• il y a 4 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 23/03/2025.

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Sport
Transcription
00:30L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM
01:00L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM ! L'OM !
01:30On ressort d'une soirée comme ça, le foot c'est quand même magique, on est au fond du trou, on déteste cette équipe, il n'y a plus rien, on n'aime pas les bleus, on n'aime pas le foot, et on ressort, la soirée elle est géniale, c'est extraordinaire quand même.
01:41Franchement, j'avais entendu que ça ne les intéressait pas, cette compétition.
01:44Ben non, c'est extraordinaire.
01:45Apparemment, c'est l'État qui les a fait content à la fin.
01:48Franchement, vous ressortez comment, Dev, le professeur ?
01:52Déjà, toute la soirée a été folle, il faut bien le dire.
01:54C'est-à-dire que sur tous les terrains, sur les quarts de finale, c'était la première fois qu'il y avait des quarts de finale, encore plus avec cette version aller-retour.
02:02Donc ça, ça a été une immense réussite.
02:04Et puis oui, l'équipe de France qui nous fait un renversement de situation.
02:08C'est-à-dire qu'en plus, le truc c'est qu'à partir du moment où il va être le premier, tu sais qu'en fait derrière, et même, tu te dis même que dans le temps réglementaire, ils vont réussir à le faire.
02:16C'est dantesque.
02:17Et même la série de tir au but, elle a été folle parce que tu en as deux d'avance.
02:20Et puis tu annules ton avance avec deux échecs.
02:24Et de nouveau, tu reprends le truc.
02:26C'est une super soirée parce que t'as rendez-vous maintenant avec le Final Four.
02:30Et là, t'as un grand, grand, grand rendez-vous avec l'Espagne.
02:33Et t'as la diète déjà.
02:35Ça change tout ce match, Ludo, pour l'histoire qu'on a, la relation qu'on a avec l'équipe de France ?
02:40Ça change tout parce qu'on attendait une réaction déjà par rapport au match allé.
02:44C'est quasi l'inverse copie du match allé.
02:47C'est-à-dire qu'on a été passifs, on a été suffisants.
02:50Là, on a été actifs.
02:51On a été dans notre match.
02:53On a fait le match qu'il fallait.
02:54Avec des choix de joueurs pour ça aussi.
02:56Et on a fait le choix de mains, évidemment.
02:58On apprécie parce qu'on se dit, peut-être que le sélectionneur a pris un risque.
03:03Est-ce que ce risque-là, dans sa tête, peut perdurer ?
03:06Parce que cette équipe-là, avec la puissance offensive qu'on a, ne peut pas se permettre de jouer avec trois milieux de terrain défensif.
03:12Et là, au lycée ce soir, qui avait mis du temps et du temps.
03:16Et on va y venir, Ludo.
03:18Ce soir, il a fait la musique.
03:19Franchement, Stéphane, ces images-là, l'ambiance qu'on entend là au Stade de France.
03:23On est revenu à France-Ukraine, ce fameux barrage quand même.
03:27Ce soir, il n'y a pas le même enjeu, mais il y a la même atmosphère.
03:30On a tellement peu de foot plaisir, notre équipe de France, même quand elle gagne.
03:34On a des soirées qui sont des fois tristounettes malgré la victoire.
03:38Là, il y a non seulement eu la victoire, mais il y a eu le plaisir aussi.
03:40Il y a eu l'enjeu, il y a eu le suspense, mais il y a eu un jeu qui nous a par moments vraiment enchanté.
03:46Tiens, profitons de cette ambiance au Stade de France quelques instants.
03:59Nabil, vous retenez quoi de cette soirée ?
04:07Il faut rendre hommage à Nabil.
04:09Jeudi soir, il avait dit, l'équipe de France, je le sais, va le faire.
04:13Avec jour, mardi, j'avais mis même ma veste.
04:15C'était mardi ? C'était jeudi.
04:17Je suis un peu perdu.
04:19Il m'a dit mardi, c'est utile.
04:21Si ça avait été mardi, le match, je n'aurais pas vu les Croates dans cet état-là ce soir.
04:24Je regarde des matchs sur plusieurs continents, notamment grâce à l'équipe live.
04:27Je crois que ça devait être Botswana-Algérie à 14h.
04:29Je suis un peu resté à 14h aussi.
04:31Moi, je suis content surtout. Je suis content de la suite.
04:33Puisqu'en plus, l'affiche à venir, c'est France-Espagne.
04:35Une belle double confrontation.
04:37Bravo les Croates aussi, à chaque fois qu'ils nous offrent des gros matchs de foot face à l'équipe de France.
04:43Ce que je retiens, c'est ce qu'on va dire dans l'émission, dans les minutes à venir.
04:47Je retiens déjà ce qui va se passer.
04:49Vous êtes très fort.
04:51Par exemple, que va dire Jo ? Vous savez ce qu'il va dire ou pas ?
04:53Ah, ça c'est Giovanni qui nous appelle.
04:55Giovanni, un homme heureux.
04:57Vous avez passé une belle soirée, Giovanni.
04:59Jusqu'à quel point ?
05:01Est-ce qu'il y a eu un peu de France-Ukraine dans l'atmosphère au Stade de France ce soir ?
05:05Il n'était pas né.
05:07Bonsoir à tous.
05:09Il ne faut pas forcer pour France-Ukraine.
05:13En revanche, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir évoluer cette équipe.
05:18C'est Stéphane qui le soulignait.
05:20Ce n'est pas toujours le cas.
05:22Le match nous a emballés.
05:24J'ai beaucoup aimé le rapport.
05:26Pendant la prolongation, c'est un peu baissé.
05:28Mais le Stade de France, on dit souvent que c'est un stade froid.
05:30Il y a des grosses ambiances les soirs de rugby.
05:32Mais ce soir, je trouve que pendant 90 minutes,
05:34et pendant le temps additionnel de la seconde période,
05:36il y avait un vrai lien entre cette équipe et le public.
05:39C'était génial.
05:41Après, cette séance de tir au but totalement dingue.
05:44J'ai vécu il y a quelques jours celle à Honnefield du Paris Saint-Germain
05:47dans celle de l'équipe de France.
05:49Avec un Mike Maignan, honnêtement, qui a été impressionnant.
05:52On est forcément heureux de voir la réaction de cette équipe de France.
