• il y a 12 heures
Retrouvez le replay de l'après course de la mass start messieurs de la 8e étape de Coupe du monde de biathlon à Pokljuka du 15/03/2025.

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Transcription
00:00Et bien vous aviez raison de pronostiquer deux Français sur le podium.
00:13C'est Éric Perrault qui s'impose devant Quentin Fillon-Maillet après un finish complètement fou.
00:17Ce duel qui a tourné en faveur du jeune Éric Perrault face à Quentin Fillon-Maillet.
00:22Le doublé français qu'on va célébrer dans quelques instants.
00:24Le podium va se mettre en place.
00:25Toutes les réactions au micro de Charles-Antoine Nora, Jérémy Hanzmann, nos envoyés spéciaux.
00:30Les compositions des relais également pour demain.
00:33Demain, nous serons ensemble à partir de 11h30 pour le biathlon après le marathon de Barcelone à 8h20.
00:39Et la pétanque 10h35.
00:41C'est la Coupe de France des clubs.
00:42Éric Perrault, magistral.
00:44Analyste, est-ce que vous auriez pronostiqué au moment du sprint entre les deux
00:48que ce serait Éric qui prendrait l'avantage sur Quentin ?
00:51Non, je voyais bien Quentin finir plus fort qu'Éric.
00:54Mais Éric a été malin, il a posé l'attaque au bon moment.
00:57Et le sprint ici n'est pas propice à faire un vrai sprint.
01:01On arrive en descente.
01:02C'était trop tard en tout cas pour Quentin de revenir.
01:04On reverra l'image évidemment.
01:05Éric Perrault est annoncé au micro de Charles-Antoine dans quelques instants.
01:08Et bien le voici même.
01:09Alors allons-y.
01:10Éric Perrault, grand vainqueur du jour.
01:12Une nouvelle mass-start remportée par Éric Perrault cette saison.
01:14C'est sa troisième victoire cette saison.
01:16Charles-Antoine.
01:21Bravo Éric.
01:22Un petit peu de fatigue après ce dernier tour.
01:24Racontez-nous ce moment avec Quentin.
01:26Vous sortez ensemble.
01:27Vous faites chacun un tour de pénalité sur ce dernier tir debout.
01:30Et puis là c'est le duel, le match avec votre copain.
01:33Oui, c'est dommage.
01:35On loupe tous les deux une balle.
01:36Ça aurait été encore plus beau de finir avec tous les deux le plein.
01:38Mais voilà, ça reste un duel.
01:40Dernier tir.
01:41Déjà dans le quatrième tour.
01:42Quentin qui râle sortie du pas de tir.
01:44Allez-y les gars.
01:45Parce qu'on se regardait un peu.
01:46Finalement ils mènent tout le tour.
01:47On s'échappe.
01:48Ça met le zannipette un peu.
01:49On arrive ensemble debout.
01:50Je savais qu'il fallait que je mette le plein.
01:53Parce que Quentin il met le plein en général.
01:55On loupe tous les deux une balle.
01:56On ressort et c'est le duel.
01:57C'est des moments qui sont un peu tendus.
01:59Parce que moi je le connais bien Quentin.
02:01C'est un morbac.
02:02Il n'a jamais rien.
02:03Donc j'ai essayé de faire un peu de jus.
02:04Et puis j'ai essayé de la jouer un peu stratégique.
02:06D'être devant avant de placer mon attaque.
02:09Ensuite placer mon attaque.
02:10Et puis à la fin elle tournicole beaucoup.
02:12Donc là c'est compliqué de revenir derrière.
02:14Vous savez qu'il ne fallait pas finir au sprint avec lui ?
02:16Non, au-delà du sprint.
02:18Aujourd'hui c'est des conditions où il y a un peu une trace.
02:21Et ça colle pas mal à côté.
02:22Donc il vaut mieux être devant.
02:23Parce que si on veut doubler.
02:24Il faut passer dans des portions qui glissent moins.
02:26Donc je pense que jouer un sprint en huit ans d'arrière aujourd'hui.
02:28C'est presque impossible.
02:30Donc j'ai essayé d'être devant.
02:32Avant tous ces derniers lacets.
02:34Comme ça je n'avais pas besoin de déboîter.
02:35Je pense que c'était la stratégie payante.
02:37En tout cas elle a marché.
02:38Donc c'est trop cool.
02:39Oui, ça fait une autre victoire sur une Mastart.
02:41Vous vous imposez sur les formats différents.
02:44Vous vous étoffez encore plus cette année.
02:46Et vous finissez très bien la saison.
02:48Même s'il reste encore une belle étape à Oslo.
02:50Il reste trois étapes.
02:51Donc ça fait plaisir.
02:52Je sens que j'ai la forme.
02:53Donc il faut l'utiliser.
02:54C'est ça des fois qui est dur en fin de saison.
02:56C'est que physiquement je sais que je suis vraiment là.
02:58Et mentalement des fois c'est un peu dur.
02:59Cette semaine elle a été dure pour moi mentalement.
03:01Je revenais un peu de maladie.
03:02Donc j'avais quelques incertitudes au début.
03:04Qui se sont très vite enlevées en ayant une bonne forme.
03:07Mais voilà, c'est un temps plus vieux.
03:09On est arrivé ici, il n'y avait pas de neige.
03:10Nous on loge un peu plus bas.
03:11Donc on est un peu dans le brouillard.
03:13Et j'avoue que ça impacte un petit peu mentalement.
03:18Mais voilà, quand je viens ici, j'oublie tout ça.
03:20C'est mon job.
03:21C'est juste de performer au plus haut niveau.
03:23Et c'est super satisfaisant de sortir des courses comme ça.
03:25Bravo Eric.
03:26On vous retrouve après le podium.
03:27Merci.
03:29Toujours parfait Eric Perrault dans ses analyses.
03:31Avec une lucidité absolument incroyable.
03:33Et en comprenant à travers ses mots.
03:34Tanguy, vous le voyez venir au moment du duel avec Quentin.
03:38Il a été stratège.
03:39Il fallait être stratège sur ce duel.
03:41Et c'est Eric qui l'a été plus que Quentin.
03:43Il a été très lucide.
03:45Après il nous a donné quand même quelques indications.
03:47On sait que Quentin n'a pas peur de mener les groupes.
03:50Et qu'à un moment, Quentin a demandé à ses copains de passer dans le quatrième tour.
03:54Dans le dernier tour, Eric avait ces 2-3 petits secondes à rattraper sur Quentin.
03:59Une fois qu'il les a rattrapés, il est resté bien caché derrière.
04:01Et puis il n'est pas passé devant juste pour attaquer.
04:04Il est passé devant un endroit où ensuite Quentin ne pouvait plus repasser.
04:07Et il a pu placer son attaque quand il voulait.
04:09Il avait énormément de lucidité.
04:11Mais ce n'est pas étonnant.
04:12Parce que pour discuter avec lui déjà pendant l'été.
04:14Quand il est tout seul à faire ses tours de pistes.
04:17Entre des allers-retours sur le pas de tir.
04:19Il raconte qu'il aime bien se projeter sur l'hiver.
04:22Sur des scénarios de course.
04:23Se dire sur telle piste, je pourrais attaquer là.
04:25En fait, il a un petit vélo qui tourne en permanence dans la tête.
04:29Pour se projeter sur des scénarios comme ça.
04:31Donc quand ça se passe, même s'il est jeune.
04:33Il a déjà peut-être plan A, plan B et plan C dans sa tête.
