- Un incendie chez Pralus à Roanne stoppe la production de pralulines jusqu'à mardi et de chocolat pour 15 jours.
- L'armurerie Verney-Carron, en difficulté, demande un soutien de l'État pour éviter la liquidation.
La Ville de Saint-Étienne propose de racheter les locaux de Verney-Carron pour aider l'entreprise à survivre.
- Bennes Marrel annonce la suppression de 56 postes sur 64 à Andrézieux-Bouthéon, les salariés dénoncent un abandon.
- Une opération de contrôle pédagogique a permis aux agriculteurs de mieux comprendre les aides de la PAC.
- La Loire met en avant ses agents dans une campagne de communication pour susciter des vocations.
- Le comité Jeunesse en Plein Air lance une campagne pour financer les départs en vacances des enfants défavorisés.
- À Saint-Galmier, une journée d'expertise a permis à 30 personnes d'évaluer leurs objets d'art et antiquités.
- Après chaque match des Verts, les agents de la ville nettoient les gradins après les tifos des supporters.
- Montbrison accueillait l'élite mondiale du sport-boule ce week-end pour la 3e étape du Championnat M1.
- L'armurerie Verney-Carron, en difficulté, demande un soutien de l'État pour éviter la liquidation.
La Ville de Saint-Étienne propose de racheter les locaux de Verney-Carron pour aider l'entreprise à survivre.
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00:00Quel sera l'avenir de Vernet Caron ? L'entreprise familiale fabricante d'armes est en difficulté financière.
00:21Une nouvelle qui suscite l'inquiétude des syndicats mais qui mobilise aussi les élus et collectivités.
00:26A Saint-Etienne, le conseil municipal devrait prochainement voter pour acheter les locaux de Vernet Caron.
00:31On fait le point dans cette édition.
00:33Nous irons à Saint-Just-Saint-Rambert où les services de l'Etat procédaient à une opération de contrôle à blanc d'une exploitation agricole.
00:39Une journée avisée pédagogique pour bien anticiper ces contrôles soumis aux agriculteurs dans le cadre des aides de la politique agricole commune.
00:47Nous découvrirons les coulisses du stade Geoffroy-Kichard.
00:49Après chaque match, des agents sont mobilisés pour nettoyer les gradins
00:53et plus particulièrement les copes où les supporters laissent souvent les tifos.
00:57Et vous allez le voir, il y a pas mal de choses à faire.
01:00Enfin, nous irons à Montbrison où se déroulait ce week-end la troisième étape du championnat M1 de boules lyonnaises.
01:05L'élite de ce sport était présente et nous aussi nous y étions.
01:11Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:15Et l'actu de ce lundi, c'est d'abord cet incendie qui s'est déclaré ce dimanche sur le site de fabrication de l'entreprise Pralue à Rouen.
01:22L'incendie a été heureusement rapidement maîtrisé mais l'usine a dû être fermée pour la journée.
01:28Ce matin encore, les équipes étaient sur place pour nettoyer le bâtiment.
01:32La production des célèbres pralulines ne reprendra pas avant mardi matin en pâtisserie.
01:37Le site approvisionne les boutiques de Rouen, Renaison et Charlieux.
01:41La boutique de Saint-Etienne fabrique sur place ses pralulines et n'est donc pas impactée.
01:46Le labo de moulage de chocolat en revanche devra faire l'objet d'une décontamination
01:51après sinistre et ne pourra pas rouvrir avant une quinzaine de jours.
01:55Les chocolats de Pâques avaient heureusement été fabriqués en amont et distribués en boutique le 19 mars dernier.
02:02L'actu, c'est aussi l'armurerie Verné-Caron.
02:06En grande difficulté financière, l'entreprise a sollicité un soutien de l'État pour éviter la liquidation.
02:11Après un refus initial du ministère de l'Économie, des alternatives sont proposées, dont un abandon de dette.
02:18En attendant, les syndicats sont inquiets. On écoute tout de suite Rémi Daffo, délégué CGT chez Verné-Caron.
02:25Alors nous, ça fait quand même longtemps qu'on est positionné là-dessus, même avant l'arrivée de Cybergun.
