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Retrouvez le replay de l'après course du relais messieurs de la Coupe du monde de biathlon à Nove Mesto du 09/03/2025.

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Transcription
00:00Extraordinaire équipe de France, Quentin Fillon-Bayet qui a parfaitement fini le travail pour offrir une cinquième victoire en relais cette saison.
00:16Cinq relais disputés et cinq relais remportés par l'équipe de France. Vous le voyez affiché France 5, Norvège 0.
00:23C'est historique, du jamais vu et c'est même irréel ce qu'on est en train de vivre grâce à l'équipe de France.
00:28Emilien Claude, Oscar Lombardo, Fabien Claude et Quentin Fillon-Bayet qui ont donc offert le tout dernier relais masculin de la saison à l'équipe de France.
00:36Le protocole va être beau parce qu'on va assister également à un nouveau podium.
00:40Johan Esbeu a tourné, il a perdu le match face à Quentin Fillon-Bayet mais il va pouvoir participer à ce podium avec son frère Tarié parce que la Norvège termine donc deuxième.
00:48C'est l'Ukraine, la nation surprise, qui complète ce podium. Fred, Marie, Anne-Sophie, on va profiter de ce moment et bravo à vous sur l'équipe Connect avec le QR Code.
00:57Vous étiez optimiste pour aller chercher ce 5 sur 5 et il fallait vous écouter. C'est prodigieux ce qu'on a vécu.
01:03Marie, le relais féminin nous attend, ça va être encore extraordinaire pour aller chercher le Globe également pour les filles mais c'est prodigieux de réussir ça.
01:095 sur 5 Marie, c'est irréel ?
01:11Surtout avec la manière. A chaque fois je dis les mêmes choses en fait. Moi je ne me recycle pas trop dans l'espoir.
01:17Parce que l'équipe de France nous offre toujours des choses magnifiques.
01:19Non mais parce qu'en fait il y a une chose de gagner un relais des fois parce qu'on est les meilleurs et que quoi qu'il arrive on est meilleur en ski.
01:25Et il y a gagner tout le temps des relais avec 4 pioches, 5 pioches. Dans les conditions comme ça sortir un relais à 4 pioches, c'est une énorme performance.
01:32Énorme performance, 4 pioches seulement alors que Jean-Pierre Hamat avait dit à Tanguy, parce qu'il y avait beaucoup de vent dans l'avant-course, à 8 pioches ça peut se gagner.
01:39Et bien deux fois moins de pioches pour l'équipe de France avec Quentin, Tanguy.
01:44Quentin, bravo, racontez nous ce dernier tir incroyable avec Johannes. On l'a vu venir, vous avez eu 5 minutes pour y penser dans le tour. Comment ça s'est passé ?
01:57Ça a démarré déjà dès le passage de relais. Vraiment le kiff de regarder mes coéquipiers faire un super relais, le donner en tête.
02:09Mais à la fois de la pression, parce que de partir avec les Norvégiens et spécialement Johannes, je savais que ça allait être une course très dure.
02:16On a fait les deux premiers tours ensemble, on passe le coucher sans faute et là je savais que c'est tout allé jouer sur ce debout.
02:24Je m'attendais à ce qu'ils fassent le plein et qu'on ressorte ensemble pour se faire la guerre dans la dernière boucle.
02:31Ça s'est joué autrement mais c'était fou. Quel plaisir à jouer une course en jeu comme ça sur le moment.
02:39C'est beaucoup d'émotions, il y a beaucoup de choses qui se passent par la tête mais vraiment c'était un régal.
02:45Est-ce que vous avez eu l'impression de revivre la saison olympique et ces longs duels que vous avez eu avec Johannes ? On les avait un peu perdus ?
02:53J'ai l'impression que c'était hier donc j'allais juste me remettre dans ce schéma-là.
02:58Ces schémas de course avec des enjeux, je les adore et encore plus quand ça tourne comme ça.
03:04C'est vraiment un beau jour pour la France parce qu'on ramène le globe du relais, chose qui n'avait jamais été faite pour la France.
03:12Avec des relais incroyables depuis le début de saison, quel plaisir.
03:18Merci à tous mes coéquipiers, à toute l'équipe, les coachs et toutes les personnes.
03:25Franchement c'était trop bien.
03:27Bravo Quentin.
03:28Merci.
03:29Quentin Fillon-Maillet, on a retrouvé le grand Quentin Fillon-Maillet.