04:36Il avait tout prévu.
04:37En tout cas, il a remarquablement géré ce duel.
04:39Face à Quentin Flirmaillet.
04:41Le podium qui va se mettre en place.
04:42Alors écoutons rapidement Fabien Claude.
04:44Parce qu'à la quatrième place, il va donc participer à cette cérémonie des fleurs.
04:48Fabien, quatrième.
04:4919 sur 20.
04:51Sixième temps de ski pour un garçon qui était un peu malade cette semaine.
04:54C'est un plutôt bon résultat.
04:56Je suis très content du résultat.
04:59Ce matin, ça n'allait pas du tout.
05:01Je n'ai quand même pas allé checker ma température avant de partir.
05:04Ce n'était pas une grosse matinée.
05:07J'ai très mal dormi.
05:09Je me suis dit, ton défi aujourd'hui, c'est le tir.
05:14J'ai super mal tiré depuis le début sur les mass-starts et surtout les poursuites.
05:18J'avais un bel objectif aujourd'hui.
05:20Finalement, de jouer devant.
05:22C'est un peu comme à l'individuel.
05:24Quand j'ai vu que j'étais une minute avec des sensations vraiment mauvaises,
05:27je savais que si j'avais eu un bon tir, j'aurais gagné facilement du temps.
05:31Même si on essaie de se battre, la tête, ce n'est pas la même devant ou derrière.
05:34Très content de la place du jour.
05:38Je dois récupérer pour Oslo.
05:42Je suis content.
05:43Il en reste quand même.
05:44Mais pour aller jouer tout devant, il en manque un peu.
05:48Il en manque un peu.
05:49C'est certainement dû à la maladie, comme vous l'avez dit.
05:51Mais devant, vous allez partager une belle cérémonie avec Quentin et Eric.
05:55C'était une course française.
05:56On a souvent l'habitude de voir les Norvégiens.
05:58Aujourd'hui, c'était le drapeau tricolore.
06:00C'est trop bien.
06:01Bravo à eux.
06:02C'est vrai qu'à mi-course, quand on est tous à 10 sur 10,
06:05on se regarde tous un peu à la sortie du tir qui va y aller.
06:08Quentin gueulait un peu parce que personne n'y allait.
06:11Donc, c'est Quentin qui y allait.
06:13Je savais que ça allait l'énerver.
06:14Il a fait un gros troisième tour.
06:15Je n'ai pas réussi à tenir les skis.
06:17Je ne voulais pas me mettre dans le rouge.
06:19Ils ont montré aujourd'hui qu'ils étaient les deux plus forts physiquement.
06:23Et en plus, ils ont été très bons au tir aussi.
06:26Donc, bravo à eux.
06:27Belle cérémonie, Fabien.
06:28Merci.
06:29On a hâte d'entendre Quentin également.
06:31Alexis, avant que la cérémonie ne débute,
06:33l'effort que fait Quentin pour secouer un peu tout le monde,
06:36est-ce que ce n'est pas une petite erreur stratégique ?
06:39Non, non.
06:40Après, c'est des faits de course où on essaie d'inciter un groupe
06:43pour avancer à plusieurs plutôt que tout seul.
06:45Mais ça a eu un effet positif sur lui.
06:47Comme l'a dit Fabien, ça l'a énervé.
06:48Donc, il a fait des dégâts dans ce troisième tour
06:50qui ont ensuite permis à Quentin et à Eric de se détacher.
06:54Continuez à envoyer vos messages de félicitations avec l'équipe Connect,
06:57le QR code toujours en permanence en bas à droite de l'écran.
07:00Tanguy ?
07:01Cet effort-là, il n'est pas anonyme
07:02parce que la balle qui rache sur la light rig,
07:04c'est sur le premier debout.
07:05Donc, c'est exactement au moment où Fabien décroche
07:09ou peut-être sur là fait un peu plus d'effort
07:12pour rester dans les skis d'Eric et Quentin
07:15et il le paye sur ce tir-là.
07:18On reviendra sur ce finish et cette stratégie
07:21merveilleusement gérée par Eric Perrault
07:23face à Quentin Fillon-Maillet.
07:24Quentin au micro, Charles-Antoine après cette cérémonie.
07:26Mais on va d'abord profiter de cette cérémonie.
07:28Anne-Sophie, une nouvelle victoire française
07:30avec cette saison record.
07:32Quand il n'y en a plus, il y en a encore.
07:34Encore une victoire française et encore un podium.
08:05Une troisième place qui rapporte 65 points au général
08:09à Sturla Leygred pour sa lutte pour le Globe de Cristal
08:13face à IONSB.
08:15Il restera trois courses et non pas trois étapes.
08:17Comme l'a dit Eric, il va falloir qu'on se vacance quand même.
08:20Trois courses, ce sera déjà bien.
08:21La semaine prochaine, à partir de vendredi à Oslo,
08:23trois courses individuelles pour Leygred.
08:34Sturla Leygred termine derrière deux Français.
08:37Quentin Fillon-Maillet d'abord à cette deuxième place.
08:42Quentin signe un nouveau podium cette saison.
08:48Le cinquième podium de cet hiver.
08:51Il l'a beaucoup partagé avec Eric Perrault le podium cet hiver
08:54et notamment sur la première Mastart à Consolarti
08:57où ils avaient déjà fait le doublé comme aujourd'hui.
09:04La plus fausse, Eric Perrault !
09:11Eric Perrault !
09:37Troisième victoire pour Eric Perrault cette saison
09:39qui s'est offert des succès de prestige
09:43sur la Mastart de Consolarti,
09:46sur l'individuel des championnats du monde
09:49et maintenant sur l'avant-dernière Mastart de la saison.
09:52Il en restera une de Mastart et Eric Perrault
09:55va jouer le globe jusqu'au bout face à Sturla Leygred.
10:0121 points séparent les deux hommes au classement du globe de la Mastart.
10:06Et la suite de la cérémonie avec Fabien Claude
10:09qui participe à ses fleurs.
10:29Fabien Claude quatrième, la surprise.
10:32Yves-Esperneline, vous voyez, il a le 230,
10:35ça a été le dernier qualifié de cette course,
10:38Yves-Esperneline, donc il a forcément compté sur les forfaits.
10:41Si Johannes Boeuf avait été là,
10:43Yves-Esperneline n'aurait pas pu tenter d'aller chercher
10:46une très belle cinquième place.
10:48Aujourd'hui, la sixième place, elle est pour Martin Huldal
10:51qui était peut-être plus frais, lui qui avait été laissé au repos.
10:54Il n'a pas disputé l'individuel.
10:57Et le voici signé un top 6.
11:03Un point complet sur le classement général,
11:06sur le classement pour la troisième place.
11:09Anne-Sophie avec la très mauvaise performance de Giacomelle,
11:1221e, et de Samuelson, 12e, qui laisse de la marge
11:15à Éric Perrault et à Émilien Jacquelin, un petit peu moins.
11:18Émilien Jacquelin qui a terminé 10e.
11:21Aujourd'hui, c'est Éric Perrault qui fait la bonne affaire.
11:28Alors qu'on pensait au monde sans Johannes Boeuf,
11:31sur la saison prochaine, vous avez parmi ceux qui comptent
11:34le plus de victoires sur ce circuit.
11:37Or, Johannes Boeuf, on a Sturla Laigred et Quentin Fillon-Maillet.
11:40Puis on a la belle relève également de cette Coupe du Monde
11:43avec Éric Perrault et Martin Huldal qui ont 23 ans chacun.
