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Votre émission "ici Hérault" consacrée à l'actualité du MHSC revient sur la sixième défaite consécutive de la Paillade ce samedi soir à Lille (1-0). Pas le meilleur moyen de préparer la première finale pour le maintien à venir contre Saint-Etienne.

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Transcription
00:00:00Au classement, le MHSC est toujours bon dernier, avec un écart qui s'est en plus un peu plus creusé
00:00:05puisque Saint-Etienne et Le Havre ont tous les deux pris un point puisqu'ils ont fait nul.
00:00:09Bref, j'ai une petite question là...
00:00:12Et maintenant, que vais-je faire de tout ce temps ? Que sera ma vie ?
00:00:25Bon finalement du temps, il n'y en a pas beaucoup heureusement parce que sinon ça serait très très long
00:00:29Et maintenant, que va-t-on faire le week-end qui arrive face à Saint-Etienne ?
00:00:33Est-ce qu'on se relance un peu ? Ou est-ce qu'on plonge ?
00:00:36On va discuter de tout ça dans cette émission.
00:00:39Laissez-moi vous présenter ceux qui sont avec moi aujourd'hui.
00:00:41On a d'abord Thomas Pinaroli qui aurait aimé voir une victoire du MHSC
00:00:45et le beau ciel bleu du Nord pour une fois ce week-end.
00:00:48Mais raté pour les deux puisqu'en plus de la défaite, le toit de Pierre Morand a été fermé.
00:00:52Salut Thomas !
00:00:53Salut Tiffany !
00:00:54On était un peu frustrés. On s'est dit il y a un temps, on peut lire un.
00:00:57C'était peut-être un signe et puis en fait le toit a été fermé.
00:00:59Voilà, terminé. Bonsoir. Demande du staff lillois pour la résonance par rapport aux supporters.
00:01:05Et a priori pour le soleil couchant pour pas que ça se lavoie dans les yeux.
00:01:09Ah oui, ici nord, ils n'ont pas l'habitude de voir le soleil.
00:01:13Moins que nous quoi.
00:01:14Beaucoup moins.
00:01:15On a également avec nous aujourd'hui Gwen Elle, cadorée journaliste, co-auteur du livre
00:01:1850 ans 50 regards sur le MHSC et supporter du club.
00:01:22Salut Gwen, comment ça va ?
00:01:23On fait aller.
00:01:24Ouais, c'est dur.
00:01:25C'est une question qui tue.
00:01:27D'entrée comme ça, je vous pose une question piège.
00:01:29Bon ben on va essayer d'aller mieux quand même grâce à cette émission.
00:01:32On a aussi Baptiste Cotte, supporter du MHSC, mais supporter très très très très très pessimiste.
00:01:38On ne va pas se mentir. Salut Baptiste. La forme quand même ou pas ?
00:01:42Ouais, bonjour. Je suis un peu au bout du rouleau.
00:01:44Ça fait longtemps que je n'ai pas fait ma thérapie en plus du NJ.
00:01:46Je suis de retour.
00:01:47Ça va aller mieux dans une.
00:01:48Compliqué.
00:01:49Et Baptiste, il nous a amené un petit nouveau avec lui aujourd'hui.
00:01:52C'est Nicolas, également supporter du MHSC.
00:01:54Salut Nico. Bienvenue.
00:01:55Bonjour. Bonjour à tous.
00:01:56Très courageux quand même de venir en plein milieu de la saison quand on vient de faire six défaites.
00:02:01Mais au moins, il y a des choses à dire.
00:02:03Mais au moins, il y aura des choses à dire.
00:02:04Voilà. J'espère que vous allez envoyer.
00:02:06Nous, on recrute et puis on recrute des bons.
00:02:07Ouais, j'espère.
00:02:08Psychologique.
00:02:09Ouais, c'est ça.
00:02:10Nous, on va créer quelque chose là aujourd'hui.
00:02:13Un électrochoc.
00:02:14On a à la réalisation, on a Magali et Salomé.
00:02:17Merci à elles.
00:02:18Vous avez vu des femmes qui prennent le pouvoir.
00:02:20Je crois qu'on y vient.
00:02:22On y vient.
00:02:23On y vient très, très rapidement.
00:02:24Comme d'habitude, en attendant, vous pouvez réagir sur nos réseaux sociaux.
00:02:26Sur le hashtag, ici la paillade.
00:02:37Allez, on débute par l'humeur de la semaine.
00:02:39Et vous allez voir pourquoi on dit on y vient.
00:02:41Parce qu'en ce début de semaine, j'avais envie qu'on continue de mettre à l'honneur les femmes.
00:02:46Ça a été le cas ce week-end avec, samedi, la journée internationale des droits des femmes.
00:02:52Et non, petite précision, la journée de la femme.
00:02:55Ça n'a rien à voir.
00:02:56On ne demande pas d'être célébrés.
00:02:57Nous, on demande d'être respectés.
00:02:58C'est une petite parenthèse.
00:03:00Donc, vous connaissez cette musique-là, écoutez.
00:03:08Vous la connaissez, c'est culte.
00:03:10J'ai sûr que oui.
00:03:12Cette chanson de Diantel, elle m'a inspirée.
00:03:15Cette semaine, je vous ai demandé d'être une femme.
00:03:18D'incarner une femme.
00:03:19De vous mettre un peu à notre place.
00:03:21Vous me dites d'abord qui, et ensuite, pourquoi on développera, etc.
00:03:26Vous étiez libre sur le choix de la personnalité et sur la forme.
00:03:29Baptiste, vous avez choisi qui ?
00:03:31Écoute, moi, je n'ai pas été très inspiré, j'en suis désolé.
00:03:34Attention, je vais vous taper sur les doigts.
00:03:35Je suis parti sur Hermione Granger dans Harry Potter.
00:03:38C'est quand même pas mal.
00:03:40Je pars sur du fictif.
00:03:42Ouais, mais c'est pas mal.
00:03:43Gros gros personnage, Hermione Granger, on valide.
00:03:45Nico ?
00:03:47Moi, je vais peut-être d'abord laisser les autres.
00:03:49Parce que moi, j'ai envie de marquer mon entrée.
00:03:51Et de faire quelque chose qui va marquer l'histoire du podcast.
00:03:54Là, on aime beaucoup.
00:03:56Là, c'est très très bien vendu.
00:03:58Thomas ?
00:03:59Moi, j'ai choisi La Voyante d'Agde et je laisse...
00:04:02La Voyante d'Agde alors, pour ceux qui n'ont pas suivi.
00:04:04Je vais expliquer.
00:04:05Je laisse le suspense s'installer.
00:04:07Donc, La Voyante d'Agde.
00:04:08Il y a une petite histoire locale.
00:04:10En tout cas, c'est très bien.
00:04:11J'aime beaucoup l'accroche locale.
00:04:12Gwen ?
00:04:13Vous n'étiez pas inspirée.
00:04:14Vous me donnez là des trucs qui me donnent envie de vous écouter.
00:04:16Moi, ce sera Mamie Gasset.
00:04:18Mamie Gasset.
00:04:19J'en étais sûre.
00:04:20Je ne sais pas.
00:04:21C'est signé Gwen.
00:04:22C'est signé Gwen.
00:04:23Moi, je suis déjà une femme, messieurs.
00:04:25Donc, tu n'avais pas à choisir.
00:04:26Donc, je n'avais pas à choisir.
00:04:27Je vais rester moi-même.
00:04:28C'est déjà hyper compliqué d'être et moi-même et une femme.
00:04:31Peut-être que je vous ferai quelques remarques d'homme de temps en temps.
00:04:35Gwen, on y va avec Mamie Gasset.
00:04:39Oui, Mamie Gasset.
00:04:40On l'avait rencontrée dans le cadre du livre.
00:04:43Elle nous avait étonnés par son punch et compagnie.
00:04:46J'en parlais avec Aurélie, la fille de Jean-Luc Gasset, il y a quelques jours.
00:04:52Elle disait qu'au match, elle retourne la table.
00:04:54Elle défonce tout.
00:04:55Elle a quand même un certain âge.
00:04:56Mais elle défonce tout.
00:04:57Elle est en colère.
00:04:58Si je l'ai choisie, c'est parce qu'elle est l'histoire.
00:05:01Elle est la présence.
00:05:02Elle est la mémoire.
00:05:03Elle en a vu des moments troubles.
00:05:05Elle en a vu des moments difficiles.
00:05:06Elle s'est mise en colère contre Loulou.
00:05:08Elle s'est mise en colère contre Laurent.
00:05:09Mais elle est toujours là.
00:05:11Elle a été là en Ligue 2.
00:05:13Elle a été là au début, sur les moments amateurs.
00:05:16Pour moi, ça incarne ce club qui a une histoire, qui continue.
00:05:22Forcément, il continue dans une trajectoire qui n'est plus dans l'air du temps,
00:05:26qui n'est plus dans le professionnel et le fric.
00:05:28Mais finalement, pour moi, c'est ce que je préfère.
00:05:30Je veux dire, Montpellier serait devenu Nice, serait devenu Lille, serait devenu Lyon,
00:05:33serait devenu Bordeaux ou qui que ce soit.
00:05:35Moi, je ne les supporterais plus.
00:05:36Je veux dire, c'est justement parce qu'il y a ce côté destroy.
00:05:38Il y a ce côté sans fric.
00:05:39Il y a ce côté un peu copain.
00:05:41Que c'est un club attachant.
00:05:42Et donc du coup, Mamie Gassé, c'est la mémoire.
00:05:46Et je me souviens d'une phrase qu'elle a dite.
00:05:48Il est soucieux, mon Laurent.
00:05:50Les gens, ils ne sont pas contents avec lui.
00:05:53Ils ne sont pas cool avec lui.
00:05:54Mais il est soucieux.
00:05:55Il faut qu'on l'entoure.
00:05:56Il faut qu'on soit tous ensemble.
00:05:57La païenne a toujours tous été ensemble.
00:05:59Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
00:06:00Même si on perd.
00:06:01Même si on descend.
00:06:02Et je pense que ça, c'est le message de Mamie Gassé.
00:06:04Et c'est le message qu'on devrait retenir.
00:06:06Et est-ce que Mamie Gassé ne pourrait pas descendre dans le vestiaire, vu qu'elle
00:06:09retourne des tables et qu'elle se met en colère, pour en secouer quelques-uns ?
00:06:13En fait, je pense qu'elle pourrait vraiment les secouer, mais qu'elle reste volontairement
00:06:17en retrait.
00:06:18Parce que justement, elle est très respectueuse.
00:06:21C'est quelqu'un qui a toujours été un peu en retrait.
00:06:23Amie avec Louis et Colette Nicolas.
00:06:25Elle le disait, moi je les respectais beaucoup.
00:06:27On s'est toujours vouvoyés avec Colette Nicolas.
00:06:29Enfin voilà, pourtant ils étaient amis de 40 ans.
00:06:32Mais en fait, du coup, je crois qu'elle n'oserait pas.
00:06:34Mais par contre, elle n'en pense pas moins.
00:06:36Et je pense qu'elle insuffle beaucoup de choses à son fils.
00:06:38Moi je pense qu'il faut y aller Mamie Gassé.
00:06:40Si tu nous entends, si tu nous écoutes, si vous, parce qu'on va être respectueux.
00:06:43Allez-y dans les vestiaires, secouez-les, parce qu'on n'a plus d'idées.
00:06:46On n'a plus de...
00:06:47Voilà, il faut y aller.
00:06:48Elle fera le prochain zigzag.
00:06:49Enfin, il faut gagner un match.
00:06:51Ça, ça va être compliqué.
00:06:52Baptiste, allez-y.
00:06:53Alors, Hermione Granger.
00:06:55Non, Hermione Granger, pardon.
00:06:57Parce que forcément, dans la saga Harry Potter,
00:06:59il y a 2-3 sorts qui peuvent nous être utiles.
00:07:02Le sort oubliette, qui me permet un petit peu d'oublier tout ce qu'on a pu vivre cette saison.
00:07:06Ça me ferait pas de mal de sortir tout ça de ma mémoire.
00:07:09Et aussi, également, parce que dans Harry Potter, à un moment donné,
00:07:12elle a le retourneur de temps qui lui permet d'aller un peu en arrière.
00:07:15Et je me dis qu'avec cet outil-là,
00:07:17on peut revenir 3-4 ans en arrière,
00:07:19éviter les gros contrats, éviter les erreurs de casting,
00:07:22et aiguiller un petit peu Laurent Nicolin sur l'avenir qu'on est en train de vivre,
00:07:26malheureusement, qui est aujourd'hui le présent.
00:07:27Voilà pourquoi j'ai pris Hermione Granger,
00:07:29sans vraiment trop être inspiré, mais...
00:07:31Tu sais, c'est pas mal quand même.
00:07:32On va s'en contenter.
00:07:33Les petits sorts qui nous feraient du bien, je garde.
00:07:35Thomas, la voyante d'Agde.
00:07:37Alors, la voyante d'Agde.
00:07:38Pour remettre un tout petit peu de contexte,
00:07:39cette voyante qui a murmuré aux oreilles de l'ancien maire d'Agde, Gilles Dettor,
00:07:43qui lui a fait entendre des voix,
00:07:44alors ça peut paraître fou, mais c'est quand même réellement ce qui s'est passé,
00:07:46et qui l'a persuadé de lui accorder pas mal d'avantages,
00:07:49notamment de recruter un certain nombre de ses proches à la mairie.
00:07:52Donc, voilà, c'était complètement dingue.