05:56On a pris du plaisir.
05:58Heureux de voir les Bleus triompher.
06:00Ce soir, ils ont fait beaucoup de choses positives.
06:03Heureux aussi de voir Michael Olysée comme ça.
06:05Joueur exceptionnel vu du stade.
06:08Il a vraiment lancé son aventure en équipe de France.
06:11Les premiers rassemblements avaient été un peu décevants.
06:14On va en parler d'Olysée.
06:17C'était le premier gros match d'Olysée avec l'équipe de France.
06:20Est-ce qu'on voit l'arrêt de Maignan
06:23et ensuite le tir au but réussi de Pamecano encore une fois ?
06:27Vous en avez vécu des belles soirées sur le terrain.
06:30Vous en attendiez.
06:32Là, on est à quel niveau de réconciliation, d'émotion et de plaisir ?
06:36Je ne sais pas à quel niveau je vais le situer.
06:38Mais en tout cas, ce qui fait plaisir, c'est qu'on a vu du football ce soir.
06:41Une équipe jouée.
06:42Et on voit que quand on met des joueurs qui sont créatifs,
06:45on peut avoir beaucoup plus d'occasions déjà
06:48que par exemple au match aller.
06:50Et en plus, c'est des joueurs qui travaillent pour l'équipe.
06:52Donc, ça ne perturbe pas l'équilibre de l'équipe.
06:55Moi, ce que j'attends depuis très longtemps de la part du sélectionneur,
07:00c'est qu'on puisse avoir ce genre d'émotion et ce genre de match.
07:04Parce qu'il n'y a pas que la victoire ce soir.
07:06Il y a aussi la manière de jouer, le contenu.
07:08Et je pense qu'on peut le faire sans déséquilibrer cette équipe.
07:12Est-ce qu'on peut le faire, Jo ?
07:14Quand on va chercher un résultat à l'extérieur ?
07:16Parce que là, on vous faisait une équipe qui nous attendait
07:19puisqu'elle avait gagné 2-0.
07:20Donc, est-ce qu'on peut le faire à 0-0
07:22avec une attaque qui cherche à nous marquer à but ?
07:26Ce qui n'était pas le cas à l'écran ce soir.
07:27J'espère qu'on arrivera à pouvoir jouer de la même manière à la maison
07:29qu'à l'extérieur.
07:30Moi, je trouve que c'est assez français, ça.
07:32Parce que moi, j'ai eu la chance de vivre dans d'autres pays
07:34et de jouer dans d'autres pays.
07:36Et que tu jouais de la même manière à l'extérieur qu'à la maison.
07:38Après, je pense que tu peux aussi forcer le cadenas à l'aller
07:40si tu joues avec cette manière-là.
07:42Mais c'est ce que j'espère voir régulièrement avec cette équipe
07:47et ce plaisir qu'on peut prendre à voir les joueurs jouer ensemble.
07:51Et puis, quand tu mets un lien entre le milieu défensif et l'attaque,
07:56tu commences à avoir quelques connexions entre tous les joueurs.
08:00Tu ne joues pas seulement des coups.
08:02On a perdu Griezmann.
08:03On l'a retrouvé au lycée.
08:04On disait qu'avec au lycée, ça pourrait être une solution.
08:07Mais c'est vrai que...
08:09Est-ce que ça peut être un déclencheur, Dave, la soirée qu'on a vécue
08:12par rapport à toutes les attentes dont parlait Jo ?
08:14Non, mais j'espère qu'en fait, ce n'est pas uniquement le côté situation
08:18très compromis du match allé qui a uniquement conduit à ça.
08:21C'est-à-dire, j'espère que derrière, quand on redémarrera 0-0,
08:24on ne va pas retrouver des réflexes uniquement sécuritaires
08:27parce qu'on a toujours l'impression que c'est un peu fromage ou dessert.
08:30On a l'impression que c'est soit absolument préserver l'équilibre,
08:34soit la créativité.
08:35Alors que Jo s'est bien démontré, et on le voit d'ailleurs sur d'autres terrains,
08:38c'est-à-dire l'équipe d'Espagne qu'on va retrouver.
08:40Ce n'est pas une équipe timide avec le ballon.
08:42On est bien placés pour le savoir.
08:43Et pourtant, il ne perd pas un match depuis je ne sais pas combien de temps.
08:46Il devrait être possible quand même de le faire.
08:47Et surtout qu'on a des joueurs pour le faire.
08:49Si tu es une équipe, je ne sais rien, la Grèce de 2004, etc.
08:53Tu fais comme tu peux.
08:54Mais là, quand tu as ces joueurs-là, franchement, c'est dommage.
08:56Et une remarque d'ailleurs, pendant des années, on a été maudit au tir au but.
09:00Toutes sélections confondues, parce que même les filles, elles échouaient.
09:04Les équipes de jeunes, pareil. Les clubs, pareil.
09:06Et là, ça fait 2-3 qu'on prend en très peu de temps.
09:09Portugal à l'Euro.
09:10Portugal à l'Euro, PSG Liverpool.
09:12Et là, celle-là, ça fait du bien.
09:14Giovanni souhaite intervenir. À quel sujet, Giovanni ?
09:19Oui, par rapport au souhait qu'on a émis, je souscris totalement à ce que vient de dire Johan.
09:24Moi aussi, je ne sais pas ce qu'en ont pensé mes camarades aussi ce soir.
09:28Mais je trouve qu'au-delà de l'utilisation du ballon, par moment,
09:31il y avait des zones de presse qui étaient très intéressantes de la part de l'équipe de France.
09:35Aurélien Chouameni nous l'avait dit après la rencontre en Croatie,
09:38en disant qu'ils n'avaient pas été bons sur le pressing.
09:40Moi, j'espère aussi que cette équipe va se mettre à presser.
09:43Parce que je trouve qu'elle a totalement les joueurs pour le faire.
09:47Et ce soir, deux-trois fois, cette équipe croate a été mise en difficulté sur les situations de relance.
09:53Parce que les Bleus ont très bien pressé. Et j'ai envie de le revoir ça aussi.
09:56Ce n'est pas que deux-trois fois.
09:58C'est pratiquement tout le match.
10:00J'ai vu où les Croates ont été vraiment en difficulté.
10:02Y compris dans les prolongations.