02:30C'est d'avoir la régénération de l'outil industriel, d'avoir l'État qui se mettrait vraiment partie prenante dans l'entreprise,
02:41soit via une prise d'action ou peu importe le modèle, mais que l'État soit vraiment plus impliqué dans nos productions,
02:53dans la gestion de l'entreprise, sur la vision longue termise de l'entreprise, dans le projet industriel qu'on fait,
02:59et qui amènerait des garanties, je pense aussi, sur nos emplois et sur la pérennité du site.
03:06Voilà. Surtout qu'on est déjà, comme on avait cité, fournisseurs de produits non-laitaux qui sont largement demandés par les services étatiques de sécurité.
03:17Des inquiétudes qui ne touchent pas que les employés de l'entreprise Verné-Caron.
03:22Les difficultés ont amené certains élus à se mobiliser.
03:25C'est le cas notamment de la ville de Saint-Étienne, qui propose de racheter le siège social et les locaux de production de Verné-Caron
03:31pour débloquer la situation qu'il traverse.
03:34Les 2 millions d'euros qu'apporterait la ville de Saint-Étienne permettraient de combler la moitié de la somme manquante à Verné-Caron pour garantir sa survie.
03:42Une proposition qui sera délibérée lors du prochain Conseil municipal.
03:47Le maire de Saint-Étienne, Gaël Perdriault, dit vouloir apporter un message d'espoir et de soutien aux employés de Verné-Caron.
03:54Il était au micro de Louvala. Écoutez.
03:56J'ai sollicité dès la semaine dernière le directeur des finances publiques pour qu'une estimation par le service des domaines soit faite du bâtiment.
04:05Elle est aujourd'hui estimée par l'entreprise à environ 2 millions d'euros.
04:09Donc j'ai demandé évidemment beaucoup de célérité sur cette estimation de la part de l'État.
04:13Parce que s'il y a un dossier prioritaire aujourd'hui à Saint-Étienne, c'est celui-là.
04:17En lien également avec la préfecture de la Loire pour vérifier que la délibération que nous allons présenter répond en tout point à la législation.
04:27Mais très vite, je veux envoyer effectivement ce signal pour que le PDG actuel de Verné-Caron ne perde pas patience et décide de passer à la liquidation de l'entreprise.
04:38Ce qui serait vraiment un drabe humain pour les 70 salariés de cette société qui ont encore une fois un savoir-faire unique et de plus en plus rare.
04:47Et toujours dans un volet social, les salariés de Benmarel tirent la sonnette d'alarme.
04:53Le 19 mars dernier, la société Benalu, dont dépend Benmarel, a annoncé vouloir supprimer 56 postes sur les 64 salariés.
05:02Après deux ans à perdre des clients et par conséquent de l'argent, la société a décidé de délocaliser l'entrepôt vers la maison mère de Benalu dans le nord de la France, à Liévin plus précisément.
05:13Alors que Benmarel existe depuis 100 ans, les salariés ressentent de l'abandon de la part de leur direction.
05:19Les négociations de licenciement devraient débuter la semaine prochaine.
05:23On écoute Daniel Dupuis, représentant du personnel. Il est interrogé par Brigitte Maestraci.
05:29C'est pas très agréable pour personne, parce que quand on vous annonce une perte d'emploi, c'est jamais facile.
05:34On a l'impression d'avoir un peu des commandes, mais bon, c'est comme ça.
05:37Nous, on pense qu'ils envoient l'activité là-bas et puis ils veulent nous supprimer ici.
05:41Ils vont garder 8 personnes, donc vu le site qui fait 12 000 m2, c'est pas viable.
05:45Je pense qu'ils vont revendre les bâtiments. Après, ça sera à eux de voir.
05:49Nous, on veut le maximum d'indemnités pour partir assez propre, parce qu'on voit bien qu'ils nous suppriment.
05:55On n'est pas fous. Donc voilà, on va essayer d'avoir le maximum en primes supralégales.
06:01Contactée par notre rédaction, la direction de Benmarel n'a pas souhaité répondre pour le moment.
06:07Je vous le disais dans les titres, la préfecture de la loi organisait ce lundi une opération de contrôle à blanc d'une exploitation agricole.