00:07:54Il y a eu procès, etc.
00:07:55Alors, le procès est en cours.
00:07:57C'est pas terminé.
00:07:58Mais en tout cas, voilà, Gilles Dettor, il est mis en examen pour prise illégale d'intérêt,
00:08:01détournement de fonds publics, corruption.
00:08:02Elle aussi, elle est poursuivie.
00:08:03Bref, c'est un truc qui a secoué un peu, on va dire, l'actu régionale.
00:08:07Et on aurait bien besoin d'elle pour une action parfaitement légale, je précise.
00:08:11Oui, s'il vous plaît, restons dans les clous.
00:08:13On reste dans la légalité au MHSC.
00:08:15Il faudrait peut-être que nos joueurs, ils entendent des voix,
00:08:17déjà pour les persuader que c'est encore possible,
00:08:19parce que, malgré les discours, j'ai le sentiment,
00:08:22et on a un peu plus que des sentiments d'ailleurs,
00:08:24que certains ont lâché ou ne pensent plus à se maintenir.
00:08:29Et puis, parce qu'il faudrait qu'ils entendent des voix sur le terrain aussi,
00:08:32pour leur dire, par exemple, à quel moment il faut faire la passe,
00:08:34à quel moment il faut frapper,
00:08:36à quel moment il faut éviter d'être hors-jeu,
00:08:39parce qu'il y en a certains aussi qui ont un petit peu de mal à être en jeu,
00:08:42donc c'est un peu compliqué.
00:08:43Je ne vois pas de qui vous voulez parler.
00:08:44Non, moi non plus.
00:08:45Et puis qu'elles nous disent, évidemment, la voyante, d'ores et déjà,
00:08:48comment ça va finir cette saison.
00:08:49Parce que si ça doit mal finir, autant qu'on le sache tout de suite.
00:08:52On s'y prépare un peu.
00:08:53On avale un peu nos souffrances.
00:08:54Parce que là, ça commence à être très long quand même.
00:08:56Effectivement.
00:08:57Les commentaires de match, et notamment de ce match-là, pas simples.
00:09:00Pour être des gens pas inspirés, ça va, ça va.
00:09:02Oui, je n'ai même pas fait fusée de remarques.
00:09:04Du coup, ça me va.
00:09:05Ça va.
00:09:06Alors, Nico, attention, parce que vous nous avez vendu du rêve.
00:09:09Je l'ai peut-être survendu.
00:09:10On ne va pas se mentir.
00:09:11Et vous voyez, déjà, il se dégonfle.
00:09:13Mais vous nous avez vendu du rêve.
00:09:14Il n'y a pas de problème.
00:09:15On veut voir.
00:09:16J'avais peut-être pas bien compris les consignes.
00:09:17Il n'y a pas de consignes.
00:09:19C'est juste que tu as choisi une forme plus audacieuse que nous.
00:09:21Ou plus bête.
00:09:22On verra ça.
00:09:23Audacieuse ou bête, on verra.
00:09:25En tout cas, on m'a dit, oui, Diane Tell, ah si j'étais un homme.
00:09:28Donc moi, je me suis mis à la place d'une femme lambda de supporters de Montpellier.
00:09:33Et je me suis dit, ben, punaise, j'aimerais bien réécrire la chanson.
00:09:36Donc, qu'est-ce que je ferais ?
00:09:37Si j'avais été un homme qui devait se mettre à la place d'une femme, j'aurais réécrit la chanson.
00:09:42Donc, pour l'instant, vous êtes dans le thème.
00:09:43Il n'y a pas de souci.
00:09:44Ouais, je pense que je serais dans le thème.
00:09:46Donc, normalement, si le téléphone se débloque.
00:09:50Aïe, aïe, aïe, aïe.
00:09:51Là, on est sur une pente de glissons.
00:09:54Non, non, normalement, c'est bon.
00:09:55C'est encore pire.
00:09:56Ah, il y a la musique et tout.
00:09:59Ouais, je le mets là un petit peu loin pour pas que ça masque la voix.
00:10:02Ouais, c'est un petit...
00:10:03Il est l'heure.
00:10:04Bienvenue sur France Bleu Héro.
00:10:05Ici Héro.
00:10:06Autant pour vous.
00:10:07Ici Héro, mon ami.
00:10:09Moi, si j'étais une femme, je serais très inquiète pour la santé de mon homme.
00:10:24Tous les dimanches soirs, je dois le consoler.
00:10:29Quelle voix ?
00:10:30Le MHSC est toujours dernier.
00:10:38Il m'emmènerait en voyage dans les plus beaux stades de France.
00:10:45Bollard, Laménaud et Louis II.
00:10:49Car il n'y a plus l'escure maintenant.
00:10:53On serait debout dans le stade.
00:10:56Et on crierait ici paillade.
00:11:00Je suis femme, mais quand on est femme, on ne crie pas ces choses-là.
00:11:09Il faut dire que la ligue de Harry, de nos jours, a moins d'un miracle.
00:11:23Quel miracle ?
00:11:25Le Red Star, Grenoble et Annecy.
00:11:31Arrive le vendredi, on sera sur Bignes.
00:11:40C'est dommage, moi j'aurais bien aimé.
00:11:47Qu'il voit Rennes, Nantes et puis Marseille.
00:11:54Le dimanche, qu'il me laisse tranquille.
00:12:00Seul devant mon Netflix.
00:12:04Ah si j'étais une femme.
00:12:24Bravo, pour des gens pas inspirés, c'était plutôt pas mal.
00:12:27On va voir si vous êtes aussi inspirés pour parler de la prestation sur le terrain du MHSC.
00:12:33Magali ?
00:12:39Elle est fan, Magali.
00:12:44Magali, elle était en train de toujours faire les vagues derrière, parce qu'elle a été inspirée par Nicolas.
00:12:50On poursuit la paillade avec la question de la semaine.
00:12:56Le MHSC peut-il se servir de son match à Lille pour préparer sa rencontre face à Saint-Etienne ?
00:13:01Vous me dites oui, vous me dites non.
00:13:03Et comme d'habitude, on débat ensuite ensemble après.
00:13:06Nico, pour commencer.
00:13:08C'est très compliqué, parce que j'ai joué alors.
00:13:10Oui ou non ?
00:13:11Non, non, pardon.
00:13:12Non, et ensuite on débat.
00:13:13Il n'a pas encore le schéma.
00:13:15Attention, parce que vous êtes partis très très haut.
00:13:18Si vous n'écoutez pas les consignes, ça peut aller très très bas.
00:13:21Donc Nico, c'est non.
00:13:22Baptiste ?
00:13:23Non plus.
00:13:24Oui, c'était prévu.
00:13:25Oui, je savais que vous alliez me dire oui.
00:13:27Du coup, je savais que j'étais tranquille et que je n'avais pas besoin.
00:13:29Non, moi j'avais un oui particulier.
00:13:31Donc je dis oui rapidement.
00:13:32Ok, on va avoir le même, je pense.
00:13:34Thomas ?
00:13:35Non.
00:13:36Ok, et bien commençons par le oui.
00:13:38Hop là.
00:13:39Gwen, du coup ?
00:13:40Alors, en fait, il se trouve que j'avais croisé Jean-Luc Gassé et d'autres personnes dans le sein du stade.
00:13:47Et en fait, ils discutaient avec José Pasqualetti, qui était venu tirer le coup d'envoi.
00:13:52Et en fait, ils en parlaient et je les ai entendus un peu.
00:13:55Qui expliquait que, de toute façon, Lille, on n'y va pas pour gagner.
00:14:00Mais par contre, je leur ai demandé une chose.
00:14:02C'est dommage quand même.
00:14:03Déjà ça, c'est dommage.
00:14:04Mais ça dit de la situation.
00:14:06Visiblement, il voulait s'en servir en disant, faites un match d'hommes.
00:14:11Vous ne prenez pas une valise.
00:14:12Voilà, cette fois-ci, vous ne prenez pas une valise.
00:14:15Montrez-vous que vous ne prenez pas une valise.
00:14:16On peut faire des matchs de femmes sans prendre de valise non plus.
00:14:19Ça, c'est ma petite parenthèse.
00:14:21Il y a du chemin.
00:14:22Il y a du chemin.
00:14:23On le fête chaque année, mais il y a du chemin.
00:14:24Allez-y, pardon.
00:14:25Je pense que l'idée, c'était clairement d'éviter de se flinguer le moral en en prenant
00:14:29à nouveau quatre.
00:14:30Et pour avoir un tout petit peu de marge et tester deux, trois trucs en vue de Saint-Etienne.
00:14:35Parce qu'ils savaient que leur position physique serait un peu la même.
00:14:39Ils savaient qu'il y aurait des déchets techniques plus forts.
00:14:42Et donc, du coup, c'était clairement un match pour se caler.
00:14:45C'était ça un peu que j'avais compris.
00:14:47Donc, il va s'en servir.
00:14:49Forcément.
00:14:50De toute façon, en ce moment, dans le vestiaire, ça défonce.
00:14:55Dans le vestiaire, ça recadre.
00:14:56Dans le vestiaire, ça remet d'équerre.
00:14:58Donc après, il va s'en servir.
00:15:00Après, la question, c'était est-ce que le club ou les joueurs peuvent s'en servir ?
00:15:04Je ne sais pas.
00:15:05Parce que je ne sais pas s'ils ont souvenir du match ou ils ont conscience du match.
00:15:09Ou conscience qu'il ne reste plus que neuf matchs derrière.
00:15:11Je ne sais pas s'ils l'ont vraiment vécu.
00:15:14Quelque part, il y a un côté un peu flottant.
00:15:16On en parlera de ce match.
00:15:17Par contre, lui, il va s'en servir.
00:15:19Et de toute façon, pour moi, le dernier point d'optimisme, il dépend de lui.
00:15:24Parce qu'il a une aura, son entraînement porte le nom de son père.
00:15:28Il y a quelque chose.
00:15:29Et donc, s'il y a une histoire, un destin dans cette équipe, cette année, c'est gassé.
00:15:34Et donc, on verra.
00:15:35Ça, ça fait longtemps qu'on s'en est rendu compte, malheureusement.
00:15:38Moi, c'était un oui, mais particulier.
00:15:40Mais ce n'est pas le même.
00:15:41Finalement, c'était en ne faisant pas ce qui a été fait à Lille, à savoir encore prendre.
00:15:44Ah bah oui, c'est bien ça.
00:15:45Voilà.
00:15:46En ne prenant pas encore un énième but.
00:15:48C'est au moins un but par match depuis 30 matchs.
00:15:52Oui, et surtout la 23e fois que tu conseilles l'ouverture du score sur 25 matchs.
00:15:56Comme d'habitude.
00:15:57Et encore, finalement, on n'a pas pris de but en première période.
00:16:00On a pu déboucher.
00:16:02Oui, parce que Lille avait décidé de s'économiser un peu.
00:16:05Et moi, je disais oui en ne faisant pas ce qui a été fait à Lille pour cette défense à 5.
00:16:09Parce que je n'en peux plus.
00:16:10Je n'en peux plus de cette défense à 5.
00:16:12Ça ne sert à rien.
00:16:13Soi-disant, c'est pour ne pas prendre de but.
00:16:15Alors OK, on n'en a pris qu'un cette fois-ci.
00:16:16Mais je n'en peux plus.
00:16:17Ça ne sert à rien.
00:16:18Ça te coupe l'équipe en deux.
00:16:19Du coup, tu n'as plus de vraies munitions en attaque.
00:16:21Parce que Tanguy Coulibaly, il ne peut pas tout faire, etc.
00:16:24Et Andy Delort, on en reparlera dans l'émission.
00:16:27Mais c'est Andy Delort et il est dépassé.
00:16:28Donc, je ne peux plus.
00:16:29Je ne peux plus, moi, cette défense à 5.
00:16:30Je vous jure, je n'en peux plus.
00:16:31Et puis surtout, contre Sainte-Étienne, la défense à 5.
00:16:34Au secours !
00:16:35Alors là, vous me perdez moi aussi.
00:16:36Si on fait une défense à 5 contre Sainte-Étienne, enlevez-moi.
00:16:39Juste une petite parole encore de Jean-Luc Asselineau qui dit
00:16:42« On n'arrête pas de me demander une défense à 4.
00:16:44Mais regardez, à chaque fois que je suis passé à 4,
00:16:46contre Rennes, en deuxième mi-temps, on en prend 3.
00:16:48Et si vous regardez les moments où on a pris des enchaînements de but,
00:16:51à chaque fois, c'est quand je suis repassé à 4. »
00:16:53Alors déjà, il dit ça, mais il le fait toutes les semaines de repasser à 4.
00:16:56Oui, mais il tente.
00:16:57Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'en fait,
00:16:59tu démarres à 5 pour ne pas prendre 2 buts.
00:17:01Tu en prends tout le temps 1.
00:17:02Très vite, souvent.
00:17:03Du coup, en fait, tu passes à 4 au milieu du match,
00:17:05en faisant des changements offensifs.
00:17:07Et donc, forcément, tu ouvres le jeu.
00:17:08Mais c'est des scénarios de match.
00:17:09Quand tu es mené 1-0 à Lille, face à une équipe aussi forte
00:17:12et aussi rapide en transition.
00:17:15Qui a joué au petit trop.
00:17:16Oui, et qui en plus a joué au petit trop.
00:17:18Mais je veux dire, ils ont l'occasion pour t'en mettre 2 ou 3.
