François Pupponi, ancien député : «On sait très bien que les réseaux proches de l'islam radical occupent le champ social dans sa globalité, dans l'éducatif, le logement et le sport».
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00:00les choses ont basculé en vingt ou trente ans.
00:03Il n'y a jamais eu...
00:04Moi j'ai fait du rugby, du tennis, du football, dans les sports collectifs.
00:08Jamais on ne m'a parlé religion.
00:10Jamais il n'y a eu un problème, par exemple, vestimentaire ou dans les douches, etc.
00:15C'est des problèmes qui sont maintenant systémiques dans le sport, malheureusement.
00:20On sait très bien que les réseaux proches de l'islam radical
00:23occupent le champ social dans sa globalité,
00:25éducatif, dans le logement et dans le sport.
00:29Donc ils prennent le pouvoir dans des associations sportives
00:33et ensuite ils essayent d'imposer leur vouille.
00:35Alors il y a plusieurs méthodes.
00:37Ceux qui ne sont pas de la bonne religion, on les fait partir.
00:40On ne garde que ceux qui ont la bonne religion.
00:42On permet des pratiques et puis on teste.
00:44On teste la République, on teste les fédérations
00:47en faisant en sorte qu'il y ait de l'expression de faits religieux
00:50ou des signes ostentatoires.
00:51Ce qui est surréaliste dans la déclaration de la ministre,
00:54c'est qu'elle dit, moi ça m'a sidéré,
00:56que ce problème-là n'est pas le problème du sport amateur.
00:58Or c'est le problème du sport amateur.
01:00C'est comme ça que ça commence.
01:01Les grandes fédérations au niveau international et au niveau national,
01:04elles ont plus ou moins, au niveau professionnel, géré le problème.
01:07Plutôt bien d'ailleurs.
01:08Mais c'est au niveau local, au niveau du sport amateur.
01:11Et elle a dit non, ce n'est pas un sujet.
01:13Donc moi je suis catastrophé d'avoir entendu ce qu'elle a pu dire.
01:15– Et je rappelle que vous parlez en tant qu'ancien député,
01:17mais surtout ancien maire de Sarcelles.
01:19Et donc vous savez exactement,
01:21Madame la ministre des Sports que personne ne connaissait,
01:23qu'elle prenne son téléphone, qu'elle vous appelle.
01:25– Et qu'elle vienne voir tous les dimanches.
01:27– Mais évidemment, évidemment.