• avant-hier
Avec les apéros en visioconférence, c'était l'un des rituels du premier confinement. Tous les soirs, à 20h, les Français applaudissaient les soignants à leurs fenêtres. Selon un sondage Harris Interactive, un Français sur quatre a applaudi le corps médical chaque jour.
Constantin, étudiant à Marseille, en faisait partie. "J'habitais à Rognac, et même si personne n'entendait, j'applaudissais, confie ce futur ingénieur. Aujourd'hui, je soutiens toujours les soignants. J'ai déjà été hospitalisé, j'ai vu que les gens étaient atroces avec eux. Leur travail est déjà compliqué, alors on peut au moins être respectueux."
"On est revenus au temps d'avant"
Cinq ans après, le battement des mains ne résonne plus aux fenêtres. Ni dans les oreilles des soignants, contre qui les violences ont augmenté de 27% entre 2022 et 2023. Nouvelle illustration le 7 mars à Marseille, avec l'agression d'un infirmier. "Les gens sont pareils qu'avant, estime Aurélie, infirmière à La Timone. Ceux qui pensaient avoir tous les droits, jusqu'à nous insulter, nous frapper, croient en avoir encore plus." Elle décrit des conditions de travail toujours difficiles. "Le nombre de lits, le matériel, le personnel continuent de diminuer."

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Le 17 mars 2020, comme dans toute la France et une partie du monde, la Provence s'est
00:15retrouvée confinée, laissant place à des villes désertées de leur tumulte quotidien,
00:20des rues vides, un silence surprenant, et même des baleines de retour au plus pris
00:25de la côte pour profiter de ce calme inhabituel.

Recommandations