00:17:20Le problème, c'est que je crois qu'on ne peut pas faire autrement, en fait.
00:17:22Moi, je ne peux plus.
00:17:23Défense à 5, défense à 4, défense à 12.
00:17:25Même si tu veux, tu prendras quand même un but.
00:17:27Les joueurs, les hommes, ne sont pas bons.
00:17:29Là, à Lille, clairement, tu joues à 5.
00:17:31Et le schéma, le projet, c'est que tu tiens le plus possible.
00:17:35Si tu ramènes un 0-0, c'est bien joué.
00:17:37Si tu arrives à mettre un contre, un pénalty, un coup franc,
00:17:39un but sur un gros coup de chance,
00:17:41et que tu fais un hold-up, ça peut arriver, ma foi.
00:17:43Eh bien, c'était le plan, clairement.
00:17:45Oui, mais tu vois bien que devant, ça ne suit pas, malheureusement.
00:17:48Je suis d'accord, mais c'est pour ça que moi, je réponds non.
00:17:50Et du coup, j'enchaîne, je me permets.
00:17:52Mais parce que, clairement, si tu joues comme ça contre Saint-Etienne, ça ne passera pas.
00:17:56Parce que Saint-Etienne, ils ne vont pas faire le jeu.
00:17:58C'est toi qui vas devoir le faire.
00:18:00Donc déjà, tu n'es plus dans le même schéma de jeu,
00:18:03et dans le même projet qu'à Lille.
00:18:05Donc tu vas devoir faire le jeu.
00:18:07Tu vas devoir finir tes actions si tu arrives à t'en procurer.
00:18:09Et surtout, bien défendre et ne pas en prendre.
00:18:11Et c'est là que, pour moi, ça va être compliqué.
00:18:13On va être dans le dur contre Saint-Etienne.
00:18:15C'était une qui presse.
00:18:17N'oublions pas qu'eux, ils ne sont pas non plus bons techniquement.
00:18:19Ils ne sont pas non plus très efficaces.
00:18:21Mais par contre, ils pressent.
00:18:23Et ils pressent en bloc.
00:18:25Mais ils peuvent laisser des espaces dans leur dos.
00:18:27Mais franchement, avec des joueurs toniques qui pressent,
00:18:29le rouleau compresseur...
00:18:31De toute façon, physiquement, on est moins bon que Saint-Etienne.
00:18:33Mais physiquement, on est moins bon que toute la Ligue 1.
00:18:35Moi, je trouve que tu ne prépares pas un match important avec 6 défaites.
00:18:39C'est à un moment donné...
00:18:41Moi, j'ai joué à très petits niveaux.
00:18:43Quand on est dans des spirales, on fait 6 défaites.
00:18:45Mais le match d'après, on ne l'a pas préparé.
00:18:47C'est le match le plus important de la saison.
00:18:49On s'est tapé 6 défaites avant.
00:18:51On a le moral au fond des chaussettes.
00:18:53Là, si on prend un but contre Saint-Etienne,
00:18:55c'est mort. Le mental va être au fond du seau.
00:18:57Alors, je pense que...
00:18:59Moi aussi, je ne suis pas fan du tout de la défense à 5.
00:19:01Mais le but de Gassé, c'est de ne pas prendre de but d'entrée.
00:19:03Donc, en fait, je pense qu'il va...
00:19:05Pour moi, il va encore rester à 5. Je peux me tromper.
00:19:07J'aimerais qu'il passe à 4.
00:19:09Mais là, pour l'instant,
00:19:11je pense qu'il va rester à 5 en se disant
00:19:13surtout, surtout, on ne prend pas de but.
00:19:15Parce que si on en prend un, c'est la calamité.
00:19:17Là, ça va faire mal au moral.
00:19:19En fait, c'est ça. Depuis
00:19:21plusieurs semaines, mois, on nous parle
00:19:23de ce fameux championnat qui arrive là.
00:19:25Mais comment on l'a préparé ce championnat-là
00:19:27en perdant 6 fois d'affilée ?
00:19:29Je suis d'accord que...
00:19:31On nous a quand même beaucoup vendu que la série devait au moins servir
00:19:33à monter en puissance physiquement. Ce n'est pas le cas.
00:19:35Les recrues arrivées cet hiver, elles ne sont pas montées en puissance.
00:19:37A trouver une stabilité défensive,
00:19:39ce n'est pas le cas. T'en as pris 4 contre lui,
00:19:41t'en as pris 4 contre Rennes.
00:19:43A trouver, si ce n'est de la confiance,
00:19:45parce que quand tu perds tous tes matchs, c'est compliqué,
00:19:47mais au moins, ne pas perdre confiance.
00:19:49On nous répète que le groupe n'a pas perdu confiance.
00:19:51C'est parce qu'il nous monte sur le terrain.
00:19:53Je suis désolé, mais quand tu les vois,
00:19:55tu n'as quand même pas l'impression qu'ils sont en grande confiance.
00:19:57Et à garder l'état d'esprit.
00:19:59Et ça a fait le yo-yo.
00:20:01Puisqu'il y a eu une fois, Jean-Louis Gasset qui dit
00:20:03les mecs, ils ne font pas les efforts.
00:20:05On prend 4 contre Rennes, finalement, ce n'était pas si mal.
00:20:07Et puis en fait, à Lille...
00:20:09Je ne sais pas.
00:20:11Moi, je suis désolé, mais quand on reprend les 6 dernières défaites,
00:20:13on n'a pas joué des adversaires
00:20:15qui étaient si flamboyants que ça.
00:20:17Contre Lens, on ne les a pas vus accélérer.
00:20:19Deux, ça a suffi.
00:20:21Contre Strasbourg, ce n'était pas un match de dingue.
00:20:23De la part des Strasbourgeois à domicile, mais il n'y a pas eu besoin de pousser plus.
00:20:25Lyon, à la maison, ils n'étaient pas non plus transcendants.
00:20:27Ils étaient en 24.
00:20:29A Nice, on se rappelle encore de ce match.
00:20:31Franchement, il n'y a rien à Nice.
00:20:33Je veux dire, à un moment donné,
00:20:35OK, on a joué des gros adversaires,
00:20:37mais qui n'ont pas élevé leur niveau de jeu.
00:20:39Et qui étaient largement prenables,
00:20:41si tu es arrivé avec un peu d'intensité, un peu de physique, un peu d'envie.
00:20:43Le truc, c'est qu'on est tellement
00:20:45inexistant devant.
00:20:47On est tellement inexistant devant.
00:20:49Les défenseurs, ils passent de bons week-ends, les défenseurs adversaires.
00:20:51Du coup, en fait, on ne marque jamais.
00:20:53On n'est jamais en phase d'être...
00:20:55On mène au score.
00:20:57Forcément, à un moment donné, on en prend un.
00:20:59Après, tu as tout le moral qui tombe à zéro.
00:21:01Si on n'est pas bon devant, on se dit qu'on renforce derrière
00:21:03parce qu'au moins, on ne prendra pas de but.
00:21:05Parce qu'à 5 ou 4, de toute façon, c'est la même animation offensive.
00:21:07C'est-à-dire, rien, plein de choses.
00:21:09Donc en fait, autant avoir un peu plus de défense.
00:21:11Parce que ça ne sert à rien.
00:21:13En plus de débrouiller, vu la décharge
00:21:15de Jean-Louis Gassé, il y a qui, quoi ?
00:21:17On met qui, quoi ?
00:21:19C'est-à-dire qu'à un moment donné, aujourd'hui, on en est au stade où
00:21:21on peut s'amuser à se dire
00:21:23qu'on ferait la compo entre 5 et 4.
00:21:25Mais on va mettre les 13 non.
00:21:27Sur 13 non, on met 13 pareil.
00:21:29Après, les autres, on ne les met jamais.
00:21:31Alors on va peut-être dire, je mets Chotard, je mets Fayad,
00:21:33je mets un tel ou un tel au milieu.
00:21:35Mais les 13 premiers noms qu'on va coucher,
00:21:37dans l'effectif, on les a. Et ça fait peur.
00:21:39Et dire que Jean-Louis Gassé disait
00:21:41à la première conférence après Mercato,
00:21:43que l'équipe
00:21:45ne s'est pas affaiblie.
00:21:47Il est un peu revenu dessus parce que
00:21:49il a dit Mercato mortel.
00:21:51Mortel pour nous.
00:21:53On est passé même du tout au tout, j'ai envie de dire.
00:21:55Après, tout le monde avait vu que le Mercato avait été mortel.
00:21:57On avait vu qu'on avait perdu tous les
00:21:59quelques atouts offensifs qu'on avait.
00:22:01Parce que ton 5, ça marchait bien quand tu avais un Moussa Tamari
00:22:03qui, à tout moment, te prenait le ballon.
00:22:05Ou un Norden, même.
00:22:07Qui pouvait éventuellement t'amener quelque chose.
00:22:09Mais qui était moins bon.
00:22:11Qui pouvait entraîner aussi de la crainte de la part des adversaires.
00:22:13En se disant, il y a quand même Arnaud Norden qui rentre.
00:22:15Il a déjà secouru un Ligue 1.
00:22:17Attention.
00:22:19Il sait qu'il a perdu son meilleur joueur.
00:22:21Avec Tamari. Il le sait.
00:22:23Et du coup, il fait avec.
00:22:25Mais il en a conscience.
00:22:27Et maintenant, le seul truc,
00:22:29c'est qu'il essaie par tous les moyens
00:22:31d'avoir un électrochoc.
00:22:33Oui, peut-être qu'il faudrait qu'il appelle sa maman pour y aller.
00:22:35Encore une fois, si en face, ça répond,
00:22:37tu peux quand même faire quelque chose avec ces joueurs-là.
00:22:39Sauf que là, en fait, c'est l'encéphalogramme plat.
00:22:41Ça répond pas.
00:22:43Tu mets des électrochocs, tu les mets,
00:22:45je ne sais plus comment ça s'appelle, là.
00:22:47Sur le cœur. Mais il n'y a rien.
00:22:49Après, on n'a rien pour nous.
00:22:51Les rares fois où...
00:22:53Non, mais c'est pas ça.
00:22:55Contre Rennes, ça se joue à un millimètre de hors-jeu.
00:22:57Oui, mais là, par exemple, je me dis,
00:22:59peut-être que ça a tourné.
00:23:01Parce que Kiki Kouyaté,
00:23:03il doit prendre rouge. Et il ne le prend pas.
00:23:05Peut-être qu'on perdra contre Auxerre.
00:23:07Un petit virage, alors.
00:23:09Si ça a tourné.
00:23:11Oui, c'est sûr.
00:23:13Ça veut dire qu'au prochain match,
00:23:15tu as ton défenseur central qui est là.
00:23:17Kiki Kouyaté qui donne satisfaction à Jean-Louis Gasset.
00:23:19Il a dit qu'il monte en puissance.
00:23:21C'est bien et tout.
00:23:23Sans vouloir faire de complotisme,
00:23:25quand tu regardes les images des deux hors-jeu,
00:23:27ça se joue au millimètre.
00:23:29Le ballon...
00:23:31Oui, quand il part,
00:23:33le ballon, quand il part, il n'est pas là.
00:23:35Le bras, il n'est pas là. Enfin, le bras, il n'est pas encore levé.
00:23:37Oui, de toute façon, c'est ça
00:23:39les limites de l'avare. C'est que si tu recules
00:23:41de trois images qui ne font...
00:23:43C'est pour les gens qui ne savent pas.
00:23:45Une image, c'est 24 secondes en France.
00:23:47Une seconde, c'est 24 images.
00:23:49Excusez-moi, je me remets à l'endroit.
00:23:51Du coup, si tu décales de 3, 4, 5 images,
00:23:53tu n'as pas bougé d'une seconde.
00:23:55Donc ton ballon, s'il est un peu plus là...
00:23:57Trois images, c'est vraiment rien.
00:23:59Du coup, ça, c'est les limites.
00:24:01Il y a un arbitraire dans la décision
00:24:03du hors-jeu quand c'est très limite.
00:24:05Je pense que le dernier...
00:24:07On va juste écouter Jean-Louis Gasset
00:24:09sur la défense.
00:24:11C'est une très bonne équipe.
00:24:13Il ne faut pas être prétentieux.
00:24:15Vous venez de prendre
00:24:17deux fois quatre buts à domicile.
00:24:19Il faut construire la maison par les fondations.
00:24:21On joue avec une défense
00:24:23qu'il faut rassurer.
00:24:25J'ai aucun regret.
00:24:27C'est l'un des grandes équipes qui veulent
00:24:29vous enfermer dans votre camp
00:24:31et vous faire tourner, vous faire courir
00:24:33sans perdre le ballon.
00:24:35Par contre, on l'a récupéré trois ou quatre fois
00:24:37où on est parti en contre
00:24:39et on a eu trois ou quatre situations
00:24:41où si on a ce brin d'efficacité
00:24:43ou ce brin de réussite,
00:24:45on peut ouvrir le score
00:24:47et là, ce n'est plus du tout le même match.
00:24:49Notre problème,
00:24:51actuellement, c'est de marquer le but.
00:24:53On parlera du secteur offensif juste après
00:24:55mais est-ce qu'on peut se réjouir finalement de n'avoir pris qu'un but ?
00:24:59Non, parce que l'Ile a...
00:25:01Thomas, il est au bout de sa vie !
00:25:03Comprenez-le, il fait des déplacements
00:25:05dans toute la France pour revenir avec les valises pleines.
