les grands-parents maternels d'Emile ainsi qu'un oncle et une tante.
02:22Leur maison aux grands-parents a également été perquisitionnée avec la saisie de deux véhicules.
02:27Le véhicule personnel du grand-père d'Emile mais également une remorque pour transporter les chevaux.
02:33Et aussi une dizaine de sacs d'affaires personnelles avec notamment du matériel informatique.
02:38L'avocat de la grand-mère d'Emile affirmait que sa cliente était à la recherche de la vérité.
02:45Et s'il faut passer par cette garde à vue pour avoir la vérité alors elle pourra répondre à toutes les questions des enquêteurs.
02:52Je vous rappelle que ces quatre individus ont été placés en garde à vue pour une durée maximum de 48 heures.
02:58Et pour le motif d'homicide volontaire et de recelle de cadavres.
03:03Qu'est-il arrivé donc à Emile ce 8 juillet 2023 ?
03:07Plusieurs hypothèses sont toujours envisageables.
03:09C'est ce qu'explique Julie Rigoulet, rédactrice en chef au Nouveau Détective.
03:12Elle était sur notre antenne ce mardi soir.
03:16Depuis le début on sait qu'il y a trois hypothèses.
03:19C'est-à-dire l'accident, la chute, l'enfant qui tombe, l'accident causé par un tiers et la famille.
03:26Est-ce que la famille serait impliquée là-dedans ?
03:29On sait aussi depuis le début que le grand-père d'Emile, Philippe Védovigny, interpelle.
03:37D'abord parce que c'est l'un des derniers à avoir vu l'enfant juste avant sa disparition.
03:42Sa version des faits depuis le début c'est de dire juste avant qu'il disparaisse, il était avec moi, à côté de moi, je chargeais ma voiture et il a échappé à ma vigilance.
03:51C'est l'un des derniers à l'avoir vu.
03:55On sait que c'est une famille qui interpelle.
04:02C'est une famille très croyante.
04:05Lui en tout cas il a une éducation très sévère.
04:09Ils sont un peu repliés sur eux-mêmes.
04:12La grand-mère d'Emile a fait l'école à la maison pour ses dix enfants.
04:20C'est une famille qui interpelle.
04:24On a appris aussi le passé violent de Philippe Védovigny qui dans les années 90 aurait fait preuve de violence lorsqu'il était surveillant dans une institution religieuse.
04:42Dans la petite commune de la Bouilladis, c'est la sidération.
04:46Les habitants peinent à croire que la famille est impliquée dans la mort du petit Emile.
04:51Agé à l'époque de deux ans et demi, son grand-père est très connu par les riverains.
04:55Régine Delfour, Stéphanie Aukier et leurs parents.
04:59Dans cette commune d'à peine 15 000 habitants, c'est long de choc.
05:03Les bras de ma maman sont tombés ce matin quand j'ai entendu ce qui se passait.
05:07Ça me semble impossible une chose pareille. On verra.
05:13Ça reste un choc, ne sachant pas.
05:17Les gens se posent beaucoup de questions.
05:21On laisse la justice faire son travail et on espère qu'elle trouvera le véritable coupable.
05:27Beaucoup de riverains connaissent la famille.
05:30Le grand-père d'Emile est l'un des kinés de la Bouilladis.
05:33Une personne décrite comme sévère par certains.
05:36Quelqu'un d'un peu dur, un peu trop dur pour les autres.
05:40Il est strict, il est carré.
05:44C'est bien aussi. Je ne sais pas quoi penser.
05:47Je ne sais pas quoi penser de cette histoire.
05:50Ça va être comme le petit Grégory.
05:53Son avocate tient à rappeler qu'une garde à vue n'est pas synonyme de culpabilité.
05:58Quand vous vous référez à des affaires récentes où la presse, les médias s'étaient emballés sur certaines gardes à vue,
06:03je pense notamment à l'affaire Lina, on s'est aperçu que les premières gardes à vue n'avaient absolument rien donné.
06:08On peut aussi imaginer, et je reprends l'inexpression du procureur de la République, qu'on ferme des portes ou des fenêtres.
06:14Jean-Luc Blanchon, le procureur de la République d'Aix-en-Provence, a d'ailleurs annoncé qu'il s'exprimerait à l'issue des gardes à vue.
06:23On évoque maintenant cet accident spectaculaire entre deux avions de la patrouille de France qui a eu lieu dans l'Est du pays ce mardi après-midi.
06:30Les deux Alphajets étaient en répétition, en pleine figure.
06:33Ils sont entrés à priori, on le voit, on le distingue sur ces images, en collision à proximité de la base aérienne de Saint-Dizier.