11:46Éric Perrault qui signe sa quatrième victoire en carrière.
11:49Ça commence à monter pour Éric Perrault.
11:52Et à chaque fois, on dit que ce ne sera pas la dernière.
11:55Évidemment, il le prouve à chaque fois.
11:58Revenir sur ce duel.
12:01On le commence sur le pas de tir, le tout dernier tir.
12:04Quentin Fillon-Maillet, Éric Perrault, voici le dernier tir.
12:07Ensuite, on ira sur la piste.
12:10D'abord, la gestion de ce tout dernier tir entre Éric et Quentin.
12:13Anaïs, vous allez prendre la main sur le tout dernier tir,
12:16ce tir debout entre Quentin et Éric.
12:19Vous allez nous dire qui gère le mieux cette séquence.
12:22Quentin est plus à l'offensive ?
12:25Quentin est un peu plus à l'offensive.
12:28Éric perd la première balle, la troisième.
12:31Quentin peut-être l'entend et tire sa quatrième un peu plus vite.
12:34C'est ce qu'il a fait sortir.
12:37Quentin reproduit un schéma qu'il a déjà vécu la semaine dernière
12:40face à Johannes.
12:43Il a la capacité à tirer vite sa première balle.
12:46Il s'est quand même fait doubler sur la première par Éric
12:49qui a dégainé plus vite.
12:52Ce qu'on voit aussi à la fin, c'est peut-être Éric prendre son temps.
12:55Il entend très certainement que Quentin va sur l'anneau.
12:58Du coup, il prend son temps pour tirer la dernière
13:01parce qu'il sait qu'à 4 sur 5, ils seront ex-aequo.
13:04Je pense qu'Éric a un tout petit peu de chance.
13:07Si on voit bien le tir, c'est qu'en fait,
13:10vu qu'il a été déstabilisé par le fait qu'Éric attaque plus vite,
13:13Quentin décide de réaccélérer.
13:16On va se rendre compte qu'en fait,
13:19Quentin rate sa balle au moment
13:22où Éric a raté la sienne.
13:25S'il avait eu un tout petit peu plus de temps
13:28pour se rendre compte qu'Éric avait raté,
13:31je pense qu'à ce moment-là, Quentin est capable de se reprendre
13:34et de ne faire aucune faute.
13:37Regardez, ça va se passer très vite.
13:40C'est sur la troisième balle d'Éric.
13:43Mais Quentin, vu qu'il est en train de réaccélérer,
13:46il ne va pas rater la sienne.
13:49Si Quentin avait eu le temps de se rendre compte qu'Éric avait raté,
13:52je pense que Quentin aurait eu le temps de se reprendre légèrement.
13:55Et là, ce n'est pas la même chose derrière,
13:58où on a un Quentin qui peut finir le travail.
14:01Mais il le savait, sur le combat physique,
14:04Quentin était face à un Éric très en forme.
14:07Tout le monde regarde les temps de ski, eux les premiers.
14:10Ils ont vu sur l'individuel qu'en gros,
14:13c'est pas la même chose.
14:16J'essaie de le laisser sur place comme je l'ai fait avec Johannes la semaine dernière
14:19sur le relais à Nove Mesto.
14:22J'essaie de laisser mon Éric sur le tapis.
14:25Sauf que ce coup-là, il s'est fait avoir lui aussi en en laissant une.
14:28Mais ça peut suffire pour Quentin.
14:3121 secondes 1 pour Éric pour tirer ses 5 balles contre 18 secondes 2,
14:34ça fait 3 secondes. C'est rien.
14:37Sauf qu'à la sortie de l'anneau,
14:40ça peut ne jamais rentrer face à quelqu'un d'autre
14:43qu'Éric qui était le plus rapide aujourd'hui,
14:46c'est lui qui a le meilleur temps de ski du jour.
14:49On attend Quentin Firmaillet, il est là même au micro de Charles-Antoine.
14:52Et ensuite, on reverra les images, mais son impression, on avait hâte de l'entendre.
14:55Charles-Antoine, savoir ce qui a fait la différence
14:58dans ce duel qui était passionnant avec Éric.
15:01Ça va ? C'est gentil.
15:04Quentin, il nous tardait de vous entendre sur ce duel avec Éric Perrault.
15:07Votre copain, votre collègue, qu'est-ce qui s'est passé dans ce dernier tour ?
15:10On sait que vous avez fait un petit peu le tempo dans le tour précédent.
15:13Vous avez un peu râlé. Et là, dans le dernier tour, c'était un match à deux avec Éric.
15:16Je n'ai pas râlé.
15:19Je me suis plutôt préservé les deux premiers tours.
15:22Et puis après,
15:25ça s'est écrémé un peu par l'air avec le tir.
15:28Et puis j'ai bossé.
15:31Je ressors en tête après le coucher.
15:34Et du coup,
15:37j'ai mis un tempo assez élevé
15:40pour essayer de gagner un peu de temps.
15:43Comme la forme était plutôt bonne,
15:46Éric est revenu dans les skis.
15:49On a gagné un peu de temps.
15:52On fait le plein tous les deux sur le debout.
15:55Éric a pris le relais sur une partie de la piste.
15:58Il a aussi bien bossé.
16:01Ça va être dur si on se retrouve ensemble sur le dernier tir.
16:04Et après, on arrive ensemble au tir.
16:07C'était vraiment cool.
16:10Parce que c'est un collègue.
16:13Et de se retrouver face à face pour une victoire en Coupe du Monde,
16:16c'était vraiment cool.
16:19Je connais les talents de tir d'Éric.
16:22On sort en tête.
16:25Malgré la pénalité,
16:28on sort avec un peu d'avance.
16:31Et il a été plus fort dans le dernier tour.
16:34J'ai senti qu'il était très fort dans le quatrième.
16:37Je n'avais pas trop de stratégie face à lui.
16:40Il était très rapide dans les bosses.
16:43Bravo à lui.
16:46C'est une course que j'ai adoré.
16:49Courir, être devant, jouer.
16:52Sentir le frisson de la victoire au dernier tir.
16:55C'était vraiment super.
16:58Et surtout, jouer avec Éric, c'était vraiment cool.
17:01Il y a un point très positif,
17:04c'est le fait de ne pas avoir fait de fautes sur vos tirs couchés.
17:07On peut le dire.
17:10C'est un bon point de prix pour la suite, pour la semaine prochaine.
17:13Oui, c'est vrai que ça aide de ne pas faire de fautes.
17:16Spécialement aujourd'hui.
17:19C'était quand même très lent sur les skis.
17:22Avec une faute de puce au début, ce n'était pas faisable.
17:25Ça fait du bien de mettre les balles.
17:28On peut se mettre à l'abri sur les premiers tours.
17:31C'est plaisant et il faut que je le fasse plus souvent.
17:34C'est une bonne technique.
17:37Bravo Quentin, merci.
17:40On décortique ce sprint juste après une courte pause.
17:43On revient sur l'ensemble de cette journée qui était fantastique
17:46avec la victoire de Louis-Jean Monnot également.
17:52Une course magistrale d'Éric Perrault
17:55qui s'impose comme le nouveau phénomène du biathlon mondial
17:58avec cette victoire devant Quentin Firmaillet.
18:01La Mastart à Poggiuca.
18:04C'était l'avant-dernière Mastart de la saison.
18:07Il reste trois courses individuelles.
