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Depuis début mars, des affrontements entre fidèles du président déchu Bachar al-Assad et forces de sécurité du nouveau pouvoir en place embrasent la Syrie. Les violences se concentrent sur le littoral syrien, bastion de la minorité alaouite, une branche de l'islam chiite, dont est issu l'ex-président. Depuis le jeudi 6 mars, plus de 1.300 personnes sont mortes tandis que la communauté internationale appelle à cesser les combats.

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00:00On va tout de suite faire le point avec Fanny Wegscheider. Bonjour Fanny. On va rappeler un petit peu le contexte
00:05avant d'expliquer ce qui se passe là aujourd'hui. Le contexte, on est trois mois après la chute de Bachar Al-Assad.
00:11Exactement. Ces violences sans précédent depuis la chute de Bachar Al-Assad, elles ont commencé dans un contexte très complexe.
00:17En effet, il y a à peu près trois mois, la chute de Bachar Al-Assad, c'était le 8 décembre 2024,
00:24après plus de 25 ans à la tête du pays, environ 25 ans et plus de 50 ans de règne pour le clan familial Assad,
00:31le chef de l'État est donc renversé. Par qui ? Par une coalition de rebelles qui sont menées par Hayat Tahir Al-Sham,
00:40HTC, ce groupe islamiste sunnite radical qui est la branche syrienne d'Al-Qaïda, menée par cet homme
00:48qui, moins de deux mois plus tard, devient et est nommé président par intérim de la Syrie. Il s'agit d'Ahmad Al-Sharif,
00:55qui était donc l'ancien leader de HTC. Alors, ce qui se passe depuis jeudi maintenant, ça commence ici, on va le voir sur la côte nord-ouest
01:04de la Syrie, du côté de Jablé, on est près de Lataké. Ici, c'est un bastion de la communauté halawite, donc cette branche
01:13de l'islam chiite de laquelle est issu le clan Assad. Et c'est donc les pro-Assad issus de cette communauté qui auraient commencé
01:22à attaquer jeudi les nouvelles forces de sécurité du pays. Et ensuite, ça a été l'embrasement avec les autorités qui ont envoyé
01:31des renforts pour soutenir ces forces de sécurité contre les pro-Assad. Depuis, la situation est compliquée. Et puis, le président
01:39par intérim a pris des positions assez contrastées. D'abord, vendredi, il a demandé aux halawites de se rendre avant qu'il soit trop tard.
01:46Et hier, changement de position, il a appelé à l'unité nationale, annonçant également l'ouverture d'une enquête qui serait mise dans les mains
01:55d'une commission indépendante. Et donc voilà le contexte actuel.

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