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🇬🇦 Au Gabon, la nouvelle constitution impose aux candidats à la présidentielle du 12 avril de maîtriser un dialecte local. Cependant, certains estiment que cette exigence est discriminatoire et limite l’accès à la course électorale. On te raconte.

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00:00Tous les candidats à la présidentielle au Gabon ont obligation de parler un dialecte local.
00:05Voici pourquoi au Gabon, 4 candidats sont officiellement en lice
00:09pour participer à l'élection présidentielle du 12 avril prochain.
00:13La cour constitutionnelle a vérifié la recevabilité de leur candidature.
00:17Et parmi les critères requis, il fallait qu'ils sachent parler au moins un dialecte local.
00:22Dans le pays, une cinquantaine de langues locales sont utilisées.
00:25Une commission d'experts du ministère de la Culture
00:28a été mise en place pour évaluer cette aptitude.
00:31Les candidats qui se sont présentés à la commission d'aptitudes linguistiques
00:34ont été évalués en fonction de leurs compétences linguistiques dans la langue de leur choix,
00:39a déclaré le rapporteur général de la commission.
00:42Pour le gouvernement gabonais, c'est un moyen d'encourager un échange plus fluide
00:46entre les électeurs et leurs représentants.
00:48Il s'agit par ailleurs d'une proposition du dialogue national inclusif
00:51qui s'est achevée en mai dernier et a été reprise dans la nouvelle constitution gabonaise.
00:56Au Gabon, si certains saluent l'initiative,
00:59d'autres en revanche y voient une mesure discriminatoire
01:03qui pourrait limiter l'accès à la présidentielle.
01:05Et vous, qu'en pensez-vous ? Dites-le nous en commentaire.

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