06:14Les professionnels étaient invités à venir découvrir les procédures imposées par les aides de la PAC, la politique agricole commune.
06:22Une journée pédagogique suivie par Yannis Boidan.
06:25Une journée spéciale pour l'exploitation Gaeque-Bernard à l'occasion du démarrage de la campagne de contrôle
06:31liée à la conditionnalité des aides de la politique agricole commune.
06:35Un exercice pédagogique avait lieu à Saint-Just-Saint-Rembert, un contrôle à blanc qui a lieu chaque année.
06:41Jusqu'à aujourd'hui, un contrôle blanc qui veut dire contrôle pédagogique.
06:45Donc ça permet à nous et à tous les éleveurs présents de savoir ce qui peut nous attendre en cas de contrôle véritable sur nos exploitations.
06:53Ça peut être un peu contraignant sur le papier en se disant on va recevoir du monde à la maison et ils vont venir contrôler ce qu'on fait.
07:00Mais finalement on se rend compte que ça permet vraiment d'avoir une formation chez nous.
07:05Donc vraiment ils nous disent là vous pouvez vous améliorer, là c'est très bien.
07:09Et après ça fait toujours plaisir d'accueillir du monde et des collègues éleveurs.
07:13Pour mettre en place ce type d'action, le groupement de défense sanitaire de la Loire invite les éleveurs à postuler.
07:19C'est ainsi que les exploitants du site ont pu être sélectionnés, conscients de l'importance et des enjeux d'un tel contrôle.
07:25Eh bien il vaut mieux prévenir que guérir.
07:27C'est beaucoup plus facile de les recevoir dans une ambiance comme aujourd'hui, on est beaucoup plus sereins.
07:32On a accepté avec plaisir parce que c'est formateur pour la profession et c'est formateur pour nous aussi.
07:38On l'avait déjà vu notamment en formation, en cours.
07:41Mais là ça permet de mieux le voir sur le terrain et de savoir à quoi s'attendre.
07:45Même des questions un peu borderline, on peut les poser.
07:50Ils ne vont pas répertorier sur un petit carnet en disant eux ils nous ont posé une question un peu bizarre, on va aller les contrôler dans une semaine.
07:57Lors de cette opération, trois éléments sont abordés.
08:00La pharmacie vétérinaire, le bien-être animal et l'identification des bovins.
08:05Les trois sont importants parce qu'aujourd'hui, sans bien-être animal, on aurait une mauvaise production entre guillemets.
08:12Et après niveau traçabilité et respect par rapport aux consommateurs des produits qu'on vend et la qualité des produits qu'on vend, ça va tout ensemble.
08:22Et après l'identification, ça relève de la logique.
08:26On a tenu de se tenir et même pour nous, pour travailler, on est obligé d'avoir des animaux identifiés.
08:32Un deuxième contrôle blanc aura lieu jeudi dans le nord du département.
08:35Une nouvelle opportunité pour les exploitants agricoles de se rendre sur place pour profiter de cette formation ouverte à tous
08:41et de poser librement leurs questions aux instances de contrôle.
08:46Restez avec nous, dans quelques instants, vous découvrirez ce que deviennent les bâches,
08:50des tifos, des supporters, des verres à chaque rencontre dans le chaudron.
08:53Vous verrez que les agents ont beaucoup de travail pour nettoyer le stade.
08:59D'abord, pour la sixième année, le département de la Loire met en avant ses agents dans une campagne de communication.
09:07L'objectif étant de valoriser leur travail, mais aussi de créer des vocations auprès du public.
09:12250 recrutements devraient être effectués cette année, notamment dans le secteur social.
09:17Dans cette campagne, quatre professionnels sont mis en avant, comme Fabienne Saunier, assistante familiale.
09:23Elle accueille chez elle des enfants en difficulté pour leur donner un cadre de vie stable. Je vous propose de l'écouter.
09:29Moi, je l'ai vraiment fait dans ce sens-là, que ce métier soit mis en avant et qu'on arrive à recruter parce que c'est vraiment difficile.
09:35C'est difficile aujourd'hui, il n'y a pas assez d'assistants familiaux, il y a des enfants qui ont des mesures de placement et qui ne sont pas placés,
09:40il faut le savoir quand même, qui sont dans les familles en danger parce qu'il n'y a pas d'accueil.
