Les chiots, certainement des jack Russel, sont âgés de seulement deux mois et demi. Ils sont hébergés et soignés par les bénévoles de l’association salonaise.
Lorsqu’il a reçu le coup de fil, le sang de Philippe Adam n’a fait qu’un tour. Encore pourrait-on ajouter. Car la découverte de chiens dans un banal carton n’est pas une nouveauté pour le président de la SPA de Salon-de-Provence. Malheureusement.
Les faits sont tout frais et remontent à lundi 17 mars. La SPA est contactée par des personnes installées sur l’aire de grand passage des gens du voyage, entre Salon-de-Provence et Cornillon-Confoux. "Lorsque nous sommes arrivés, ils nous ont montré un carton rempli de jeunes chiots qu’ils avaient trouvé, raconte Philippe Adam. C’est un phénomène récurrent, désespérant. Voir des gens abandonner des chiens ou des chats comme s’il s’agissait de vulgaires déchets, ça m’insupporte. Heureusement qu’ils sont aujourd’hui en protection chez nous".
"Beaucoup considèrent les animaux comme des objets que l’on prend et que l’on jette"
S’il utilise des mots forts, c’est que, malgré l’expérience, Philippe Adam ne s’est toujours pas habitué à ce type de comportements. "Certains n’aiment pas les animaux, c’est leur droit. Mais on ne leur demande pas de les maltraiter. C’est de l’irresponsabilité totale. Aujourd’hui encore, beaucoup considèrent les animaux comme des objets que l’on prend et que l’on jette. C’est indécent" peste-t-il.
S’ils en ont gros sur le cœur, c’est que ses militants qui œuvrent toute l’année et 24 heures sur 24 sur les 43 communes qui ont conventionné avec elle, ne cessent de ramener au refuge de Salon-de-Provence, des centaines de chiens et de chats. "Dans le cas de ces chiots, qui sont certainement des jack Russel de deux mois et demi, je ne me fais pas de souci, ils seront certainement très vite adoptés après la procédure de quarantaine. Mais je m’inquiète pour les autres. On a un taux incompressible de 250 à 270 animaux au refuge sur les 1200 à 1400 que nous récupérons chaque année. Dès qu’on en fait dix à l’adoption, il y en a cinq autres qui rentrent, c’est désespérant. C’est le tonneau des Danaïdes. Mais on tient bon parce que l’on se dit que, sans nous, on ne sait pas ce que deviendront tous ces animaux".
Animaux fugueurs, perdus et abandonnés
Les histoires ne sont toutefois pas toujours dramatiques. Comme le rajoute Philippe Adam, "la majorité des animaux que l’on récupère sont identifiés. Ils sont perdus ou ont, souvent, fugué mais ils restent 24 heures ou 48 heures seulement au refuge, le temps pour leurs propriétaires de venir les récupérer. Il y a également des chats qui ont le statut de chat dit "libre". Eux, les municipalités ont l’obligation de les faire stériliser. Parfois, nous nous en occupons. Ils sont nés dans la rue, sont opérés puis remis là où nous les avons trouvés. Ils sont utiles dans la chasse aux nuisibles notamment et bénéficient d’un statut à part depuis le 6 janvier 1999.
Lorsqu’il a reçu le coup de fil, le sang de Philippe Adam n’a fait qu’un tour. Encore pourrait-on ajouter. Car la découverte de chiens dans un banal carton n’est pas une nouveauté pour le président de la SPA de Salon-de-Provence. Malheureusement.
Les faits sont tout frais et remontent à lundi 17 mars. La SPA est contactée par des personnes installées sur l’aire de grand passage des gens du voyage, entre Salon-de-Provence et Cornillon-Confoux. "Lorsque nous sommes arrivés, ils nous ont montré un carton rempli de jeunes chiots qu’ils avaient trouvé, raconte Philippe Adam. C’est un phénomène récurrent, désespérant. Voir des gens abandonner des chiens ou des chats comme s’il s’agissait de vulgaires déchets, ça m’insupporte. Heureusement qu’ils sont aujourd’hui en protection chez nous".
"Beaucoup considèrent les animaux comme des objets que l’on prend et que l’on jette"
S’il utilise des mots forts, c’est que, malgré l’expérience, Philippe Adam ne s’est toujours pas habitué à ce type de comportements. "Certains n’aiment pas les animaux, c’est leur droit. Mais on ne leur demande pas de les maltraiter. C’est de l’irresponsabilité totale. Aujourd’hui encore, beaucoup considèrent les animaux comme des objets que l’on prend et que l’on jette. C’est indécent" peste-t-il.
S’ils en ont gros sur le cœur, c’est que ses militants qui œuvrent toute l’année et 24 heures sur 24 sur les 43 communes qui ont conventionné avec elle, ne cessent de ramener au refuge de Salon-de-Provence, des centaines de chiens et de chats. "Dans le cas de ces chiots, qui sont certainement des jack Russel de deux mois et demi, je ne me fais pas de souci, ils seront certainement très vite adoptés après la procédure de quarantaine. Mais je m’inquiète pour les autres. On a un taux incompressible de 250 à 270 animaux au refuge sur les 1200 à 1400 que nous récupérons chaque année. Dès qu’on en fait dix à l’adoption, il y en a cinq autres qui rentrent, c’est désespérant. C’est le tonneau des Danaïdes. Mais on tient bon parce que l’on se dit que, sans nous, on ne sait pas ce que deviendront tous ces animaux".
Animaux fugueurs, perdus et abandonnés
Les histoires ne sont toutefois pas toujours dramatiques. Comme le rajoute Philippe Adam, "la majorité des animaux que l’on récupère sont identifiés. Ils sont perdus ou ont, souvent, fugué mais ils restent 24 heures ou 48 heures seulement au refuge, le temps pour leurs propriétaires de venir les récupérer. Il y a également des chats qui ont le statut de chat dit "libre". Eux, les municipalités ont l’obligation de les faire stériliser. Parfois, nous nous en occupons. Ils sont nés dans la rue, sont opérés puis remis là où nous les avons trouvés. Ils sont utiles dans la chasse aux nuisibles notamment et bénéficient d’un statut à part depuis le 6 janvier 1999.
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00:00Il est là !
00:06Allez !
00:22Bravo !
00:24Bravo les bébés !
00:26Allez !
00:31Oui !
00:33Petit petit petit petit
01:00Qu'est-ce que c'est ?