03:33Celui qui dominait la planète Viettelon, sans blague Lionel Laurent, on l'a entendu.
03:37Et quant à Fillon-Maillet, le globe a déjà été remporté par l'équipe de France.
03:42C'était en 2012 avec Simon Fourcade et Alexis Boeuf, notamment qu'on salue et qu'on retrouvera la semaine prochaine.
03:47Mais c'est vrai que la Norvège dominait outrageusement le relais.
03:51Sept globes consécutifs pour la Norvège et c'est la France qui met fin à cette domination norvégienne dans des conditions exceptionnelles.
03:59C'est ça aussi Fred, avec un biathlon exceptionnel, c'est dur de faire mieux qu'aujourd'hui.
04:05C'est impossible au final.
04:07Si, si l'année prochaine l'IBU décide de mettre un sixième relais au calendrier.
04:12Mais là en tout cas, pour la course du jour, ils ont tous rempli leur rôle parfaitement.
04:18Là où ils ont été bons, c'est qu'ils se sont vraiment adaptés aux conditions.
04:22Jean-Pierre Hamatte en a parlé, on l'entendait en avant-course derrière la jumelle, qu'il fallait bien analyser le vent, s'adapter.
04:30Et là aujourd'hui, au jeu de l'adaptation, les Français, c'était les meilleurs.
04:34Les meilleurs devant la Norvège et ça va être beau le podium qui est en train de se mettre en place avec les Frères Boeufs qui vont vivre un grand moment d'émotion.
04:42Tout dernier podium partagé sur le relais masculin pour Tarié et Johannes.
04:47Et cette équipe de France qui en profite, c'est aussi ça Marie.
04:50Ce qui est beau, c'est qu'on a l'impression que tout le monde profite de cette allégresse.
04:53Même si la Norvège n'a pas gagné, il y a une émotion particulière.
04:56Les Français sont heureux d'avoir remporté ça.
04:59Tarié qui parle avec Émilien Jacquelin qui est présent également.
05:02Bref, c'est le bonheur du biathlon.
05:05Tout à fait, le bonheur du biathlon, d'autant plus qu'on est en fin de saison.
05:08Il y a quand même une partie du stress des courses qui est derrière.
05:13Il fait beau, il fait chaud, donc on a le temps.
05:16On n'a pas peur de prendre froid après la course.
05:18On essaye de plus en profiter.
05:20On le répète, c'est un moment particulier.
05:22Il y a les arrêts de deux grands champions.
05:24La France est en feu depuis le début de la Coupe du Monde sur ces relais.
05:30Tout le monde en profite.
05:32C'est une allégresse générale partagée.
05:34C'est le dernier relais de la saison.
05:36Parfait.
05:37Ça ne pouvait pas mieux se passer.
05:39On est heureux de partager ça avec vous qui êtes fans de biathlon depuis de si nombreuses années.
05:44Merci encore infiniment d'être aussi nombreux et aussi fidèles à Sophie.
05:49Vous allez nous faire vivre une cérémonie historique.
05:51Et là, n'ayons pas peur des mots parce que c'est le cas.
06:21C'est l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'
06:51anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l
07:21anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l'anniversaire de l
07:51anversaire de l l'année Descendants à l'ancienne Anniversaire
08:05On ne verra plus les deux frères Boeufs sur un podium du relais masculin ensemble.
08:34Peut-être la semaine prochaine sur un podium du relais mixte, qui sait ?
08:37Mais il n'y aura plus de relais masculin cette saison en Coupe du Monde
08:41et les frères Boeufs ont annoncé mettre un terme à leur carrière à l'issue de cet hiver.
08:46Ils disputeront leur dernière course à Oslo.
08:49Ce sera uniquement des courses individuelles.
08:51Leur toute dernière course, ce sera une Mastart le 23 mars prochain.
08:57Dans deux semaines, aujourd'hui, ils peuvent se contenter de la deuxième place.
09:02Ils sont champions du monde en titre.
09:04Ils se sont imposés à Lenzerheide avec André Stromsheim.
09:08Et Sturla Leigret, qui est encore là.
09:10Là, vous voyez celui qui reçoit sa récompense, c'est Martin Huldal.
09:14Retenez ce visage, parce qu'il va falloir trouver deux autres biathlètes pour les remplacer sur les relais.
09:20Martin Huldal, c'était son tout premier relais en carrière.
09:23Et il a tenu la drape du roc à l'équipe de France.