09:45Et ça, ça nous fait juste bondir.
09:47Que ça fasse bouger les choses, connaître notre boulot.
09:49On revient toujours à la même chose et que peut-être des gens se disent, je vais aller à la réunion d'information,
09:54et puis me renseigner un peu et pourquoi ne pas devenir assistante familiale.
09:57Je pense qu'on n'en parle pas assez, ce métier. J'ai pu me trouver au chômage et on ne m'a jamais dit les métiers du social.
10:05On en a très peu parlé, alors que je pense que ce sont des métiers qui peuvent être passionnants.
10:10En tout cas, j'ai envie d'avancer là-dedans, de me battre pour ces enfants.
10:16Des propos recueillis par Martin Bou.
10:19Chaque année, 5 millions d'enfants ne partent pas en vacances, faute de moyens en France.
10:24Pour faire face à ce phénomène, le comité Jeunesse en plein air est là.
10:28La campagne a été lancée il y a quelques jours.
10:30L'association récolte des fonds pour aider les enfants en difficulté à prendre quelques jours.
10:35En 2024, 300 jeunes Ligériens ont pu partir.
10:39Au-delà du simple accès aux loisirs, ces séjours permettent aux enfants de se former et de s'engager, notamment en animation.
10:47Une expérience enrichissante qui, pour 80% des jeunes concernés, laisse un souvenir positif et durable.
10:53On écoute Gilles Vallat, le président du comité départemental Jeunesse en plein air.
10:57Il est au micro de Martin Bou.
10:59Cette campagne de solidarité, c'est une campagne qui est déléguée par le ministère de l'Éducation nationale à Jeunesse en plein air.
11:05Cette campagne a pour but de récolter des fonds pour permettre à des enfants de partir en vacances,
11:10puisqu'on est à peu près aujourd'hui entre 4 et 5 millions d'enfants qui ne partent pas en vacances chaque année en France.
11:16Un autre objectif, c'est vraiment de favoriser la mixité.
11:19La mixité géographique, la mixité sociale, la mixité de genre,
11:25parce que là aussi, c'est important que des filles et des garçons partagent des moments de vacances et de loisirs.
11:31Donc on travaille beaucoup sur cette question de la mixité,
11:35parce qu'on ne voudrait pas faire des séjours qui seraient des séjours, je dirais, un peu ghettos,
11:41où on ne retrouverait que des enfants de tel quartier, ou que des enfants de telle zone rurale,
11:45ou que des enfants de telle stratégie sociale.
11:48C'est vraiment l'idée de valoriser la mixité, qui est beaucoup plus riche en termes d'éducation.
11:55Vous êtes peut-être déjà demandé si vous n'aviez pas un trésor caché dans votre maison.
11:59Un objet rare, un tableau d'un peintre coté, cela peut rapporter gros.
12:03C'est pour cela que certaines maisons de vente proposent des journées d'expertise.
12:07La semaine dernière, à Saint-Galmier, 30 personnes ont pu montrer leurs objets devant les commissaires priseurs
12:12pour connaître leur valeur, l'où voilà y était.
12:15Sur cette table, une valeur totale de 6000 euros.
12:18Pièces de monnaie, tableaux, bijoux ou parfois lingots d'or remplissent vos greniers.
12:22Et cette journée d'expertise gratuite à Saint-Galmier était l'occasion rêvée pour en savoir un peu plus sur vos trésors.
12:28On est venu faire expertiser des bijoux, la plupart venant de famille.
12:32Pas vraiment par curiosité, mais d'abord pour vendre, c'était toujours ça.
12:37Et puis quand même avoir une idée vis-à-vis des assurances.
12:41J'avais aucune idée, là j'étais vraiment dans le flou.
12:44Là il y en a quelques-uns qui valent plutôt un peu plus, d'autres plutôt un peu moins.
12:49Je ne suis vraiment pas spécialiste et puis il y en a assez peu, donc je n'avais pas d'idée préconçue.
12:56En plus de l'expertise, les clients avaient la possibilité de déposer leurs objets pour les vendre aux enchères.
13:01Et l'estimation réserve parfois de bonnes surprises.