06:38L'un des avions s'est écrasé dans un silo et l'autre dans une zone boisée marécageuse.
06:43Les deux pilotes et un passager ont pu s'éjecter et ont été retrouvés conscients.
06:47Ils ont ensuite été emmenés à l'hôpital en urgence relative.
06:50Et on écoute à ce sujet le général Paloméros.
06:55Un accident comme ça, malheureusement, c'est évidemment malheureux, mais il faut d'abord savoir que ça se produit très rarement.
07:02Il y a de très bonnes approches de la sécurité des vols dans l'armée de l'air en général et en particulier pour la patrouille de France.
07:11Les pilotes, les équipages sont indemnes.
07:13Ils seront d'autant plus à même de participer à la restitution de cet incident.
07:19C'est comme ça qu'on progresse aussi dans l'armée de l'air.
07:22Chaque incident est parfaitement étudié en toute conscience, en toute honnêteté intellectuelle, de manière à faire progresser l'ensemble.
07:32Le dernier accident de ce type date de 1991.
07:36On parle maintenant du deuxième jour du procès de Gérard Depardieu pour agression sexuelle.
07:41L'acteur a pris la parole. Il dit avoir honte, mais conteste les faits.
07:45Devant le tribunal, il a lancé même « Je ne suis pas Émile Louis ».
07:48Et il a également déclaré « Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme ».
07:53L'une des plaignantes a pris la parole. Elle a raconté les faits.
07:56Gérard Depardieu l'aurait touché sans son consentement sur le tournage du film « Les volets verts » en 2021 au niveau des hanches et jusqu'à la poitrine.
08:03Retour sur cette journée tendue avec notre journaliste police-justice Sabrina Abierlin-Bouillet.
08:08C'était une autre journée tendue au tribunal judiciaire de Paris.
08:13On l'a senti de suite quand on a vu Gérard Depardieu arriver.
08:16Il avait un visage fermé. Il paraissait très concentré.
08:19Aujourd'hui, il a enfin pris la parole puisque la cour a demandé à l'accusé Gérard Depardieu et à la première plaignante de s'expliquer sur les faits.
08:27Chacun leur tour, ils se sont présentés à la barre face au président pour répondre à ses questions.
08:32D'abord, l'accusé Gérard Depardieu qui a reconnu pour la première fois avoir eu un contact physique avec la plaignante.
08:38Oui, il a saisi ses hanches, mais c'était pour se tenir car il le dit, il le hurle même.
08:43Il est infirme, il a besoin d'aide pour se tenir.
08:46Mais en aucun cas, il ne reconnaît avoir eu des mots ou des gestes liés à une agression sexuelle sur la plaignante.
08:52« Je ne suis pas Émile Louis », dit-il.
08:54Puis, c'est à la plaignante de témoigner.
08:57Elle commence par reconnaître son exaspération, voire son amusement face à l'attitude de Depardieu.
09:03Parce que celui qui témoigne ici n'est pas le Depardieu qu'elle a connu sur le tournage.
09:08Sur les tournages, il crie, il dit des cochonneries, dit-elle.
09:11Elle revient sur ce qu'elle qualifie d'agression sexuelle en miment le geste
09:15quand Depardieu aurait encerclé avec ses jambes la plaignante pour la bloquer.
09:20Elle aurait touché, palpé des hanches jusqu'au sein.
09:23Le président confronte cette version à celle d'un témoin qui, lui, n'a vu que des mains sur les hanches, pas plus.
09:28Mais elle reste formelle.
09:29« Gérard Depardieu m'a agressé.
09:31Je me souviens de ses yeux rouges, de sa tête de fou.
09:34C'est un fauve », dit-elle.
09:35S'en est suivi les questions de la défense de Depardieu.
09:38Maître Assous qui ont mis à mal, il faut bien le dire, la plaignante.
09:41On l'a senti déstabilisée et pas très précise quand Maître Assous abordait certains détails du lieu
09:47et des témoins de la suppose agression.
09:49Cela continue ce mercredi avec l'audition de la seconde plaignante et des témoins.
09:54Finalement, le procès qui était prévu sur deux jours se poursuivra jusqu'à jeudi.
09:59Et à l'issue de cette deuxième journée d'audience, on va écouter l'avocat de Gérard Depardieu,
10:04Maître Assous et Amélie, l'une des deux plaignantes.
10:08Moi, ce que j'ai vu cet après-midi, c'est une partie civile, Amélie Kint,
10:13qui a refusé systématiquement d'entendre des personnes qui ne connaissent absolument pas Gérard Depardieu
10:20et qu'elle ne connaît pas et qui était sur le lieu qu'elle dénonce comme étant le lieu où il y a eu une agression.