09:26Mais à la fin, comme sur tous les autres relais cette saison en Coupe du Monde,
09:30ce sont les bleus qui gagnent.
09:50Des bleus vainquants aujourd'hui avec une composition inédite.
09:54Deuxième relais seulement en carrière pour Oscar Lombardo.
10:00A chaque victoire cette saison, on avait également vu Émilien Jacquelin passer la ligne d'arrivée en tête.
10:18Et cette fois, c'était au tour de Quentin.
10:20Quentin Fillon-Maillet qui aura disputé tous les relais vainqueurs cette saison.
10:26Tout comme Fabien Claude.
10:28Le dernier d'Émilien Claude qui était déjà dans le relais vice-champion du monde derrière les Norvégiens.
10:33Et Oscar Lombardo dont on a parlé.
10:35Les bleus auront remporté tous les relais de la saison en Coupe du Monde.
10:39Il y en avait un supplémentaire au championnat du monde, ils l'ont laissé aux Norvégiens.
10:46Mais à part celui-ci, ils ont systématiquement pris les 90 points de la victoire.
10:51Ils vont remporter le globe du relais pour la deuxième fois dans l'histoire de l'équipe de France.
11:14Le symbole du drapeau ukrainien qui flotte sur ce podium, c'était la surprise du champion.
11:20Le symbole, c'est de voir cette équipe de France se transformer en équipe de Norvège sur les relais.
11:24D'habitude, c'est la Norvège qui écrasait tout, qui gagnait tous les relais ou presque.
11:29Cette fois, c'est l'équipe de France qui a endossé ce nouveau rôle.
11:32Et ça va à merveille à cette équipe de France.
11:34C'est beau de voir cette équipe parvenir à cette performance.
11:37Marie, le mot équipe prend tout son sens.
11:40Parce qu'Anne-Sophie l'a dit, ils sont nombreux à avoir participé à ces relais cette saison.
11:45Et à la fin, c'est toujours l'équipe de France qui gagne.
11:47Oui, et toujours avec la manière, encore une fois.
11:49Ils ont tous su répondre. Il y a une vraie cohésion.
11:53On a l'impression qu'on a beau en changer un, c'est le même produit qui reste.
11:58Même produit final.
11:59On ne peut que saluer le côté homogène, le côté équipe.
12:04On a l'addition de quatre courses individuelles.
12:07Mais finalement, ça reste vraiment des belles victoires collectives.
12:12Encore une fois, on tire le chapeau parce qu'ils n'ont pas démérité.
12:17Les conditions étaient difficiles.
12:19Et chacun à sa manière a pu sortir une grosse course.
12:22C'est vraiment des grosses courses qu'ils ont sorties.
12:24Et moi, j'ai eu l'impression d'avoir retrouvé un Quentin de 2022.
12:28Et quand il est comme ça, il est redoutable.
12:31On va prendre le temps de détailler le débrief de cette course.
12:34Il y a eu 30 tours de pénalités au total.
12:36Rendez-vous compte aujourd'hui.
12:38Voici Charles-Antoine Norat avec sa caméra qui accompagne Tanguy.
12:41Au plus près de l'équipe de France.
12:47Le selfie pour garder ses souvenirs du côté de l'équipe de France.
12:51Et la traditionnelle photo qui va pouvoir se mettre en place également.
12:54Est-ce que Tanguy est à côté de Charles-Antoine d'ailleurs ?
12:56Oui.
12:58Tanguy, prenez la main.
12:59C'est vous le patron là-bas.
13:00Oui, à distance raisonnable.
13:03Je prends le micro, pas la main.
13:05Je ne les tiens pas par la main.
13:07Ils sont très habitués pour notre plus grand plaisir à cette photo.
13:11On va attendre le cri de guerre.
13:12Il est pour qui le cri de guerre ?
13:15Pour Simon.
13:30C'est le prochain relayeur.
13:33Eric Perrault est là.
13:36On rappelle que le globe sera remis à Oslo dans l'hiver.
13:42Oui, il faut toujours attendre la dernière étape pour aller récupérer le globe.
13:47En attendant le globe, il y a un peu de cristal.
13:49Mais c'est moins bien qu'un globe, non ?
13:51Oui, quand même.
13:53On va attendre encore deux semaines.
13:55Ça sera une belle fête.
13:57Racontez-nous le dernier tir de Quentin.
13:59Vous l'avez vécu avec les Norvégiens.
