Dans son édito du 19/03/2025 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud parle du fait que nous vivons un temps étrange qui marque l’inversion des valeurs.
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00:00Nous vivons un temps étrange qui marque l'inversion des valeurs.
00:04Deux journalistes, une écrivaine publient un livre sur Crépole pour expliquer que ce
00:09qui s'est passé ne s'est pas passé.
00:10Thomas est mort mais ne croyez pas que ce meurtre révèle la violence de la société
00:15ou qu'il illustre une guerre entre communautés.
00:17Certes, ce soir-là à Crépole, il y avait des jeunes avec des couteaux et d'autres
00:21qui n'en avaient pas, mais ne tiraient aucune conclusion.
00:24Banalisation, relativisme, parti pris, l'inversion des valeurs.
00:29C'est oublier que Thomas est mort, massacré par un individu qui n'avait rien à faire
00:33dans cette soirée à laquelle il n'était pas invité.
00:34L'Algérie retient, dans un cas chaud, Boalem sans salle depuis quatre mois.
00:40L'Algérie refuse de reprendre ses ressortissants les plus dangereux.
00:43L'Algérie ne respecte pas les accords qu'elle a signés avec la France.
00:46L'Algérie fait de la période 1830-1962 une rente victimaire pour souder le pays.
00:52Et bien l'inversion des valeurs, c'est de reprocher à Bruno Retailleau qu'il rappelle
00:56ses évidences, qu'il réclame des sanctions, qu'il exige que l'humiliation s'arrête.
01:02Mathieu Pigasse, propriétaire de Médias, notamment de Libération, écrit
01:07« L'obsession de Bruno Retailleau est un problème, la provocation c'est lui.
01:13Et de continuer, c'est une manœuvre cynique et électoraliste qui flatte les pires instincts racistes. »
01:21M. Pigasse n'a pas un mot pour Boalem sans salle, ce qui ne m'étonnera guère
01:26dans ce monde où l'inversion des valeurs est la règle, dans ce monde où le vrai et le faux,
01:32j'allais dire le bien et le mal, sont confondus.