18:10Ce sera la semaine prochaine à partir de vendredi à Oslo.
18:13Demain, ce seront deux relais du côté de Poggiuca
18:16à partir de Poggiuca.
18:19Demain, ce seront deux relais du côté de Poggiuca
18:22à partir de 11h30 avec le relais mixte et le relais mixte simple.
18:25On essaiera de vous donner la composition des deux relais.
18:28Dans les minutes qui suivent, on est ensemble jusqu'à 17h40
18:31et le ski-cross du côté du Canada pour la deuxième journée
18:34au lendemain du premier podium de Marielle Berger-Savatel.
18:37Et puis il y a Le Hand à 19h10 avec l'équipe de France
18:40qui est au Danemark pour affronter les Danois
18:43dans la quatrième journée de l'Eurocup.
18:46Et puis la Pétanque, on ajoute ça à la soirée 20h35.
18:49La Coupe de France des clubs, c'est à Douai.
18:52Les premières demi-finales sont au programme.
18:55On a vibré avec ce duel entre Eric Perrault et Quentin Fiammailler.
18:58On va revoir le moment décisif où Eric a fait la différence.
19:01On prendra des nouvelles d'Emilien Jacquelin.
19:04Vous êtes quelques-uns à nous demander des nouvelles sur l'équipe Connect
19:07parce qu'il est resté longtemps au sol après son arrivée
19:10complètement exténuée, Emilien Jacquelin.
19:13Les fusées du jour, est-ce que c'est Eric ?
19:16Oui, c'est Eric qui a réussi le meilleur temps.
19:19C'est assez étonnant mais c'est un peu l'histoire de cette course.
19:22On voit qu'il n'y avait pas d'opportunité pour beaucoup d'athlètes
19:25tout simplement parce que le plus rapide a gagné,
19:28le deuxième plus rapide a terminé deuxième
19:31et le troisième plus rapide a terminé troisième.
19:34Ça s'explique aussi parce qu'ils ont eu à jouer quelque chose
19:37jusque dans les derniers mètres, ce qui n'est pas tout le temps le cas
19:40mais c'est une course de très haut niveau.
19:43Quand les athlètes les plus rapides tirent bien jusqu'au tir de goût,
19:46en général ça laisse peu de place pour les retours d'athlètes
19:49qui ratent une balle au début.
19:52On entendra Antoine Aguigona qui a réussi un 20 sur 20 aujourd'hui
19:55pour son grand retour en Coupe du Monde.
19:58Alexis, on va revoir le moment où Eric prend l'avantage sur la piste.
20:01Qu'est-ce que vous avez vu de spécial sur cette séquence
20:04où Eric réussit stratégiquement à prendre la main devant Quentin ?
20:08Ce que j'ai vu depuis, c'est surtout ce que j'ai entendu.
20:11En fait, sur l'interview d'Eric, il nous explique clairement
20:14qu'il avait une stratégie, il voulait rester devant parce que la neige
20:17était fraîche sur le bord, qu'il y avait une trace au milieu
20:20et que pour lui, le mieux c'était d'être devant à ce moment-là
20:23et donc il voulait à tout prix rester devant et c'est pour ça qu'il a accéléré.
20:26Quentin, sur son interview, nous a dit qu'il n'avait aucune stratégie
20:29pour battre Eric, c'est vraiment ce qu'il a dit.
20:32Donc là, en fait, on se rend compte qu'il y avait quand même
20:35un Eric qui a tout optimisé pour aller gagner et un Quentin
20:38qui s'est retrouvé peut-être un petit peu désarmé à ce moment-là
20:41face à Eric qui avait super bien préparé son coup.
20:44Alors au-delà de cet aspect stratégique où Eric avait étudié l'arrivée
20:49correctement et s'était dit un petit peu comment il pouvait la jouer
20:52face à Quentin, on se rend compte que Quentin a aussi subi
20:57ce qu'il a ressenti dans le quatrième tour, c'est-à-dire que Eric
21:00commençait à être de mieux en mieux au fur et à mesure de la course
21:03et peut-être que finalement, peu importe la stratégie, Eric était
21:06tout simplement plus fort dans ce finish aujourd'hui.
21:09C'est comme ça, des fois, quand on est sur des courses hyper difficiles
21:12où ça ne glisse pas, c'est juste le plus fort qui l'emporte.
21:15Et là, on sent qu'Eric, quand il est parti, Quentin n'a rien pu faire.
21:18C'est étonnant Anaïs que ce soit le plus jeune qui pense stratégie
21:21face aux plus expérimentés qui n'avaient pas spécialement de stratégie.
21:24Moi, je pense qu'Eric, c'est quelqu'un, comme le disait Tanguy tout à l'heure,
21:27qui a tout prévu sa carrière. Je pense qu'elle est ponctuée
21:31d'heures de passage et je ne suis pas étonnée de voir Eric qui avait prévu ça.
21:39Après, c'est vrai que l'interview de Quentin nous apprend quand même
21:43qu'Eric avait pris l'ascendant déjà dans le quatrième tour.
21:47Il s'est rendu compte qu'il était meilleur.
21:49Du coup, c'est vrai que c'est quelque chose où il a eu le temps d'y penser.
21:53Et Quentin, il s'est dit OK, il est meilleur que moi.
21:56Ça veut dire qu'il faut que je tire mieux. Ça veut dire qu'il faut que j'ai de l'avance.
21:59En fait, déjà, Eric avait l'ascendant sur ce dernier tour.
22:04En regardant les statistiques, ce qu'on voit aussi, on en parlait tout à l'heure un peu avec Anaïs,
22:08c'est qu'il y a des athlètes, on ne sait pas pourquoi ou on sait peut-être un peu pourquoi,
22:11qui ne laissent pas passer les occasions.
22:13Eric, il a quatre victoires sur ses huit podiums.
22:16C'est-à-dire qu'une fois sur deux, quand il monte sur la boîte, il met au fond.
22:20Et si on compare, Quentin Fillon-Maillet, qui a 58 podiums, c'est énorme,
22:24il a 17 victoires. Donc, le ratio est complètement différent.
22:27Eric Grid, il a 51 podiums, 15 victoires. Le ratio, là aussi, il est différent.
22:32Si on veut vraiment comparer, Yoann Esbeu, lui, il est sur des ratios qui sont encore supérieurs à Eric,
22:37qui a beaucoup moins de courses, mais il est à 90 victoires pour 141 podiums.
22:41Donc, quand il est sur le podium, une fois sur deux, plus d'une fois sur deux, Yoann Esbeu, il gagnait.
22:46Et on voit qu'Eric Perrault est en train d'élargir sa palette au niveau des victoires.
22:50Deux mass-starts, un sprint et un individuel.
22:53Remporté pour ses quatre victoires, Eric Perrault. Alexis ?
22:56On se rend compte qu'Eric va se retrouver assez vite face à un problème,
22:59où le prochain objectif logique, ça va être de jouer le classement général de la Coupe du Monde.
23:03Parce que là, si on regarde bien sur cette fin de saison, il va jouer le podium face à Emilien,
23:06il vient de repasser 3e, donc ça, ça va être peut-être coché.
23:09Il va jouer le petit globe de la mass-start, puisque là, il vient vraiment de se rapprocher de Sturla.
23:14Donc, ils vont le jouer sur la dernière à Oslo.
23:16Donc, imaginons, si on est vraiment pour lui, qu'il réussit à avoir un petit globe,
23:21il est déjà champion du monde individuel.