10:03Parce qu'après, ils ont physiquement plongé.
10:05Et là, peut-être la France a...
10:07Mais pour moi, ça a commencé depuis le début du match.
10:09Où tu as mis une pression énorme sur cette équipe.
10:12Moi, je ne veux pas jouer les enfants dans de mauvaises écarts.
10:14Au contraire, on est prêt à jouer.
10:15Mais deux éléments quand même à rappeler.
10:17Les Croates avaient gagné 2-0 le match.
10:19Donc leur attitude, par définition, était extraordinairement prudente.
10:23Ils n'ont pas du tout cherché à jouer.
10:24Deuxièmement, c'est quand même une vieille équipe.
10:26Nous, on a changé cinq joueurs entre le premier match de jeudi et le match de ce soir.
10:29Les Croates n'ont pas pu le faire.
10:31Et ils étaient carbons. Ils étaient cuits, les Croates.
10:33Ils étaient cuits, l'équipe de France.
10:34Mais ils nous ont amenés au tir au but quand même.
10:35Eh oui, l'équipe de France a été triomphante ce soir.
10:38Le résumé complet de cette rencontre complètement folle avec cette séance de tir au but dans un instant.
10:43Et puis la soirée était folle avec l'Espagne, avec l'Allemagne, avec le Portugal également.
10:48Restez bien avec nous.
10:49Il y a de l'euphorie.
10:50On aime ces soirées foot.
10:51Et on vous retrouve juste après une courte pause.
10:52A tout de suite.
10:54On prolonge cette folle soirée autour de l'équipe de France qui s'est qualifiée pour le final four de la Ligue des Nations après la séance des tirs au but.
11:10Le héros Mike Maignan qui a arrêté deux tirs au but croates.
11:14L'équipe de France retrouvera l'Espagne.
11:16On continue de débriefer cette soirée.
11:19Qui a fait chavirer le stade de France si on est heureux de ça.
11:22Avec une Ligue des Nations complètement dingo.
11:25La qualification de l'Espagne, du Portugal et de l'Allemagne avec énormément de buts, de rebondissements, de retournements, de situations.
11:32Le foot comme on l'aime avec le Président Joe Micou, Ludo Bragnac, Dave Apadou, Stéphane Guy, Nabil Djeli.
11:38Je ne sais pas s'ils étaient plus heureux le soir de la victoire contre le Portugal.
11:40Je ne suis pas sûr.
11:41On a des images dingues de joueurs.
11:42En Ligue des Nations comme ça, c'est peut-être fondateur ça.
11:47On espère.
11:48Est-ce que ça transforme tout dans votre relation avec l'équipe de France ?
11:52Est-ce que ça vous réconcilie avec les Bleus ?
11:53Ce n'est pas idiot comme remarque.
11:54Je ne l'étais pas fait la réflexion.
11:58Hierarchiquement, l'Euro c'est monstrueux.
12:02C'était un quart de finale accessible pour une demi-finale.
12:06Donc tu es à peu près dans le même niveau de compétition.
12:09Et tu avais l'impression que l'équipe était terme malgré la qualification.
12:13Parce que la ville-groupe était compliquée.
12:15Parce qu'en fait, ce groupe-là n'y était pas.
12:18D'ailleurs, ça se sentait sur le terrain.
12:20Et là, je pense qu'ils ont l'impression que quelque chose s'est déclenché.
12:23J'espère qu'il y aura une suite.
12:24Mais honnêtement, c'est vrai qu'il y a une espèce d'euphorie et d'explosion de joie
12:28qu'on n'avait pas vu depuis très longtemps dans cette équipe.
12:30Ça va vite.
12:31Ça va vite les déclenchements.
12:32Ah mais parfois, Jo, ça va vite.
12:35Le déclenchement, ça va vite.
12:36Il y a trois jours, c'était le premier discours.
12:38C'est comme France-Ukraine.
12:39Le groupe vivait bien il y a trois jours.
12:41Ukraine-France, France-Ukraine.
12:43Tu es au fond du trou.
12:44Tu remontes.
12:45Et après, derrière, tu repars pour être la plus belle des aventureurs.
12:48Au fond du trou avant la Croatie à l'aller.
12:51Avant le match à l'aller.
12:52Tu n'es pas au fond du trou.
12:53Non, je parle le soir de Croatie-France.
12:56Tu es mal et tu as l'impression qu'on discute même des chants, etc.
13:00Alors, on va revoir d'abord les images du match.
13:02Le résumé avec Camille.
13:03Et on poursuit la discussion sur cette soirée avec Mike Maignan, le héros.
13:06Et puis, cette équipe de France qui vous a séduit ce soir.
13:10Camille, reposons.
13:11Le film de ce match complètement dingue.
13:13Une grosse centâme des Bleus.
13:15Les Bleus qui enchaînent deux corners de suite au quart d'heure de jeu.
13:19Le ballon qui revient dans la surface.
13:21Barcola remise de la tête pour Bappé qui frappe mais ne cadre pas.
13:2938ème minute.
13:30On retrouve Bradley Barcola qui rate son face-à-face.
13:33Olivier récupère le ballon pour Modric.
13:34Il lance rapidement Barcola en profondeur.
13:36L'attaquant croise sa frappe du droit.
13:39Et Livakovic remporte son duel.
13:4352ème minute.
13:44Olizé qui ouvre le score.
13:45Coup franc au 18 mètres.
13:47Le ballon qui se loge parfaitement dans le but.
13:49Un vrai bijou.
13:52Dominique Livakovic n'a pas bougé.
13:54Michael Olizé qui ouvre son compteur en bleu.
13:5675ème minute.
13:57Bappé qui n'y arrive toujours pas.
13:58Dembélé déborde à droite et s'entre en retrait.
14:00Mbappé au point de pénalty.
14:02Il reprend du droit mais échoue.
14:0481ème minute.
14:05Perte de balle de Modric.
14:06Les bleus se projettent.
14:08Jolie une-deux entre Olizé et Mbappé.
14:10Olizé s'entre pour Dembélé qui reprend du droit.
14:122-0.
14:137ème but en bleu pour Dembélé.
14:18On n'avait pas forcément beaucoup vu avant ça d'ailleurs.
14:20C'était vraiment pas son avantage.