14:01Un moment partagé qui s'est mieux terminé pour vous que pour eux.
14:05J'avais annoncé à la télé suédoise le duel gagnant de Quentin.
14:10Je ne m'étais pas trompé.
14:11On s'est régalé avec les Norvégiens.
14:13On s'est dit que ça ferait une belle image.
14:15Avec Tarje, son dernier relay.
14:17Johannes, son dernier aussi.
14:19Comme je leur disais dans l'air d'arriver,
14:22en 2023, quand on est champion du monde,
14:24ils avaient gagné tous les relays en Coupe du Monde.
14:27Et on avait gagné les Mondiaux.
14:29Cette année, c'est l'inverse.
14:31C'est une autre saveur.
14:33Est-ce que c'est le plus joué ?
14:35Quentin a fait tous les relays aussi de l'hiver.
14:39Est-ce que celui-là, c'était le plus dur à gagner ?
14:42Ça a été au contact du début à la fin ?
14:44C'était le plus serré jusqu'au dernier tir.
14:48C'était le plus serré.
14:52Comme je l'ai dit aux autres,
14:55j'étais tendu au départ.
14:56Parce que partir avec Johannes,
14:58ce n'est pas une mince affaire.
15:00C'était le kiff.
15:03Jouer les victoires comme ça,
15:05c'était vraiment trop bien.
15:07Surtout qu'on a eu des compositions un peu diverses.
15:10On a eu 6 mecs qui ont participé à ce relay.
15:13On l'a gagné tous ensemble.
15:15C'est une vraie belle victoire.
15:17C'est beaucoup d'émotion.
15:19Ce dernier relay, d'aller chercher,
15:21de savoir qu'on est à Globe,
15:23et d'enfoncer les clous
15:25face aux Norvégiens,
15:27c'était beaucoup d'émotion.
15:29Même avant de partir, et encore plus après.
15:31Emilien, j'imagine que vous auriez signé pour ça
15:33en début d'hiver,
15:35pour aller être sur le podium,
15:38comme ça, au soleil, en fin de saison,
15:40en Coupe du Monde,
15:42et aller chercher un petit Globe avec les copains.
15:44Oui, c'est sûr que l'objectif de la saison,
15:46c'était déjà de prendre part à un relay.
15:48Au final, j'en ai pris 3 sur 6,
15:50dont celui des Mondiaux.
15:52Incroyable.
15:53On est une force collective,
15:55comme l'a dit Quentin.
15:57Il y en a eu 6, mais il y aurait pu en avoir 7
15:59avec Antonin.
16:01On a vraiment un gros collectif.
16:03C'est magnifique.
16:05Merci.
16:07Oscar, pour terminer,
16:09est-ce qu'il y avait de la pression
16:11ce matin, de se dire
16:13qu'ils les ont tous gagnés ?
16:15Moi, je débarque dans l'équipe à la fin de l'hiver.
16:17Est-ce que je vais être à la hauteur ?
16:19Non, pas du tout.
16:21Zéro pression.
16:23Dans le doux, dans le sauger,
16:25ils la boivent.
16:27Bien sûr qu'il y avait de la pression.
16:29Je savais qu'ils étaient très forts.
16:31Mais oui, prendre part au relay,
16:33c'était...
16:35Non, c'était...
16:37Ils sont cons.
16:39Merci, on vous laisse.
16:41C'est compliqué de faire une interview.
16:43On n'est pas habitués.
16:45Ils ne sont pas sympas avec moi.
16:47Ça ira mieux la prochaine fois.
16:49On les laisse.
16:51Je me fais une dernière photo.
16:53Vous vous mettez en bas.
16:55Le drapeau, il est où ?
16:57Est-ce qu'un drapeau au sol,
16:59ça se fait ou pas ?
17:01Il n'y a rien.
17:03Décalez-vous.
17:05La photo, qui limite ?
17:07Bien sûr.
17:09Mais qui fait la photo ?
17:11C'est Emilien Jacquelin qui fait la photo, pas celle-là ?
17:13Il y a des professionnels ici.
17:15On va laisser faire les promes.
17:17Ils ont l'air occupés.
17:19C'est Lionel, le professionnel ?
17:21Il ne va pas aimer.
17:23C'est le grand professionnel de la photo.
17:25Vous n'étiez pas sur le relay
17:27avec Eric.
17:29Néanmoins, vous avez pris du plaisir
17:31à les regarder à travers l'appareil.