23:23Alors, l'année prochaine, bien sûr, son objectif principal, ça va être d'être champion olympique.
23:26C'est tout à fait logique. On a une saison avec des JO, donc ça va compter double pour tout le monde.
23:31Mais assez vite, on se dit que le prochain objectif, dès la saison prochaine,
23:34si on met de côté les JO, on se dit que le prochain objectif d'Eric, maintenant,
23:38c'est d'aller chercher le gros globe, tout simplement.
23:40Surtout avec l'absence de Johannes B.
23:42On va juste découvrir le classement du globe de la mass-start, Tanguy,
23:45et on vous donne la parole juste après.
23:47Anne-Sophie, il s'est bien bien rapproché.
23:49Oui, il a seulement 21 points de retard désormais sur Sturla.
23:52Et pour la Laigrette, c'est simple, on lui propose de faire la même mass-start à Oslo,
23:55à savoir la remporter et laisser Sturla Laigrette terminer 3e.
23:59Et ce sera bon. Il aura le premier globe.
24:01Alors, s'il gagne et que Laigrette est 3e, c'est bon ?
24:03Oui, c'est bon.
24:04C'est un scénario faisable, ça ?
24:05Oui, et il décrocherait ainsi le premier globe de sa carrière.
24:09Comme aujourd'hui, donc. Scénario complètement imaginable pour Eric Perrault.
24:13Tanguy ?
24:14De toute façon, Alex il dit, effectivement, le prochain objectif, ce sera de jouer le gros globe,
24:18mais il se programme pour ça déjà depuis la première fois où il est venu sur la Coupe du Monde.
24:22On lui a demandé, Eric, tu as deux départs en Coupe du Monde, c'est quoi l'objectif demain ?
24:27Et avec un grand sourire, il disait, l'objectif c'est de gagner, sinon ça sert à rien de mettre un dossard.
24:31Je lui ai dit, mais Eric, tu vas 50 secondes moins vite que Johannes.
24:34Oui, d'accord, mais il n'empêche que le but au départ d'une course, c'est de la gagner, donc j'y vais pour gagner.
24:39Et en fait, c'est comme ça qu'il communique.
24:42C'est peut-être une façon un peu norvégienne de communiquer.
24:45Il ne faut pas y voir quelqu'un qui a les chevilles un peu trop enflées.
24:49C'est juste quelqu'un qui a des objectifs bien ancrés depuis longtemps.
24:52Et puis, en fait, quand on voit les saisons avancer, on se rend compte que ça se met progressivement en place.
24:57Il commence à avoir les temps de ski pour jouer le gros globe.
25:00Il a les statistiques de tir pour jouer.
25:02Et on voit qu'aujourd'hui, il est les yeux dans les yeux avec Quentin Fillon-Maillet qui a gagné le gros globe
25:07et avec Sturlalagrid qui est en tête du gros globe.
25:10Donc, c'est tout à fait normal et légitime que maintenant, il se projette là-dessus.
25:13Est-ce que mathématiquement, il peut aller chercher le gros globe cette saison, Sophie ?
25:16Ah, je peux regarder ? Ah, c'est marrant.
25:19Regarde, laissez faire le calcul.
25:21270 points.
25:231071 moins 797 égale 274.
25:28Non, c'est marrant.
25:30Donc, il devra attendre l'année prochaine.
25:32C'est pour un jeune ambitieux comme lui, c'est dur.
25:34Plus sérieusement, la troisième place en revanche, c'était son objectif pour cette saison.
25:38Et il a pris de la marge.
25:40Il a 42 points d'avance désormais sur cette troisième place sur Émilien Jacquelin qui est quatrième.
25:48Et il en a 65 sur Sébastien Samuelsson.
25:52Et c'est Tommaso Giacomelli qui a perdu très très gros aujourd'hui dans cette bataille à la troisième place.
25:57Attention, tout peut encore bien bouger.
25:59Il reste trois courses individuelles sur l'étape de slow.
26:03Beaucoup de points à récupérer.
26:05Il y en a un qui calcule aussi bien que vous et aussi vite, c'est Sturlalagrid.
26:08Mais je ne sais pas s'il calcule très bien.
26:10Parce que moi, j'ai calculé pour lui.
26:12Bon, on va l'écouter.
26:13Parce que visiblement, pendant la course, il fait ses calculs sur le scénario pour décrocher le globe de cristal face à Johannes B.
26:19La semaine prochaine, Sturlalagrid au micro de Charles-Antoine.
26:25Ce n'est pas une victoire aujourd'hui.
26:27Mais c'est un bon jour pour vous quand même.
26:31Oui, bien sûr, j'ai récupéré 65 points sur le classement général.
26:35J'ai fait une bonne course.
26:37Je suis en forme.
26:40Et puis, Quentin Eric était trop fort aujourd'hui.
26:43Donc je me concentre sur le troisième tour.
26:49Dans le dernier tour, j'ai tout donné pour revenir sur eux.
26:57Mais finalement, je n'ai rien pu faire.
27:01Donc, jusqu'au bout, j'ai essayé.
27:04Vous calculez les points ?
27:14Je le savais, oui, que Quentin allait prendre plus de points que moi.
27:18Qu'en finissant devant lui, j'allais prendre plus de points.
27:23Qu'est-ce que vous attendez de la dernière semaine à Oslo ?
27:26Il y aura de la pression à domicile.
27:30J'adore Oslo, mais je sais que Johannes aussi adore Oslo.
27:34Et je pense qu'il sera proche, si j'en suis honnête.
27:37Ça va être très proche.
27:39Si Johannes est fort et gagne chaque roue, je dois absolument être sur le podium ou décrocher une quatrième place.
27:46Mais oui, ça va être très proche.
27:50Et je vais juste faire le boulot.
27:53S'il termine trois fois quatrième et que Johannes gagne tout, ça ne suffira pas.
27:55Ça ne suffira pas ?
27:56Non, il doit être sur le podium.
27:59Il dit deux troisième places et une quatrième place, je crois.
28:01C'est ça qu'il dit, non ?
28:02Il faut qu'il fasse 100% de podium ou pas ?
28:04Il faut qu'il fasse troisième et quatrième ?
28:05Pas forcément 100% de podium.
28:07Mais donc, il ne pourra pas se contenter de la quatrième place.
28:09Sur toutes les courses ?
28:10Sur toutes les courses.
28:12Cela va être passionnant la semaine prochaine.
28:14Heureusement que l'IBU compte.
28:17Mieux que vous ?
28:19Certainement, c'est sûr.
28:21Mais le scénario est complètement fou.
28:23La pression est à 100% sur cela.
28:25La grade, Anaïs, c'est pour la semaine prochaine, non ?
28:28Oui, parce qu'il va défendre quelque chose.
28:32Et Johannes, lui, je pense qu'il va vouloir profiter de son week-end.
28:38Il veut profiter.
28:39Et je pense qu'il veut partir par la grande porte.
28:41Donc oui, je mettrai la pression plus sur ce tour-là que sur Johannes.
28:45Et ça s'est vu dans le passé, Tanguy, justement.
28:47Il a craqué l'année dernière, ce tour-là, sous la pression.
28:51L'année dernière, on regardait tout à l'heure à Kenmore.
28:53Il avait complètement explosé en sortant du top 30 sur le sprint.
28:57Donc en se punissant sur la poursuite.
28:59Et en terminant hors de forme au-delà de la 20ème place sur la mass-start.
29:03Donc il n'avait pas marqué beaucoup de points sur les trois courses finales l'année dernière.