10:27C'est des témoins qui sont capitaux.
10:29C'est difficile de supporter cette défense pleine de manœuvres dilatoires pour essayer de gagner du temps.
10:36C'est difficile d'entendre raconter son histoire autrement, falsifiée, tordue dans tous les sens,
10:45et puis d'être spectatrice de ça.
10:48Donc, j'étais vraiment heureuse de pouvoir parler et de pouvoir affronter M. Assous.
10:56Il a été sage. Je l'ai trouvé très calme.
10:58J'ai trouvé qu'il était très bien tenu, M. Depardieu, par rapport à ce que j'avais comme souvenir.
11:06Ça fait maintenant 130 jours que l'écrivain franco-algérien Boalem Sansal est incarcéré en Algérie.
11:12Un rassemblement en soins d'honneur s'est déroulé devant l'Assemblée nationale ce mardi.
11:15À l'initiative de son comité de soutien, tous demandent sa libération immédiate.
11:20Bruno Retailleau, Gérard Larcher, Yael Brune-Pivet, Gabriel Attal ou encore Marine Le Pen étaient présents.
11:25Boalem Sansal encoure dix ans de prison et le verdict est attendu ce jeudi.
11:29On écoute quelques manifestants.
11:31Je pense que la mobilisation est toujours nécessaire, même si ce n'est pas la seule façon d'intervenir.
11:36Je pense que la diplomatie aussi a joué son rôle.
11:39Mais il est important qu'il y ait une mobilisation, qu'on montre que les Français soutiennent Boalem Sansal.
11:44À une époque où il y a eu un drame avec Charlie Hebdo, beaucoup, beaucoup de Français, une grande majorité,
11:52a dit je suis Charlie, je pense que ça serait bien qu'aujourd'hui la grande majorité des Français disent je suis Boalem.
12:00Je trouve que c'est quelqu'un qui est emprisonné par un gouvernement autoritariste
12:06et il est abandonné par un gouvernement qui est démissionnaire en fait.
12:11Je pense que c'est ça, ça résume un petit peu ce que je pense.
12:15Un autre rassemblement de soutien ce mardi, celui pour le rabbin d'Orléans,
12:18victime d'une agression antisémite ce week-end depuis la synagogue de la ville.
12:21De nombreuses personnes ont défilé en silence.
12:24Tous dénoncent l'antisémitisme et la violence de cet acte à l'initiative de la Likra et la communauté juive d'Orléans.
12:30L'agression d'Arie Engelberg a provoqué une onde de choc.
12:34Notre journaliste Chloé Tarka était présente sur place.
12:37Ils étaient 1400 selon la police à s'être réunis à Orléans.
12:42La marche silencieuse était encadrée par un dispositif de sécurité renforcé.
12:47Elle a démarré symboliquement juste derrière moi au niveau de la synagogue
12:51où officie le rabbin qui a été agressé ce samedi.
12:55Tous étaient venus évidemment en soutien mais aussi plus largement
12:59pour dénoncer un antisémitisme de plus en plus présent qui indigne et qui inquiète.
13:05Il y a encore je dirais peut-être un an, deux ans, on n'entendait pas de tels propos
13:11ou on ne voyait pas de tels comportements.
13:13Là on arrive à un point de non-retour.
13:16C'est une agression devant un petit garçon de 9 ans d'un papa qui passait dans la rue.
13:22Ce qui frappe dans cette marche c'est aussi la sidération que partageaient
13:26toutes les personnes présentes sur place.
13:28Sidération face à la violence de l'acte en plein centre-ville et devant un enfant.
13:32Si les proches du rabbin nous ont rassurés sur son état,
13:36tous s'inquiétaient pour son fils âgé de seulement 9 ans et pour le traumatisme qu'il a subi.
13:42Autre sentiment très présent ici, la colère.
13:45Colère face à l'incitation à la haine et colère envers un parti politique,
13:50en particulier la France insoumise.
13:52Je trouve ça que c'est un miracle qu'il ne s'est pas fait tuer
13:54ou qu'il n'y en a pas d'autres qui sont faits tuer.
13:56Parce que la limite avec tout ce que le LFI sort de haine contre le peuple juif,
14:00même pas contre Israël, contre le peuple juif, les manifestations de samedi,
14:04c'était une catastrophe.
14:05Ce sont des assassins de la citoyenneté, ce sont des assassins de la vie commune.
14:09Après un parcours de quelques centaines de mètres, la marche s'est achevée.
14:13Place de la République portée par une Marseillaise et par un message.