00:25:07Non, parce qu'en première mi-temps,
00:25:09l'Ile, ils ont vraiment joué.
00:25:11Ils n'ont presque pas joué, l'Ile, en première mi-temps.
00:25:13Après, n'oublions pas la possession.
00:25:15À la mi-temps, tu as 80% de possession pour l'Ile,
00:25:17voire un peu plus, je crois, c'est hallucinant.
00:25:19Mais bon, bref, ils la faisaient circuler
00:25:21tranquille, machin, et après, ils ont marqué
00:25:23et ils ont des occasions.
00:25:25En fait, tu pouvais espérer que le 0-0
00:25:27mais encore une fois, ça tient au miracle
00:25:29parce que quand tu concèdes comme ça
00:25:31et que tu as une si mauvaise défense...
00:25:33Tu sais que le but est fou quand même.
00:25:35Quand on reprend le but lillois, une frappe
00:25:37qui se retrouve dans les pieds de David
00:25:39qui est entourée par cinq Montpellierais,
00:25:41il y en a cinq autour et c'est David qui la touche.
00:25:43Il n'y a pas d'agressivité, il n'y a pas de marque.
00:25:45Ils sont cinq pour David.
00:25:47Il n'y en a pas un qui le prend.
00:25:49Le compte, il tente un hors-jeu
00:25:51on sort derrière lui sur la ligne
00:25:53et le retour du miroir est bluffé.
00:25:55Désespoir de cause.
00:25:57Cette situation à Ismaili, tout seul au deuxième poteau,
00:25:59elle revient un quart d'heure après,
00:26:01la même, sauf que cette fois-ci, Joris Schotard la dégage.
00:26:03Ça veut dire qu'en un quart d'heure,
00:26:05tu n'as même pas réglé ton problème de marquage
00:26:07sur le coup de pied arrêté défensif.
00:26:09Celui-là, Ismaili, il vient de rentrer,
00:26:11il est peut-être placé différemment que Baker en première,
00:26:13mais elle revient un quart d'heure après,
00:26:15la même, même position, même volet.
00:26:17Il ne faudrait pas apprendre de ses erreurs.
00:26:19Il y a une question sur les repères de la défense à trois.
00:26:21Je pense qu'il y a quand même une difficulté de repère.
00:26:23Ils ont du mal à se positionner les uns pas les autres.
00:26:25Faire confiance à l'autre ou laisser l'autre jouer.
00:26:27Du coup, il vaut mieux jouer à deux.
00:26:29Je pense qu'il n'y en a aucun qui a confiance.
00:26:31C'est normal parce que là, tout part à volo.
00:26:33Sagnan qui a du mal à revenir.
00:26:35Depuis deux matchs, il a pris la bronca
00:26:37de Teji, de Gasset.
00:26:39Oui, bah après...
00:26:41En tout cas, moi je préfère...
00:26:43Thomas, il ne veut plus parler.
00:26:45En tout cas, le seul truc que je peux dire, c'est que je préfère
00:26:47qu'on soit après le match de Lille,
00:26:49on a perdu 1-0 pour affronter Saint-Etienne,
00:26:51qu'après le match de Rennes.
00:26:53Parce que celui de Rennes,
00:26:55il avait été violent.
00:26:57Ça avait fini à l'intérieur,
00:26:59dans les vestiaires et tout, c'était très chaud.
00:27:01Donc là, on va dire que celui-là,
00:27:03on a perdu 1-0.
00:27:05On va prendre les petites miettes qui restent.
00:27:07Mais au moins, je préfère avoir
00:27:09juste cette défaite 1-0
00:27:11avant Saint-Etienne.
00:27:13Je trouve un truc qui est totalement fou.
00:27:15On est quand même à 6 défaites d'affilée.
00:27:19On est à 6 défaites d'affilée.
00:27:21Quel entraîneur
00:27:23resterait
00:27:25avec 6 défaites d'affilée ?
00:27:27Là, c'est Jean-Louis Gasset, on ne se pose même pas la question.
00:27:29Si tu veux, je le sais.
00:27:31C'est qu'il est hors de question qu'il s'en aille.
00:27:33J'ai bien compris.
00:27:35Mais il n'y a pas de problème.
00:27:37De sa part,
00:27:39lui, il dit clairement,
00:27:41ce ne serait pas Laurent Nicolin.
00:27:43Il serait parti depuis 6 matchs.
00:27:45Mais de toute façon,
00:27:47vu la trajectoire,
00:27:49vu la dimension,
00:27:51je pense qu'il n'y a pas beaucoup de coach
00:27:53qui reprendrait
00:27:55avec courage ou avec volonté.
00:27:57Il y a un coach où tu lui vends le projet Ligue 2 l'année d'après.
00:27:59Et surtout, Jean-Louis Gasset,
00:28:01il touche le salaire minimum.
00:28:03Je sais.
00:28:05Et un coach ne viendrait plus au salaire minimum.
00:28:07Et puis, il y a un côté,
00:28:09on finit en famille.
00:28:11Si on coule en Ligue 2, on coule en famille.
00:28:13Et c'est ça aussi l'objectif.
00:28:15C'est ça l'objectif.
00:28:17L'objectif, ce n'est pas de couler en famille.
00:28:19Tu aurais changé quoi, Baptiste ?
00:28:21Le moment qu'ils ont pris le choix de Gasset.
00:28:23Tant d'autres choses. Ça ne marche pas.
00:28:25Visiblement, Gasset
00:28:27n'était pas capable de mourir.
00:28:29Mais des fois, tu as l'effectif pour,
00:28:31et tu te dis, punaise, l'entraîneur...
00:28:35Mais Gordiola, avec cette équipe,
00:28:37qu'est-ce que tu fais ?
00:28:39Je ne sais pas, un dernier truc.
00:28:41Je veux dire, il te reste 9 matchs.
00:28:43Je sais que ça ne répond pas à Gasset.
00:28:45Je vois que les mecs ne sont pas concernés.
00:28:47Les mecs sont nuls.
00:28:49Mais les mecs ne sont pas aussi poussés
00:28:51dans leur limite aux entraînements.
00:28:53Quand je vois les séances, quand je vois les résumés,
00:28:55ils sont tous morts de rire à l'entraînement.
00:28:57T'es dernier, tu ne mets pas un pied devant l'autre.
00:28:59À quel moment, t'as un coach qui vient et qui les...
00:29:01Il n'y a pas un rire dans la vestiaire.
00:29:03Au bout d'un moment, ce n'est pas drôle.
00:29:05Il y a des emplois qui se font secouer.
00:29:07J'ai pas l'impression.
00:29:09Je vois des photos, tes gilets morts de rire.
00:29:11Ils nous ont énervé, Baptiste.
00:29:13L'idée, c'est de détendre l'atmosphère.
00:29:17Pour qu'ils trouvent un peu de légèreté.
00:29:19Mais par contre, ils se font castagner.
00:29:21Ça ne marche pas.
00:29:23Manuel, t'es à 6 défaites d'affilée.
00:29:25Moi, je trouve que c'est ce qu'on a à un moment donné.
00:29:27Moi, Jean-Louis, ça ne marche pas.
00:29:29Mais s'il n'y a pas les moyens de mettre une 10 000 euros,
00:29:31pourquoi aller à l'entraîneur ?
00:29:33Mais je ne sais pas.
00:29:35Mais tu prends un entraîneur qui va arriver
00:29:37avec peut-être un autre discours.
00:29:39Avec 5 joueurs, alors.
00:29:41Parce que franchement, avec cet effectif...
00:29:43Qui va être capable de dire
00:29:45« Tu n'es pas bon, tu ne joues pas. Tu rigoles, tu ne joues pas. Je prends lui. »
00:29:47Et tu meurs peut-être avec des jeunes ou avec autre chose.
00:29:49Ou alors, tu prends quelqu'un
00:29:51qui est capable de...
00:29:53On te donne les clés.
00:29:55Tu prépares la Ligue 2.
00:29:57Et tu vas arriver en septembre avec quelque chose en tête.
00:29:59Avec des joueurs sur qui t'appuies ou pas.
00:30:01Le club ne veut pas croire.
00:30:03Peut-être qu'après Saint-Etienne, ça sera peut-être un peu plus le cas.
00:30:05C'est sûr que dans une semaine, si tu perds contre Saint-Etienne
00:30:07et je crois qu'on va y venir à ce match,
00:30:09là, c'est sûr qu'il faudra vraiment se poser la question.
00:30:11Alors, on se pose la question lundi prochain,
00:30:13si on garde Gasset ou pas.
00:30:15Pour moi, si tu perds contre Saint-Etienne,
00:30:17ce n'est pas contre Jean-Louis Gasset.
00:30:19Mais elle se pose sur comment on prépare la Ligue.
00:30:21Et ça sera fini.
00:30:23Mais si tu n'es pas capable de mettre plus de 10 000 euros sur un entraîneur,
00:30:25tu n'as rien à faire en Ligue.
00:30:27Alors, on va revenir à un sujet plus calme ce match.
00:30:29Non, je rigole.
00:30:31Vous avez bien raison, ça fait du bien.
00:30:33Il y a des colères saines et ça fait du bien.
00:30:35Juste, ça n'a pas duré très très longtemps,
00:30:37mais on a eu les premiers pas de Wilfried Ndolo-Billet.
00:30:39Un jeune.
00:30:41Vous en avez pensé quoi ?
00:30:43Thomas, déjà vous qui étiez aux commentaires.
00:30:45Il n'a pas beaucoup joué.
00:30:47Franchement, j'ai trouvé qu'il tenait la route.
00:30:49Et honnêtement, on ne m'a pas plus choqué que ça.
00:30:51C'est-à-dire que j'ai eu très peur quand j'ai vu
00:30:53que Falaiseh Sakou allait être titulaire.
00:30:55Il n'avait pas été titulaire en 2025.
00:30:57Bon, ça a été.
00:30:59Et le petit jeune, je trouve qu'il n'a pas...
00:31:01En tout cas, il n'a pas fait tâche.
00:31:03Il n'a pas dénoté.
00:31:05J'en profite pour mettre un petit carton rouge
00:31:07à certains supporters
00:31:09qui se sont réjouis en masse.
00:31:11Vous savez, je donne toujours des petites infos sur le groupe,
00:31:13la compo, etc. Et quand j'ai annoncé
00:31:15la blessure de Enzo Ciatto, j'ai eu énormément de messages,
00:31:17plus que d'habitude, de gens qui se réjouissaient
00:31:19qu'il soit blessé. Mais vraiment énormément.
00:31:21Vous irez voir sur mes
00:31:23réseaux sociaux, etc.
00:31:25Et finalement, même si on est déçus
00:31:27des prestations de ce MHSC
00:31:29et peut-être de celles d'Enzo Ciatto,
00:31:31même si je trouve que ce n'est pas forcément le pire.
00:31:33Je ne vous dis pas que c'est
00:31:35le talent pur, etc. Mais il fait aussi
00:31:37avec ce qu'il a. Bon, bref.
00:31:39De se réjouir de la blessure
00:31:41de quelqu'un et de quelqu'un qui joue
00:31:43dans son propre camp, je trouve ça très limite.
00:31:45Voilà, c'était mon petit carton rouge.
00:31:47Je vous laisse poursuivre.
00:31:49Falaï, tu en parles, mais la dernière fois,
00:31:51lors de sa rentrée à Toulouse,
00:31:53il n'est pas
00:31:55ridicule non plus.
00:31:57Sachant qu'il ne joue pas. En plus, lui, il n'a pas de rythme.
00:31:59Il a très peu de rythme. Cet hiver, il était
00:32:01quand même beaucoup plus proche de partir que de rester.
00:32:03Peut-être que
00:32:05lui, en montant en puissance,
00:32:07il peut faire du bien. Après, la question que je me pose,
00:32:09parce que là, tu as planté le bus devant ta cage.
00:32:11En apports offensifs, je pense
00:32:13que Tchato est meilleur que Falaïsako.
00:32:15Là, Falaïsako, il a touché un
00:32:17ballon dans le camp Lillois. Je pense que c'était
00:32:19en deuxième mi-temps.
00:32:21C'était les consignes.
00:32:23Non, mais là, ça marchait bien
00:32:25parce que c'était 5-3-2
00:32:27et on a planté le bus.
00:32:29Au moins, il n'y avait pas à faire trop de courses.
00:32:31Vous voulez dire
00:32:33quelque chose sur le petit jeune
00:32:35ou sur Falaïsako ?
00:32:37On passe à l'attaque. Un but
00:32:39sur les six derniers matchs.
00:32:41Ça va vite.
00:32:43Je n'ai pas envie de vous demander
00:32:45on en pense quoi, parce qu'on sait ce qu'on en pense,
00:32:47mais on va forcément tourner le regard
00:32:49vers Andy Delort, puisque c'est
00:32:51censé être le sauveur.
00:32:53On attend toujours.
00:32:55On regarde surtout l'arbitre de touche
00:32:57dès qu'il touche la balle, puisqu'il est
00:32:59neuf fois sur dix hors-jeu.
00:33:01On marque un but, mais honnêtement,
00:33:03on a eu deux hors-jeu
00:33:05qui sont ultra limites.
00:33:07Sur ce match, Delort fait une passe décisive
00:33:09et un but. Si ça se joue
00:33:11à trois millimètres,
00:33:13il met une passe décisive,
00:33:15un but. Ce n'est pas le même match.
00:33:17On ne parle plus de la même façon.
00:33:19Ça y est, c'est-il réveillé.
