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Antoine Duléry aborde les débuts de son histoire d'amour.

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Transcription
00:00Votre épouse, la réalisatrice Pascale Pouzadou, a déclaré ceci à votre sujet
00:03Au départ, je l'ai pris pour un fou
00:05Il avait un besoin de séduction énorme, il parlait tout le temps, faisait le fanfaron, je lui ai dit
00:08C'est pas une femme qui te faut ? C'est un psy. Elle vous a vraiment dit ça ?
00:12Oui
00:12Ah oui, parce que là, pour le coup, à l'époque, j'étais comme ce que vous disiez au début de l'émission
00:17Donc elle s'est dit, mais c'est qui ? Sur le premier film, on s'est rencontré, elle m'a dit, mais c'est qui ce
00:21ce taré qui ne s'arrête jamais, qui est
00:24qui est fatiguant quoi, mais en même temps, il est drôle, bon, il n'est pas trop moche, ça va
00:28on va peut-être avoir un truc ensemble, mais il me fatigue, je l'ai appelé dans sa chambre d'hôtel, je lui ai fait
00:33C'est Antoine Duléry, AD, comme Alain Delon
00:37Elle a dû se dire, quelle humilité
00:38Quelle humilité
00:39Mais vous n'avez pas peur de la faire fuir avec ce comportement, justement ?
00:42Non, parce que vous savez, on ne sait pas qu'on va faire 30 ans de vie commune et deux fils
00:46On ne sait pas du tout, on se dit, ça va être peut-être une petite histoire de tournage
00:49comme ça arrive à tous les acteurs et toutes les actrices
00:51Au départ, c'était ça, moi, j'ai terminé une histoire
00:53avec Mathilde Saigné, c'est un secret pour personne
00:56Qui avait été assez rock'n'roll, j'imagine
00:58Un peu rock'n'roll, et oui, un peu rock'n'roll avec Mathilde
01:00Mais on est resté très proche, on n'était pas fait pour être ensemble, on était fait pour être frères et sœurs
01:05Vous êtes toujours potes, aujourd'hui ?
01:06Ah oui, toujours potes, on a beaucoup ri ensemble
01:07Et donc, voilà, j'étais sur un film, on me dit, tiens, il y a une fille très mignonne qui arrive
01:11J'étais là, tout feu, tout flamme
01:12Mais après, on ne sait pas du tout, ça aurait pu s'arrêter le lendemain
01:15Et puis, on n'aurait pu ne jamais se revoir
01:16Vous savez, moi, j'en ai eu des conquêtes
01:19Non, mais on a tous des petites histoires comme ça, on a tout ça quand on était jeunes
01:23Et puis après, ça s'est continué, et nous voilà
01:25Et comme dirait Jacques Brel, et nous voilà, ce soir, trente ans plus tard, vous vous rendez compte
01:30Trente ans de mariage, et deux enfants, Lucien et Raphaël, devenus lui aussi comédiens
01:35Vous avez déjà joué avec votre fils ?
01:36J'ai joué sans jouer, donc dans la série
01:40Je réfléchis, non, non, dans la série qu'il a faite, il joue dans la série de sa maman
01:44Il fait un jeune marié, donc j'étais dans le mariage, j'étais là
01:48Mais je n'ai pas eu de scène avec lui, je n'ai pas eu de scène
01:50Vous aimeriez justement partager des répliques avec lui, une scène ?
01:53Le petit réalise, et il a écrit un long métrage dans lequel il voudrait que je sois
01:58Ah oui, j'adorerais !
01:59Ouais, j'adorerais, parce que c'est l'affiliation, ça continue, quoi
02:01Et puis, c'est sympa, parce que là, ce qui est très touchant, c'est que moi, je vais faire Avignon avec mon spectacle
02:07Et qu'en même temps, Raphaël va jouer, lui aussi, 1000 francs de récompense de Victor Hugo
02:12Dans un autre théâtre avec sa compagnie, donc père et fils vont être au théâtre
02:16Ce sont les enfants de la balle
02:17Les enfants de la balle, qu'est-ce que vous voulez ?

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