17:33C'est une énorme performance
17:35quand on voyait le vent qu'il y avait
17:37pendant les réglages.
17:39Le plus impressionnant, c'est la performance
17:41au niveau du tir.
17:430,4 dans des conditions pas évidentes.
17:45C'est à souligner.
17:47C'est la performance du jour.
17:49Le tir debout d'Oscar,
17:51le dernier tir de Quentin,
17:53ou les relais quasi parfaits
17:55de Fabien ou d'Emilien.
17:57Ça montre qu'ils ont été capables
17:59d'être au rendez-vous et de donner le meilleur.
18:01Comme on s'est dit depuis le début de saison,
18:03on allait réussir des très bons relais
18:05si chacun était capable de donner notre 100%.
18:07C'est ce qu'ils ont brillamment fait aujourd'hui.
18:09Merci, Emilien.
18:11Elle prend forme, cette photo
18:13avec Léonel Laurent.
18:15C'est bon ?
18:17Je ne voulais pas que ça se morde en mode
18:19cette chill guy
18:21sans podium, un peu à gauche, à droite.
18:23J'ai vraiment besoin de Quentin.
18:25Tu vois, c'est la dernière place qu'il y a eu.
18:27Et on a besoin de Quentin, à priori.
18:29Un peu un truc chill guy.
18:33Attends, attends, attends.
18:41Mise en scène.
18:47C'est super, c'est super.
18:49C'est super, c'est super.
18:51Allez, enlève ta petite culasse, maintenant.
18:53Faites les mecs sérieux un peu flex.
18:55Flexez un peu, quand même.
18:575 dans l'hiver.
18:59C'est léger, là.
19:01Voilà, détente.
19:03Là, on est bien.
19:05Si on aura le temps tout à l'heure,
19:07on reverra le reportage exceptionnel de Tanguy.
19:09Emilien Orcard.
19:11Tiens, Eric.
19:13Vous étiez où en 2012, Eric ?
19:15Dans le Berceau, je pense.
19:17En 2012, j'avais 11 ans.
19:19Je ne sais pas ce que je faisais à 11 ans.
19:21C'est le dernier globe du relais
19:23de l'équipe de France.
19:25Avec, forcément, Simon
19:27qui était de la partie.
19:29Ça veut dire que c'est dur d'aller battre les Norvégiens.
19:31Je crois que ça faisait 6 ou 7 saisons de suite
19:33qu'ils le remportaient.
19:35C'est assez fou d'en gagner 5 sur 5
19:37de manière régulière.
19:39Ça paraît un peu bizarre, un peu fou.
19:41On en parlait hier
19:43avant de faire le dernier relais,
19:45en se disant que le globe était déjà acquis,
19:47en quelque sorte,
19:49et que les équipiers arrivent à regagner le dernier
19:51pour vraiment terminer le truc.
19:53Chapeau à toute l'équipe.
19:55Ça a été un travail. En plus, on a été plein à faire.
19:57On est quand même 6, il me semble, à avoir participé.
19:59Quel bonheur partagé.
20:01J'ai hâte de pouvoir le soulever à Oslo.
20:03Est-ce que ça va mieux ?
20:05Je vous entends encore un peu parler du nez.
20:07Je me tiens à distance raisonnable.
20:09Je ne voudrais pas tomber malade non plus.
20:11Je rigole, ça a l'air d'aller mieux.
20:13Il y a du sourire en tout cas.
20:15Vous étiez pâle après la course hier.
20:17Ça va mieux ?
20:19Oui, la course d'hier était super dure.
20:21J'étais vraiment au fond.
20:23J'ai essayé de sortir un biathlon correct
20:25pour gagner des points.
20:27Le repos fait du bien.
20:29Je vais avoir quelques jours
20:31pour revenir en forme la semaine pro.
20:33On sera à Poggiuca jeudi 13h50
20:35pour l'individuelle femme.
20:37Et le lendemain vendredi 13h50
20:39pour l'individuelle homme.
20:41On va rester encore quelques instants
20:43avec ces images d'Eric Perrault
20:45qui profite avec le drapeau bleu-blanc-rouge à la main.
20:47On reverra le dernier tir.
20:49Quentin face à Johannes était absolument exceptionnel.
20:51Mais avant cela, Anne-Sophie,
20:53on va prendre le temps de bien l'afficher.
20:55Ce classement du globe.
20:57La Norvège qui restait sur 7 globes de la discipline.