29:07Vendredi, sprint, qui conditionne donc la poursuite.
29:10Le sprint de vendredi prochain sera absolument extraordinaire.
29:12Et puis donc dimanche, les mass-starts.
29:15Il a tiré super vite la grade aujourd'hui, on est d'accord ?
29:19Non ?
29:20C'est tout l'inverse.
29:21C'est tout l'inverse.
29:22Il a tiré super lentement par rapport à une gâchette comme lui.
29:2523 secondes, c'est le 23ème temps de tir sur la grade.
29:31Il s'est appliqué parce qu'il voulait...
29:32Il s'est appliqué, ça veut dire qu'il y a de la gestion chez la grade.
29:36Là, aujourd'hui, il savait que Johannes n'était pas au départ.
29:38Donc il voulait, quoi qu'il arrive, aller chercher beaucoup de points.
29:41Et donc il a fait une stratégie où il s'est beaucoup appliqué.
29:44Après, là on parle aussi de ce qui peut se passer la semaine prochaine.
29:49Ce qui est intéressant de noter avec Eric, justement,
29:51c'est qu'Eric a été malade la semaine dernière
29:53et qu'il a été capable, dès la course de jeudi, d'avoir le 3ème temps de ski.
29:56Et aujourd'hui, d'avoir le meilleur temps de ski.
29:59Donc ça veut dire qu'en fonction de la maladie qu'a Johannes,
30:02Johannes peut très bien revenir avec les meilleurs temps de ski la semaine prochaine.
30:05C'est là où Sturla va devoir être très vigilant.
30:08C'est que cette possibilité que Johannes aille gagner les 3 dernières,
30:11elle est tout à fait envisageable.
30:13Après, on ne sait pas exactement ce qu'il a.
30:14S'il est très très malade, peut-être qu'il ne sera pas en forme.
30:16Mais quand on voit qu'Emilien et Eric ont été malades eux aussi
30:19et qu'ils ont réussi à revenir aussi vite,
30:20on peut quand même avoir des petits espoirs pour Johannes.
30:23Et Sturla le sait très bien.
30:26Il est face à un monstre du biathlon.
30:28Il faudra être solide jusqu'au bout.
30:31Avec ce défi en plus de taille,
30:33Johannes finalement, on se dit qu'en ratant cette course,
30:36il a presque fait une croix sur Général.
30:38Donc si finalement il finit par gagner, c'est un miracle.
30:40Et donc on attend plus logiquement Sturla.
30:42Et ce serait plus Sturla qui se raterait que Johannes qui se raterait.
30:46Dans ce cas-là, ça va lui mettre de la pression.
30:48Et peut-être que ça va le faire faillir.
30:52On verra.
30:53On prendra des nouvelles d'Emilien Jacquelin.
30:54Vous êtes quelques-uns à être inquiets par rapport à son arrivée.
30:57Tout va bien, rassurez-vous.
30:58Et on va pouvoir vous le montrer à l'image dans quelques instants.
31:01On écoutera Antonin Guigonna également.
31:04Et puis pour terminer sur Sturla,
31:05la semaine prochaine, à part la famille de Sturla Légride,
31:07il n'y aura pas une personne pour Sturla à Oslo.
31:10Tout le monde sera pour Johannes B.
31:11Il doit avoir quand même quelques amis.
31:14Ce qui est marrant, c'est qu'il se projette sur un scénario
31:16où Johannes gagne les trois courses la semaine prochaine.
31:19Ce qui peut paraître pour un scénario de plateau télé et de journalisme.
31:23Mais finalement, lui, il est aussi dans cette logique-là,
31:25la même que nous.
31:26Johannes va revenir, il va tout gagner.
31:28Et moi, je dois faire ça en fonction.
31:30C'est-à-dire qu'il est déjà dans un scénario
31:33où il doit se projeter sur ce que lui doit faire
31:35et ne pas regarder Johannes.
31:37Il considère que Johannes sera peut-être meilleur,
31:39qu'il n'a pas de prise sur le résultat de son adversaire
31:41et donc se concentrer sur lui.
31:42Je pense qu'il est quand même dans la bonne façon de penser.
31:45C'est-à-dire que je me concentre sur moi
31:47parce que le zigoto, je le connais trop bien
31:49et il est trop fort.
31:50Donc, si je fais ce que je sais faire, je gagnerai.
31:54Le duel Sturla-Légride-Johannes-B
31:56pour le Globe de Cristal la semaine prochaine.
31:58Trois courses individuelles encore à disputer du côté d'Oslo.
32:00Avant d'aller retrouver Simon Fourcade également
32:02avec Charles-Antoine.
32:03On connaîtra, on l'espère, la composition des relais pour demain.
32:06Relais mixtes, relais mixtes simples.
32:08Prendre des nouvelles d'Emilien.
32:09On écoute Antonin Guigonna comme promis.
32:11Magnifique retour pour Antonin.
32:13Jeune papa et qui a réussi donc ce 20 sur 20 aujourd'hui
32:16pour aller signer une magnifique 9e place.
32:20Antonin, quel retour.
32:22Un retour agréable, on l'imagine.
32:24Vous étiez complètement dans l'espectatif.
32:26Vous ne saviez pas à quoi vous attendre
32:28avant d'arriver ici sur cette Mastart
32:30et au final vous signez une magnifique 9e place
32:32avec un 20 sur 20.
32:33Oui, c'est agréable de ne pas visiter la Nantes-Pennins
32:36et de faire un top 10.
32:38Sinon tout le reste n'était pas du tout agréable.
32:40C'était vraiment dur.
32:42Je passais à peu près toute la course
32:44à me faire doubler par des mecs
32:46que j'étais incapable de suivre.
32:48Je me demandais un peu ce que je faisais.
32:50J'avais l'impression de ne pas avoir le niveau
32:53mais à la fin je suis quand même 9e
32:55grâce à un 20 sur 20
32:57et je suis quand même content.
32:59Mais fatigué d'abord.
33:00Fatigué, il y aura besoin d'un peu de repos.
33:02Vous n'avez pas forcément beaucoup dormi.
33:03On l'explique, vous êtes jeune papa évidemment.
33:05Ça fait trois semaines aujourd'hui
33:07que je suis papa d'une petite fille
33:09et c'est vrai que c'était un choix difficile
33:11avant-hier de dire
33:13est-ce que je vais courir cette Mastart à Poluca
33:16dans des conditions pas faciles.
33:19Je pense que les conditions sont meilleures
33:21que pour l'individuel.
33:23On va dire que j'ai déjà un peu de chance.
33:26C'est sûr que je suis allé à la maison
33:29et j'ai gardé un petit peu d'entraînement
33:31mais les nuits sont un peu entrecoupées
33:35et je suis heureux.
33:40Heureux, fatigué
33:42et aussi très content d'avoir retrouvé
33:44ce groupe de l'équipe de France
33:45que vous connaissez si bien
33:46et qui marche très bien
33:48avec ces deux premières places
33:49pour l'équipe de France masculine aujourd'hui.
33:51C'est sûr, il y a eu les deux globes des relais.
33:54Il va probablement y avoir aussi
33:56les deux classements nation.
33:58J'espère.
33:59C'est exceptionnel.
34:01On peut être fier de ce qui est fait
34:03pour le billet de long en France.
34:07Il faut continuer là-dessus.
34:09Ne pas s'endormir sur les budgets
34:10parce que ce n'est pas parce que ça marche
34:11qu'on n'a pas besoin de plus d'argent.