14:22Caméra isolée de son but d'ailleurs.
14:24On va ensuite en prolongation.
14:26117ème minute.
14:27Ce beau mouvement collectif.
14:28Tramini trouve doué.
14:29Une-deux entre Bappé et Kamavinga.
14:31Le madrilène qui reprend mais n'y arrive toujours pas.
14:34La séance de tir au but.
14:36Remporté par les bleus.
14:375-4.
14:38Arrêt de Meignan face à Baturina.
14:40Puis Stanislovich.
14:41Et enfin Upamecano qui envoie les bleus au Final Four.
14:46Ils retrouveront l'Espagne à partir du 4 juin prochain.
14:51Et ce sera en Allemagne.
14:53Meignan le héros.
14:54On s'attarde un petit peu sur Meignan quand même.
14:56Depuis qu'il est là.
14:57On ne va pas faire de comparaison un peu tranquille.
15:00En Allemagne c'est super sûr.
15:02Tu viens de me faire penser au France-Espagne en Allemagne.
15:05Le fameux but.
15:06Le fameux jour de Ribéry.
15:07Le grand jour de Franck Ribéry en Allemagne.
15:09Oui.
15:10Exceptionnel.
15:11On l'a vu récemment d'ailleurs.
15:12Dans l'équipe vintage.
15:14Est-ce que vous avez repris la perche Dave ?
15:18Non mais je vous vois venir.
15:20Vous allez encore vous en prendre.
15:23Mais Meignan héros d'une séance de tir au but.
15:26Ça transforme quand même une équipe non ?
15:30Forcément parce qu'en fait tu ne peux pas t'empêcher.
15:33En tout cas moi c'est mon cas.
15:35Parce qu'il est vraiment particulièrement fort dans cet exercice.
15:38Ce n'est pas une réussite isolée.
15:40On le sait que soit sur les pénaltys ou sur l'essence de tir au but.
15:43Il est extrêmement fort.
15:45Et tu ne peux pas t'empêcher de te dire que les compétitions.
15:48Évidemment on pense à 2022.
15:51Mais ça aurait pu être valable pour 2021 aussi.
15:53Et l'Euro.
15:54Hugo Lloris qui lui était très fort par ailleurs.
15:57Mais très mauvais dans cet exercice là.
16:00Ça c'est du révisionnisme.
16:02Pourquoi ?
16:04C'est de suggérer que si Meignan avait été à la place de Lloris.
16:07On aurait été champion du monde en 2019.
16:09Moi je trouve que ce n'est pas correct de dire ça.
16:13Je ne sais pas si tu es champion du monde.
16:15C'est un manque de respect vraiment total pour Lloris.
16:17Je pense que tu as beaucoup plus de chance de l'être avec Meignan.
16:21Qu'avec Lloris.
16:23Je ne dis pas que tu l'es.
16:25Je te parle de ça sur la séance de tir au but.
16:27Ne modifie pas ce que je dis.
16:29Alors je veux dire on peut...
16:31Donc Lloris c'est aussi bon que Mike Meignan sur tir au but.
16:35Alors Lloris c'est aussi bon que Mike Meignan sur tir au but.
16:38Tu n'as pas arrêté un pénalty factuellement.
16:41Il ne faut pas remettre...
16:43C'est évident.
16:45Et encore plus ce soir.
16:46Non seulement il en arrête deux.
16:48Il en arrête un aussi.
16:49En Croatie jeudi.
16:50Pas du tout.
16:51Tu n'es pas obligé de réduire.
16:53Un monument du foot comme Lloris.
16:55Je n'ai pas réduit ça.
16:57J'ai juste dit que c'était son point faible.
17:00Mais tu as raison.
17:01La boxe populaire sera d'accord avec toi.
17:02Parce que c'est ce qu'on n'arrête pas de dire.
17:04Et donc on n'a pas le droit de le dire.
17:05Si si bien sûr que tu as le droit de le dire.
17:07Vous n'allez pas vous fâcher ce soir.
17:09Vous n'allez pas vous fâcher ce soir après une soirée pareille.
17:11Moi je dis que c'est du révisualisme.
17:12Non toi tu contestes mon droit à le dire.
17:14Alors que tu es d'accord sur l'analyse.
17:15Non non non.
17:16Ah bon ?
17:17Donc Mike Meignan...
17:18Moi je ne dirais jamais qu'on n'a pas été champion du monde en 2022 à cause de Lloris.
17:22Je n'ai pas dit ça.
17:23C'est ce que tu suggères.
17:24Non.
17:25Je n'ai pas dit ça.
17:26Lloris il a fait une grande coupe du monde en 2022.
17:28Oui mais j'ai dit que sur cet exercice là précis.
17:30Tu avais plus de chances de la gagner avec Meignan qu'avec Lloris.
17:33C'est un fait.
17:34Alors factuellement c'est le premier gardien à remporter deux séances de tir au but.
17:38Voilà.
17:39Avec l'équipe de France dans l'histoire des bleus.
17:41Et Lloris n'en a pas gagné une seule.
17:42En compétition officielle.
17:43Donc pour Mike Meignan.
17:46Ça alors.
17:47Il y a le côté où on est subjugué par les arrêts à chaque fois de Mike Meignan sur les tirs au but.
17:51Et c'est pour ça qu'on a la discussion ce soir.
17:53Giovanni vous souhaitiez intervenir ?
17:57Oui mais Saoud je ne vous connaissais pas cette capacité à mettre autant de bazar sur votre plateau.
18:00Vous avez réussi à nous fâcher les chroniqueurs.
18:02Non je voulais juste rajouter quelque chose sur Mike Meignan.
18:05Sans porter offense à Hugo Lloris.
18:08Juste moi je trouve que c'est très très fort.
18:10Alors il arrête le tir au but sur le match allé.
18:14Le match qu'il fait ce soir par rapport au contexte de sa saison en fait.
18:17Où il vit une saison cauchemardesque avec Lassé-Milan.
18:20Avec un Lucas Chevalier parallèlement à Lille qui est en train de pousser.
18:24C'était un rassemblement où avant on se posait les questions.
18:27Savoir s'il ne fallait pas tout de suite installer la concurrence avec le portier du LOSC.
18:31Donc je pense que en tout cas pour Mike Meignan en vue de la Coupe du Monde 2026.