20:59Et désormais, c'est la France.
21:01Elle a marqué 5 fois les 90 points
21:03de la victoire.
21:05Cela fait 450 points pour l'équipe de France
21:07avec 95 points d'avance
21:09sur la Norvège.
21:11Le globe du relais sera bien soulevé
21:13par les bleus à Oslo.
21:15Et normalement en 2012, Simon Fourcade s'en souvient.
21:17Tanguy, à priori,
21:19si lui ne s'en souvient pas, c'est problématique.
21:23On peut même lui demander
21:25de comparer les émotions entre le globe de 2012.
21:27C'était le dernier globe de l'équipe de France
21:29en relais et celui de cette année
21:31dans une position bien différente pour vous.
21:33Il n'y a rien à comparer.
21:35Quand j'étais athlète,
21:37c'était certaines émotions.
21:39En tant qu'entraîneur, c'est un et d'autres.
21:41Elles sont forcément très fortes.
21:43Il y a ce petit schlème qu'on réalise
21:45avec tous les relais gagnés cette saison
21:47sur la coupe du monde.
21:49Il y en a un qui nous a échappés.
21:51Très certainement le plus important.
21:53Mais on va continuer à travailler
21:55pour aller chercher ce qu'il y a à aller chercher.
21:57Le plus important, c'est surtout
21:59qu'il y a six gars différents
22:01qui ont participé.
22:03A chaque fois, on a été au niveau
22:05pour venir battre
22:07nos meilleurs adversaires.
22:09Ça me fait énormément plaisir
22:11de voir encore une fois
22:13la densité de l'équipe
22:15et des gars qui sont au top.
22:17Ce globe, c'est aussi la renaissance
22:19d'une équipe après une première saison
22:21difficile quand vous étiez à la tête
22:23à chercher des points de repère.
22:25Vous avez construit
22:27sur une fin de saison réussie l'année dernière.
22:29Et ce relais vient récompenser
22:31tout ce travail-là ?
22:33Oui, je pense qu'il y a une alchimie
22:35qui a eu besoin de se créer sur cette première saison.
22:37On a eu un petit peu de difficulté
22:39à se mobiliser correctement.
22:41Je pense qu'il y avait énormément
22:43d'aspects à prendre en compte.
22:45Ça en manquait un petit peu physiquement.
22:47Ça en manquait un petit peu au tir.
22:49Très certainement au niveau de la technique
22:51avec le changement de Minot-Fluor l'an dernier
22:53sur certaines périodes.
22:55Et là, les choses s'emboîtent super bien
22:57pour au final venir offrir
22:59de super courses.
23:01Et des relais d'équipes
23:03qui sont vraiment au top.
23:05C'est une grosse case
23:07de cocher. Quels vont être
23:09les derniers objectifs de la saison ?
23:11Le classement Nation, c'est moins connu
23:13du grand public, mais ça vous tient peut-être
23:15aussi à cœur d'aller l'attraper ?
23:17Oui, je pense que le classement Nation
23:19je ne sais même pas
23:21si on a réussi à l'avoir
23:23une fois dans l'histoire du biathlon.
23:25Je crois que ce serait la première fois qu'on l'aurait.
23:27Ça voudrait dire que
23:29chez les hommes, relais et
23:31les courses individuelles également,
23:33on a été la meilleure équipe.
23:35Il nous échappe depuis un très long moment
23:37parce qu'il est à chaque fois offert
23:39à nos meilleurs ennemis.
23:41Ça serait une grosse satisfaction.
23:43On vient marquer des gros points aujourd'hui
23:45avec ce relais. C'est un petit peu la cerise sur le gâteau.
23:47Et puis il y a aussi
23:49un podium au général à aller chercher
23:51pour les gars. On continue à faire grandir
23:53les plus jeunes qui viennent d'arriver dans l'équipe
23:55et qui ont montré de belles choses cette semaine
23:57et depuis le début de la saison
23:59pour Emilien et Claude. Il y a encore
24:01de très belles choses à aller chercher.
24:03Il reste un tout petit tiers de saison,
24:05mais il y a encore de belles choses à faire.
24:07Encore un peu de travail. Merci Simon.
24:09La France qui est d'ailleurs en tête pour l'instant
24:11de ce classement Nation, devant la Norvège
24:13depuis un petit moment déjà,
24:15il faut rester en tête et les points
24:17sur les sprints, sur les individuels
24:19et sur les relais,
24:21qu'on peut marquer des points.
