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Antoine Duléry revient sur la tribune de soutien à Gérard Depardieu, qu'il avait signée avec 50 autres artistes.

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Transcription
00:00On se souvient, Antoine Nuleric, qu'il y a deux ans vous aviez signé une tribune de soutien à Gérard Depardieu.
00:05Est-ce que, deux ans après, vous le regrettez ou pas du tout ?
00:08Non, alors c'est très compliqué de parler de ça parce qu'effectivement après tout le monde s'est défaussé
00:13parce qu'on a su que le type qui l'avait fait signer était un proche du RN, ce que tout le monde ignorait.
00:19Dans ces cas-là, évidemment, je ne l'aurais pas signé.
00:21Maintenant, quand je l'ai signé, comme beaucoup, comme Béchnard, comme ça, comme Pierre Grelchard, comme ça, c'est peut-être simplement...
00:27Il y avait une soixantaine de signataires.
00:29Oui, c'était simplement pour dire qu'il faut respecter la présomption d'innocence, voilà, c'est tout.
00:33Il n'est pas question de, comme dirais-je, de pardonner à Gérard Depardieu,
00:38mais il faut laisser passer la justice, c'est simplement ce qu'on avait voulu dire à travers cette pétition.
00:42Après, beaucoup de gens nous en ont voulu, mais c'était juste, laissons faire la justice, voilà, parce que c'est...
00:47Aujourd'hui, il y a quand même un truc qui s'appelle la présomption d'innocence.
00:50Depuis, d'autres témoignages sont intervenus, si on vous demandait de signer la même tribune aujourd'hui, vous le referiez ou pas ?
00:55Non. Non, non, ben non, parce que, de toute façon, ce serait très mal vécu,
01:01et puis là, maintenant, j'attends qu'une chose, c'est que la justice passe, et puis voilà...
01:06Et si la justice... Ben, ils disent qu'a fait Gérard Depardieu et que c'est vrai, évidemment, il faudra qu'ils payent, comme tous les autres.
01:14Non, je ne leur ferai pas, mais je l'ai fait !
01:17C'est pas, encore une fois, remettre en cause la parole des femmes, absolument pas.
01:21Absolument pas, mais... Et je trouve ça tout à fait très bien, tout ce qui se passe en ce moment, très très bien.
01:27Mais, voilà, à l'époque, c'était juste, comme l'avait dit d'ailleurs le président, quoi, laissons faire la justice, c'était simplement ça.

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