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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04Toujours avec Joseph Macescaron, Victor Hérault, on a des yeux sur les écrans de contrôle
00:09puisque beaucoup de chaînes d'information reprennent effectivement les déclarations de Sophie Prima hier
00:14au grand rendez-vous Europe 1 C News sur justement cette sortie sur le racisme anti-blanc.
00:21Bon, certains éditorialistes voient les choses différemment, on en reprend la dépêche que vous nous aviez dite.
00:29Ce serait un racisme qui n'est pas systémique et je répète que ce qui est systémique et même systématique
00:34c'est cette hiérarchisation des racismes en expliquant effectivement que le racisme anti-blanc
00:38quelque part c'est moins grave que les autres racismes.
00:40Pour moi un racisme est un racisme et hiérarchiser les racismes c'est être raciste.
00:44Et pendant ce temps Bruno Retailleau tient une réunion publique à Belfort,
00:48le ministre de l'Intérieur qui sera l'invité demain à 8h10 d'Europe 1
00:52a également eu des propos sur la propagation de l'antisémitisme par la France Insoumise, on l'écoute.
00:58L'antisémitisme aujourd'hui il a un double visage.
01:01Hier c'était le fait de l'extrême droite, aujourd'hui c'est résiduel.
01:04Désormais l'antisémitisme il a ce double visage d'abord de l'islamisme
01:07et aujourd'hui l'extrême gauche qui sous couvert de l'antisionisme
01:11propage des relents d'antisémitisme, notamment en instrumentalisant la cause palestinienne
01:17ou en voulant draguer le vote communautariste.
01:20Quand vous écoutez Rima Hassan déclarer sur une radio nationale française
01:26qu'elle reconnaît comme légitime l'action du Hamas, qui est un mouvement terroriste, vous avez la réponse ?
01:31Vous avez la réponse dit Bruno Retailleau.
01:33Bruno Retailleau qui a également parlé de son absence très remarquée à la mosquée de Paris.
01:39Souvenez-vous c'est Jean-Noël Barraud qui est allé entre guillemets à sa place.
01:44On écoute Bruno Retailleau le ministre de l'Intérieur sur son absence à la mosquée de Paris.
01:49Je ne suis pas rendu à la grande mosquée de Paris parce que je considère que comme ministre d'Intérieur,
01:54ministre des cultes, c'est un moment qui est un moment plutôt religieux
01:58et je ne participe à des manifestations religieuses officielles que s'il y a ce caractère très officiel.
02:04Mais le premier ministre l'a fait.
02:05Mais il pouvait le faire, je ne vois aucun inconvénient.
02:08Il pouvait parfaitement le faire, la grande mosquée de Paris, c'était particulier.
02:12Je pense que le recteur a dit que c'était l'ambassade de tous les mensibles blancs.
02:15Je pense que ça n'est pas une ambassade.
02:17C'est plutôt l'ambassade de l'Algérie.
02:19C'est l'ambassade de l'Algérie, oui.
02:23Je pense que Sonia va lui reposer la question autrement demain matin.
02:29Il y a une solidarité gouvernementale.
02:31Oui, mais c'est dur.
02:34Madame Prima, qui hier était avec nous, parlait de gouvernement d'assemblage.
02:39L'assemblage, généralement, ça ne fait pas du très bon vin.
02:43Ça reste un gouvernement de coalition.
02:45C'est difficile d'être autre chose.
02:47Quand c'est un gouvernement sans majorité, il est très difficile d'être autre chose qu'un gouvernement d'assemblage.
02:52Non, mais c'est l'explication de Madame Prima.
02:55Mais quand bien même, on essaie quand même de trouver une sorte de continuité.
03:00Et à tout le moins, Joseph, on ne peut pas fliquer tous les ministres qui sortent sur les antennes,
03:07mais aussi on peut, comment dirais-je, contrôler leur prise de parole.
03:12François Bayrou a dit qu'il ne le ferait pas.
03:15Oui, mais c'est bien le problème.
03:17Est-ce que ce n'est pas le même temps ?
03:19On se souvient des gouvernements précédents.
03:22Effectivement, Matignon avait la main de savoir si...
03:24Ce n'était pas Matignon, en fait, pardon.
03:26Ce n'était pas Matignon, c'était l'Elysée qui avait la main.
03:28Oui, l'Elysée ou Matignon.
03:29Et ça, c'est un élément important.
03:31Ça fait un bon moment que ce n'est plus Matignon qui a la main sur la communication gouvernementale.
03:36Je me souviens, ministre invité, on disait on attend le goût de Matignon.
03:39On ne disait pas j'attends le goût de l'Elysée.
03:41Parce que ça ne se fait pas.
03:43Vous êtes ministre, par définition...
03:45Prenez-moi pour un béni oui-oui.
03:47Monsieur Josel.
03:49C'est ma fête, c'est ma fête.
03:51En tous les cas, pardonne-moi.
03:53Je ne vous jette pas la pierre, Pierre.
03:57Chacun ses rêves.
04:01Ça fait un petit moment que c'est l'Elysée qui tient la communication du gouvernement.
04:07Et donc, ce n'est plus le cas aujourd'hui.
04:10Paradoxalement, c'est lorsque l'Elysée perd de ses mains les ministères,
04:14que les ministères appliquent le paroxysme du en même temps.
04:17C'est-à-dire, on dit tout et son contraire sur les ondes.
04:19En attendant, c'est la fête, effectivement.
04:21Parce que tout le monde sort et tout le monde dit tout et son contraire.