14:17Continuer à combattre coûte que coûte l'antisémitisme.
14:21Dans l'actualité également, les restaurateurs parisiens en difficulté.
14:25Certains voient de plus en plus leur salle se vider.
14:28Manque de clients, marge insuffisante et surtout des prix en hausse.
14:32Excusez-moi, les professionnels du secteur sont inquiets.
14:36Reportage de Florent Féraud et Isabelle Pivoulot.
14:41Des salles de restaurants vides et d'autres closes.
14:44Pour les restaurateurs, les temps sont durs.
14:46Certains clients restreignent leur plaisir, refroidis par la hausse des prix à la carte.
14:51J'y vais un peu moins ces derniers temps.
14:53Vu que les prises ont un peu augmenté, je préfère rester chez moi.
14:57J'y vais toujours autant, pas plus, pas moins qu'avant.
15:00On regarde quand même la carte avant.
15:02S'il y a des promotions sur différents sites, on les saisit.
15:05Mettre la clé sous la porte est la crainte de ce commerçant.
15:08Pour une capacité de 300 couverts, seul un tiers du restaurant se remplit en moyenne.
15:13Il y a une perte d'activité de moins de 50% de lundi et vendredi de 70%.
15:20J'ai voulu l'allumer, vous allez voir, elle est complètement vide.
15:23Elle a été refaite, complètement.
15:26Le bar, la cuisine, toute la salle.
15:30On a perdu des employés à cause de ça aussi.
15:33De 19 salariés, ils ne sont plus que 14.
15:35La faute notamment à une chose.
15:37L'inflation.
15:38Les comportements des consommateurs ont changé avec le télétravail.
15:41L'établissement sera prochainement en cessation de paiement.
15:44Les loyers seront très chers ici à la Défense.
15:46Depuis le Covid, c'est que la restauration a beaucoup chuté.
15:50Les aides publiques n'ont pour l'heure pas suffi,
15:52ni l'élan des JO de Paris, espéré par les restaurateurs.
15:56Avant de parler sport, focus sur ce refuge,
15:59ce lieu unique pour des animaux handicapés.
16:02C'est dans l'Orne.
16:03Plus de 300 animaux de toutes races y sont placés.
16:06Battus, abandonnés, maltraités,
16:08ces animaux viennent du monde entier.
16:10Un véritable sanctuaire qui a ouvert il y a 11 ans.
16:13Une magnifique association qui accueille des animaux de ferme
16:16et des animaux également domestiques.
16:18Célia Judat.
16:20Chien, chat, poney ou encore mouton,
16:23ces animaux ont un point commun.
16:25Après une vie de maltraitance,
16:27tous ont trouvé chez Stéphanie Lisicki un véritable havre de paix.
16:31On entend souvent les gens dire qu'on est un centre avec que des monstres.
16:34Je trouve ça très dur parce que pour moi,
16:37ils sont les plus merveilleux du monde.
16:39Je pense plus que les monstres,
16:40ce sont les gens qui les torturent et qui les maltraitent.
16:42Parmi ces rescapés,
16:43certains ont été jetés depuis une voiture en roulant.
16:46D'autres encore ont reçu des éclats de bombes
16:48sur des terrains de guerre.
16:50Les animaux ici viennent du monde entier.
16:51On a malheureusement plus de 80-90% des animaux
16:54qui sont saisis pour maltraitance.
16:56Au départ, quand on a créé cette association,
16:58jamais j'aurais cru qu'il y avait autant d'animaux maltraités.
17:01Et ça, ça fait très très mal.
17:02On ne s'habituera jamais.
17:03On ne peut pas s'habituer à ça.
17:05Stéphanie, ancienne assistante vétérinaire,
17:07accueille dans son refuge ouvert il y a 11 ans
17:09plus de 300 animaux handicapés.
17:11Ces animaux cabossés par la vie
17:13nécessitent des soins de chaque instant.
17:15C'est tout le temps.
17:16Il n'y a pas de jours fériés.
17:18Les animaux ont besoin de nous tout le temps, jour et nuit.
17:20Pour la plupart, ils ont été maltraités.
17:22Ils n'ont pas reçu d'amour.
17:23Et du coup, je voulais remédier à ça en travaillant ici.
17:26Dans quelques mois, ce refuge unique en France
17:28ouvrira sa propre clinique vétérinaire,
17:31un centre de soins financé uniquement par des dons.
17:34Voilà pour cette très belle initiative.
17:36Les sports.
17:40Et on entame cette page sport avec du basket,
17:42le Paris Basket qui va s'en vouloir après sa défaite
17:45face à Fenerbahce en Euroleague.