18:34Je ne sais pas si c'est un moment charnière pour les bleus de manière générale.
18:38Mais pour Meignan ce rassemblement là.
18:40Il est primordial et important.
18:42Et ce qu'il a fait ça prouve une nouvelle fois l'immense gardien qu'il est.
18:45Et il pourra conserver aussi son statut de leader en vestiaire.
18:48Parce que c'est quelqu'un qui compte énormément.
18:50Et pourtant évidemment...
18:52En gros juste aussi.
18:54Je ne vais pas pousser le truc.
18:56Mais il n'a pas un arrêt à faire sur les deux matchs.
18:58C'est vrai.
19:00Mais il est brillant dans l'exercice.
19:02Et moi je ne diminue surtout pas Meignan.
19:04J'ai beaucoup d'estime pour lui.
19:06On ne va ni diminuer Meignan ni diminuer Lloris.
19:08Parce que ce sont deux grands gardiens.
19:10Je ne suis pas sûr de ce qu'il a réussi.
19:12Jo, vous en avez tiré des pénaltys.
19:14Vous en avez côtoyé des grands gardiens.
19:16Qu'est-ce qui fait de Meignan un gardien aussi exceptionnel dans sa manière d'aller chercher les arrêts sur ces tirs au but là ?
19:22Et Ludo ensuite ?
19:24Ça il faudrait demander à Jérôme Alonso pour la réponse.
19:26Non mais si vous êtes joueur face à lui.
19:28Je trouve qu'il a une prestance.
19:30Je ne sais pas.
19:32Il est pris sur ses appuis.
19:34On parlait du gardien argentin qui provoquait un petit peu.
19:36Je trouve qu'il a un petit peu ça.
19:38Je ne veux pas être au niveau du gardien argentin.
19:40Mais je trouve qu'il montre à son tireur qu'il est là.
19:46Quand il arrive.
19:48Et puis l'air de rien, je pense que le tireur quand il arrive face à lui,
19:52aujourd'hui, il sait que c'est un gardien qui est très très bon dans ce domaine là.
19:58Donc ça joue un peu.
20:00Peut-être que les mecs forcent un peu.
20:02Peut-être qu'ils montrent un peu trop où ils vont tirer.
20:04Après, il part vite.
20:06Il est présent.
20:08Je ne vais pas parler d'autre gardien.
20:10Mais je trouve que lui, c'est vraiment une caractéristique forte de son jeu.
20:14C'est vrai qu'ils s'amusaient, nos amis Ludo, Dave, tout le monde,
20:18à regarder avant que les tireurs tirent à essayer de prononcer.
20:21On aime faire ce petit jeu de savoir est-ce qu'ils vont le rater ou pas.
20:24Lui, il a peur. Lui, il est fébrile.
20:26Et c'est vrai qu'ils étaient plutôt bons.
20:28Deux fois, ils ont annoncé qu'ils allaient rater les pénaux.
20:32Notamment Ludo.
20:34Mais c'est vrai qu'il fait peur, clairement, dans les exercices.
20:37Ludo aime bien quand on dit qu'il est bon.
20:42C'est son quotidien.
20:46Au-delà de tout ce qui a été dit,
20:48évidemment qu'il a un charisme naturel.
20:51Sa légende se fonde aussi là-dessus.
20:53Maintenant, on sait que c'est quelqu'un qui est très fort dans cet exercice.
20:57Après, c'est un gros bosseur qui analyse beaucoup
21:00avec l'entraîneur des gardiens de l'équipe de France.
21:03On l'a vu avant la séance.
21:05Aller sur le banc, ils étaient à trois.
21:07Je crois qu'il les prépare.
21:09Finalement, les bleus, il les pédalent.
21:11Peut-être qu'il y a un peu plus de travail à ce niveau-là.
21:15Et son explosivité.
21:17Parce qu'au-delà de choisir le bon ou le mauvais côté,
21:20il part de bon côté.
21:22Il y a beaucoup de gardiens qui partent de bon côté
21:24mais qui sont toujours à 30 cm.
21:26Lui, dès qu'il va du bon côté, c'est quasiment stoppé.
21:32En fait, il a le pied arrière pour ne pas perdre d'explosivité.
21:38Il arrive quand même à aller un peu vers l'avant,
21:40donc de gagner les quelques centimètres
21:42en gardant son pied droit très arrière sur la ligne.
21:45Il garde cet élan pour pouvoir aller chercher la latéralité
21:48avec beaucoup d'explosivité.
21:50Voyons l'image dont vous parlez, la discussion de Meignan
21:52juste avant le début de cette séance.
21:58Voilà ce moment où il prépare.
22:00Alors il est avec Lucas Chevalier.
22:02Il est avec qui également ?
22:04Brice Samba.
22:05Et l'entraîneur, Franck Raviot, des gardiens.
22:08Réaction de Mike Meignan, Camille, justement,
22:10chez nos confrères de TF1 ?
22:12Oui, exactement. Il parle de fierté.
22:14On savait que c'était un match de revanchard.
22:16Le match allait appliquer notre orgueil.
22:18On savait que ça pouvait aller au tir au but.
22:20Donc j'y pensais tout au long du match.
22:22C'est un duel psychologique.
22:24Les joueurs ont beaucoup couru.
22:25Il manque de lucidité.
22:27Il faut prendre beaucoup de place et essayer de dominer.
22:29Chaque gardien prend ce qu'il peut prendre
22:31pour essayer de perturber.
22:32C'est dans la tête, dans les yeux.
22:34Un duel, un contre un.
22:35J'ai souvent eu pas mal de réussites.
22:37J'espère que cela va durer.
22:38Moi, le truc que j'aimerais bien demander à...
22:40J'espère qu'un jour, on aura l'occasion de le faire,
22:42de demander à ce type de gardien, à Mike Meignan en l'occurrence,
22:44c'est quand on le voit, il a préparé.
22:46Alors évidemment, il ne prépare pas que maintenant.
22:48Là, je pense que c'est juste un pense-bête et tout.
22:50Et que tout est bien bien bien préparé avant.
22:52Et quelle est la part de préparation
22:54et quelle est la part d'instinct ?
22:56Parce que je ne peux pas imaginer non plus
22:58qu'il soit comme un robot.
23:00Il faut être très fort dans l'instinct.