04:24C'est tout et n'importe quoi.
04:26On est d'accord.
04:28Écoutons Mathilde Panot, qui était chez nos camarades RTL ce matin,
04:31sur l'antisémitisme.
04:33Attention, ça va très vite sur l'antisémitisme.
04:35Ouvrez bien vos oreilles.
04:37Il y a un poison antisémite,
04:39un poison islamophobe dans ce pays qui est agité par...
04:41Je vous avais dit que ça allait très vite.
04:43Il ne faut pas la peine d'écouter le reste.
04:45Il y a un poisson... Poison.
04:47Poisson d'avril.
04:49Il y a un poison antisémite et...
04:51Il y a un poison islamophobe.
04:53Et après, vous avez le narratif habituel.
04:57C'est quand même assez affligeant.
04:59On ne peut pas, deux secondes, avoir un mot sur l'antisémitisme.
05:01Point.
05:03En plus, c'est d'une malhonnêteté intellectuelle terrible.
05:05Parce que l'antisémitisme vise le peuple juif.
05:07C'est en cela que c'est un racisme.
05:09Ce n'est pas contre la religion juive.
05:11Tandis que l'islamophobie serait un procès
05:13qui viserait à haïr le musulman
05:15parce qu'il est musulman pour sa religion.
05:17Donc ça n'a rien à voir.
05:19En tout cas, Mathilde Panot fait mieux que Jean-Luc Mélenchon
05:21qui avait comparé l'antisémitisme
05:23avec la grossophobie supposée d'une caricature
05:25qu'il le visait.
05:27Je préfère le propos de Mathilde Panot.
05:29Vous avez vu la séquence
05:31dimanche de la semaine dernière
05:33avec Francis Letellier sur France 3 ?
05:35Arrêtez !
05:37On n'est pas antisémites !
05:39On n'est pas antisémites !
05:41La parole est dite.
05:43On n'est pas antisémites. Point.
05:45Le leader a dit qu'on n'était pas antisémites.
05:47Donc on doit le croire.
05:49Après, La République c'est moi
05:51référence à 2018
05:53lors de la perquisition de La France Insoumise.
05:55Je voudrais qu'on parle
05:57en quelques minutes.
05:59En attendant...
06:01Pardon, vous vouliez...
06:03Juste que la situation du pays...
06:05On vit à l'antisémitisme
06:07et là on est au-delà
06:09de toute...
06:11Je pense qu'en effet
06:13l'antisémitisme maintenant s'est installé
06:15définitivement.
06:17Que LFI est le compagnon de route du frérisme
06:19puisque ça fait maintenant
06:21plusieurs décennies que le frérisme travaille à cela.
06:23Pourquoi ? Parce que la communauté juive
06:25en France
06:27est la première communauté juive en Europe
06:29et que c'est pour ça qu'elle est
06:31l'objectif, qu'elle est la cible
06:33du frérisme des frères musulmans.
06:35Vous avez vu les chiffres de la délinquance
06:37publié par le ministère de l'Intérieur
06:39sur la totalité des faits
06:41de délinquance contre les religions
06:4362% sont faits contre
06:45les juifs.
06:47C'est la plus petite minorité en France.
06:49Ce que je voulais rajouter à ce que vous venez de dire,
06:51c'est que les juifs, eux,
06:53ne s'y trompent pas.
06:55Puisque vous voyez bien
06:57on n'a pas eu le temps d'en parler avec Sébastien Chenieux
06:59mais on aurait pu. Jordan Bardella
07:01et Marion Maréchal se rendent en Israël
07:03cette semaine.
07:05Et Mme Rima Hassan
07:07qui voulait y aller a atterri puis elle est repartie.
07:09Parce qu'à l'aéroport de Ben Gurion on lui a dit
07:11Madame désolé mais ça ne va pas être possible.
07:13Donc il y a ça aussi.
07:15C'est à dire qu'aujourd'hui
07:17le parti
07:19qui à une époque
07:21lointaine
07:23était considéré comme antisémite
07:25ne l'est plus aujourd'hui puisque ce sont
07:27les israéliens eux-mêmes
07:29qui convient Jordan Bardella
07:31et Marion Maréchal.
07:33Et pour aller dans votre sens puisque ne confondons pas
07:35l'ensemble des juifs et le gouvernement israélien
07:37qui peut être contestable à bien des égards y compris par les juifs
07:39mais une grande partie, si ce n'est la grande
07:41majorité des français
07:43de confession juive en France
07:45préfère largement le Rassemblement National
07:47à la France Insoumise aujourd'hui. Je crois que
07:4957% des juifs en France estiment
07:51qu'ils devraient partir de France si la France Insoumise
07:53arrivait au pouvoir. Et c'est quelque chose autour de 20%
07:55du Rassemblement National donc bien en dessous.
07:57Ce qui est un vrai problème parce que lorsqu'on entendait
07:59la manifestation
08:03du 22 mars
08:05le slogan
08:07Abba l'Etat, les flics et les fachos
08:09ce n'est pas un slogan
08:11de parti politique
08:13de formation politique, j'insiste.
08:15Mais d'où votre question ?
08:17Sébastien Chenu, pourquoi est-ce qu'on ne supprime pas ?
08:19Oui, absolument.
08:21On ne peut pas continuer à dire Abba les flics.
08:23D'où mon interrogation.
08:25Il y a des municipalités
08:27qui vont être certainement
08:29conquises par LFI
08:31qu'en adviendra-t-il
08:33des citoyens juifs
08:35dans ces municipalités ?

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