24:23Toutes les autres courses, poursuites, mass-starts,
24:25sur celle-ci,
24:27on n'a pas le droit de marquer de points.
24:29Il faut compter les courses et être performant
24:31sur celle-ci jusqu'à la fin de la saison.
24:33Parfait Simon. Il y a un individuel en plus qui arrive à Pogluca.
24:35Beaucoup de points à marquer. Merci.
24:37Jeudi et vendredi. On est heureux
24:39pour Simon Fourcade. C'est vrai Marie,
24:41quand il a repris l'équipe
24:43en main, honnêtement,
24:45on ne sait même pas s'il s'imaginait vivre ça
24:47un jour, gagner le Globe avec son équipe.
24:49Ce qu'il a fait comme travail
24:51avec Jean-Pierre Hamad, c'est extraordinaire.
24:53Cette année, c'est vrai qu'on peut
24:55vraiment souligner le travail
24:57de toute une équipe
24:59pour arriver à rebondir. Il ne manquait pas grand-chose.
25:01Ça se joue tout le temps à pas grand-chose
25:03parce que la forme physique était là.
25:05Il l'avait montré l'an dernier. Ils étaient quand même au contact.
25:07Par contre, il y avait trop d'erreurs au niveau du tir.
25:09À chaque fois, sur le pas de tir,
25:11ils en prenaient deux.
25:13C'est vrai que la fin de saison, c'est un peu mieux passé.
25:15Je pense que c'était important, cette fin de saison,
25:17pour justement
25:19changer les idées, se dire
25:21que c'est possible.
25:23C'est vraiment possible. Ils ont
25:25continué à travailler sur cette base.
25:27Je pense qu'ils ont pu rectifier.
25:29Moi, je pense que Jean-Pierre
25:31a bien joué
25:33le jeu.
25:35J'ai eu l'impression que l'an dernier, il partait full attaque
25:37au niveau du tir.
25:39Ils ont vu que ça n'avait pas marché. Ils ont travaillé ça.
25:41À un moment donné, ils ont dit
25:43« Ok, je vous ai laissé faire ça. Maintenant, on resserre un peu
25:45la vis et ça va rentrer. »
25:47Là, ça rentre. C'est bien quand ça passe dans ce sens-là.
25:49C'est bien quand ça paye comme ça.
25:51Du coup, comme la forme physique
25:53est au rendez-vous sur les skis,
25:55ça fait des très belles courses à la fin.
25:57C'est rentré plus qu'il ne faut
25:59sur le dernier tir de ce relais avec Quentin
26:01face à Joannès. On se fait ce petit plaisir.
26:03On est sur le pas de tir et on revit
26:05l'intégralité de ce dernier tir
26:07qui a fait basculer ce relais en faveur de l'équipe de France.
26:11C'est parti.
26:41Et là, Joannès est en difficulté.
26:51Et il va aller tourner.
26:53Et ça, c'était une sensation incroyable.
26:57Joannès, c'est parti.
26:59C'est parti.
27:01C'est parti.
27:03C'est parti.
27:05C'est parti.
27:07C'est parti.
27:09C'est parti.
27:11Joannès qui a craqué face à Quentin.
27:13Ça, c'était quand même un scénario fou.
27:15Et c'est Quentin qui a fait craquer Joannès.
27:17On va revoir le début du tir
27:19Marie et Fred.
27:21Et vous nous dites si...
27:23C'est Quentin qui en quelque sorte a fait dérailler
27:25peut-être Joannès parce qu'il a pris l'initiative.
27:27C'est Quentin qui va tirer le premier par exemple.
27:29Allez, on se recale sur le début du tir.
27:31Et vous nous dites s'il y a cette sensation
27:33où le Quentin de 2022,
27:35eh bien, il a fait basculer le tir en sa faveur.
27:37Déjà, on voit qu'il y a du vent quand même.
27:39On voit les dossards qui bougent.
27:41On voit les bretelles de carabine.
27:43On voit que ce n'est pas des conditions faciles.
27:45Et pour autant,
27:47on sent Quentin hyper à l'attaque.
27:49C'est lui qui part le premier.
27:51C'est lui qui part en premier et il enchaîne des bonnes balles.
27:53Donc oui, je pense que ça déstabilise
27:55Joannès.
27:57Et après, quand on commence à avoir les jambes qui tremblent,
27:59le problème, c'est que plus on attend, plus ça tremble.
