Après l'expulsion de près de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua par Trump vers une prison au Salvador, une mère affirme avoir aperçu son fils parmi les migrants sur une photo où elle aurait reconnu son tatouage. Il s'agirait de Francisco Garcia. Pour elle, son fils n'est pas un criminel, mais un simple coiffeur.
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00:00Cette mère a reconnu son fils au milieu d'une déportation de narcotrafiquants.
00:05Le 16 mars dernier, 238 membres du gang vénézuélien Trenderagua, l'un des principaux gangs d'Amérique
00:11latine, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, ont été expulsés par l'administration
00:16Trump et envoyés dans une prison de haute sécurité au Salvador, qui s'est offert de les accueillir.
00:21Une opération filmée est partagée par le gouvernement salvadorien. Sur les images,
00:25on peut y voir leur arrivée et la préparation à leur incarcération,
00:28chaînes aux mains et aux pieds et crâne rasé sous les caméras.
00:31Et sur une photo, beaucoup repartagée sur les réseaux sociaux, Mirelis Cacique Lopez,
00:36une vénézuélienne, est quasi certaine d'avoir reconnu son fils, Francisco Garcia Cacique,
00:41grâce à un tatouage qu'il a sur le bras. Pour la famille de Francisco Garcia,
00:45il est pourtant impossible qu'il fasse partie d'un gang.
00:56Elle affirme qu'il s'agit simplement d'un migrant arrivé aux Etats-Unis en 2023 et qui
01:13travaillait comme coiffeur au Texas jusqu'à son arrestation en février avec l'arrivée des nouvelles
01:18mesures de l'administration Trump. Selon la maire, son fils aurait été notifié d'un
01:22ordre d'expulsion des Etats-Unis après que le tribunal du Texas a examiné sa situation
01:26financière. En revanche, l'audience demandée par ce tribunal ne faisait pas mention d'une
01:31activité de gang. Désormais, Mirelis Cacique Lopez fait le tour des médias pour tenter de
01:36savoir comment son fils aurait pu finir dans ce centre. A noter qu'un juge,
01:53américain, a tenté de retoquer cette expulsion, mais trop tard, les prisonniers étaient déjà dans
01:58l'espace aérien international. Les gouvernements américains et salvadoriens n'ont jusqu'à
02:02présent pas divulgué les noms des détenus, ni la preuve qu'ils sont effectivement affiliés
02:06aux Trends d'Aragua. Tous les prisonniers arrivés dans ce nouveau centre devraient y
02:10rester pour une durée d'au moins un an renouvelable.