00:33:23C'est dur pour le joueur,
00:33:25parce qu'on a quand même tous
00:33:27observé à quel point
00:33:29il était concerné, à quel point il était
00:33:31impliqué dans ce groupe.
00:33:33Attention, ne me spoilez pas la suite de l'émission.
00:33:35On sait que le mec a très envie.
00:33:37Il donne tout. Il se couche tôt.
00:33:39Il mange bien. Il a une alimentation saine.
00:33:41Donc, il me spoil.
00:33:43C'est quand même mal payé pour lui,
00:33:45parce qu'il mériterait d'en avoir mis au moins cinq ou six,
00:33:47vu le travail et l'implication que le joueur met.
00:33:49Je vais mettre
00:33:51un petit bémol.
00:33:53Le truc, c'est que moi,
00:33:55j'étais contre son retour à titre personnel,
00:33:57par rapport au passif.
00:33:59Mais il n'y a pas d'animation
00:34:01offensive. Ce n'est pas que Delort.
00:34:03Moi, en étant au stade
00:34:05contre Rennes, il fait des appels. Les mecs,
00:34:07ils mettent trois heures à lui donner, à voir le jeu. C'est que des longs ballons
00:34:09devant. En fait, il n'y a pas d'animation.
00:34:11Donc, on peut mettre Delort. Tu peux même
00:34:13Herdingaland, entre guillemets, avec les passes
00:34:15qu'il aura. Il n'aura rien du tout. Il n'aura rien
00:34:17à se mettre sous la dent. Donc, oui, il n'est pas bon
00:34:19en ce moment, mais il n'a rien. Il n'y a pas
00:34:21d'animation autour de lui. Donc, à un moment donné,
00:34:23on joue à deux devant. Koulibaly, il n'a jamais joué
00:34:25à deux devant. C'était plus un ailier dans un 4-3-3.
00:34:27Il se retrouve à deux devant.
00:34:29Ne vous cassez pas tous. Nous sommes tous énervés.
00:34:31C'est plus un problème
00:34:33général d'animation offensive, plus que
00:34:35d'Andy en particulier. C'est pour ça que j'ai un
00:34:37peu plus la défense à cinq, parce qu'il n'y a pas d'animation.
00:34:39S'il vous plaît, on passe à quatre.
00:34:41Et on essaie de construire un peu, plutôt que
00:34:43soit tu donnes le ballon en profondeur
00:34:45à Tanguy Koulibaly et
00:34:47advienne que pourra, soit tu donnes un long
00:34:49ballon devant, un petit peu aérien, à
00:34:51Andy Delort et advienne que pourra. Ça, c'est
00:34:53pas un plan de jeu. Si Andy Delort, il est tout le temps
00:34:55hors-jeu, c'est aussi parce qu'on ne fait que jouer des grands ballons
00:34:57en profondeur. C'est sûr qu'on ne le trouve jamais dans les pieds.
00:34:59Et avec, malheureusement, un Tegi qui bat
00:35:01des records en ballon perdu.
00:35:03C'est le joueur qui loupe
00:35:05le plus de passes en Ligue 1 en ce moment.
00:35:07C'est sûr qu'à l'époque, c'était Tegi,
00:35:09ta rampe de lancement,
00:35:11qui était dans le tempo. Là, je veux dire, les passes,
00:35:13si elles arrivent pas ou si elles arrivent hors-jeu,
00:35:15c'est sûr que, honnêtement,
00:35:17l'animation offensive, elle est familique.
00:35:19Mais de toute façon,
00:35:21clairement, quand t'as un pénalty qui est refusé par la VAR,
00:35:23quand t'as des buts qui sont refusés par la VAR,
00:35:25tu prends en plus des coups sur la tête parce que tu te dis
00:35:27qu'on se fait chier à marquer, ça ne marque pas.
00:35:29En plus, ça rajoute, à mon avis...
00:35:31Après, ça, c'est le métier d'une équipe.
00:35:33L'île, ils se font refuser des buts aussi.
00:35:35Ça ne les empêche pas de continuer à attaquer et de mettre des buts.
00:35:37Oui, mais ils sont bons. Le moral et la dynamique
00:35:39sont différentes.
00:35:41Le problème, c'est bien que t'es mauvais, avant tout.
00:35:43C'est peut-être aussi l'entraîneur qui fait les mauvais choix
00:35:45avec les mauvais joueurs et la mauvaise...
00:35:47Toi, t'as décidé...
00:35:49Je veux dire, on a décidé qu'on jouait
00:35:51à 5, effectivement, depuis des semaines et des semaines.
00:35:53Nico parle de l'animation offensive
00:35:55et je suis totalement d'accord avec lui.
00:35:57Mais pour autant, tu joues depuis 5 ou 6 matchs
00:35:59avec une défense en 5, avec un Château
00:36:01et un Saint-Louis des deux côtés
00:36:03qui sont censés être tes rampes
00:36:05un peu de lancement et faire les pistons.
00:36:07Les mecs n'en sont pas capables. Alors, pourquoi on joue avec ce schéma de jeu-là ?
00:36:09Voilà.
00:36:11Ne me lancez pas parce que je...
00:36:15La stat dont parlait Gwen,
00:36:17on l'a vu passer sur les antennes du diffuseur,
00:36:19on avait une stat avec les 3
00:36:21des cadres du MHSC, Téji Savanier,
00:36:23Benjamin Lecomte, Andy Delors et on avait
00:36:25Téji Savanier, 245
00:36:27passes ratées, pire joueur de Ligue 1.
00:36:29C'est dingue. Benjamin Lecomte, 0
00:36:31clean sheet, pire bilan d'Europe. C'est dur.
00:36:33Andy Delors, vous allez tout commenter.
00:36:35Non, je rigole. 0 but marqué,
00:36:37100% de défaite.
00:36:39Même si c'est dur pour Benjamin Lecomte, c'est révélateur.
00:36:41On n'est pas dernier par hasard non plus.
00:36:43Il n'y a rien qui va. Oui, mais
00:36:45Benjamin Lecomte, quand je dis que c'est dur, c'est que c'est pas
00:36:47lui qui fait les clean sheet ou pas les clean sheet.
00:36:49Je sais qu'il peut y avoir
00:36:51débat aussi autour de Benjamin Lecomte.
00:36:53On a vu avec un autre club
00:36:55la semaine
00:36:57dernière en Europe, qu'un grand
00:36:59gardien, ça change tout.
00:37:01Oui, c'est sûr. Je parle du PSG Liverpool
00:37:03si vous ne suivez pas. On a bien
00:37:05vu entre
00:37:07Alisson et
00:37:09Donnarumma.
00:37:11Même quand il arrête un pénalty,
00:37:13ça rentre.
00:37:15Vous êtes sur le truc de la malchance.
00:37:17De toute façon,
00:37:19un dernier, il n'y a rien qui va.
00:37:21Il y a les décisions défavorables, il y a les
00:37:23erreurs d'arbitrage, il y a le manque de réussite.
00:37:25Les arbitres, ils sont
00:37:27humains, ils font des erreurs. Tout le monde,
00:37:29c'est pas plus d'erreurs comme on entend les
00:37:31parano un peu de Marseille. Il y a plus d'erreurs pour nous.
00:37:33Mais c'est un tout. C'est une constante.
00:37:35Quand t'es dernier, si tu regardes les derniers, toutes les précédences
00:37:37sont précédentes, c'est toujours pareil. Il y a un moment que quand t'es dernier,
00:37:39il n'y a rien qui va. C'est pas par hasard si t'es dernier,
00:37:41t'as oui les joueurs, oui les choix,
00:37:43mais en plus, t'as une espèce de
00:37:45réunion de tous les facteurs
00:37:47et je veux dire,
00:37:49les blessés aussi, enfin je veux dire,
00:37:51il n'y a rien qui va.
00:37:53On a déjà parlé de la préparation.
00:37:55Je vous donne le sondage de la semaine avant qu'on passe
00:37:57à la suite.
00:37:59La question de la semaine, le MHSC peut-il se servir
00:38:01de son match à Lille contre Saint-Etienne ?
00:38:03C'est presque 80% de non.
00:38:05On a Ben Pic Saint-Loup qui dit
00:38:07se servir pour.
00:38:09Et on a Nico, qui était déjà venu dans l'émission, qui dit
00:38:11rebondir Pardi avec un petit gif
00:38:13très ironique.
00:38:15On a Riri Omeragic qui répond tester le 14e
00:38:17maillot.
00:38:19On a Anne Robert
00:38:21qui met s'ils avaient gagné le match, oui, mais là je vois pas
00:38:23comment. Et on a Cédric notamment qui nous dit
00:38:25surtout Delors qui devrait réserver un paddle
00:38:27à partir de 17h15 le dimanche
00:38:29et y rester jusqu'à l'apéro plutôt que porter nos couleurs
00:38:31pour ne servir à rien comme à Lille.
00:38:33S'il s'est autant dépouillé sur le terrain de paddle,
00:38:35son coéquipier a dû être satisfait.
00:38:37Voilà.
00:38:39Ça sera dans la suite,
00:38:41dans les points de la semaine.
00:38:43Juste, Saint-Etienne
00:38:45la semaine prochaine, enfin dans cette
00:38:47semaine, qui va lancer cette fameuse
00:38:49séquence, on l'a dit, on se sent
00:38:51comment en tant que supporter du MHSC
00:38:53avant cette rencontre ?
00:38:55C'est le dernier espoir. On va dire qu'on se sent
00:38:57pas optimiste.
00:38:59On se sent forcément, si on se met,
00:39:01on vient de faire six défaites, limite
00:39:03on n'est même plus déçu par les défaites.
00:39:05C'est un peu genre la chape de plomb chaque semaine.
00:39:07On est résigné.
00:39:09On est un peu comme quand Carautien mit le but contre Créteil,
00:39:11contre Soncan, alors qu'on allait descendre en national.
00:39:13Tu te dis, bon, de toute façon,
00:39:15là, c'est fini.
00:39:17Et tu te dis, bon, on verra.
00:39:19Et on a envie.
00:39:21On a tous envie de voir une surprise.
00:39:23Parce qu'une victoire sera une surprise,
00:39:25clairement. Mais bon, on sait
00:39:27que c'est une finale.
00:39:29On verra bien.
00:39:31Là, je ne peux pas être optimiste.
00:39:33Mais forcément, si là,
00:39:35tu n'as plus d'espoir, c'est que tu n'es plus supporter.
00:39:37Baptiste ?
00:39:39Moi, je suis abattu.
00:39:41Je me dis, mais je vais encore perdre mon dimanche
00:39:43après-midi à aller à l'Amosan.
00:39:45Heureusement, je crois que Zrenico en boit un coup.
00:39:47Mais non, pour le coup,
00:39:49moi, je n'y crois plus depuis un petit moment.
00:39:51Moi, je n'y crois plus depuis un petit moment.
00:39:53Et encore une fois, j'insiste sur le fait
00:39:55que là, tu arrives sur les quatre matchs les plus importants.
00:39:57Ta dynamique, elle est...
00:39:59Après Saint-Etienne, il y a Auxerre, Le Havre,
00:40:01Angers. Donc, des équipes de notre championnat.
00:40:03Et un peu plus tard, Reims.
00:40:05Donc, tu joues quatre matchs qui sont...
00:40:07Si tu veux te sauver, tu n'as plus de joker.
00:40:09Donc, tu dois prendre 3 x 4, 12 points
00:40:11pour Aminima espérer.
00:40:13Sachant que là, tu as 5 points de retard.
00:40:15Je ne vois pas le faire et je ne vois pas être dans la dynamique.
00:40:17Donc, j'insiste. Moi, si j'avais dû tenter un truc,
00:40:19c'était dès lundi, je mettais un nouveau coach
00:40:21avec un nouveau discours pour toute la semaine
00:40:23et je jouais sur l'effet psychologique.
00:40:25Mais Zrenico, je t'en prie.
00:40:27Non, je ne sais pas si je suis résigné ou pas.
00:40:29Je ne pense pas que ce soit le mot.
00:40:31En fait, là, on va en parler.
00:40:33On n'a vraiment pas bien préparé le match de Saint-Etienne.
00:40:35Mais c'est une chose. On a fait six défaites.
00:40:37Là, on va y aller.
00:40:39Plus je vais marcher vers le stade, plus je vais avoir un peu
00:40:41d'espoir et me dire « et pourquoi pas ? ».
00:40:43Mais après, autant on prendra un but et je dirais...
00:40:45Après, on a le 16e ou 15e
00:40:47ou 17e budget de Ligue 1.
00:40:49À un moment donné, on est juste à notre place.
00:40:51On a un peu mieux performé les années d'avant.
00:40:53Et là, tout se goupille mal.
00:40:55On n'a pas une si bonne équipe.
00:40:57Mais je pense que, par contre,
00:40:59ce n'est pas une surprise si on gagne Saint-Etienne.
00:41:01Saint-Etienne, ce n'est pas flamboyant non plus.
00:41:03On est chez nous.
00:41:05Ça va dépendre des faits de jeu. Ça va dépendre si on ouvre le score.
00:41:07Il peut y avoir un petit peu d'ambiance et tout ça.
00:41:09Par contre, comme je l'ai dit tout à l'heure, si on prend un but,
00:41:11je pense que là, mentalement, on va s'effondrer.
00:41:13Mais ça, je trouve ça terrible. Normalement, dans un match de foot,
00:41:15tu prends un but, ça peut arriver.
00:41:17T'es censé savoir réagir.
