Le journaliste, Geoffroy Lejeune, était invité, ce samedi 15 mars, dans l'émission L'Heure des Pros 2 Week-End sur CNEWS. Il accuse le manque de confraternité envers le journaliste agressé à la Gaité Lyrique : «Il ne se passe rien alors que le journaliste se fait frapper».
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00:00Dans ma petite carrière de journaliste, il m'est arrivé quelques fois d'attaquer à l'écrit des confrères pour des choses qu'ils avaient faites ou dites que je ne trouvais pas déontologiques.
00:09Et plusieurs fois, il m'est arrivé d'avoir des communiqués de sociétés de journalistes, de sociétés de rédacteurs.
00:14Vous savez, comme on dit, c'est le syndicat de rédaction avec toutes les rédactions parisiennes d'un seul coup qui s'insurgeaient contre un article visant un confrère,
00:21en disant que c'est insupportable ce manque de confraternité, etc.
00:24Là, il ne se passe rien alors que le journaliste se fait frapper quand même. C'est absolument incroyable.
00:28C'est-à-dire que pour la moindre critique sur quelqu'un, vous pouvez avoir des tombereaux de communiqués. Là, il ne se passe rien.
00:33Ensuite, la deuxième chose qui me frappe, c'est le comportement des migrants, en tout cas ce qu'on entend.
00:36Parce que si vous vous référez, par exemple, aux œuvres de fiction concernant les migrants dans la France d'aujourd'hui,
00:42je pense au film Samba, par exemple, ou au film qui vient d'être césarisé, enfin l'acteur vient d'être césarisé il y a peu de temps,
00:48le migrant clandestin aujourd'hui en France dans la fiction, ce que nous montre la fiction française,
00:54c'est quelqu'un qui rase les murs, qui est tout petit, qui se fait très discret, qui est pourchassé par la police,
00:59qui vit dans la peur, qui est à la merci d'un propriétaire ou d'un patron qui essaie de l'exploiter, etc.
01:05La réalité de cette vidéo, là, c'est que ce sont des gens qui squattent la gaieté lyrique depuis maintenant plusieurs mois.
01:10Depuis le mois de décembre.
01:11Et qui, en plus, sont chez eux.
01:13Ils sont toujours de plus en plus nombreux parce que désormais, ils sont 400.
01:16Et surtout, ils sont chez eux.
01:17Mais bien sûr.
01:18Ce qui leur est insupportable, là, c'est qu'il y a un journaliste qui vient les fermer.
01:21Vous avez entièrement raison.
01:22Et ils n'ont absolument pas peur d'agresser.
01:25Bien sûr.
01:26C'est une défense de territoire.
01:27C'est leur territoire.
01:28Vous avez entièrement raison.