34:12Envoyez la sauce.
34:13Le message est passé.
34:14Merci, Antonin.
34:15Merci à l'armée de m'offrir une solde.
34:18Et tous les autres sponsors.
34:19Merci.
34:21Un homme heureux, Antonin Guigona
34:22et un homme heureux aussi, Quentin,
34:23qui est en train de s'amuser avec le public.
34:25L'image en direct de Jérémy Huntsman.
34:29Les supporters tchèques.
34:36Ils n'ont pas eu leur selfie à Nové-Mestos.
34:38Ils sont venus jusqu'à l'hôtel Pika pour la voir.
34:47À demain, Quentin.
34:49Ça veut dire qu'il va faire les relais.
34:51Je pense que oui.
34:53Quentin, il veut toujours faire
34:54toutes les courses de toute façon.
34:56À priori, il sera là.
34:57On l'espère.
34:58Quentin, on découvrira
34:59la composition du relais
35:00avec Simon Fourcade, l'entraîneur,
35:01dans quelques minutes.
35:02On prend des nouvelles, comme promis,
35:03d'Emilien Jacquelin.
35:04Vous étiez nombreux à nous en demander
35:05sur l'Equipe Connect
35:06avec le QR code en bas à droite de l'écran
35:08parce qu'il est resté très longtemps à terre
35:11une fois qu'il a franchi la ligne d'arrivée.
35:13On a accéléré les images, Anne-Sophie,
35:15du côté de l'équipe Biathlon
35:17parce qu'il est resté combien de temps, Emilien ?
35:19Maud Payetac a calculé pour nous.
35:21Il est resté quatre minutes au sol.
35:24Quatre minutes.
35:25Au bout de l'effort.
35:27Au bout de l'effort.
35:28Ça a dû être très dur de terminer la course.
35:30On voit qu'il a perdu 38,7 secondes
35:32dans le dernier tour.
35:33C'est beaucoup dans un dernier tour.
35:35Il est sorti cinquième du pas de tir.
35:37Il termine dixième.
35:38On sait qu'il joue les points
35:39pour le podium du général.
35:41Donc, c'est qu'il n'avait plus rien dans le moteur
35:43et qu'il a fini comme il a pu.
35:45Il perd malheureusement 19 points
35:47dans ce dernier tour.
35:49On voit qu'il n'a pas fait exprès de les perdre.
35:52Alexis, ça permet de mesurer.
35:54On le dit depuis de nombreuses années.
35:56L'effort d'une violence inouïe
35:58que les biathlètes font
36:00pour terminer les courses.
36:02Qu'un biathlète de la dimension d'Emilien
36:05soit autant en difficulté après la course,
36:07ça dit beaucoup quand même.
36:08C'est de la difficulté.
36:09Pardon Alexis.
36:10Les images rassurantes à la fin de la course
36:12récupérées par Jérémy Huntsman.
36:14Tout va bien pour Emilien.
36:16C'est des moments...
36:20Je ne sais pas si on essaie de lui parler.
36:22C'est des moments...
36:24Bien sûr, on va dans l'effort.
36:26Très loin dans l'effort.
36:28C'est de la douleur.
36:29Mais c'est une douleur qu'on apprend à maîtriser
36:31et qu'on apprend à apprécier
36:33quand on est biathlète.
36:34Par contre, quand c'est un peu trop dur,
36:35c'est un peu trop dur.
36:36Au-delà de ça,
36:37c'est quand on franchit cette ligne d'arrivée
36:39et qu'on s'allonge dans la neige comme ça.
36:41Personnellement, c'était presque
36:42mon moment préféré de la course.
36:44Parce qu'en fait, tout se relâche.
36:47Toute l'énergie que vous avez mis,
36:49vous avez votre moment de récup.
36:50Et personne ne vient vous embêter à ce moment-là.
36:52Vous êtes là, tout seul.
36:54Il n'y a personne qui peut venir.
36:55Les spectateurs sont assez loin.
36:57Il n'y a personne qui a le droit de venir
36:59dans cette heure d'arrivée,
37:00les entraîneurs ou quoi.
37:01Donc vous, vous êtes tranquille.
37:02Et là, peut-être qu'Emilien,
37:03en plus de récupérer,
37:04il avait besoin de se faire un point
37:05par rapport à lui-même,
37:06de laisser divaguer son esprit
37:07sur certaines choses
37:08où il voulait juste être tout seul
37:09pendant un bon moment
37:10avant ensuite de retrouver le contact
37:12avec les adversaires, les entraîneurs,
37:14tout le monde, nous, les journalistes, autres.
37:17Et donc, des fois, ça fait juste du bien
37:19d'être peinard, d'allonger,
37:21qu'il n'y ait personne
37:22qui vienne vous déranger à ce moment-là.
37:23On a aperçu un membre de l'organisation
37:25à un moment qui s'est dirigé vers Emilien
37:27pour lui demander si tout allait bien.
37:28Et il est reparti.
37:29Donc c'est exactement ce que vous disiez.
37:31Emilien lui a fait signe.
37:32Oui, puis c'est ce que j'allais dire.
37:33Ils sont quand même très attentifs
37:35qu'il n'y ait pas un malaise ou quelque chose.
37:37Il y a quand même quelqu'un qui est venu voir.
37:40Emilien a dû dire, t'inquiète.
37:42Donc il est reparti
37:43sans essayer d'insister à le relever.
37:46Emilien Jacquelin qui a terminé quand même 10e aujourd'hui
37:50et qui est toujours à la lutte
37:52pour la fameuse 3e place au classement général.
37:54On marque une courte pause.
37:55Restez bien avec nous.
37:56On retrouvera Simon Fourcade
37:57pour nous donner la composition des relais de demain.
37:59Relais mixtes et relais mixtes simples.
38:01Ça nous emmènera jusqu'à 17h40
38:03et le Ski Cross du côté du Canada
38:05avec toujours cette magnifique équipe de France.
38:07A tout de suite.
38:17Une grande journée pour le biathlon français
38:19avec le doublé, la victoire de Lou Jambonneau
38:21sur la mastart femme.
38:22Victoire d'Éric Perrault sur la mastart homme.
38:24Un tel doublé, une même journée sur des mastarts.
38:27Et bien la dernière fois, c'était en 2017 au Grand Bornand
38:30avec Justine Brézins-Boucher et Martin Fourcade.
38:33Une saison historique pour le biathlon français.
38:35On peut le mesurer chaque semaine.
38:37Anne-Sophie.
38:38Et avec vous, c'est encore plus simple.
38:40C'est l'anniversaire de la victoire
38:42de Justin Brézins-Boucher et de Martin Fourcade.
38:44Et avec vous, c'est encore plus simple
38:46parce que vous avez les chiffres qui claquent.
38:4860 podiums et 28 victoires.
38:51Voici le total pour l'équipe de France
38:53après ce doublé d'Éric Perrault et de Quentin Fillon-Maillet
38:56sur la mastart et la victoire de Lou Jambonneau.
38:59Je parie sur 62 podiums, 29 victoires demain.
39:04Il reste trois courses.
39:05Demain.
39:06Je pensais que vous étiez sur la fin de saison.
39:08Il reste deux courses.
39:09Il y a les relais demain.
39:10On compte les relais.
39:11Deux podiums quand même pour l'équipe de France.
39:13Oui, largement.
39:14Et franchement, entre relais mixtes et relais mixtes au sein,
39:16allez au moins une victoire.
