Après la victoire du PSG contre l'OM (3-1), Luis Enrique s'est exprimé sur la compétitivité du Classico, l'écart financier entre les clubs et la domination parisienne en Ligue 1. Il souligne la régularité de son équipe, la compétitivité des clubs français en Europe et l'importance des moyens financiers pour rivaliser au plus haut niveau. Le coach espagnol évoque aussi l'atmosphère du match et reste indifférent aux chants hostiles envers Adrien Rabiot.
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00:00Je ne me souviens plus du match à Marseille, mais oui je peux dire que ça a été une
00:14semaine exceptionnelle pour nous.
00:16C'est évident qu'un classico c'est toujours une motivation, c'est toujours quelque chose
00:24qui stimule pour tous les joueurs des deux équipes et je crois qu'on a vu un beau spectacle
00:29footballistique sur le terrain, en termes de sportivité, les deux équipes ont tenté
00:34de jouer leur football, c'est difficile de prendre le ballon à l'Olympique de Marseille,
00:38c'est encore plus difficile de prendre le ballon au PSG, je crois que du côté des
00:44entraîneurs nous avons tenté de jouer nos cartes et en ce sens là on a vu un grand
00:50match.
00:51Mais c'est évident que quand tu joues après un match comme le match de Liverpool, après
00:59une semaine aussi particulière pour nous, nous avons eu la chance d'avoir un classico
01:05parce que ça nous a maintenu attentifs, mais je pense qu'il nous a manqué un petit peu
01:09cette fluidité que nous avons habituellement, mais je suis très content de la performance
01:12de mon équipe, très content du soutien de nos supporters et je crois que ça a été
01:18une soirée presque parfaite pour nous.
01:19Véritablement je ne me consacre pas à l'écoute des chants, ni ici ni ailleurs, dans aucun
01:28stade et je ne peux pas avoir d'opinion, il me semble que l'ambiance générale a
01:33été l'ambiance d'un classico normal dans le monde du football, nous qui appartenons
01:38au monde du football nous savons que, même si je répète que je ne comprends pas suffisamment
01:46pour comprendre et en vérité je n'écoute pas vraiment ni ici ni à l'extérieur, je
01:50me concentre sur le travail que j'ai à faire, mais je répète que j'ai vécu une atmosphère
01:57assez semblable au classico qu'on a joué à Marseille, où tout était sur une même
02:03ligne, c'est du football, ce n'est pas du tennis, ce n'est pas du ping-pong.
02:06Donc c'est évident que ça peut s'améliorer, mais je répète que l'ambiance de football
02:14que je connais, il n'y a pas eu de jet, donc pour moi rien de notable.
02:22Il ne s'agit pas de ce que je souhaite ou que je ne souhaite pas, c'est la ligue française,
02:29nous avons 19 points d'avance parce que mon équipe a été infiniment supérieure aux
02:32autres, mais je vois les équipes françaises en Europe et elles regardent les autres équipes
02:38les yeux dans les yeux, Lille, Brest a eu la malchance de jouer contre nous en huitième
02:43mais Brest aurait pu éliminer des équipes de très haut niveau.
02:46Donc je ne sais pas pourquoi il y a cette tendance à dénigrer les équipes françaises,
02:54je ne sais pas.
02:55Ce qui est certain, c'est que la version du PSG est très haute et nous pourrions jouer
02:59dans n'importe quelle ligue, anglaise, espagnole, et regarder tout le monde dans les yeux, et
03:04on l'a démontré.
03:05Et même au-delà, je pense que dans ces ligues-là, notre performance serait encore meilleure
03:10parce que notre régularité est notre grande vertu.
03:12Dans des compétitions courtes, c'est plus difficile.
03:14Donc chacun peut le voir de la manière dont il le souhaite, mais il n'y a pas de doute,
03:21le PSG a un très grand potentiel économique, bien sûr.
03:25C'est l'une des choses aussi qui m'attire, le fait de pouvoir accéder à chaque joueur
03:31que tu souhaites avoir.
03:32Bien sûr qu'on ne peut pas se plaindre de ça, si ça ne plaît pas à quelqu'un,
03:36dommage, mais c'est le football et nous, on souhaite marquer l'histoire, être compétitive,
03:42jouer contre les meilleures équipes du monde, et ça, il faut le faire avec de l'argent,
03:46une idée footballistique et de bons joueurs, et c'est notre projet, mais c'est évident
03:51qu'il y a pas mal de gens qui se méfient et qui voient d'un mauvais oeil cette différence,
03:57mais c'est comme ça aussi que fonctionne le monde du football, des équipes puissantes
04:01qui sont très riches et qui dominent.
04:04C'est notre objectif de dominer autant en France qu'en Europe, donc je ne sais pas
04:10si on arrivera à le réaliser, mais on verra.