28:01Le gros bol, on appelle ça.
28:03Et ça, franchement, pour mettre les balles
28:05avec les jambes qui font comme ça,
28:07plus le vent, c'est pas facile.
28:09Déjà, quant au normal,
28:11Quentin, c'est un autre homme.
28:13Quand il a le dossard sur le dos,
28:15là, il a déjà gagné son match
28:17avant la fin en mettant en danger
28:19Joannès sur la première balle qui part en premier.
28:21Il a presque même tiré deux balles
28:23alors que Joannès n'a pas commencé.
28:25On sent qu'Joannès prend du temps à se mettre en position.
28:27Et derrière, Joannès, il est tombé dans le piège.
28:29C'est trop tard. Il est en mode.
28:31Il en a déjà tiré deux.
28:33Il faut que je rattrape le temps perdu
28:35et ça peut pas marcher quand c'est comme ça.
28:37Et il va piocher à deux reprises.
28:39Malheureusement, un tour de pénalité et puis c'est réglé.
28:41Mais Quentin, là où il est monstrueux...
28:43Allez-y, Fred, parce que là, on a la caméra isolée
28:45sur Quentin à son tir.
28:49Il a la première balle.
28:51Tout s'enchaîne.
28:53Il s'installe, la première balle
28:55part super vite
28:57et derrière, il se reprend jamais.
28:59Il est stable, il est posé,
29:01il n'a pas de questions.
29:03De toute façon, pour rendre une copie à un debout en moins de 20 secondes,
29:05vous n'avez pas le temps de vous poser 3 000 questions.
29:07Tout va trop vite.
29:09Et on le voit, il se met tout de suite en position
29:11et là, il n'y a rien qui bouge.
29:13Il a tiré une balle, puis deux
29:15et Joannès attaque. Trop tard, il est tombé dans le piège.
29:17Et derrière, pour se défaire du piège
29:19d'un Quentin dossard sur le dos en furie,
29:21c'est pas possible.
29:23Ce n'est plus possible, c'est trop tard.
29:25Et Joannès,
29:27la facture, elle était lourde.
29:29C'est un temps de pénalité.
29:31Et Joannès finit en roue libre
29:33pour préparer la suite.
29:35Ce sera un individuel derrière.
29:37Donc ça va faire mal.
29:39Quentin Fionnmayer qui a fait craquer Joannès,
29:41c'est d'autant plus fort
29:43qu'il l'a avoué au micro de Tanguy Marie.
29:45J'avais l'impression de partir avec Joannès
29:47et ça s'est joué même dès le départ du relais.
29:49Il a expliqué qu'il fallait dès ce moment-là
29:51mettre la pression en haut.
29:53En tout cas, il y avait un jeu, le duel avec Joannès
29:55qui est parti très vite.
29:57C'est vraiment ce que Quentin aime.
29:59Les courses comme ça où il y a de l'enjeu,
30:01où il faut qu'il attaque,
30:03il faut qu'il soit conquérant.
30:05C'est vraiment une chose qu'il apprécie
30:07et un exercice sur lequel il est redoutable.
30:09Et voilà, il nous la montre aujourd'hui.
30:11Mais Joannès, justement,
30:13quand il arrive comme ça en confrontation
30:15et qu'il se fait un peu malmener,
30:17on l'a souvent vu craquer.
30:19Souvenez-vous aussi lors d'un autre relais,
30:21c'était Eric cette fois-ci qui avait...
30:23À Orfitzen.
30:25Qui lui avait mis la presse.
30:27Non mais Joannès, il est très fort.
30:29Il était temps qu'il arrête.
30:31Non, il est très fort
30:33quand il arrive aussi seul en tête
30:35et qu'il peut mettre son propre train.
30:37Là, il est redoutable.
30:39Par contre, dès qu'il est un petit peu à la croix...
30:41C'était autre chose.
30:43Et là, c'est Quentin qui l'a fait dérailler
30:45au plus grand bonheur de l'équipe de France
30:47qui a donc remporté les 5 relais
30:49au programme de cette Coupe du Monde.
30:51Voici les filles qui se préparent.
30:53La France masculine avait remporté le Globe.
30:55Et cette année-là, chez les filles,
30:57qui l'avait remporté ?
30:59C'était l'équipe de France, exactement.
31:01Allez, si on réécrivait l'histoire
31:03encore de plus belle manière aujourd'hui.
31:05A tout de suite pour le relais femmes.

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