39:17Et bien avec quelle composition,
39:18si on demandait à Simon Fourcade,
39:19l'entraîneur de l'équipe de France.
39:20Charles-Antoine Norrin l'a retrouvé.
39:21Et voici Simon qui va nous livrer,
39:23on l'espère, la composition des relais.
39:26Un entraîneur heureux, Simon,
39:28avec sept victoires sur la mast,
39:31ce doublé, sept victoires aussi de Lou.
39:33C'était une belle journée pour l'équipe de France.
39:34Oui, c'est une belle journée d'ensemble.
39:36Au-delà du doublé, qui est encore exceptionnel,
39:38il y a vraiment ce cinga dans les dix
39:42avec un joli retour d'Anto, quand même,
39:43qu'il faut souligner,
39:44qui n'a pas couru depuis un très long moment,
39:45qui vient, qui claque comme un sur vingt
39:47et qui vient chercher une neuvième place,
39:50si je ne dis pas de bêtises.
39:51Donc, c'est une belle journée pour l'équipe.
39:54Ça donne pas mal d'espoir pour demain.
39:56Il y a encore deux courses,
39:57deux relais mixtes à faire
39:59pour l'équipe de France
40:00avant de reprendre la route d'Oslo.
40:02Est-ce qu'on peut déjà dévoiler la compo ?
40:04Oui, dans l'absolu,
40:06on peut déjà dévoiler la composition.
40:07Ça sera Jeanne, Océane, Eric et Quentin
40:10sur le relais mixte.
40:11Et Justine et Emilien sur le single mixte.
40:13On a vu qu'Emilien a perdu beaucoup de temps
40:15dans le dernier tour aujourd'hui.
40:17Il a eu du mal à skier sur cette neige
40:19qui peut-être ne l'avantage pas forcément.
40:20C'était un choix pour lui
40:21de partir demain, quand même, d'aller skier ?
40:23Oui, on en a discuté après la course.
40:25Je voulais un petit peu
40:26voir les états de forme de chacun
40:28et leur laisser le choix
40:30de pouvoir courir ou non.
40:31Et c'est vrai qu'Emilien n'a pas eu trop l'occasion
40:34de se retrouver à la confrontation.
40:36Ça va être un bel exercice aussi
40:37pour lui demain
40:38de se retrouver à la confrontation
40:39sur un single mixte
40:40qui est toujours un petit peu plus électrique
40:42et où il peut sortir ses billes
40:45avec sa puissance
40:46et son engagement au tir
40:48pour venir chercher de belles choses.
40:50Super, merci Simon.
40:53Merci à Simon Fourcade
40:54effectivement de nous avoir donné
40:55déjà la composition
40:56des relais de demain.
40:57Quel compo, Anaïs ?
40:59Justine Ouézas-Boucher
41:00qui va donc disputer
41:01son premier relais mixte simple
41:02avec Emilien.
41:03C'est une sacrée composition.
41:04Composition inédite, oui.
41:06Mais qui a ses atouts.
41:08On sait qu'Emilien est très rapide en tir.
41:10Justine, si elle veut enclencher,
41:12elle peut être dangereuse aussi.
41:14Donc curieuse de voir
41:15ce que ça peut donner demain.
41:17Tandis qu'ils ont des petites références
41:19parce qu'ils ont couru ensemble
41:20des shows l'hiver dernier
41:22et cet hiver à Stockholm
41:24notamment, là c'était juste avant
41:26d'aller à Nove Mesto.
41:27Donc Justine, on ne l'a jamais vue
41:29sur ce format-là
41:30mais elle sait faire
41:31et puis ça va lui permettre
41:33de travailler son tir
41:34qu'on voit de plus en plus rapide
41:37au fur et à mesure
41:38que la saison avance.
41:39Donc plutôt curieux
41:40de voir ce que ça peut donner demain.
41:42Ça, c'est pour le relais mixte simple.
41:44Le relais mixte, donc,
41:45pour Lou-Jean Monod.
41:46Confirmation, Alexis,
41:47c'était décidé d'un point de vue stratégique
41:50pour la préserver pour Oslo.
41:52Donc ça, c'est une décision logique
41:54pour l'équipe de France ?
41:55Oui, oui, tout à fait logique
41:56et c'est ce que je disais.
41:58Jeanne et Océane,
42:00sur le dernier tir aujourd'hui,
42:01jouaient la gagne.
42:02Donc elles sont vraiment en forme.
42:03Ce n'est pas du tout
42:04une équipe, là, tampon.
42:06C'est une super équipe
42:07qui va jouer la victoire
42:08avec les deux gars
42:09qui font 1 et 2 aujourd'hui.
42:10Une belle équipe à suivre,
42:13intéressante,
42:14avec une Lou
42:15qui va pouvoir se reposer
42:16et je trouve que c'est le plus important
42:17en vue de ce qu'il attend
42:18la semaine prochaine.
42:19Alors avant de filer au Canada
42:20pour le ski cross,
42:21Anne-Sophie,
42:22en mode tir rapide,
42:23quelques compos
42:24face à l'équipe de France ?
42:26On reste sur le relais mixte
42:27et on va regarder la compo norvégienne.
42:30Pas de Sturlala et Grenier,
42:31de Tarjebe.
42:32Demain aussi,
42:33laissé au repos.
42:34Marine Kjerkaïde,
42:35idalienne.
42:36Et puis Johannes Dalleux
42:37et Isaac Frey
42:38qui ont participé,
42:39qui ont fait leur retour
42:40en Coupe du Monde
42:41cette semaine,
42:42seront au départ
42:43pour la composition norvégienne.
42:46Relais mixte simple ?
42:47Relais mixte simple.
42:48Allez, la Suède peut-être
42:49avec Johannes Kottheim
42:50et Jesper Nélin
42:51qui seront là.
42:52Ingrid Tandrevold
42:53et Martin Uldahl
42:54pour la Norvège.
42:56Attention à l'Allemagne
42:57et la Finlande notamment
42:59qui ont déjà signé des podiums.
43:01Donc il y aura beaucoup
43:02d'adversité face à Justine et Émilien
43:04demain sur ce relais mixte simple.
43:06Honnêtement,
43:07on a hâte de les voir,
43:08Justine et Émilien,
43:09ensemble,
43:10sur ce format-là demain.
43:11Oui,
43:12et puis même avec
43:13la start list
43:14qui nous est proposée,
43:15je pense que ça va être
43:16une chouette course
43:17avec beaucoup de concurrence.
43:18Donc oui,
43:19hâte de voir ça demain.
43:2011h30 demain
43:21pour le rendez-vous à Biathlon.
43:22Ce sera juste après
43:23la Pétanque
43:24et le marathon de Barcelone.
43:26Le rendez-vous,
43:27c'est 8h20 demain
43:28pour le marathon de Barcelone.
43:2917h31,
43:30il est déjà temps
43:31de filer au Canada.
43:32Eh oui,
43:33ça file.
43:34Est-ce que c'est beau,
43:35Carl...
43:36Comment ça s'appelle ?
43:37Alors,
43:38je vais vous dire,
43:39Craig Leite.
43:40Pourquoi vous moquez ?
43:41Comment ça s'appelle ?
43:42Pardon.
43:43Ben oui,
43:44ça s'appelle
43:45Craig Leite.
43:46C'est joli.
43:47L'équipe de France,
43:48elle est performante,
43:49c'est tout ce qui compte.
43:50C'est juste après
43:51une cortopoisa tout de suite.
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