00:41:19À tout niveau, quand il y a eu une spirale de défaites
00:41:21et tout ça, à un moment donné, c'est des petits trucs qui font
00:41:23qu'un fait de jeu...
00:41:25Quand tout va mal, à un moment donné,
00:41:27mais même quand tu fais un match avec des amis le week-end
00:41:29et que tu fais un temple du foot,
00:41:31tu prends 6 buts ou 7 buts,
00:41:33tu prends le 8e ou le 9e, tu t'en fiches.
00:41:35C'est les mêmes proportions.
00:41:37On va en revenir après à l'autre partie sans spoiler.
00:41:39Mais j'aurais un avis aussi là-dessus.
00:41:41À un moment donné, les mecs, c'est humain.
00:41:43C'est une spirale de pas bien, de défaites
00:41:45qui fait qu'aujourd'hui, tu en es là.
00:41:47Le problème, c'est que quand Saint-Etienne,
00:41:49tu as la boule au ventre
00:41:51parce que tu sais que c'est ton dernier sport,
00:41:53mais tu sais, je pense que les joueurs le sauront,
00:41:55ils seront mis au courant,
00:41:57qu'ils ont les ultras qui vont exploser
00:41:59si ça ne gagne pas.
00:42:01Ne me spoilez pas tout.
00:42:03Le spoiler en chef.
00:42:05Est-ce que Saint-Etienne fait peur ?
00:42:07Est-ce qu'on en est au point d'avoir peur de Saint-Etienne ?
00:42:09J'espère pas quand même.
00:42:11Ils pressent beaucoup, ils sont physiques.
00:42:13Souvenez-vous, Angers,
00:42:15où déjà on disait, attention, il ne faut pas le perdre,
00:42:17on a vu ce que ça a donné sous pression.
00:42:19Honnêtement, c'est ce qui me fait peur.
00:42:21On va l'approcher psychologiquement.
00:42:23Angers, c'était les mêmes discours.
00:42:25Et si on appelait un coach mental, c'est peut-être le moment parfait.
00:42:27C'est trop tard.
00:42:29Je vous invite à aller sur les réseaux sociaux
00:42:31de Thomas Houllès, notre préparateur mental
00:42:33qui vient chaque semaine.
00:42:35Il va vous dire, ce n'est jamais trop tard.
00:42:37Justement, il y a un truc à enclencher.
00:42:39C'est moi qui dis qu'il faudrait bouger dessus et ça aurait été bien de le faire.
00:42:41Ce que je veux dire, juste pour finir,
00:42:43excuse-moi Gwen, c'est que
00:42:45Saint-Etienne,
00:42:47Angers, effectivement, on était exactement dans le même
00:42:49registre. C'était il faut gagner, machin,
00:42:51pas le droit à l'erreur.
00:42:53On a vu comment ça s'est passé. C'était l'effondrement
00:42:55total. Il n'y avait rien eu.
00:42:57Donc...
00:42:59J'allais dire, le seul motif
00:43:01moi qui me dit, ce ne serait pas
00:43:03forcément une surprise, mais qui me dit, et pourquoi
00:43:05pas, c'est qu'on a quand même
00:43:07eu beaucoup dans ces dernières années,
00:43:09depuis dix ans, les matchs charnières.
00:43:11Les matchs vraiment charnières
00:43:13qui tout double, on les a jamais
00:43:15perdus. Avec Derzac, ouais.
00:43:17Même pas qu'avec Derzac, avec Courbis, avec Derzac.
00:43:19Enfin, il y a eu plein de matchs, même avec
00:43:21Gasset lorsqu'il vient pour nous sauver.
00:43:23Enfin, à chaque fois, depuis
00:43:252009, non, puis 2007,
00:43:27où on se sauve du National,
00:43:29à chaque fois qu'il a fallu
00:43:31sortir d'un marasme, je veux dire, en 2007,
00:43:33on était aussi nuls que maintenant.
00:43:35On était aussi nuls, et ça se joue sur quatre matchs.
00:43:37Je veux dire, la montée en 2009,
00:43:39on ne doit pas monter. Enfin, je veux dire,
00:43:41on était perdus, largués,
00:43:43à six matchs de la fin, et tout d'un coup,
00:43:45il se passe quelque chose.
00:43:47Sauf que dans ces matchs-là, tu n'es pas dernier avec déjà 4 points de rempart.
00:43:49Oui, bien sûr. 5 et 6.
00:43:516, en fait.
00:43:53Tu sais, contre Le Havre, je crois que c'est contre Le Havre,
00:43:55en 2007, où en fait, à la mi-temps,
00:43:57on est en National.
00:43:59Et finalement, ça reprend.
00:44:01Donc, le seul motif, c'est que dans son histoire
00:44:03depuis 15 ans,
00:44:05Montpellier a toujours
00:44:07réussi à surperformer les matchs charnières.
00:44:09Donc, on verra bien. Est-ce que l'histoire
00:44:11va se répéter ? Si oui, on va dire
00:44:13que c'est vraiment une tradition, et ça veut dire que même si on a
00:44:15un barrage, on pourrait s'en sortir. Sinon,
00:44:17ce sera une nouvelle histoire.
00:44:19Montpellier est déjà descendu aussi.
00:44:21Il est passé au travers, que ce soit en 2003,
00:44:23que ce soit en 2009. Oui, mais pas sur un match.
00:44:25On a mis à côté l'optimiste
00:44:27et le pessimiste.
00:44:29Ils sont en train de s'écharper depuis le début.
00:44:31Mais c'est bien comme ça, ça.
00:44:33Ce qui est sûr, c'est que tu as ce truc,
00:44:35c'est une finale. Jean-Louis Gassy, il dit
00:44:37une balle de match. En fait, ce n'est pas une balle de match.
00:44:39Enfin, si, il faut sauver la balle de match.
00:44:41Ça veut dire que tu en as une autre derrière. Là, ce n'est pas ça.
00:44:43C'est une finale. Enfin, une première finale.
00:44:45Non, c'est eux. Ils doivent sauver.
00:44:47Eux, ils ont plusieurs balles de match contre eux.
00:44:49Il faut sauver 5 balles de match.
00:44:51Mais si tu gagnes celui-là, tu ne seras pas
00:44:53sauvé. Il faudra encore gagner celui-là. Par contre, si tu perds celui-là,
00:44:55au moins, c'est fini. Ils ont 4-5 balles de match
00:44:57contre eux. Et du coup, s'ils perdent celui-là,
00:44:59c'est terminé. Il faut qu'ils appellent Félix Lebrun.
00:45:01Il sait très très bien faire.
00:45:03Il faut appeler tout le monde.
00:45:05Appelez Alexis, Félix,
00:45:07qui vous voulez, Arthur Cazot.
00:45:09Arthur Cazot est blessé.
00:45:11Oui, mais en matière
00:45:13de sauvetage de balles de match, peut-être
00:45:15qu'il peut donner son avis.
00:45:25Allez, on passe maintenant au point de la semaine.
00:45:27Chaque semaine, que le MHSC en prenne ou non.
00:45:29Nous, on en distribue.
00:45:31Heureusement qu'on est là. Parce qu'effectivement,
00:45:33on distribue plus de points que le MHSC.
00:45:35Malheureusement.
00:45:37Le premier point de la semaine à distribuer,
00:45:39c'est sur la façon, et là, ça va vous faire parler,
00:45:41dont les joueurs occupent leur temps libre.
00:45:43On en a déjà parlé plusieurs fois ici.
00:45:45Mais là, on a eu des exemples concrets,
00:45:47disons. Alors, on ne voulait pas forcément
00:45:49en parler. On avait eu l'info, parce que ça reste
00:45:51de la vie privée, etc. Mais c'est sorti.
00:45:53Donc, on va en parler. On a par exemple
00:45:55un joueur, Andy Dohler, pour ne pas le citer,
00:45:57qui est régulièrement vu au padel
00:45:59pour s'entretenir. Jusque-là,
00:46:01tout va bien.
00:46:03Et encore que certains vous diraient, normalement,
00:46:05on n'a pas à faire ça, mais bon voilà.
00:46:07Mais ces sorties s'accompagneraient
00:46:09de consommation d'alcool.
00:46:11Et là, forcément, on passe dans un autre
00:46:13registre, et ça a du mal à passer auprès des
00:46:15supporters, vu la situation.
00:46:17Et puis, on a appris qu'on a un autre cadre,
00:46:19aussi, qui a été vu en soirée bingo.
00:46:21Jusqu'à 2h du matin, vendredi
00:46:23dernier, avant veille de match
00:46:25face à Rennes.
00:46:27On ne va pas citer le nom.
00:46:29Les soirées bingo, pour ceux qui...
00:46:31Les soirées bingo, pour ceux qui connaissent pas,
00:46:33c'est un truc qui ressemble au loto,
00:46:35parce qu'on m'a demandé ce que c'était.
00:46:37Donc voilà, bref.
00:46:39Bon ou mauvais point ?
00:46:41C'est avant veille de match, 2h du match,
00:46:43on n'est pas en train de faire les fous furieux sur la piste au bingo,
00:46:45bien évidemment, c'est assez calme.
00:46:47Mais on n'a pas le sommeil adéquat,
00:46:49on n'a pas la récupération adéquate, surtout
00:46:51quand on commence à prendre de l'âge.
00:46:53Et je sais de quoi je parle. Bref.
00:46:55Bon ou mauvais point, messieurs ?
00:46:57Est-ce qu'on fait le tour d'abord ?
00:46:59Vous n'êtes jamais venu dans cette émission ?
00:47:01Puisque c'est la première fois, on fait toujours un tour.
00:47:03Oui, mais je savais plus.
00:47:05Je suis un peu déstabilisé par mon voisin.
00:47:07Non, plus sérieusement...
00:47:09Mauvais, bah oui.
00:47:11J'ai eu peur.
00:47:13Alors là, j'allais dire...
00:47:15Bingo, bon point, mais là, non, mauvais, évidemment.
00:47:17Moyen point.
00:47:19J'ai failli dire moyen, mais mauvais.
00:47:21Mauvais point, parce que ta situation
00:47:23fait que tout est mauvais, de toute façon.
00:47:25Ça vous agace.
00:47:27Je commence ?
00:47:29L'info du paddle,
00:47:31c'est des amis à moi qui l'ont vu
00:47:33et qui le voient régulièrement
00:47:35et qui le voient en toute liberté
00:47:37faire l'apéro.
00:47:39Et c'est pas les seuls.
00:47:41Et puis c'est pas un secret, puisqu'Andy Delort
00:47:43s'engage pas en fait. Il enterrasse au soleil
00:47:45et puis ça boit des girafes, ça boit des pintes.
00:47:47Après le paddle, ça rigole et tout va bien.
00:47:49Donc voilà, on est
00:47:51les seuls, nous, à être un peu dans
00:47:53une espèce de marasme. Les joueurs, eux, ne le sont pas.
00:47:55Rassurez-vous, ils vont bien.
00:47:57Ça, c'est important de le dire.
00:47:59Je pense que ces mecs-là n'ont même pas
00:48:01conscience qu'il y a des emplois
00:48:03en jeu, qu'il y a tout ça en jeu.
00:48:05Qu'est-ce que ça m'inspire ?
00:48:07Moi, ça m'inspire que ça s'est
00:48:09toujours fait et qu'effectivement, quand ça gagne,
00:48:11tout va bien, mais quand ça gagne pas, ça va pas.
00:48:13Parce qu'il y a quand même ce registre-là.
00:48:15Les joueurs de foot,
00:48:17on leur demande beaucoup
00:48:19de par leur rémunération, etc. Ils ont le droit
00:48:21d'avoir une vie privée.
00:48:23Et donc, de sortir, etc.
00:48:25Et c'est pas qu'à Montpellier,
00:48:27c'est partout où Verratti, au PSG,
00:48:29ils sortaient.
00:48:31Mais quand tu perds,
00:48:33tu te fais petit.
00:48:35Mais quand ça va mal, effectivement, c'est pour ça que ça...
00:48:37Il faut avoir cette présence d'esprit-là que nos joueurs n'ont pas.
00:48:39C'est des enfants gâtés.
00:48:41C'est des gens qui ont toujours tout eu sur un plateau
00:48:43et qui n'ont même pas la notion de bien ou de mal.
00:48:45Ils s'en tapent
00:48:47complètement.
00:48:49C'est pour ça que je disais moyen tout à l'heure.
00:48:51C'est dur, mais tu es revenu en mettant ce petit bémol.
00:48:53Les mecs, c'est leur travail, le foot.
00:48:55Oui, des fois, les gens oublient ça.
00:48:57Toi, quand ça va pas au travail, si tu vas boire une bière...
00:48:59Moi, je fais 35 heures.
00:49:01Ah, avec les dépassements...
00:49:03Ah, ils font pas 35 heures.
00:49:05Peu importe, mais ce que je veux dire, c'est qu'on oublie
00:49:07que c'est leur métier. Alors oui, ils sont très, très bien payés,
00:49:09mais à un moment donné, tu veux qu'ils fassent quoi ?
00:49:11Qu'ils restent chez eux, qu'ils se coupent les veines ? Déjà que ça va pas bien.
00:49:13Non, mais c'est-à-dire que
00:49:15on serait dixième.
00:49:17Et tes potes, qui sont mes potes,
00:49:19ils iraient le voir. Ah putain, il fait une photo avec moi,
00:49:21il serait content. Et là, on dirait, ah putain, il joue au padel,
00:49:23il boit des bières.