13:04Oui bien sûr ils sont très étonnés parce que les modes changent, les cours par exemple de l'or évoluent.
13:10Donc quelque chose qu'on a acheté il y a 20 ans n'a pas forcément la même valeur aujourd'hui, en bien comme en moins bien.
13:16Donc oui il y a souvent de l'étonnement et de la satisfaction parce que parfois ils ne s'attendent pas à ce que ça vale aussi cher.
13:22Ça m'est arrivé pour une perle qui était considérée comme de culture alors qu'elle était fine et qui a fini à 117 000 euros en maison de vente.
13:29Donc ça c'est une belle anecdote et en fait elle était magnifique à 53 carats, une perle exceptionnelle.
13:37Et donc résultat exceptionnel.
13:39Au total plus de 30 personnes sont venues faire expertiser leurs trésors durant cette journée.
13:44A chaque match des Verts, vous le savez, les supporters sont toujours au rendez-vous.
13:49Les Cops proposent à chaque rencontre des tifos, de belles animations qui laissent des traces.
13:54Après le match, les agents sont là avec une entreprise spécialisée pour s'affairer et nettoyer les gradins.
14:01Yannis Boidan les a rencontrés, regardez.
14:04Un spectacle magnifique.
14:06Une nouvelle fois les ultra-stéphanoins nous auront éblouis avec leurs tifos.
14:10Mais après un tel travail, place au rangement, au ménage, chaque feuille, chaque bout de scotch doit disparaître.
14:17Et cette mission, c'est celle des agents de nettoyage qui oeuvrent dès le lendemain en tribune.
14:22On va vraiment passer siège par siège à enlever.
14:26On appelle ça du piquage et du coup on va ramasser, tout mettre dans des sacs poubelles pour évacuer un maximum de gros gros déchets.
14:33Et après au souffleur, tout ce qui est gobelets, paquets de chips, des choses comme ça, ça part.
14:38Une intervention qui peut prendre une journée de travail complète mais qui peut aussi s'étendre sur plusieurs jours,
14:44comme le rappelle Morsi, agent de propreté depuis plus de 15 ans.
14:48Il a même connu l'ancien Geoffroy Guichard.
14:5115 ans à peu près en arrière, 15 ans, 16 ans en arrière, cette tribune on l'a fait pendant une semaine.
14:58Parce qu'il y a tellement de confitis, de tifos, il y a de l'eau.
15:03On rentrait jusqu'à là de tifos.
15:07Ce samedi là, ils ont sali que cette tribune.
15:11Là-bas, il n'y en avait pas.
15:12Mais généralement, s'il y avait un stade vraiment assez décompli, s'ils ont mis des tifos, des trucs partout,
15:20il ne faut pas venir ce jour-là, il faut prendre un congé à mon avis.
15:24C'est sûr qu'on ne le voit pas de la même manière que les supporters.
15:28Pour nous, c'est le plus compliqué à nettoyer le feuille à feuille parce que du coup, on intervient sur du piquage.
15:32Dix agents qui enlèvent, collectent et évacuent le moindre papier,
15:36grâce à des baignes mises à disposition à l'extérieur du stade,
15:39par un prestateur externe qui s'occupera à son tour de trier les déchets.
15:43Mais le travail ne s'arrête pas là.
15:45Il se glisse même jusque dans les entrailles du stade Geoffroy-Guichard, au cœur des vestiaires.
15:50Moi, je travaille partout. Je fais tout.
15:53Balis, l'aspirateur, le claveur, nettoyer les tables, les chiffons, tout, tout, tout.
16:00J'enlève les poubelles, toutes les poubelles.
16:03Après, je nettoie les vestiaires statisticiennes.
16:07Après, je nettoie les visiteurs, les arbitres, tout.
16:11Contre le Paris-Saint-Germain, l'Olympique lyonnais, l'Olympique de Marseille,
16:15on se mettra quatre agents pendant deux jours pour nettoyer l'entièreté des zones presse, vestiaires et sportives.
16:22Et sur des matchs un peu plus calmes, type Angers, là, on va être plus à deux personnes pendant deux jours.
16:28Mais les tribunes et les vestiaires ne sont pas les seules à devoir être nettoyées après les matchs.