23:02Voilà, exactement.
23:03Et j'aimerais bien savoir, en fait,
23:05qu'est-ce qui l'emprunte à la préparation
23:07et aux tuyaux qu'il lui donne.
23:09Et quand tu dis préparer sur les tirs au but,
23:11tu penses que chaque tireur, il tire à peu près ?
23:13C'est impossible, ça.
23:15Sauf si le mec est habitué à tirer,
23:17qu'il en a tiré, je ne sais pas, moins 50.
23:19Je ne suis pas sûr qu'il ait des stats folles
23:21sur chaque tir en croisé.
23:23Alors que le gardien part croisé en avance,
23:25ça peut être.
23:27Non, mais par exemple, Christophe Lolichon avait expliqué
23:29que pour la séance de tir au but entre le Chelsea et le Bayern
23:31pour la finale de Ligue des Champions 2012,
23:33ils avaient tout épluché sur tous les tireurs,
23:35enfin, sur tous les tireurs possibles,
23:37sur tous leurs tirs,
23:39sur tous leurs pénaux depuis
23:41plus d'un an, deux ans, trois ans.
23:43Mais tu sais quoi ?
23:45Ils avaient tout staté, en fait, en quelque sorte.
23:47Ils avaient donné le maximum d'informations.
23:49Je ne sais pas quelle est la part de préparation
23:51et je ne sais pas quelle est la part de ce que lui met.
23:53Tu sais pourquoi on a su, sur quelques pénaltys,
23:55qu'il n'y avait pas d'informations ?
23:57Oui, c'est vrai aussi.
23:59Il y a un des tireurs, il est parti,
24:01il avait déjà les épaules ouvertes
24:03pour aller ouvrir le pied.
24:05Donc je pense que le gardien fait attention
24:07aussi à ce genre de détail.
24:09Il y a l'impact aussi.
24:11C'est vrai que tout à l'heure,
24:13vous êtes un peu écharpé sur Loris et Meignan,
24:15mais il y a l'impact, même dans l'imaginaire,
24:17dans tout ça, de gardiens qui réussissent
24:19des séances de tir au but.
24:21C'est pour ça que l'impact de Meignan,
24:23c'est des arrêts au tir au but.
24:25Oui, parce que vous êtes le héros
24:27de la soirée, concrètement.
24:29Ce n'est pas que vous effacez ce qui s'est passé avant,
24:31mais c'est le dernier round,
24:33c'est pour vous, en fait.
24:35Ce qui m'a le plus impressionné ce soir,
24:37pour moi, il n'est pas très bon,
24:39il est exceptionnel dans cet exercice-là.
24:41On avait déjà vu son expertise en Ligue 1,
24:43notamment avec Lille,
24:45mais souvent, tu te dis...
24:47Parfois, les gardiens sont dans la zone
24:49parce qu'ils font un bon match.
24:51Lui, il était chaud.
24:53Il a enchaîné parade sur parade.
24:55Et lui, finalement, on ne l'a vu que sur la fin.
24:57C'est-à-dire qu'il n'a pas eu de warm-up,
24:59en quelque sorte.
25:01C'est ça, moi, qui m'a impressionné,
25:03qu'il soit clinique et efficace,
25:05alors qu'on ne l'avait quasiment pas vu du match.
25:07On parle d'Olivier Mbappé de cette rencontre,
25:09selon vous, ou pas, avec ce grand match
25:11réussi par celui qu'on attend
25:13comme le remplaçant de Griezmann.
25:15Mais un mot, quand même,
25:17sur ce qu'a dégagé l'équipe de France ce soir.
25:19Est-ce que ce match-là vous réconcilie
25:21avec l'équipe de France de Diez et Deschamps,
25:23ce soir, les amis ?
25:25Réconcilie, oui.
25:27Mais il y a le oui, mais tout de suite,
25:29parce qu'il y a l'Espagne qui arrive derrière.
25:31Si on refait la même stratégie,
25:33parce que l'adversaire, c'est un adversaire de gros calibre,
25:35et je ne pense pas qu'il va s'ajuster
25:37parce qu'il sait qu'on peut se faire tourner,
25:39et je le comprends.
25:41Mais en tout cas, ce que je constate, moi,
25:43comme ça, de but en blanc,
25:45c'est que malgré qu'on ait une équipe
25:47de France, on a eu pour nos émotions.
25:49Et ce soir, on en a eu pour nos émotions.
25:51Et c'est sur tout ça que je retiens,
25:53plus qu'une réconciliation.
25:55Surtout que ça arrive pile.
25:57Vous avez suivi les conférences de presse
25:59où on a parlé de la baisse d'audience
26:01à Didier Deschamps, qui a un peu dégagé ça.
26:03Et je peux le comprendre, d'ailleurs,
26:05parce que derrière cette question,
26:07c'est un peu lui qui est visé aussi.
26:09C'est-à-dire que ce n'est pas un hasard
26:11si on lui en parle à lui.
26:13Bonsoir, Didier.
26:15Pour cette victoire, juste un mot.
26:17Sentiment qui domine.
26:19Fabuleux.
26:21Génial.
26:23D'avoir un stade aussi plein.
26:25D'avoir réalisé
26:27ce match-là.
26:29Même si on aurait pu
26:31le gagner avant, bien évidemment.
26:33Mais on a mis beaucoup, beaucoup
26:35de qualité, d'intensité
26:37face à une belle équipe.
26:39J'ai une équipe qui est
26:41jeune.
26:43À travers un match comme ça,
26:45ça va servir.
26:47C'est vrai qu'entre
26:49notre première mi-temps
26:51et ces deux mi-temps plus
26:53les prolongations,
26:55ça n'a rien à voir.
26:57Ça veut dire que
26:59nous sommes capables de faire
27:01de très, très bonnes choses.
27:03Évidemment, les joueurs qui étaient là aujourd'hui
27:05sont meilleurs que
27:07ceux qui avaient joué
27:09le premier match, même si on avait fait
27:11des choses incorrectes. Mais là, on a fait vraiment
27:13dans les enchaînements
27:15offensifs, solidité défensive.
27:17Il y avait
27:19vraiment beaucoup
27:21de très, très bonnes choses.
27:23Justement par rapport à ça, Didier.