00:49:25Sauf quand tu vois ces mecs-là,
00:49:27ils ont pas été européens, alors que c'était l'objectif aussi
00:49:29de Nicolai pendant des années. Et peut-être que si leur...
00:49:31Non, mais ça, c'est une chose.
00:49:33Si il n'y avait pas eu de padel et de bières aussi à l'époque,
00:49:35peut-être que tu serais allé la chercher, la place d'européen.
00:49:37Mais à un moment donné, il faut aussi un peu plus de cadres dans un club.
00:49:39Après, le problème, c'est pas une bière.
00:49:41Le problème,
00:49:43c'est que c'est pas une bière qui est bue.
00:49:45C'est plusieurs régulièrement.
00:49:47Voilà, c'est ça qui vous embête aussi.
00:49:49Moi, ce qui me dérange aussi, c'est le discours du joueur qui dit
00:49:51je m'entraîne pas suffisamment
00:49:53agréablement, j'ai besoin de plus.
00:49:55On avait déjà le débat à l'époque
00:49:57avec Laborde, avec Delors aussi, etc.
00:49:59qui prenait leur coach perso, qui faisait du MMA,
00:50:01qui faisait du crossfit, etc.
00:50:03Du padel, mais qui était dans pleine activité.
00:50:05Et à l'époque,
00:50:07moi, je me disais, mais quand même,
00:50:09leurs préparateurs persos sont quand même
00:50:11en lien avec le préparateur du club, j'espère.
00:50:13Est-ce qu'ils s'accordent, etc. Mais non, mais bien sûr que non.
00:50:15Il n'y a pas de communication, etc.
00:50:17Donc, en fait, ça travaille quelque chose d'un côté, ça travaille quelque chose de l'autre.
00:50:19Après, tu as des blessures.
00:50:21Si le mec, il travaillait suffisamment agréablement le matin,
00:50:23il n'aurait pas la force
00:50:25d'aller faire un padel l'après-midi. C'est ça que j'attends, moi, de l'équipe.
00:50:27Mais quand tu les vois, à la 60ème,
00:50:29pas être en capacité d'accélérer le jeu parce qu'ils sont
00:50:31cramés, ça agace pas.
00:50:33On est 20ème, on le mérite, en fait.
00:50:35Il ne faut pas aller chercher plus loin.
00:50:37Et si on était là, on serait 20ème.
00:50:39Ce n'est pas un padel ou un bingo
00:50:41qu'on n'arrive pas à marquer un but
00:50:43parce qu'on n'est pas bons.
00:50:45C'est une hygiène de vie.
00:50:47C'est le manque d'entraînement, c'est le manque de travail.
00:50:49Après, honnêtement, dans cette équipe,
00:50:51il n'y a eu qu'Hilton qui avait de l'hygiène de vie.
00:50:53Et toujours, finalement,
00:50:55quand je vois les réseaux sociaux de Victorino Hilton,
00:50:57le sport, la course,
00:50:59etc., je me dis, en fait, l'adjoint
00:51:01fait plus que ses propres joueurs. Mais suivez-le, les mecs.
00:51:03Non, mais Hilton Congrès, c'était eux.
00:51:05Mais par contre, je veux dire,
00:51:07à l'époque, la Borde, c'était
00:51:09pas le premier à dormir tôt.
00:51:11La génération 2012,
00:51:13tu les croisais veille de match
00:51:15en boîte la plupart du temps
00:51:17et jusqu'à des fois 3-4 heures.
00:51:19En fait, le truc, c'est toujours pareil.
00:51:21Comme tu dis, c'est des êtres humains.
00:51:23Et en fait, ils ont des habitudes de vie.
00:51:25Clairement, ils ont des habitudes de vie depuis qu'ils ont
00:51:2717-18 ans. Et leurs habitudes de vie,
00:51:29c'est de s'éclater, c'est de jouer
00:51:31même s'ils ont fait la fieste à l'événement.
00:51:33Nicolas Kodziak, il jouait à la pétanque, lui,
00:51:35tous les après-midi. Et donc, du coup,
00:51:37clairement, là, on est face à des gens
00:51:39qui sont dans un autre monde que nous,
00:51:41qui sont un peu des machines
00:51:43en termes de travail et en même temps
00:51:45qui sont un peu hors-sol
00:51:47par rapport au quotidien.
00:51:49Ça servait par les réseaux aussi.
00:51:51Il y a 30 ans de ça,
00:51:53Dersacaré en est lauré, peut-être en 80.
00:51:55Il fumait !
00:51:57Mais on est champion du monde !
00:51:59En fait, c'est des pratiques,
00:52:01de toute façon, l'idée,
00:52:03clairement,
00:52:05la réalité, c'est que
00:52:07c'est difficile de se dire
00:52:09ok, maintenant tu vas devenir un moine parce qu'on est dernier.
00:52:11C'est des jeunes.
00:52:13C'est pas un moine, mais de là à boire des pintes
00:52:15mercredi et jeudi à 17h en public,
00:52:17il faut quand même pas avoir de cerveau,
00:52:19il faut quand même se gérer. Mais j'ai zéro respect
00:52:21pour les gens qui vont perdre leur travail ou pour les supporters
00:52:23qui payent leur place et qui achètent les maillots, etc.
00:52:25Parce qu'ils sont connus en plus, tout de suite, ça attire les regards,
00:52:27etc. Ils n'ont pas de respect ces mecs !
00:52:29Ils n'ont pas conscience.
00:52:31Ils sont un peu déconnectés.
00:52:33Ils sont déconnectés.
00:52:35Et un président, un vrai patron,
00:52:37mais je veux dire, moi, demain, je suis éducateur,
00:52:39en plein temps de travail,
00:52:41je bois une bière, mon directeur
00:52:43me voit, mais je suis convoqué, je perds mon travail.
00:52:45A quel moment, Nicolas, il est convoqué ?
00:52:47C'est pas sur le temps de travail, finalement.
00:52:49Ça devrait, en fait, au bout d'un moment.
00:52:51Mais ils sont pas à vie.
00:52:53Mais c'est une faute professionnelle de boire de l'alcool quand tu es professionnel.
00:52:55Je pense que dans le contrat, il est bien noté que tu dois pas faire la fête.
00:52:57Faire la fête, quelque chose, non ?
00:52:59Non, non, j'ai pas le droit d'aller au ski ou un truc comme ça.
00:53:01C'est interdit, boire une bière,
00:53:03c'est interdit parallèlement de s'approprier les joueurs 24h sur 24.
00:53:05Non, ils font ce qu'ils veulent en dehors.
00:53:07Non, mais je pense, quand même,
00:53:09les mecs, à l'époque, ils allaient en boîte.
00:53:11Il allait les chercher, Guirou, en boîte.
00:53:13Il y avait moins de trucs et tout ça,
00:53:15mais je suis d'accord avec toi sur le fait d'un moment donné,
00:53:17ça fait 6 défaites,
00:53:19ses potes, ils prennent la girafe, il lui prend un perrier
00:53:21ou n'importe quoi, parce qu'il y a un peu du monde.
00:53:23S'il est chez lui, il la boit quand même, tu vois ce que je veux dire ?
00:53:25Je comprends ta notion de respect et de dire
00:53:27« Punaise, pour les autres », mais tu aurais pas le même discours
00:53:29si t'es douzième,
00:53:31il boit sa bière, tu dirais « Ah, il boit sa bière tranquille ».
00:53:33Même au-delà de la bière,
00:53:35il fait un paddle jeudi dernier, c'était.
00:53:37Il fait un paddle jeudi dernier, tu joues Rennes le dimanche,
00:53:39c'était il y a 15 jours du coup,
00:53:41tu joues Rennes le dimanche, match quand même hyper important,
00:53:43tu te dis, les mecs, ils sont quand même pas loin,
00:53:45il faut aller faire quelque chose à Moussa.
00:53:47Et imaginez, il se blesse au paddle.
00:53:49On n'a pas l'attaquant, voilà.
00:53:51Pourquoi ? Parce qu'Anti Dolor, il avait envie de faire un paddle jeudi.
00:53:53Mais putain, on va où là ?
00:53:55On va où en fait ? À quel moment
00:53:57le président laisse faire ça ?
00:53:59Il ne faut pas pleurer,
00:54:01on a ce qu'on mérite.
00:54:03Comme le temps presse,
00:54:05il faut qu'on passe à l'autre sujet.
00:54:07Alors, jeudi dernier,
00:54:09non, c'est ce jeudi-là qui vient de passer,
00:54:11petite réunion-rencontre informelle,
00:54:13pas officielle, entre les représentants de la butte paillade
00:54:15et Jean-Louis Gasset.
00:54:17Jean-Louis Gasset qui a demandé à la butte paillade
00:54:19d'être encore patiente,
00:54:21parce que pour le moment elle est exemplaire,
00:54:23de lui laisser au moins un dernier match.
00:54:25Et ce match, c'est celui de Saint-Etienne.
00:54:27Vous en pensez quoi de cette petite réunion ?
00:54:29Bon point, mauvais point ?
00:54:31Entre la réaction de Gasset,
00:54:33celle des supporters, la gestion de Gasset.
00:54:35Bon point, vu que c'est une balle de match,
00:54:37autant la jouer.
00:54:39Bon point aussi.
00:54:41Bon point, parce qu'au moins le dialogue n'est pas rompu.
00:54:43Jean-Louis Gasset a cette intelligence-là.
00:54:45Si on en prend trois, ça sera...
00:54:47Bien sûr.
00:54:49Bon point aussi, mais j'espère
00:54:51que même si on perd contre Saint-Etienne,
00:54:53on fera pas les débiles pour autant.
00:54:55On va dire le stade,
00:54:57les fumigènes, les siémis,
00:54:59parce qu'après on passe pour des peintres,
00:55:01et on se condamne aussi peut-être,
00:55:03parce que si on prend ne serait-ce que 6, 7,
00:55:058 matchs d'interdiction de stade,
00:55:07enfin pas d'interdiction,
00:55:09mais de fermeture,
00:55:11ça nous amène en Ligue 2 l'an prochain,
00:55:13où on peut commencer.
00:55:15Donc voilà, on n'est pas contents.
00:55:17Je trouve ce qu'ils ont fait contre Rennes,
00:55:19ils ont chanté, ils ont dit à Loulou, 74ème,
00:55:21et merci, au revoir, on vous laisse.
00:55:23L'indifférence de, c'est bon, nous on vient,
00:55:25vous êtes pas bons, on s'en va.
00:55:27Ou alors des chants, peut-être des chants hostiles,
00:55:29sans aller dans l'irrespect.
00:55:31Ou la techno qu'il y avait la dernière fois,
00:55:33la techno c'était marrant.
00:55:35Non mais ça c'est interdit, parce qu'après ça fait fermeture,
00:55:37mais les chants c'est pas...
00:55:39Ah mais moi je trouve ça soft.
00:55:41C'est un terrain, ou fumigène, ou un dérapage.
00:55:43Après c'est du soft.
00:55:45Mais ça va péter, je pense,
00:55:47en fonction du scénario.
00:55:49Après ça peut rester, pas bonne enfance,
00:55:51c'est pas le mot, mais pour pas qu'il y ait
00:55:53cette fermeture de tribunes, etc.
00:55:55Des chants un peu costauds,
00:55:57sans manquer de...
00:55:59Après, encore une fois,
00:56:01moi je suis un peu historien,
00:56:03mais on a rarement vu, ici à Montpellier,
00:56:05la butte paillade être ultra violente avec ses joueurs.
00:56:07Il y a eu des insultes, on a vu tout ça.
00:56:09Mais on n'est pas la commanderie à Marseille,
00:56:11où les mecs, ils tabassent les voitures,
00:56:13ils bousculent, ils mettent des pêches.
00:56:15Ce qui se passe là, à Marseille, ça serait un autre.
00:56:17On n'est pas ce genre de club.
00:56:19Il y a quand même une espèce de fidélité,
00:56:21de loyauté. Il y a une rage,
00:56:23et ils vont forcément péter,
00:56:25mais c'est pas le genre à brouiller
00:56:27à ce qu'il y a contre le club.
00:56:29Il s'appelle l'effet de groupe,
00:56:31il suffit qu'il y en ait deux, trois, les autres, allez, pim, pam, on le fait,
00:56:33alors qu'ils ont pas forcément prévu les conséquences.
00:56:35Je pense que des Sylvain, des Booba et compagnie,
00:56:37ils verrouillent ça quand même.
00:56:39Ils verrouillent parce qu'il faut pas...
00:56:41Parce que si ça se passe comme ça,
00:56:43ça tue la butte.
00:56:45Ils peuvent pas être derrière tout le monde non plus.
00:56:47Je sais, quand ça dérape,
00:56:49c'est pas forcément les représentants,
00:56:51mais les représentants, ils peuvent pas être derrière...
00:56:53Il y a des centaines, des milliers de supporters, ils peuvent pas être derrière tout le monde dans le stade.
00:56:55Mais après, ça vaut le coup de laisser la chance
00:56:57et de les supporter parce que...
00:56:59Mais ils vont le faire, c'est ce qui est prévu.
00:57:01Ce match-là, ça vaut le coup.
00:57:03Ils ont, depuis le début de la saison,
00:57:05été exemplaires.
00:57:07A chaque match, repartir du début, les encourager comme jamais,
00:57:09dès qu'on prend un but, continuer à les encourager,
00:57:11fermeture, ils se mettent en Méditerranée,
00:57:13ils encouragent et c'est mis.