16:33Les alentours du stade sont également passées au peigne fin.
16:36Et pour cela, il faut se lever tôt, dès cinq heures du matin.
16:39On a deux raveaux, deux balayeuses.
16:43On a des personnes avec des soufflettes.
16:45Puis on a une équipe, comme je fais moi, qui ne s'occupe que des corbeilles en camion, qui font le tour, qui font des nettoyages.
16:52Par exemple, s'il y a du verre cassé ou des trucs comme ça, on arrive avec le balai, on nettoie pour que ça soit nickel.
16:57On fait essentiellement devant le stade, les parkings.
17:02Après, on a d'autres secteurs, on a des plans vers le CTM, justement, où les spectateurs ont tendance à se garer.
17:11Des équipes qui permettent donc aux joueurs et au public de profiter au maximum du spectacle que peut offrir le Chaudron, mais aussi ses alentours.
17:20Le gratin du Sportboule mondial avait rendez-vous à Montbrison ce week-end pour la troisième étape du championnat M1.
17:26La division élite de ce sport, aussi connu sous le nom de boule lyonnaise.
17:31Sur place, Alexandre Crouzet.
17:34Une tribune comble qui témoigne d'un engouement en plein essor.
17:37Le Sportboule a attiré les foules à Montbrison ce samedi.
17:40Si aucune équipe n'est ligérienne, huit joueurs sont originaires de notre département, et notamment les Frères Chirat, connus dans la discipline.
17:47Oui, ça fait plaisir de revenir sur nos racines.
17:49On est originaire de Montbrison, alors du coup, ça fait très longtemps qu'on n'était pas revenu jouer dans le secteur.
17:54Mais ça fait plaisir de revenir un peu ici et de jouer devant un grand public et devant les gens qu'on connaît et qui nous aiment.
18:01On ne connaissait pas le bouleau de ronde parce qu'on n'est encore pas joué.
18:05Donc, c'est un très beau bouleau de ronde.
18:07On a pris beaucoup de plaisir à jouer et malheureusement, on n'a pas pu atteindre le dernier carré.
18:12Mais bon, ça, c'est partie remise.
18:14Ce samedi marque la troisième étape du championnat de M1, l'élite du Sportboule.
18:18Tireurs et pointeurs ont fait le show dans le très beau bouleau de ronde de Montbrison.
18:22Très, très important pour nous déjà, les baisseurs pour la ville de Montbrison.
18:25Ils se sont beaucoup investis parce que tout ce qui a le côté technique avec les tribunes qui ont été montées là.
18:31Les tribunes, c'est la ville qui a financé.
18:33Les jeux qui ont été faits, c'est la ville de Montbrison.
18:36Il y a des baissers extérieurs, c'est cher aussi.
18:38Je ne veux pas dire qu'on n'était pas habitués, mais on a déjà fait les championnats du monde en octobre 2022.
18:43Donc, il y avait été aussi un très, très gros morceau.
18:46Donc, on avait déjà quelques notions.
18:48C'est la troisième du championnat de M1.
18:50Donc, ça commence à se resserrer.
18:51On commence à avoir les équipes de tête qui commencent à se détacher.
18:54Donc, il va falloir vraiment jouer avec intensité pour essayer de combler un petit peu le retard pour certaines équipes.
19:00Donc, un week-end qui s'annonce quand même assez compétitif.
19:03Oui, c'est un week-end compétitif.
19:05On attend ça.
19:06Alors, en début de saison, on a un week-end par mois.
19:08Donc, un week-end par mois, on l'attend avec impatience pour pouvoir faire allier avec nos camarades.
19:12Et puis là, ça va s'intensifier sur les beaux jours puisqu'on va jouer davantage après au niveau du mois de mai, du mois de juin.
19:17Après Chazelle-sur-Lyon l'année dernière et Montbrison cette année,
19:20le sport boule ou boule lyonnaise continue de se développer dans la Loire.
19:23Et une nouvelle étape du championnat s'y jouera également l'année prochaine.
19:29Et c'est la fin de cette édition.
19:30Merci de l'avoir suivie.
19:32Le journal revient mardi à 19h.
19:34Et l'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site Internet.
19:37Merci de votre fidélité.