27:25Ce soir, on a Michael
27:27Olizé, Ousmane Dembele,
27:29Bradley Barcola,
27:31Kylian Mbappé. Est-ce que c'était
27:33parce qu'il fallait remonter 2-0 ? On peut s'attendre
27:35maintenant à avoir ce schéma-là
27:37systématiquement avec Olizé dans le cœur du jeu
27:39qui a fait beaucoup de bien. Est-ce que ça vous donne
27:41envie de continuité dans ce schéma-là ?
27:43Vous croyez que je l'ai fait comme ça par hasard ?
27:45J'aurais pu mettre Michael au premier match
27:47et il ne serait peut-être pas passé
27:49pareil et il n'aurait pas joué le deuxième.
27:51Voilà.
27:53Michael a eu
27:55du temps de jeu
27:57où c'était un peu compliqué pour lui.
27:59Mais en Bayern, il a vachement
28:01progressé. Donc à partir du moment
28:03où je considère qu'il a le potentiel,
28:05j'accompagne, je lui fais confiance.
28:07Aujourd'hui, il a été
28:09regnonnant dans ce rôle-là.
28:11Il met beaucoup de liens.
28:13Avec les trois autres, que ce soit
28:15Ousmane et Kylian qui sont déjà
28:17plus confirmés.
28:19Et Barcault
28:21qui est jeune aussi.
28:23Et puis les deux qu'ils avaient derrière.
28:25Voilà. Tout à fait.
28:27L'équilibre était
28:29très bon.
28:31Ça veut dire qu'on peut être équilibre avec 4 offensives selon vous ?
28:33Oui.
28:35Au moins, on a la capacité
28:37à faire
28:39les efforts.
28:41On a très bien fait les contre-pressing
28:43aussi.
28:45Tout le monde
28:47est concerné.
28:49Évidemment, moi je ne suis pas là
28:51si je pense que c'est mieux.
28:53C'est pas parce que... Vous savez,
28:55si vous faites référence au match où on était mené
28:570-2, je n'avais pas joué comme ça.
28:59On était en 4-3-3.
29:01Mais là, avec les joueurs, je pensais
29:03que face à cette équipe croate, c'était important
29:05de leur créer
29:07des problèmes, d'avoir de la présence
29:09offensive. Après, les joueurs, je le répète,
29:11c'est leur mérite
29:13d'avoir fait
29:15ce match-là et avec
29:17un capitaine exemplaire, même s'il n'a pas
29:19marqué, mais que ça soit
29:21de part ce qu'il fait sur le terrain
29:23et en dehors aussi
29:25durant toute la semaine.
29:27C'est bien
29:29pour ce groupe-là qui est jeune.
29:31Par rapport à ça, Didier, c'est vrai
29:33qu'on vous a posé des questions sur les audiences
29:35de l'équipe de France de foot
29:37en Coupe de Presse. Ce soir, il y avait
29:39une super communion. Est-ce que pour vous,
29:41ça arrive au bon moment, ce match-là ?
29:43Il y a un côté un peu fondateur. Je ne vais pas vous dire
29:45que c'est comme le France-Ukraine, c'est pas la Coupe du Monde.
29:47Il y a un côté un peu fondateur pour votre équipe ?
29:49En tous les cas, ça va servir
29:51à cette équipe-là, les joueurs
29:53plus jeunes qui sont là, qui ont de la qualité
29:55mais qui n'ont pas vécu comme
29:57Kylian, Ousmane
29:59et d'autres qui ont déjà participé, qui ont déjà
30:01gagné des titres.
30:03Évidemment, ça doit
30:05leur servir.
30:07Après, dans la préparation
30:09aussi, les 80 000, ils viennent,
30:11ils aiment l'équipe de France.
30:13C'était important de les embarquer avec nous,
30:15mettre un peu de folie,
30:17tout en gardant quand même
30:19la maîtrise
30:21le plus possible.
30:23C'est ce qui s'est passé. On a la chance depuis
30:25plusieurs années d'avoir vraiment une ambiance
30:27de supporters au Stade
30:29de France.
30:31Le sport, le football
30:33en particulier, qui est le sport le plus
30:35populaire, a cette capacité à fabriquer
30:37des émotions et à les partager.
30:39En tous cas, merci pour les choix offensifs
30:41et merci pour le pressing. On s'est régalés.
30:43D'accord, j'y penserai au mois de juin.
30:45Merci beaucoup Didier, bonne soirée.
30:47Giovanni fait ses courses
30:49en direct.
30:51La prochaine fois, Didier, t'en mets quatre devant.
30:53Tu demandes un peu de pressing et on va passer une bonne soirée
30:55de foot. T'es très bon, Giovanni.
30:57Comme toujours, Giovanni.
30:59Il va se prendre de la pressing d'après-match.
31:01C'est possible.
31:03C'est possible que sa carrière soit finie ce soir.
31:05Franchement, du panache.
31:07Du panache pour Giovanni.
31:09Du panache pour l'équipe de France.
31:11Comme par hasard, ça change tout
31:13dans la soirée qu'on a passée.
31:15Il n'y avait pas le choix.
31:17Si tu démarrais ce soir
31:19avec trois milieux défensifs
31:21et quatre arrières centraux derrière,
31:23c'était un peu inexplicable.
31:25Du coup, qu'est-ce qu'on en tire ?
31:27Ça vous réconcilie ?
31:29Ça provoque quelque chose chez vous ?
31:31On sort d'une année un peu horribiliste.
31:332024 a été
31:35peut-être une des pires années.
31:37Moi, depuis, je suis des bleus.
31:39Même s'il y en a eu d'autres,
31:41avec d'autres entraîneurs.
31:43Cette année 2024 nous a donné zéro plaisir.
31:45À aucun moment.
31:47À part peut-être le match en Italie
31:49à l'automne.
31:51Après, on a besoin de ça régulièrement.
31:53On a apporté une génération
31:55qui, entre 1998 et 2002,
31:57c'était festival.
31:59Tous les matchs, c'était bleu.
32:01On se régalait à chaque fois.
32:03C'était trois buts.
32:05Les gens ne se souviennent peut-être pas,
32:07mais on mettait les quatre buts au Portugal,
32:09les trois buts aux Pays-Bas.
32:11Tu allais éclater les Anglais à Wembley.
32:13Tu marchais sur tout le monde.