00:57:15Franchement, c'est top ce qu'ils ont fait.
00:57:17Dans le dialogue avec les joueurs, il y a eu des fêtes,
00:57:19les joueurs viennent, alors des fois ça secoue un peu, mais ils dialoguent.
00:57:21Ils sont allés une fois au centre d'entraînement,
00:57:23il n'y a pas eu de débordements,
00:57:25etc. C'était calme.
00:57:27Donc effectivement, pour le moment, ils sont exemplaires.
00:57:29Pareil, troisième sujet, parce qu'on a beaucoup de choses à dire.
00:57:31Un truc un peu plus réjouissant quand même,
00:57:33parce qu'on a le match des Montpellier-Rennes
00:57:35à la Mosson ce dimanche.
00:57:37En avant-match des garçons,
00:57:39les filles vont affronter Saint-Etienne dans le cadre
00:57:41de la 17ème journée de Première Ligue.
00:57:43Coup d'envoi à 13h30, bon ou mauvais point ?
00:57:45Bon point.
00:57:47Extraordinaire.
00:57:49Pas bon point.
00:57:51Mais non, pourquoi ?
00:57:53Je n'ai rien contre les filles.
00:57:55J'espère bien, sinon je me lève et...
00:57:57Là aussi, je reviens à tout petit niveau.
00:57:59Je suis désolé, la pelouse est nickel,
00:58:01mais mettre un match juste avant
00:58:03ton match le plus important de la saison,
00:58:05de mettre un match de 90 minutes
00:58:07où on va abîmer la pelouse...
00:58:09Alors si ça peut vous rassurer,
00:58:11les filles abîment rarement les pelouses.
00:58:13On est plus légère, etc.
00:58:15Vous avez convaincu Baptiste, je crois.
00:58:17Elle avait la raison.
00:58:19Tu peux le faire n'importe quand,
00:58:21et là, parce qu'il y a la double
00:58:23confrontation, donc ils ont fait ça, c'est bien.
00:58:25Mais non, tu ne mets pas un match avant
00:58:27qui risque de...
00:58:29Si ça peut vous rassurer,
00:58:31ils ne vont pas se transformer en Ronaldo et Messi.
00:58:33Je ne dis pas ça, mais la pelouse est en très bon état
00:58:35cette année, donc c'est parfait.
00:58:37Mais je n'ai jamais vu
00:58:39dans un autre club,
00:58:41quand il y a un gros match,
00:58:43de mettre un match d'ouverture avant.
00:58:45Le Stade de France,
00:58:47à l'époque, les finales, le gambarde est là,
00:58:49et le stade, il reste nickel.
00:58:51En fait, c'est parce que c'est les jeunes ou c'est les filles.
00:58:53Les filles taclent moins, les filles sont moins dans des...
00:58:55Surtout qu'on est plus légère, etc.
00:58:57Honnêtement, le stade, je pense qu'il n'aura pas bougé.
00:58:59C'est d'ailleurs calculé.
00:59:01Faites-moi confiance.
00:59:03C'est pour ça qu'ils le mettent à 13h30, parce qu'après les jardins...
00:59:05Donc franchement, il n'y aura pas d'impact.
00:59:07Au contraire, moi je pense que ça peut mettre un
00:59:09good mood dans l'esprit, parce qu'il y a des supporters
00:59:11qui viendront, qui resteront peut-être.
00:59:13Ça peut donner une dynamique, parce que les filles...
00:59:15Ça dépend du résultat des filles.
00:59:17Les filles sont dépositaires d'une histoire, et donc là,
00:59:19c'est vraiment la famille entière qui joue.
00:59:21L'idée n'est pas bête, mais...
00:59:23Ça a bien fonctionné en début de saison
00:59:25à Toulouse. Ce n'est pas la première fois
00:59:27que ça se fait, etc. Et c'est pas mal.
00:59:29Ça donne un... J'espère que les supporters
00:59:31seront nombreux à être là. Juste, on écoute
00:59:33rapidement Ella Pallis à ce propos.
00:59:35C'est une bonne chose pour nous, pour le foot
00:59:37de Montpellier.
00:59:39Ça permet aussi de donner
00:59:41une certaine visibilité au foot féminin.
00:59:43Je pense que c'est une bonne chose.
00:59:45Les terrains sont toujours de très
00:59:47bonne qualité. Si on a la chance d'avoir
00:59:49un petit peu de monde pour ce match-là,
00:59:51ça sera de bonne augure
00:59:53pour nous. J'ai eu la chance de jouer dans plusieurs
00:59:55grands stades comme ça, et comme je l'ai dit, quand il y a du monde
00:59:57et beaucoup d'ambiance,
00:59:59ça reste très agréable pour nous
01:00:01au moment du match.
01:00:03Donc, ça reste quand même
01:00:05des bons moments à passer.
01:00:07Est-ce que ça va changer quelque chose dans votre préparation ?
01:00:09Alors, moi, personnellement, non.
01:00:11Pour les autres, je ne sais pas. Moi, personnellement,
01:00:13non, parce que ça reste un match comme un autre.
01:00:15Certes, l'endroit change,
01:00:17mais en soi, ça reste la même mission.
01:00:19Ça ne me dérange pas d'avoir un petit peu de trajet
01:00:21avant le match. Je sais que j'aime bien
01:00:23écouter ma musique, et ça permet
01:00:25aussi de se détendre un peu.
01:00:27Donc, qu'il y ait un petit peu de trajet, moi,
01:00:29ça ne me dérange pas.
01:00:31Et la palice, la milieu de terrain du MHST ?
01:00:33Le MHST, ils sont sixièmes de
01:00:35Première Ligue,
01:00:37saison de transition chez les filles.
01:00:39On s'est un peu relancé avec une victoire à Reims, Thomas,
01:00:41parce que c'était compliqué.
01:00:43Il y avait eu une série dure. Après, on ne va pas se mentir,
01:00:45le MHST a été déclassé
01:00:47depuis deux saisons
01:00:49chez les filles, parce que c'était quand même le grand club,
01:00:51on ne va pas refaire toute l'histoire, mais voilà,
01:00:53qui a été longtemps avec Paris et Lyon,
01:00:55les trois, le trio, quoi.
01:00:57Là, on n'a plus de moyens
01:00:59non plus pour les filles.
01:01:00Coup d'envoi 13h30, j'espère que vous serez
01:01:02nombreux. Je vous encourage à regarder ce que font les
01:01:04ultra-parisiens avec les filles,
01:01:06et ce que ça donne, c'est énorme.
01:01:08Franchement, ils vont à quasiment tous les
01:01:10matchs des filles, si ce n'est tous les matchs.
01:01:12Ils supportent, etc. Et même quand les garçons
01:01:14allaient un peu moins bien, etc., ils étaient là
01:01:16pour les filles, et ça donne une visibilité.
01:01:18Ils ne s'ennuient pas, ils sont là tous les week-ends,
01:01:20ils kiffent autant. Donc voilà, allez voir
01:01:22les filles du Montpellier Héros,
01:01:24dimanche, 13h30.
01:01:34Et vous m'avez entendu dire, j'ai oublié
01:01:36de lancer ton entretien, donc on va le faire.
01:01:38C'est jeudi, l'entretien complet d'Héla Pallis.
01:01:40En vidéo sur i6.fr, Héla Pallis
01:01:42qui parle donc du match à la Mousson, mais aussi de
01:01:44la saison de son adaptation, puisqu'elle est arrivée
01:01:46l'année dernière. Très bien, alors on passe
01:01:48maintenant à l'historique de la semaine. En cette
01:01:50année des 50 ans du club, on se remémore le passé
01:01:52du MHSC. Cette semaine,
01:01:54avec vous Thomas Pinaroli, retour en
01:01:562021. Cette année-là,
01:01:58Bruno Genesio, l'actuel entraîneur
01:02:00de Lille, était à ça,
01:02:02à deux doigts de signer au MHSC.
01:02:04Oui, Bruno Genesio, dont on a croisé la route samedi soir
01:02:06à Lille, dont on a pu aussi remarquer la collade
01:02:08très, très chaleureuse avec
01:02:10Laurent Nicollin, Jean-Louis Gasset aussi.
01:02:12Et pour cause, il aurait bien pu être sur le banc
01:02:14de l'étoilérain, donc début 2021,
01:02:16janvier-février. Michel Derzakarian est en fin
01:02:18de contrat. On décide, parce qu'on
01:02:20considère qu'il est en fin de rythme, notamment Laurent
01:02:22Nicollin, de ne pas le prolonger et donc
01:02:24on se met en quête d'un successeur. Il y a
01:02:26plusieurs noms qui circulent, Thierry Loret,
01:02:28Rémi Gard, mais il y a un nom qui retient
01:02:30l'attention et qui est désiré par-dessus
01:02:32tout, Bruno Genesio, tout juste rentré de Chine
01:02:34où il avait terminé 2e et 3e
01:02:36avec son club de Pékin.
01:02:38Et l'ex-coach de l'OL, à ce
01:02:40moment-là, a prévu de se reposer jusqu'au mois de
01:02:42juin, puisqu'on est en janvier, donc tout
01:02:44semble collé. Humainement, ça passe très bien
01:02:46avec Laurent Nicollin. Les deux hommes
01:02:48discutent beaucoup et envisagent sérieusement de
01:02:50travailler ensemble. Malheureusement,
01:02:52le contrat ne sera jamais signé, on s'en est rendu compte.
01:02:54La faute à un coup de téléphone venu
01:02:56de la Bretagne, d'un certain Florian
01:02:58Maurice, directeur technique du Stade Rennais
01:03:00qui doit trouver un entraîneur en urgence
01:03:02parce que Julien Stéphan, premier passage,
01:03:04a démissionné.
01:03:06Bruno Genesio, Florian Maurice, c'est des amis,
01:03:08anciens coéquipiers, ils ont travaillé ensemble à Lyon. Bref,
01:03:10Bruno Genesio se laisse convaincre,
01:03:12il signe en Bretagne, la suite on la connaît,
01:03:14un jeu flamboyant, le titre de meilleur
01:03:16entraîneur 2021-2022,
01:03:18la saison actuelle à Lille.
01:03:20Côté Montpellierain,
01:03:22on s'est rabattu sur
01:03:24Olivier Daloglio, qui aura fait une saison et demie,
01:03:26mais en tout cas, Laurent Nicollin,
01:03:28il avait vu juste un peu
01:03:30avant certains pour Bruno Genesio, parce que
01:03:32c'était Bruno Genesio avant Rennes et Lille,
01:03:34c'était pas encore Bruno Genesio
01:03:36reconnu tel qu'il est aujourd'hui.
01:03:38La Ligue des champions cette année avec le
01:03:40MHSC. On est très très en retard, alors on passe
01:03:42tout de suite au Qui suis-je.
01:03:44Vous êtes prêts ? La petite musique
01:03:46et on est parti. J'ai une attache particulière
01:03:48avec Montpellier.
01:03:50Au nord !
01:03:52C'était pas les Corons.
01:03:54Cabela.
01:03:56D'abord barré ici. Me prenez pas pour un jambon
01:03:58quand même Thomas, je veux pas faire Cabela.
01:04:00Pourquoi pas ? D'abord barré ici.
01:04:02229 matchs
01:04:04de Ligue 1, 24 buts,
01:04:0629 passes décisives.
01:04:08Trois sélections
01:04:10en équipe de France moins de 17.
01:04:14Ah ouais, tu nous fatigues.
01:04:16Vous connaissiez pas encore mon petit quiz
01:04:18diabolique Nico. Et encore
01:04:20je suis vraiment pas en forme en ce moment. Le vert
01:04:22me va plutôt bien.
01:04:24Mounier. Joffrey Dernis.
01:04:26Bien joué !
01:04:28Première participation.
01:04:30La suite
01:04:32c'était toujours à la paillade,
01:04:34à la fin de l'année du titre j'ai joué 20 matchs,
01:04:36vaïd, Ali Lodzik,
01:04:38Claude Puel, Rousset.
01:04:40Pas reçu d'offre de prolongation alors je suis parti.
01:04:42Pas destiné à mon actuelle reconversion
01:04:44mais j'y ai pris goût. Je ne lis pas tous les jours des recueils
01:04:46ordonnés de cartes géographiques et pourtant
01:04:48ça c'était un Atlas,
01:04:50il entraîne l'Atlas paillade.
01:04:52Six clubs français, un grec. Je n'ai pas travaillé pour
01:04:54le club Med mais j'en ai un petit côté.
01:04:56J'étais là pour le titre.
01:04:58Bravo Nico !
01:05:00J'ai trouvé tôt en fait.
01:05:02C'est ça exactement.
01:05:04Qu'est-ce qu'il est mauvais avec ça.
01:05:06Non mais il a raison, je suis d'accord.
01:05:08Franchement vous le trouviez un plus tôt, je vous donnais deux points
01:05:10mais là c'était...
01:05:12En fait moi j'étais tellement sur une fille que j'étais même pas chez les garçons.
01:05:14Je sais, je sais, je vous ai entendu avant l'émission.
01:05:16Je cherchais pas de mec là, j'étais sur les filles.
01:05:18Moi je fais que réserver des surprises.
01:05:20Bien joué Nicolas !
01:05:22C'était trop simple. Bravo Nico !
01:05:24Première participation, premier point.
01:05:26Merci à vous quatre d'avoir été là aujourd'hui.
01:05:28Thomas, Baptiste, Nico, Gwen, on se retrouve lundi prochain dans
01:05:30Ici la Paix.

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