17:47Après avoir mené de 15 points,
17:49les Parisiens ont laissé revenir les Turcs,
17:51malheureusement pour eux.
17:52Défaite finale, 101 à 100
17:54avec un dernier tir au buzzer de Nigel Ace Davies.
17:58Des routes cruelles pour Paris
17:59qui pointent à la 8ème place du classement européen.
18:02Avec ce résultat, le club de la capitale
18:04se prive d'un billet déjà validé pour les play-ins.
18:08Et on va voir le fameux tir au buzzer,
18:10c'est-à-dire dans les dernières secondes de la possession.
18:13À 3 points.
18:15Et c'est dedans.
18:17On termine avec du tennis de table.
18:18Les frères Lebrun et leur succès aux Jeux Olympiques de Paris.
18:22Je sais que vous les avez suivis
18:23pendant toute la quinzaine olympique, chère Maureen.
18:26Ça porte leurs fruits.
18:27D'ailleurs, vous êtes licenciée dans un club de ping-pong depuis peu.
18:30Depuis 3 mois, c'est ça ?
18:31Depuis 3 mois, apparemment.
18:32Jamais le tennis de table n'avait connu tel engouement
18:35pour les championnats de France à Levallois-Perret.
18:37Ils étaient nombreux à faire le déplacement
18:39pour admirer la fratrie Lebrun.
18:41Toutes les précisions avec Clara Mariani.
18:44La vérité sort de la bouche des enfants.
18:47Inutile alors de tourner autour d'une table bien longtemps.
18:51Moi, Félix Lebrun et Alexis Lebrun.
18:54Moi aussi, les deux frères.
18:56Nous y sommes.
18:57Pour ces pongistes en herbe,
18:59l'occasion des championnats de France à Levallois-Perret
19:02était un passage obligé.
19:04Pas tous les jours.
19:05C'est pas tous les jours qu'il y a des compétitions
19:08de championnats de France
19:11de championnats de France avec Félix et Alexis.
19:16Cette petite famille est une parmi d'autres.
19:20De celles qui auront garni les travaux
19:22du palais des sports Marcel Cerdin.
19:24Et qui n'auront eu Dieu que pour eux,
19:26Alexis, 21 ans, Félix, 18,
19:28star mondiale de la petite balle blanche.
19:31Moi, j'aime bien son niveau de jeu.
19:33Moi aussi.
19:34Mais je préfère Félix.
19:36Pourquoi tu préfères Félix ?
19:37C'est parce qu'il est beaucoup plus jeune.
19:39Sur Youtube, j'ai vu qu'il a gagné son confrère.
19:42Dans les hautes scènes,
19:44c'est donc confirmé l'engouement des Français pour le pic.
19:47Comme la Lebrun mania.
19:49C'est sûr, on peut vraiment parler d'un effet Lebrun.
19:51C'est de prodige.
19:53Les deux frères qui ramènent tout ça.
19:55Moi, je trouve ça dingue.
19:56Mois après mois, la vague roule.
19:58Inexorable.
19:59Pour l'image, c'est incroyable.
20:01Et puis, c'est des Français.
20:02Ils sont super chauvins.
20:03Ils ont toujours un drapeau.
20:04On a envie de voir ça, en vérité.
20:06C'est pas plus compliqué que ça.
20:07Des marchands de rêve, en quelque sorte.
20:09Notamment chez les nouveaux adeptes de la discipline.
20:12De plus en plus de jeunes joueurs,
20:14entre 10 et 13 ans,
20:16commencent le tennis de table
20:17en adoptant la prise porte-plume de Félix Lebrun.
20:20Ce qui montre qu'il y a une réelle influence
20:23sur le ping-pong en France.
20:25Ainsi, avec les deux frangins,
20:27le ping-pong se dépoussière.
20:29228 000 licenciés fin 2024.
20:32Chiffre en hausse constante.
20:34Inspiré et boosté par ses ambassadeurs de premier choix.
20:38C'est des garçons qui sont plutôt cools.
20:40Ça parle bien, ça présente bien.
20:42C'est typiquement ce qu'on aimerait voir
20:44quasiment chez nos enfants qui font également du ping.
20:47Et l'attrait nouveau, des médias.
20:50Aujourd'hui, les compétitions YouTube, Twitch,
20:54que ce soit par RMC ou par les différents diffuseurs,
20:57on peut enfin en voir.
20:59Quitte à ce que les deux Montpellierains
21:01laissent en ombre d'autres talents tricolores,
21:04masculins et féminins.
21:31On revient dans le détail sur ces nouvelles informations
21:34dans un court instant.
21:36Merci d'être fidèle à CNews.

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