32:15On en est loin, mais ça fait du bien.
32:17Ça fait du bien à tout le monde.
32:19Il faut voir des nouvelles têtes.
32:21Le football, c'est ça.
32:23C'est les acteurs.
32:25Olivier n'est pas là sur le premier match.
32:27Il rentre à 5 minutes de la fin, non ?
32:29Si je ne dis pas de bêtises,
32:31c'est contre la Croatie.
32:33Le football, c'est des nouveautés.
32:35C'est de voir autre chose.
32:37C'est de voir des talents.
32:39C'est ce que Jo a réclamé
32:41après le match allé en Croatie.
32:43C'est de voir les talents sur le terrain.
32:45Au-delà du public.
32:47Une des questions qui durent
32:49depuis plusieurs mois,
32:51c'est la connexion
32:53qui reste entre Didier Deschamps
32:55et son groupe.
32:57On a eu l'impression que
32:59son message ne passe plus.
33:01Il s'ennuie.
33:03On a eu tous ces retours-là
33:05avec nos collègues de l'équipe.
33:07Ce soir,
33:09les conditions sont ce qu'elles sont.
33:11Peut-être que c'est compliqué à recréer.
33:13Mais ce soir,
33:15ces joueurs se sont beaucoup
33:17plus éclatés à jouer comme ça.
33:19Je pense que tu peux
33:21davantage créer quelque chose
33:23sur cette base-là que sur
33:25le football restrictif des derniers mois.
33:27Franchement, c'est ça aussi.
33:29Pour retrouver un élan,
33:31je pense qu'il va être plus porté par ça
33:33que par ces matchs affreux.
33:35J'espère qu'il va t'assurer.
33:37Vous vous attendiez ça.
33:39Avant l'interview,
33:41j'avais envie de dire oui.
33:43Ça faisait du bien de voir ça.
33:45Quand j'ai fini l'interview
33:47de Deschamps, je me suis dit non.
33:49Contre l'Espagne, on ne jouera pas comme ça.
33:51Vous pensez que c'est juste une parenthèse ?
33:53C'est-à-dire qu'on va jouer l'Espagne.
33:55Il va mettre son 4-3-3 avec des mecs défensifs
33:57en espérant bien travailler
33:59pour ne pas prendre le bouillon.
34:01À un moment donné, un de devant qui fera la différence.
34:03Le ressenti que j'ai après son interview, c'est celui-là.
34:05Maintenant, j'espère que je vais me tromper.
34:07Il va nous envoyer une équipe
34:09qui peut aussi contrer.
34:11On va regarder la France
34:13et le Pays-Bas, l'Espagne.
34:15Les Néerlandais n'ont pas mis
34:17béton derrière.
34:19Ils ont joué les yeux dans les yeux.
34:21Je pense que la France,
34:23avec les joueurs que tu as,
34:25tu es capable de faire ça.
34:27Tu es capable aussi de battre l'Espagne.
34:29Peut-être pas en possession tout le temps.
34:31Quand tu as le ballon,
34:33tu peux leur faire mal aussi.
34:35Je pense qu'on ne va pas y arriver.
34:37J'espère que tu auras raison et que je me trompe.
34:39Je pense qu'en plus, les Néerlandais, pour faire court,
34:41il y a un moment même dans le match
34:43où ils ne sont plus prêts
34:45de prendre le dessus sur l'Espagne
34:47que l'inverse.
34:49Je me dis que ça doit être possible.
34:51Ce qu'ils ont fait ce soir,
34:53ils doivent être capables de le recréer
34:55à un niveau encore supérieur.
34:57Après, c'est mettre les joueurs qu'il faut aussi
34:59pour avoir ce que tu as eu ce soir.
35:01On loue toujours le côté pragmatique
35:03de Deschamps.
35:05Une fois qu'il a passé cette soirée-là,
35:07il n'avait aucune ambition offensive.
35:09La problématique d'équilibre ou de défense
35:11ne se posait pas.
35:13On a vu en première victoire,
35:15une ou deux fois,
35:17on était déséquilibrés.
35:19Mais on s'en fout.
35:21Ce n'était pas la problématique de ce soir.
35:23Contre l'Espagne, tu sais que tu vas souffrir.
35:25Tu n'as pas été pris.
35:27Tu as pressé.
35:29Les mecs offensifs ont pressé.
35:31Ils ont essayé de récupérer le ballon.
35:33Je n'étais pas capable de rien.
35:35Tu les as empêchés.
35:37Je pense que si tu empêches les équipes
35:39qui viendront chez toi,
35:41tu peux en arriver à ça.
35:43L'Espagne, c'est une problématique
35:45complètement différente de ce soir.
35:47C'est aussi des joueurs techniques.
35:49Quand l'Espagne, tu leur rentres un peu dedans,
35:51tu peux récupérer des ballons.
35:53Tu peux être moins embêté que si tu les regardes jouer.
35:55Ce soir, il y a plein de choses
35:57qui nous ont beaucoup plu.
35:59Le jeu offensif, il y a aussi
36:01les efforts à la perte de balles.
36:03C'est un équipe d'être très haut.
36:05On avait une caméra isolée
36:07sur Dembélé ce soir.
36:09C'est lui qui initiait
36:11très régulièrement le pressing.
36:13Ça rejoint ce que vous disiez exactement.
36:15Dembélé a fait ce travail-là
36:17quasiment tout le temps.
36:19Il peut dire merci au Paris Saint-Germain.
36:21J'imagine que même dans ce registre-là...
36:23Lui, c'est Enrique, peut-être.
36:25Son entraîneur au Paris Saint-Germain.
36:27Tu ne veux pas dire son nom ?
36:29Lui, c'est Enrique.
36:31Quand je vous écoute,
36:33on a l'impression
36:35que tous ces joueurs-là
36:37en club, ils le font de leur côté.
36:39Dembélé n'a jamais été un joueur
36:41dans le pressing.
36:43Quand il est en club,
36:45s'il ne le fait pas, il va sur le banc.
36:47On se félicite.
36:49C'est extraordinaire.
36:51Ils ont pressé.
36:53Tous les week-ends en club,
36:55ils jouent dans des top clubs.
36:57Tu ne peux pas faire semblant
36:59avec des joueurs comme ça
37:01puisqu'ils le font déjà dans leur club.

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